La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 13 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1c1td9nz3c/
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LA MÉTROPOLE TVA "MT7T7 TP Q DADATCQATVTT DDn\7T CATT? "C TWTT3 TMT A T nATnPPQ 22ue ANNÉE, MARDI 13 JUILLET 1915. NO- 194. lTgrande guerre. * ACTIVITE ALLEMANDE DANS L'OUEST —SUCCES RELATIF AU SUD DI SOUCHEZ.— LA GRANDE OFFENSIVI PROCHAINE.—L'ECHEC DE L'ARCHI DUC D'AUTRICHE EN RUSSIE.—UNI RETRAITE ALLEMANDE ?—SUCCEÎ ITALIENS. Sur le théâtre .WWiiiit) de la guerre 7i situation semble se prononcer avec plus d netteté que la semaine dernière; les attaque allemandes se -sont faites avec un renouveai je violence et ont, à certains endroits, condui j des succès, du reste relatifs. C'eét ains quaprès un violent bombardement, à l'aide d projectiles asphyxiants, les Allemands on lonté une attaque contre Souchez. Cette pre mière attaque échoua, mais vers deux heure du matin, l'ennemi revint à la charge du côt du cimetière de Souchez. qu'il occupa ains que quelques portions de tranchées immédiate ment adjacentes. Une nouvelle .lutte s'est engagée égalemen autour de Neuville Saint-Vaast, mais jusqu'ic les deux adversaires sont restés sur leurs pos: lions respectives. Sur tout le front l'ennem a été très actif, particulièrement sur les pla teaux de l'Oise, dans le district de Quenne vières et de Nouvron, en Argonne, en Woevre où Fresnes-en-Woevre a été abondammen bombardé au moyen de projectiles de tou calibres, et enfin dans les Vosges, contre 1 position d'Ammertzwiller, mais toutes le attaques ennemies furent repoussées avec d iertes pertes pour les légions allemandes. Ces attaques ont toiit-à-fait l'allure d'un offensive générale, qui, toutefois, ne se man: feste que faiblement. Dans les quelque semaines qui suivront nous verrons peut-êtr des efforts plus considérables et plus soutenu? à condition que l'échec que les Allemands sou: fient actuellement entre la Vistule et la Bu ne les oblige pas à garder en Russie toutes le troupes disponibles. Un symptôme earactéris tique, cependant, est que suivant 1' " Exprès de Genève toutes les missions militaires at compagnant les troupes du Kaiser en Galici ront parties de cette région et se dirigent ver les champs de bataille de l'ouest. Simpl mise-en-scène peut-être, pour impressionne les pays neutres dont les représentants, se troi rent avec l.'état-major général allemand. E nous pouvons ajouter ici, toujours sur la fc du même journal suisse, que la récente attaqu du Kronprinz, dont le résultat a été, comme o «ait, si lamentable, a été. faite contrairemer a l'avis de l'état-major allemand. Ce n'es décidément pas heureux pour un futur (?) en pereur de l'Allemagne. Dans la région de Lublin les combats con tinuent désespérément. La défaite des ai niées du Kronprinz autrichien—la malchanc poursuit les candidats aux trônes bTanlants-améliore manifestement la situation des ai niées russes devant Lublin et la voie de che ! min de fer à Cholm ; mais il n'y a pour cel încore aucune raison de jubiler, car l'ennem :Jnt un front de seize cents kilomètres, et u ichoc sur un front de soixante-cinq kilomètres out en étant pénible, ne compromet pas encor ia totalité de sa campagne, et ne peut don Hre considéré que comme un succès isolé. L rési^ajice obstinée des Autrichiens autour d >a hauteur 118, au sud de Wilkolaz, divise 1 iront "de l'offensive russe en deux parties 'une liant de Wyznica, dans la région d'Urze lovv, jusqu'à la hauteur 118. et l'autre allar ■le la hauteur 118 jusqu'à la région de Bv chawa. Los assauts contre le village de By; 'rzyca signifient, ou bien une défense active d la hauteur 118 ou une tentative d'émerger su le flanc russe à Byehawa. Le critique , militaire du "Novoe Vremia discutant cetté situation dit que la défaite d i'archidUc met les Autrichiens à Wilkolaz dan une situation desespérée,.; car un envelopp( ment des deux coté», d'une part du village d Bystrzyca et l'autïe du fleuve Wyznica, le «pose à un feu d'artillerie sur lés deux flanc: Par suite de la retraite de l'aile gauche austre