La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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31 januari 1918
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s.n. 1918, 31 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60d35q/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE IONE PENNY „„ST. CINQ CENTIMES onïT ANDE ■ VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT ; ' 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 25"» ANNEE * JEUDI 31, JANVIER 1918 No. 31 LA GRANDE GUERRE | Brillant succès italien à Asiago |Les greves en Allemagne Triomnhe bolchéviste en Finlande ■Nos amis italiens ont obtenu lundi un joli |LS qui fait bien"augurer de leur campagne I? rhiine Prenant résolument 1 offensive sur | hauteurs situées à l'est du plateau d'Asia- 1*0 ils ont .réussi à enfoncer sur dayers .L les lignes ennemies, surmontant énergique résistance autrichienne et résistant suite à de violentes contre-attaques. Au air environ quinze cents prisonniers, dont sixante-deùx officiers, avaient passé dans les tations de rassemblement. Le communiqué italien fait ressortir la co-bération précieuse des artilleries italienne et liées qui bombardèrent le terrain d attaque t dispersèrent les renforts hostiles se pres-Ut dans les vallées de Nos et de Campomulo , rend aussi hommage au concours de 1 avia-on qui s'assura la maîtrise de 1 air dans tous ■s secteurs ; de nombreuses machines enne-lies furent attaquées' et repoussées ; dix d en-re elles furent descendues -par les aviateurs aliens et deux par les Français. Le communiqué allemand, dit que la zone 'attaque s'étendit sur tous les secteurs à 1 est Asiago jusqu'à la Brenta. Le mont Sisemol i 5 kilomètres à l'est d'Asiago), le mont di Val Bel la (à un kilomètre et demi a 1 est du Sisemol), la région du Coldel Rosso (cinq kt-,mètres à l'est de Val Bella) et le secteur ompris entre le ravin de Prenzela et la bien-a furent le théâtre des principales attaques, lerlin prétend naturellement que "la plupart le celles-ci furent repoussées et enregistre la apture de dix officiers et de 350 hommes, nais il se garde bien de souffler mot des péris considérables éprouvées par les Autri-ihien>.Le commentateur officiel français décrit 1 at-aque comme " locale " et dit qu elle fut.cou-onnée par le succès le plus complet, permet-ant aux Italiens de reconquérir des positions importantes ". La préparation d artillerie iteralliée fut des plus méthodiques et se pour-uivit pendant plusieurs jours, " Ce succès, joute-t-il, n'est pas seulement intéressant par e fait ûue les positions italiennes s'en trouvent méliorées, mais il mérite une mention spéciale parce au'il montre que l'armée italienne, près sa grave épreuve d'octobre dernier, a épris, par son contact avec les renforts alliés, on ardeur offensive. La défaite infligee à 1 en-emi sur le plateau des Sept Communes, ve-ant après celle que les Français lui infligè-ent récemment au iMont Tomba, rétablit très opportunément la ligne sur la position défen-iive qui couvre la plaine de Vénétie. Par des pérations à objectif limité mais uniformé-nent couronnées de succès, l'emprise autrichienne doit ainsi se relâcher de façon progressive ". Sur le front occidental, la trêve hivernale continue, et on ne signale que quelques raids pt des actions d'artillerie, du reste peu intenses. Par contre, le temps calme et serein et la présence de la lune favorisent les aviateurs. Lundi, la lutte aérienne a été continue sur tout le front britannique. Les aviateurs anglais ont détruit deux machines ennemies et Èn ont forcé six autres à la descente. Ils ont lancé en plein jour 400 bombes sur des objectifs militaires à Roulers, Menin et le nouvel Aérodrome près de Tournai, et, pendant la nuit, six tonnes et demie d'explosifs sur d'au-jres objectifs, dont les aérodromes de Gand et pe Tournai. Les aviateurs navals ont de nouveau bombardé les aérodromes d'Aertrycke et d'Ingelmunster. Les Français ont jeté six ton-lies de bombes sur les gares de Conflans (Metz) 't les usines de la région de St-Privat. Un télégramme officieux de Berlin dit que la lentative