La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 19 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cv4bn9z27h/
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The Newspaper for Belgian» LA MÉTROPOLE Ione penny l-. CIHQ CEIfTIME» | i®??îiDE : VIJF CENT DIX CENTIME - PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux! 43, Chancery L&ne, W.C.2 —- Téléphoné: Holbora 212. ABONNEMENT t 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 «h. 25«■ ANNEE MARDI 19 MARS 1918 No. 78 LA GRANDE GUERRE I Les Soviets ratifient la capitulation Activité d'artillerie sur le front D K* riment de Zwcibruckcn et Kaiserlautern — Certains symptômes paraissent indiquer ,,'une offensive allemande sur une gra"d® >heUe se produira sur le front occidental à î date peu éloignée. Le correspondant de rUnited Press américain sur le front lançais ,,.1-re qu'il y a des indications que les Alle-KSf essayeront d'entreprendre la conquete ■oniplète des Balkans par une offensive macé-|„nienne ainsi qu'une offensive diplomatique Saix avant de risquer leur va-tout dans une taaue militaire sur le front ouest. Yest possible en effet que le front macédo-ùen ne reste pas inactif cette annee. La mobi-isation grecque, l'envoi d'une mission mi-yre française à Athènes, les échanges de décorations entre le roi d'Angleterre et le roi de Crèce indiquent que les préoccupations de 'Entente se sont tournées de ce coté. Sur les fronts de la Strouma, de Doiran et du Vardar, la lutte d'artillerie a été plus active la semaine dernière et l'aviation alliee s est ra"a(*ée à découvrir ce qui se passe de l'autre coté de la barricade. Mais quoique les Allemands aient effectué de grands travaux pour libérer leurs TCies de communication de l'influence de la température, on ne peut pas, semble-t-il, s attendre à une offensive de montagne avant plusieurs semaines. D'autre part, après tout le temps — et le beau temps — qu il ont perdu depuis février, à cause de leurs préoccupations «n Russie, les Allemands ne doivent pas etre très disposés à retarder encore des opérations qu'ils ont un immense intérêt à accomplit le plus rapidement possible. Il faut donc^ s attendre à une offensive à l'ouest au premier jour. Le communiqué anglais signale que, pendant ces derniers jours, il y a eu un accroisse-ment marqué dans l'activité de l'artillerie ennemie au sud-ouest de Cambrai et aussi sui tout le front, depuis les environs du canal de [La Bassée jusqu'à la route de Menin. L infanterie ennemie par contre n'a effectué que ideux petits raids de peu d'importance, au nord de Lens et près de Zonnebeke (Y près). Par contre, sur le front français, les dernières journées ont été moins calmes. Sur le rive gauche de la Meuse, dans la région de jChoppv (nord-ouest de Verdun) nos vaillant; [alliés effectuèrent samedi soir un coup de mair important. Leurs troupes pénétrèrent dans le.s branchées ennemies sur un front de 850 mètres et sur une profondeur de 300 mètres, détruisant de nombreux abris, blockaus et ouvrages }et retournaient dans leurs lignes avec 160 prisonniers. Dans le bois de Malancourt, un raie leur donqa 40 prisonniers. Les Allemands répliquèrent dimanche matir par une série de fortes attaques sur la rive gauche de la Meuse, dans la direction de-»Sa. mogneux, au nord du bois des Caurières e dans la région de Bezonvaux. Leurs troupe1 d'assaut réussirent à prendre pied dans de éléments avancés mais ne purent s'y mainte nir et subirent de fortes pertes. Les Allemand' prétendent avoir fait 200 prisonniers à cettf occasion. L'artillerie allemande a été activf dans de nombreux secteurs. Un autre symptôme au moins aussi signifi tatif que l'accroissement de l'intensité d'artil lerie, c'est l'extension de plus en plus considé rable que prend la guerre aérienne, particuliè rement sur le front britannique. Vendredi l'aviation anglaise a détruit 12 avions hosti 'es, en a descendu sept autres et jeté 20 ton '"es et demi de bombes dans la zone de guerri ennemie. Samedi, seize machines ennemie! furent détruites, sept autres descendues et r tonnes de bombes furent jetées sur deux aéro dromes hostiles, trois grands dépôts de muni lions et de nombreux cantonnements. A ui des aérodromes un hangar fut incendié et ui gotha qui quittait le sol abattu. Pendant la semaine dernière, de dimanchi 4 samedi, les aviateurs anglais ont ainsi dé truit 80 avions allemands et en ont descend! 