Romande le centre allemand à Gielszew e )lcho\viec forme une projection anormale pr< -sèment au point le plus faible; on peut s'a tendre ici à une fëtraite"'allemande, en vue d refaire et de renforcer le front. Malgré cela', les bulletins allemand et ai ' hien font ressortir la situation comme ft •rahle. "bien que/' ajoutent-ils, "toute : ^ déclarations russes soient beaucoup ext -orées pour des raisons politiques." Sur le front anstro^italien il s'est produ: les rencontres, en particulier dans la va ôe de Chiese à Monte-Piana et dans la vallé 1" Rimbienco. En Carniole les attaques contr Pal Grande persistent. Ici les troupes itf !>:mes prenant l'offensive ont repoussé d tours tranchées de première ligne les Autr chiens, qui subirent des pertes énormes. D ins les Balkans, ainsi que dans les Dard? "elles la situation n'a pas subi de modificatior APTES AU SERVICE !..... Dans notre pays, les Allemands ont inscri *ur leurs registres comme " aptes au service tous les hommes <îe 18 à 35 ans se trouvai! Belgique. De temps en temps il leur est adjoint d ^paraître et de signer le régistre de pre ienee. C'est partout l'administration communal lui est rendue responsable de l'absence évci oâi de l'un des inscrits. Elle est passibl •g d une amende de 30bo francs par homme n ■et- ^pondant pas à l'appel. On no signale telle commune condamné *15,000 fr ncs d'amende parce que cinq d •Jl Ces habitants àv-aaènt quitté le village. " r\*: " Wij kunnen officieel en gerust aa ordelievende menschen aanraden om t< te keeren. Voor jonge mannen, die nie I het leger behooren, en ongewapende bu,] jj^achten is er niet meer reden tôt vree; ^ voor andere burgers. Er bestaan daa; 12, 0v® oitdrukkelijke en geschreven verklarir d ^ Niet alleen tegenover het stadsbest.uu: ^.ar ook tegenover de Nederlandsche TCge( i,a niig af^eiejrd (£,e vraj discours de Rooseï ; . al 18 octobre 1914.) » LA POSITION DE LA " REICHS BANK" ET CELLE DU TRESOl ALLEMAND. r Le bilan dé la Banque d'Empire alleman< au 30 juin, était assez peu satisfaisant, et ] " " Gazette de Cologne " a cru nécessaire de l'a compagner d'une explication. > L'encaisse-or atteignait 2.387,607.000 mari Les billets émis représentaient 5,840,334,0C mark, en augmentation de 615,424,000 mai sur la semaine précédente. Pour Taisonnt sainement, il faut ajouter à cette circulatic 0 de billets la circulation des bons émis par 1< s caisses de prêts (ce sont en réalité des bille 1 du Trésor gagés par des dépôts de titres—e t général des titres de rentes allemandes—et pi [ la signature dJim particulier). Cette deuxièn circulation s'élevait à 1258 millions 800,0(1 mark, en augmentation de 208 millions sur k semaine précédente. Le total des deux circulations fiduciain s montait ainsi à 7099 millions environ, en fat s d'une encaisse-or de 2387 millions 1/2 enviroi i la proportion de l'or au papier étant de 33,6 - 100, c'est-à-dire presque exactement de 1 à Il est bien probable que cette proportion d t tiers n'a pas été observée par hasard. L< i hommes qui dirigent les financés allemand* - font sans doute, comme nous venons de 1 i laire, l'addition des deux sortes de, papi< - qu'ils émettent, et -s'ils n'en émettent pî - davantage pour le moment, c'est que, dar , leur esprit, la capacité d'émission qu'on pei t raisonnablement atteindre est épuisée. 5 Le portefeuille de la " Reichsbank " s'éta i enflé considérablement dans la semaine du S s au 30 juin : si elle a pu l'alléger de 7 millioi e dé bons de caisse du Trésor, elle a dû y intr duire par contre, sous, la rubrique " Effet e chèques et' bons du Trésor escomptables, - 697,636,000 mark. Ce vaste accroissemei s n'est probablement pas dû, comme on pourra e le croire, aux seuls besoins du commerce poi l'échéance du 30 juin: en 1914, pendant 1 . paix, l'acroissement n'avait été que de 4i y millions environ pendant la dernière semair s de juin. La "Reichsbank" ayant très fort _ ment réduit depuis le commencement de 1 ' guerre les facilités qu'elle accordait au con _ merce, et le volume des affaires étant bic c moindre, il est clair que la plus grande part sinon la presque totalité des 697 millions 1 e empruntés à la "Reichsbank" a servi au r besoins du Trésor. Mais alors ces besoins doivent être énorme t La " Gazette de Cologne " annonce en effet qi 1 sur le montant de l'emprunt- émis en ma G 8567 millions 1/2 avaient été payés le 30 juii :1 Si l'on compare cette indication avec cell< t que la presse allemande a publiées précéder t ment, on s'aperçoit que le Trésor allemand encaissé' sur fonds d'emprunt (peu importe p: quels moyens):— . Le 15 avril 6076 millions de mai . Du 15 au 30 avril 824 — 2 En mai 1078 — _ En juin ...'