de grève organisée par les socialistes minoritaires a eu " très peu de succès ". ' Dans quelques industries seulement les ouvriers chôment, mais un arrêt complet du travail ne paraît avoir eu lieu nulle part. La grève paraît avoir manqué d'unité de direction ". Un autre télégramme censuré dit que fe chômage fut surtout notable^dans les usines Métallurgiques, notamment les fabriques de moteurs Daimler et Borsig. " On estime à 9°-ooo tout au plus le nomhre d'ouvriers qui Pe se rendirent pas au travail (lundi matin), P°ur la plupart des jeunes gens des deux se-pes. 1 out le mouvement n'â pas fait d'impres-pon sur la plupart des grosses entreprises ". f-e sont là de précieux aveux. Les avis non-censurés transmis via Amsterdam et Berne sont cependant moins optimis-grève aurait commencé à Potsdam et p°tendrait déjà à quarante usines de la région I dinoise. Il y aurait aussi des grèves partiel-es à Kiel, n Silésie, en Westphalie et dans j provinces rhénanes. A Bochum (15 kilo-r'ires d'Essen) la grève aurait commencé sa-J1'''". Haase serait à la tête du mouvement une délégation ouvrière aurait été chargée 1 *6 rendre auprès des autorités pour leur » demander la paix, du pain, la libération de Liebknecht et la réforme électorale. Von Ca-pelle se serait rendu à Wilhelmshafen pour y enjoindre aux ouvriers des chantiers navals à ne pas faire grève. L'A.E.G., la plus grande usine électrique d'Allemagne,"dirigée par Wal-ter Rathenau, l'homme du fameux " plan " qui porte son nom, aurait fermé ses portes. A Kiel, l'usine de torpilles de Fredrichsort-, et une partie du chantier Germania seraient en grève. Une dépêche de Copenhague enregistre ie bruit de désordres, dans la flotte canalisée. Le gouvernement aurait décidé de faire arrêter plusieurs socialistes minoritaires. Les choses en sont là. L'anarchie la plus complète continue à régner en Russie. A peine discerne-t-on un semblant d'ordre quelque part, que les Bolchévik s'entendent pour déclancher la guerre civile. Le gouvernement Lénine-Tr'otzky est maintenant officiellement en guerre, non seulement avec la Roumanie, mais aussi avec l'Ukraine.La légation roumaine à Pétrograde est partie pour Stockholm. Les Roumains restent très actifs en Bessarabie. Les nouvelles de la prise d'Ungenl et du siège de Kitchineff ne sont pas confirmées, mais un " conseil moldave " s'est formé et a remercié les soldats roumains pour la part qu'ils ont prise dans la " suppression de l'anarchie Les troupes ukrainiennes auraient battu les Bolchéviks devant Luck (Volhvnie) après une lutte de trois jours et auraient pris possession de cette ville. Par contre, d'après les Rouges, les Léninistes seraient à la veille d'entrer à Kieff. Le secrétariat général socialiste de la Rada aurait démissionné et Serait remplacé par des soviétistes qui éliraient çle nouveaux délégués à Brest, où tout serait à recommencer ! Krylenlio a lancé une proclamation déclarant la guerre à la Rada " bourgeoise ". En Finlande, les Rouges paraissent être maîtres dans le sud, v compris Helsingfors, et ont renversé le gouvernement " bourgeois ". Le président de la " république " finlandaise, M. Chinhuvud, et d'autres membres du "ministère " auraient été arrêtés ou seraient en fuite. La Diète est dissoute et un nouveau gouvernement révolutionnaire présidé par M. Manner, a été constitué au profit de Lénine. Von Kuehlmann et Czernin sont arrivés liln-di à Brest. Trotzky est parti pour cette villè. Le Soviet lui aurait donné mandat de ne pas faire de concessions à l'Allemagne. Le but de la Russie révolutionnaire est toujours de répandre avant tout le soviétisme dans toute l'Europe et de mettre fin à la guerre par la révolte du prolétariat. Un comuniqué britannique confirme que le Goeben a été renfloué. M. Baker a déclaré qu'il y aurait 500.000 soldats américains en France au printemps et un million et demi l'an prochain. o—o L'importance de la Belgique pour la paix européenne Un discours de Lord Curzon Lord Curzon a prononcé à Cardiff un discours dans lequel, parlant des conditions paix des Alliés, il s'est notamment exprimé ainsi : t Quant à