45i de sorte que l'aviation allemande a eu i2; Machines mises hors de combat. Vingt-troi appareils anglais ont été déclarés " man (juants " pendant la même période, et on donc été descendus au delà des lignes, mai M chiffre ne comprend évidemment pas les aé roplanes anglais abattus ou forcés à la descen le dans les lignes anglaises et les deux série pertes ne sont donc pas comparables. Il n Paraît pas douteux cependant que I'aviatioi . tannique ait une supériorité marquée. Cette supériorité s'est affirmée plus nette JJtënt encore dans les raids sur l'Allemagne ■ amedi, les aviateurs anglais lancèrent 1. grosse et 10 petites bombes sur les casernes "sines à munitions et 'gare de Zweibriickei 1 'ux-Ponts) et dimanche, ils attaquèren jVe^es bons résultats les casernes et la gar ; e kaiserlautern. Ces deux villes sont située L ans.le Palatinat, à go et 105 kilomètres de L • rontlère française. Les deux attaaues furen probablement effectuées en plein jour et dans les deux cas tous les avions de bombardement regagnèrent leur bases. En neuf jours, les Anglais ont donc bombardé six fois des villes allemandes, comme suit : Mayence, 9 mars. Stuttgart, 10 mars. Coblence, 12 mars. Friburg (Bâde), 13 mars. Zweibriicken, 16 mars. Kaiserlautern, 17 mars. Il faut s'attendre à voir les Allemands faire des avances pour provoquer la cessation de ces attaques, par un accord réglant la guerre aérienne en dehors de la zone des hostilités. Personne du côté des Alliés ne souhaite la continuation des bombardements de villes ouvertes qui offrent de grands risques pour la population civile. Mais outre qu'il serait impossible pour nous d'avoir foi dans aucun engagement allemand et par conséquent de démanteler nos défenses anti-aériennes alors que les Allemands, qui savent ce que vaut la parole des Alliés, pourraient démanteler les leurs, ce serait une injustice morale (criante que l'ennemi pût obtenir la fin de pratiques qu'il a lui-même inaugurées dès qu'elles tournent à sa confusion. C'est le cas de répondre plus que jamais à ces avances : Tu l'a voulu, Georges Dandin ! Comme nous l'avons prévu, le Congrès des Soviets a ratifié par une énorme majorité — 701 voix contre 261 et 110 abstentions — le traité de paix avec l'Allemagne. Lénine avait conseillé au congrès " d'accepter cette paix comme un répite temporaire et d'attendre le moment où le prolétariat européen viendra à son secours Le citoyen Joffe, un des plénipotentiaires russes à Brest, devient ambassadeur de Russie à Berlin. On signale que des conflits armés ont eu lieu à Blagovestchensk (sur le chemin de fer de l'Amour, en Sibérie) entre Bolchévistes et volontaires chinois et japonais. Ces derniers eurent onze tués ou blessés. On signale la for-matipn de nouvelles unités de " prisonniers " allemands et autrichiens armés en Sibérie*. M. Clemenceau, accompagné de MM. Pi-chon, Orlando, Bissolati et Bianchi, s'est rendu à Londres et est rentré à Paris dimanche, " très satisfait " de son voyage. o o La crise espagnole Dans les milieux politiques espagnols, l'impression qui continue à prévaloir est que le maintien'aux .affaires du Cabinet d'Alhucemas ne saurait avoir qu'un caractère temporaire, Il apparaît évident pour tous que le ministère actuel, après s'être présenté devant les Chambres et avoir pris ses responsabilités, se retirera. Déjà, certains journaux s'appliquent à rechercher le successeur éventuel de M. d'Alhucemas et dans certains groupes, on affirme que c'est M. Maura qui sera chargé de constituer le nouveau Cabinet, , dont feraient partie des personnalités appartenant à différentes opinions. Sans accepter ces bruits dans leur in-. tégralité, certains indices laissent suppo-j ser que M. Maura a, en effet, de grandes chances d'être le prochain président du Conseil. L'arrivée au pouvoir de M. 1 Maura paraît devoir entraîner la retraite 1 de M. de la Cierva, oar la situation entre ces deux hommes politiques est assez ; tendue depuis que M. Maura, à la suite ^ d'une consultation que lui avait demandée le roi, a communiqué à la presse une ' note qui ne semblait pas approuver complètement la mesure prise par le ministre t de la Guerre au sujet des réformes mili-5 taires. o o s Luxburg s'est-il échappé? 