. 589 1/2 — _ Reste à recevoir 537 — Et dans cette situation, c'est-à-dire lorsqi i les 94, pour cent de la somme produite p; i l'emprunt ont été versés au Trésor, en dei i mois et demi, le portefeuille " effets, chèque bons du Trésor escomptables" a monté ent: e le 22 mai et le 30 juin de 936 millions de mari e Les dépenses de l'Etat allemand marche] j, ainsi beaucoup plus vite que ses recette q malgré l'effort sans précédent qu'à représen c le dernier emprunt et malgré la rapidité pl\ ou moins spontanée avec laquelle les souscri; teurs se sont libérés. t U est extrêmement probable, par cons - quent, que l'Allemagne devra émettre un no ;- vel emprunt avant l'échéance du 30 septembr e et qu'elle fera d'ici là, au point de vue mil r taire, tout ce -qu'elle pourra pour assurer succès de ce troisième .appel au crédit. e A GAND. S e Le Conseil communal, au cours de sa de s nière réunion, a entendu une communicatic de Féchevin Heynderyckx qui voudrait voir 1 ^ ville s'intéresser à l'achat de 2000 à 30( t tonnes de malt d'Amérique dont les brasseu: ont un besoin si pressant. Après de longs d bats, par 17 voix contre 17, le Conseil coi: e munal décide qu'il y a lieu de s'abstenir. E; suite,' il est décidé qu'un prêt de 5000 fran< L_ sera consenti à la commune de Moorsel. D'à cord avec l'administration des ponts et chau s sées, des travaux seront entrepris à la Co' _ pure. Le prix prévu est de 132,400 franc Une nouvelle avance de 12Q,000 francs sei j consentie à la banque de secours pour au, menter son activité. M. Victor Caron, cor G missaire de police, et les adjoints De Backe Vergaert et Van Isacker sont promus à u grade supérieur à celui qu'ils occupent. e Un prêt de 20,000 françs est accordé a bureau de bienfaisance. Le prix du pain r peut pas dépasser 0.46 frs. pour le pain gri 0.42 pour le pain mêlé et 0.40 pour le pai noir. Le bureau postal de la Place d'Arm< sera transféré à la Korte Meire no. 22. I jardin des Toses au Parc sera gratuitement a cessible au public les dimanches et jeudis, c 4 à 7 heures de l'après-midi. t L'ARRESTATION DU R. P. DE BRUYN t Le père jésuite De Bruyn, accusé d'avo e facilité le recrutement de l'armée belge, a :- tend toujours, rue des Béguines, d'être ju< par les Allemands. Le père P. De Bruyn, sou e frant, est à l'infirmerie de la prison. Av< - d'autres personnes, il a été trahi par un mis e rable auquel il avait donné l'hospitalité et qi e vint l'arrêter, à la tête des sbires des Scarp allemands, chargés du service de police ! I e n'ont pas arrêté d'ailleurs que les deux j e suites. Dans le même coup de filet furent pri MM. Georges et Joseph de Hasque (le dernii a président du patronage de St.-Joseph), Boo mans et Dumont, membres de la même assoc t ation. Et le lendemain, M. Jef Augustus. patron c local du "Vrede St.-Amands" fut arrêté à se - tour. Après un interrogatoire long et serr i- le concierge de l'établissement des Jésuite le père Boon et M. Dumont furent relâchés, i- Il n'est.pas vrai,comme une journal'holla: dais l'a annoncé, que le père* De Bruyn éta directeur du patronage de St.