la question, de la paix, il n'y a personne qui ne désire pas la paix; mais nous ne pouvons pas la conclure en oe moment, parce que l'ennemi ne veut pas faire des conditions acceptables pour notre honneur et garantissant notre sécurité. Nous ne pouvons pas tolérer que les Allemands conservent Anvers, car la Manche deviendrait allemande. L'existence de notre nation prendrait fin, la Hollande tomberait sous l'influence allemande ; il en serait de même de la Scandinavie et la France subirait un sort identique, même si elle rentrait en possession de son territoire. L'Allemagne, dans une situation pareille, avec une armée continuant à subsister, exercerait sur l'Eur$pe et sur notre pays urieSn-fluence telle que nous ne pourrions plus nous en débarrasser. C'est une obligation réciproque pour tous les Alliés de tenir fermement ensemble e't de mettre en commun toutes leurs ressources. o—o Près de 110.000 ouvriers et 30^000 femmes travaillent en ce moment aux usines Krupp à F.ssen. Le Vatican et la question flamande Un télégramme de -Rome à l'Agence Havas dit qu'au moment où la manœuvre allemande contre la Belgique est en pleine voie de réalisation, on peut se demander quellle est la manière de voir du Vatican en ce qui concerne la question flamande. On croit pouvoir résumer cette manière de voir sous la forme suivante, sans que cela puisse d'ailleurs engager la responsabilité de quiconque : Le Saint-Siège doit rester en dehors et au-dessus de ces questions flamande et wallonne, considérées" comme des questions purement intérieures, toute tentative de pression pour résoudre la question flamande dans un sens plutôt que dans un autre, toute intervention directe ou indirecte de l'occupant dans le régime gouvernemental d'un pays risquent d'être considérées comme des- violations du droit des gens. Il appartiendra à la Belgique seule, et au moment où les con-d'examiner et de résoudre au mieux de d'examiner et de rwsoudre au mieux de ses intérêts et conformément aux aspirations de ses populations, ces questions d'administration intérieure. o—o Les Roumains occupent la Bessarabie Selon une information de Kieff, les troupes roumaines auraient cerné Kichi-nef; la ville serait déjà sous le feu du bombardement de l'artillerie lourde. Les pertes, aussi bien des Roumains que des Bolscheviks, seraient très élevées. Une dépêche annonce que les troupes roumaines ont cerné Kichinef, la capitale de la Bessarabie. On se rappelle la position de cette province, adossée à la Moldavie, c'est-à-dire à ce qui reste de la Roumanie indépendante, juste sur les arrières de l'armée roumaine. Non seulement cette armée peut se préoccuper à juste titre de ce qui se passe derrière elle, mais il est possible qu'elle ait été appelée à intervenir. La Bessarabie a formé en effet une de' ces républiques qui pullulent actuellement en Russie, de même qu'elles ont pullulé en 1905, où il s'en était formé trois cents. Cette république de Bessarabie porte le nom de république moldave. Elle a engagé la lutte contre les éléments maxi-malistes et il est vraisemblable qu'elle s'appuie, pour cette lutte, sur les troupes roumaines. Déjà, à la fin de décembre, les Roumains avaient occupé en Bessarabie le bourg de Lahovo et plusieurs villages, ce qui leur avait valu une note comminatoire de Trotsky. Aujourd'hui, par l'occupation de là province, ils paraissent avoir fait leur jonction avec la république ukrainienne, située de l'autre côté de la Bessarabie. Au surplus, vTes renseignements concordent à représenter l'armée roumaine comme bien entraînée, en bonne forme, et décidée à continuer la lutte. ——o—o Désordres à Anvers ? Amsterdam, 28 janvier.— Le Tele-graaf apprend de Flessingue que des désordres se sont produits à Anvers dans le quartier de la cathédrale. Un civil ayant refusé d'aller travailler en Allemagne, des soldats allemands arrivèrent pour l'y forcer. Les femmes du voisinage protestèrent, se réunirent dans les rues et refusèrent de se disperser. Un combat s'ensuivit au cours duquel un Allemand fut tué. Les autorités ont déjà frappé de punition une personne et menacent de punir toute la cité si les noms des quatre personnes qu'on soupçonne être les meneurs ne sont pas livrés avant le 1er février.