1 Le bruit a couru que le comte Luxburg avait échappé à la surveillance dont il était l'objet et s'était rendu au Chili, par la voie de la Cordillière, accompagné de l'attaché naval \ allemand. , Les journaux signalaient qu'il était absent 1 depuis quelques jours de sa résidence. Mais t le gouvernement argentin dément la fuite du 3 comte Luxburg, qui reste surveillé par la po-s lice. I! s'embarquera bientôt ; il sera proba-1 blement accompagné par un médecin de na-t tionalité neutre. Pour un ministère réaliste Une idée en marche Les Nouvelles, notre bon confrère de La Haye, dans une "Lettre du Havre", datée de Ste-Adresse, le 22 février, abonde à son tour dans le sens d'une réorganisation logique et appropriée aux circonstances, problême soulevé dans nos colonnes par "Caleb d'Anvers", le 9 février dernier. Voici ce que dit notre confrère-Une assez grande activité règne en ce moment dans les parages ministériels. On semble s'être rendu compte de l'impérieuse urgence qu'il y a à répartir de manière pratique les attributions des divers Départements et à obtenir, si faire se peut, que telle affaire ne puisse dépendre, comme c'est encore le cas pour un tas d'entre elles de trois, quatre ministères ! On voudrait aussi mettre un peu d'ordre dans la série des commissions constituées par les divers ministères, comme aussi dans les délégations, créées par d'autres, à un nombre considérable de personnalités diverses. Evidemment, ce n'est pas là chose aisée ! Nous oserions même dire que c'est un travail de géant ; mais il y a des geçs de bonne volonté qui s'attèlent à cette œuvre et, qui sait, ils pourraient bien réussir ! Dans beaucoup de milieux, on discute aussi, s'il n'y a pas lieu de songer à une répar-tion plus adéquate aux nécessités présentes des Départements ministériels. Des esprits qui n'ont rien de révolutionnaire, au contraire, se plaisent à croire que plusieurs Départements du temps de paix ne répondent plus, mais là, aucunement, à ces nécessités. Ministère de la Justice — pour la Justice militaire qui, en somme, est sous la dépendance du ministre de la Guerre, ou pour les quelques œuvres d'orphelins existant en Franoe? Ministère de l'Intérieur — pour les quelques communes de la Belgique non occupée, dont la plupart se trouvent régies, à peu près en tout et pour tout, par les mêmes autorités militaires? Ministère des Sciences et Arts — pour les quelque cent écoles créées en France — et combien inutilement pour la plupart d'entre elles — depuis le début de la guerre? Pour l'administration des quelques objets d'art de la collection Merghelynck? ! Ministère de l'Industrie et du Travail — alors que le principal de ses attributions est allé au ministère des Affaires économiques et au nouveau ministère de reconstitution nationale? Ministère des Travaux publics et de l'Agriculture — pour les travaux et la reconstruction agricole, qui doivent également dépendre plutôt des deux ministères précités. On pense fort bien que mieux vaudrait ne pas tarder de mettre 'chaque chose à sa place et chaque direction administrative dans un ministère où elle aurait sa vraie situation. Le problème est fort simple à résoudre, pour autant qu'on le veuille faire sans s'attarder à des considérations de personnes. Or, il semble que les questions de personnes ne peuvent plus rien être aujourd'hui et que seul le pays et son avenir doivent compter. Sortira-t-il quelque chose des études auxquelles on va se livrer? Souhaitons-le ardemment ! o o Les américains enthousiasment M. Clemenceau M. Charles H. Grasty, publie dans le New York Times, le récit d'une entrevue qu'il a eue avec M. Clemenceau. En voici le texte : — J'ai eu quelques minutes d'entretien avec M. Clemenceau. L'attitude des Américains l'enthousiasme. — J'ai, me dit-il, rapporté les meilleures impressions de ma visite au secteur américain. Vous ne sauriez exagérer l'opinion que j'ai de vos officiers et de vos hommes. Le général de division Bullard est un superbe Américain du Sud et un vaillant soldat. — Alors, dis-je, vous pensez que les hommes qui composent notre armée promettent? — Promettent ! réplique le président du Conseil avec un froncement de sourcils, ils ne promettent pas, ils tiennent ! Les Américains furent récemment attaqués par un bataillon allemand. On leur demanda de résister et ils conservèrent leur position. Les Allemands perdirent environ cent hommes. Les pertes des Américains furent légères et ils ne laissèrent aucun prisonnier aux mains de l'ennemi. Ce fut un plaisir pour moi de visiter l'hôpital, de converser avec les blessés et de leur demander ce que je pouvais faire pour eux. — Que dirent-ils, monsieur le président, lorsque vous leur posâtes cette question? — Mais ils me répondirent : "Qu'on nous donne encore l'occasion de nous mesurer avec les Roches ! " Contre l'activisme Les Belges en Hollande Au cours du Congrès tenu le 4 mars 1918, à La Haye, par le " Vlaamsche-Belgisch Ver-bond" (Ligue des Belges flamands), qui recrute ses membres parmi les Belges réfugiés en Hollande, un ordre du jour exposant une série de vœux adressés au gouvernement belge a été voté. En ce qui concerne les menées "activistes", le "congrès" les a flétries en ces termes : Nous condamnons la séparation administrative et politique proclamée par le soi-disant "Conseil de Flandre", particulièrement comme un attentat perpétré aussi bien contre le peuple flamand que contre l'Etat belge. Le peuple flamand, au même titre que tout autre, a le droit de réclamer, en pleine indépendance d'idée, toute réforme politique et administrative qu'il juge utile à son bien-être; mais le dessein du "Conseil de Flandre" n'est qu'une dérision du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et un méprisable prétexte destiné à permettre à l'impérialisme allemand d'étendre ses tentacules sur la Flandre. Mgr Heylen contre les activistes S'étant rendu à Anvers, à son retour de Rome, pour transmettre aux habitants de la métropole la bénédiction du Saint-Père, Mgr Heylen, qui, on le sait, est d'origine flamande, a, au cours d'un sermon de charité, fait un pressant appel à l'union patriotique de tous les Belges et une critique cinglante des " activistes " Belge, d'abord, — a dit Mgr Heylen — Flamand ensuite Nouvelle défense 'allemande Les Allemands qui avaient déjà défendu aux Conseils communaux de discuter la question de l'autonomie de la Flandre viennent, d'après le Nieuwe Rotterdamsche Courant, tant se développe le mouvement de protestation contre le pseudo " Conseil de Flandre ", d'étendre l'interdiction à toutes les Chambres de commerce. o o L'autonomie Prélude de l'annexion Dans le journal Der Tag de Berlin (6 mars 1918, no. 55, édition A), le Geheim-rat (conseiller privé) Hofrat Prof. Dr. G. V. Below, de Freiburg (Bavière), consacre un article aux annexions allemandes. A propos de la Belgique, il écrit notamment : Personne ne songe à faire entrer immédiatement dans la confédération allemande la nouvelle communauté flamande à créer ; un protectorat est, pour l'instant, la forme appropriée.Plus tard seulement, lorsque le caractère germaniqu e des Flamands aura complètement percé en Flandre, la nécessité du rétablissement de relations plus étroites entre les deux communautés s'imposera. Alors la Flandre ne fortifiera pas d'une façon indirecte, mais renforcera directement l'Etat national allemand. Les Flamands dépassant notablement en nombre les Wallons, il résulte d'une simple opération de soustraction que le Deutschtum (germanisme), par l'entrée de la Belgique dans la sphère de notre pouvoir, l'emportera malgré les Wallons. Au surplus, les projets en ce qui concerne la position à accorder à la Wallonie tiennent pleinement compte du point de vue populaire. Si je renonce à entrer ici dans le détail, je signale, cependant, qu'une communauté flamande aura comme pendant une communauté wallonne distincte, que ne pourra pas entraver une plus étroite fusion d'une partie de la Wallonie avec l'Allemagne, inévitable pour des raisons militaires et qui, du point de vue populaire, en raison de la population peu élevée, peut être considérée comme sans importance. Si nous résumons nos considérations, il en résulte que les agrandissements de territoire projetés signifient une notoire augmentation du germanisme (Deutschtum). L'agrandissement et le renforcement du germanisme (Deutschtum) sont précisément ce dont, en premier lieu, nous avons besoin, si nous voulons l'emporter sur le grand marché mondial. Comme, en réalité, on ne peut appliquer très strictement nulle part le principe des nationalités, des nécessités militaires et politiques et des points de vue de