— Times. ^□BgBDanaGHn^na L'Allemagne peinte par elle-même Nos associés se disputent non pour l'Evangile, mais pour leur domination. Nos périls me troublent moins que nos fautes. Dieu, quelle tragédie verra la ' postérité ! ME4.ANCHTON, disciple de Luther. □■□■□■□hdsdMDMD Proclamation de l'"autonomie des Flandres" par le soi-disant Conseil des Flandres Violentes protestations des Flamands de Hollande Les dépêches suivantes tenàent à faire croire que les traîtres activistes à la solde de l'Allemagne connus sous le nom de "Conseil des Flandres " ont donné suite à leurs menaces et proclamé l"' Autono-' mie " des Flandres sous l'égide du Kaiser, la destitution du gouvernement belge et du roi Jllbert en Flandre ! Jusqu'ici nous n'avons pas reçu, même de source allemande confirmation de cette sinistre comédie. Les protestations indignées qu'on lira ci-dessous sont assez éloquentes par elles-mêmes pour que nous dussions y ajouter Wn long < ommentaire. La Belgique est une et indivisible. L'union et la compéné-Iration séculaire et dans tous les ordres des Flamands et des Wallons sont la raison et la condition de son existence comme entité indépendante. L'autonomie des Flandres,si elle n'était pas le chef d'œuvre de l'astuce et de l'arbitraire allemands, si elle pouvait trouver le moindre fondement de fait, serait, non seidement la mort de 'la Belgique, mais l'asservissement de la Flandre à ses bourreaux. Tous les Belges et avant tout les quatre millions de Flamands loyaux, protestent avec la dernière énergie contre la comédie par quoi des personnalités sans mandat vendues à l'ennemi, essaient, mais sans succès, de faire illusion à l'Europe.Un ordre du jour des Députés beiges en Hollande Amsterdam, 29 janvier. — S.uivant le Belgisch Dagblady les députés belges résidant en Hollande ont adopté une résolution déclarant que "les Allemands qui continuent leurs manœuvres contre l'unité de la Belgique, ont, avec la complicité de quelques individus qui ne sont investis d'aucune autorité, proclamé l'autonomie des Flandres. "Les protestations fières et éloquentes faites jusqu'ici, dans le territoire occupé, par les autorités reconnues prouvent avec; évidence que toutes les proclamations activistes ne trouvent pas le moindre écho parmi nos compatriotes se trouvant sous le joug allemand. "Les députés belges se trouvant en Hollande mettent les populations des contrées neutres en garde contre les rapports tendancieux répandus par nos ennemis, qui représentent comme un événement important les agissements de quelques traîtres au service de l'ennemi."— Reu-ter.Un ordre du jour de la ligue Belgo-Flam&nde Amsterdam, 30 janvier.— Le conseil de la Ligue belgo-flamande ("Vlaamsch-Belgisch Verbond"), qui comprend six mille Flamands résidant en Hollande, a voté à l'unanimité un ordre du jour disant que la proclamation de l'indépendance politique des Flandres par le soi-disant Conseil des Flandres force tous les Flamands qui sont à même de parler librement de condamner très sévèrement cet acte comme uiv attentat à l'indépendance d'e la Belgique et à la liberté du peuple -flamand. L'ordre du jour dit que le fait que la politique du Conseil des Flandres fut introduite par le gouverneur annexionniste von Bissing, fut continuée dans cet esprit par le présent gouvernement allemand. et trouve son plus puissant appui dans le parti von Tirpitz, est une condamnation décisive. L'ordre du jour ajoute : "Le Conseil des Flandres n'a jamais reçu aucun mandat du peuple flamand, il constitue simplement un accessoire de la politique du pouvoir occupant. Comme la libre expression de l'opinion dans le territoire occupé est supprimée, uine telle présomption est une moquerie du principe de libre disposition et les Flamands répudieront cette attaque à leur liberté, leur honneur et leur avenir avec une indignation générale comme ils repoussent toute restauration factice qui doit aboutir à la sujétion permanente." — Reuter. La main dans le sac Un document édifiant Le gouvernement belge vient d'acquérir la preuve directe et incontestable de l'instigation officielle par l'Allemagne des menées activistes en Flandre. C'est le texte d'une notice destinée au personnel de l'armée allemande en Flandre pour l'instruire du plan de démembrement administratif de la Belgique par l'Allemagne et pour lui tracer la conduite à tenir dans cette affaire. Ces instructions, qui ont un caractère confidentiel', sont datées de Bruxelles, septembre 1917 et comprennent plusieurs pages. On y donne des renseignements tendancieux sur l'histoire et sur la situation sociale de la Flandre et de sa population, sur les avantages à retirer par l'Allemagne dte l'exploitation politique de la dualité des langues régnant en Belgique, et sur la tactique suivie par le soi-disant "Conseil des Flandres". Le document se termine par le chapitre cinquième contenant les règles directrices pour la conduite des Allemands isolés en Flandre. On y lit entre autres ces phrases significatives : "La séparation administrative est maintenant en voie d'accomplissement. L'accord allemand avec le mou-ment flamand est approuvé et ordonné par Sa Majesté l'Empereur allemand. Il est donc du devoir de tout Allemand de le soutenir de toutes ses forces. La politique allemande dans les territoires occupés est une politique préparatoire. La forme définitive à donner à la Flandre et à la Wallonie reste réservée à l'avenir. En conséquence, tout Allemand individuellement doit se tenir en dehors de toutes les divergences de vue éven-tulles des Flamands sur les buts derniers de la séparation administrative et de la politique et s'en tenir aux assurances du gouvernement impérial." Telles sont les instructions principales données officiellement. au personnel de l'armée allemande en Flandre. Le but suprême poursuivi par l'Allemagne est d'ailleurs indiqué à la fin de la notice où l'on fait un devoir à tout Allemand, comme Allemand et comme soldat, de contribuer "à ce qu'une Flandre reconquise au germanisme et orientée du côt<£ de l'Allemagne procure la sécurité du flanc occidental de l'empire dans l'avenir". o—o Que faisait M. Platten à Pétrograde ? Le Journal de Genève (22 janvier) se le demande et répond1 comme suit à la question : Un inconnu a tiré un coup de revolver contre Lénine et c'est M. Platten, conseiller national suisse, qui a reçu la balle. Que faisait ce confédéré dans le carrosse du dictateur? La question se pose partout. Et elle provoque, hors de chez nous, des commentaires désagréables.Déjà M. Grimm, conseiller national également, avait compromis la Suisse en se mêlant de ce qui ne le regardait pas. M. Platten a suivi le fâcheux exemple. On peut et l'on doit s'indigner. Mais on aurait tort de s'étonner. Pour M. Grimm comme pour M. Platten, la Suisse, sa neutralité, sa dignité, son honneur, comptent pour très peu de chose. Leur mandat de conseiller national, qui leur permet de voyager plus à l'aise, ne les engage à rien. Leur grande affaire, c'est la révolution sociale et internationale qui se prépare à Pétrograde. Un malencontreux hasard a mis leurs deux noms en vedette. On va croire que les Suisses ont le-premier rang dans l'aventure maxima-liste. Ce serait une grave erreur. Les éléments révolutionnaires de tous pays affluent vers ce nord ténébreux.Et si l'on n'y rencontre pas de Français, ni d'Italiens,c'est qu'on ne les a pas laissé partir de chez eux. Nous qui laissons entrer chez nous tant d'étrangers et les moins césirables, nous n'avons pas le moyen d'empêcher les Suisses de s'en aller. Et 'l'Allema-gne facilite le plus possible le voyage de Russie à tous ceux, Russes ou étrangers, qui vont organiser là-bas la trahison, l'anarchie, 4a guerre civile. C'est aux électeurs de MM. Platten et Grimm de savoir s'il convient de mêler le nom de la Suisse à cette entreprise et si c'est bien pour-cela que ces deux citovens ont été élus au Conseil national. o—o LA METROPOLE EST EN VENTE CHEZ : : M. E. J. BLOGG 110, BRIXTON HILL S.W. I

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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