politique générale nous obligent d'exiger l'incorpora tion de quelques régions peuplées d'étrangers (Bezirke mit fremden Volkstum) dans notn zone d'influence. Pour l'ensemble de la po pulation (Volkstum) une pareille incorpora tion ne constitue aucune "diminution. Comment l'Allemagne entend "restaurer" la Belgique Pénétration forcée du capital et des intérêts allemands dans toute la charpente de l'industrie et du commerce belge Un important article de la Kôlnische Zeitung — probablement, dit le Times, qui le commente, "un ballon d'essai" — esquisse les conditions économiques que l'Allemagne serait disposée à imposer à la Belgique au cas d'une restauration nominale de cette dernière. On y insiste sur ce que l'Allemagne devra assurer, par des moyens spéciaux, son commerce avec d'autres pays à travers la Belgique, et, spécialement, ses intérêts à Anvers. Mais l'article s'occupe seulement du commerce direct entre l'Allemagne et la Belgique.La victoire finale des armes allemandes — prévoit l'article — détruira toute possibilité d'une guerre économique. Les résolutions de Paris, auxquelles il n'est fait qu'une allusion accidentelle, sont con_ sidérées comme l'expression du sentiment propre du gouvernement belge. Il y est supposé également que la Belgique comme la Russie, sera contrainte à renouveler son vieux traité commercial avec l'Allemagne et à donner, à celle-ci, le traitement de la nation la plus favorisée. Ce traitement, d'après l'article du quotidien allemand, sera, en lui-même, satisfaisant pour l'Allemagne. Mais en raison de tout ce qui est arrivé, de la haine vouée à l'Allemagne et des relations étroites nouées par la Belgique avec ses présents alliés, aucun traité ordinaire ne peut assurer la sécurité de l'Allemagne (?). En conséquence, l'Allemagne doit imposer des termes spéciaux et ceux-ci, à ce qu'il paraît, consisteront dans la pénétration forcée du capital et des intérêts allemands dans toute la charpente de l'industrie et du commerce belges. La Kôlnische Zeitung expose comme suit le plan allemand : Bien qu'une alliance douanière germano-belge plus étroite puisse, d'abord, créer des appréhensions du côté allemand à cause de la concurrence industrielle belge, il y a plusieurs raisons de penser que tous les désavantages à ce point de vue pourraient généralement être écartés par la méthode de syndi-calisation avec la coopération du capital allemand. Le seul moyen possible d'établir une influence économique réside dans l'active coopération des principaux cercles économiques allemands. C'est sur cette base que nous devons viser à établir des relations plus étroites entre l'Allemagne et la Belgique. Nous mettrions en danger des intérêts vitaux de notre industrie et de notre commerce si, avec bon cœur, d'après la manière d Michel allemand, nous nous laissions leurrer par des garanties de papier (?). Au lieu de cela, nous devons gagner la liberté de mouvement nécessaire et la nécessaire faculté d'agir, sur la base d'une communauté d'intérêts germano-belge, faisant justice aux besoins des deux parties. Les conditions économiques pour réaliser cela existent déjà. Si la guerre actuelle est surtout une guerre économique, il ne faut pas qu'on permette à la victoire militaire de conduire à une paix économique favorable aux grandes puissances ennemies. Au contraire, notre victoire militaire doit ouvrir de nouvelles routes à l'esprit allemand d'entreprise, comme condition nécessaire à la pros-' périté future de toute notre vie économique et au bien-être de toutes les classes de notre population. o o Les femmes déportées On annonce que Mme Reuter, dont le mari est secrétaire général des Aciéries de Longwy, a été emmenée comme otage en Allemagne, le 14 janvier, en "représailles" des bombardements aériens des usines de cette ville ! Plusieurs dames de la région de Longwy accompagnent Mme Reuter dans son douloureux exil : Mmes Labbé, Roty et Mlle Thil'ley. Elles sont internées à Holz-mind'en.o 0 H00000000B0EBEEBEE0BEB0EEBEEEE ® H a a Abonnements ! 1 LA METROPOLE sera 1 | servie gratuitement, jusqu'au | | 1er avril prochain, à toute 1 | personne souscrivant un | ® abonnement de six mois, j 0 a '«] îl0BB00E0SS000000BSE000®0fi]!ï]a[ïiRi

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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