-Joseph* - LES HORREURS D'HENR CHAPPELLE. a XVIIe RAPPORT DE LA CO MISSION OFFICIELLE BELC ;n D'ENQUETE, k I AU SEUIL DE LA BELGIQU ENVAHIE. n ir ie Le XVIIe rapport de la commission (officie belge d'enquête vient de paraître. Les d( a sitions recueillies dans ce-document concerr ÎS surtout cette partie du pays qui a été foi .c par l'envahisseur dès les premières heures i, la guerre. à L'exactitude des récits consignés dans 3- XVIIe rapport ne faisant aucun doute, il u intéressant au plus haut degré d'y trouver :s indications sur l'état d'esprit et les proce îs des troupes allemandes, d'abord au moment a sans avoir encore essuyé un coup de feu >r soldats belges, elles passèrent la frontière is ensuite dans les occasions où elles eur< is pour leur malheur et pour notre gloire, è ît mesurer avec les braves de notre division fer. it Cet état d'esprit, le voici. Un habitant '3 Gemmenich, le premier village belge occup is déclaré qu'à la frontière les officiers allema > haranguaient les soldats, leur disant que avant-postes avaient été attaqués par les pc " lations et leur recommandant de châtier s it miséricorde les villages au premier coup it feu. Hommes et officiers avaient donc 1 ir session d'une attaque de la population ci a et se préparaient à de -sanglantes exéçutio i7 Quant à leurs procédés, il est à remarc ie . que les attentats commis par les troupes £ 2- mandes à l'égard de la population civile a sont produits exclusivement dans les régi i- où les patrouilles, les colonnes milita n cyclistes, les armées alliées ont rencontré 1 ie nemi. Ils faisaient partie du système de '2 rorisation si intimement lié à la concep' x que les Allemands se font de la guerre. ont cessé lorsque nos armées se sont éloign 5. et avec elles le gros des forces ennemies, ie Ce procédé ele terrorisme se complique •s outre d'un système de vengeances dont ; i. sieurs exemples se trouvent consignés au 1 >s du rapport. Un échec des troupes allemar i- a presque partout pour co^rrolaire .imm^i a l'incendie d'un village et les fusillades, ir rapport officiel le constate r-xpressémént qu il dit: " C'est ie. nord de la province de L k qui a le plus souffert. C'est là que l'ar: belge, défendant la position de Liège, a subir aux assaillants les pertes les plus < sidérables." Laissons d'ailleurs la parole au rapporl ie de la commission d'enquête; nous repro' Lr sons textuellement les pages les plus ca x téristiques. s, Les innombrables armées allemandes •e envahi la province par la route d'Ab :! Chapelle à Liège, par la grand'routr> ele G it menich à Visé, par la vallée de la Vesdre, s, la route de Malmédy. La route el'Aix-la-( :é pelle à Liège fut la grand'route de l'invasi< is Un témoin nous décrit les ravages de l'ar p. allemande dans ces régions:— " Henri-Chapelle, le premier village b c" sur la route d'Aix-la-Chapelle, n'a pas soufl C'est peut-être dû à la circonstance qu'o parle l'allemand. Mais de là jusqu'à Fié 1_ il semble que les envahisseurs aient voulu, '€ la première semaine, faire le désert sur passage. Avant d'arriver à Battice, on rencontre sur cette route que des mais isolées : elles sont saccagées ou brûlées." Le village de Battice (3179 habitants) a r_ pillé et incendié, le jeudi 6 août 1914, par n troupes allemandes refoulées devant les fe a Trente-cinq personnes, dont trois femr 10 ont été massacrées. De nombreux habiti :s ont été blessés à coups de feu. j. Le village a- été méthodiquement- incen i- l'église est détruite; le quartier de la gare i_ casernaient les troupes allemandes, a seul ;s épargné. De Battice à Herve, la plupart des mais s- ont été réduites en cendres. i- La ville de Herve (4682 habitants) a été r s. à sac. •a Le 4 août 1914, vers quatre heures de l'ap y- midi, une automobile contenant des offic i- allemands pénétra dans la ville. Les nom r, Dechêne. Dieudonné et Styne, Gustave, n trouvaient sur le pont Malakoff; ils se' posaient à rentrer chez eux. Les occupant u l'automobile les hélèrent. Sans leur laisse ie temps de répondre, ils les abattirent, à ce s, de feu. Dechêne fut tué, Styne grièven n blessé. 's Peu après, les troupes entrèrent à He -e Des otages furent pris le lendemain. Di incidents graves se produisirent les jours •e vants. Mais ce ne fut que le samedi 8 i qu'eut lieu la destruction de la ville. Ce jour-là, vers dix heures, du matin, nouvelles troupes venant d'Allemagne pi trèrent dans la ville en tirant dans tous ir sens; elles mirent le feu à la gare et t; maison de Mme Christophe. Mme Cl fe tophe et sa fille furent asphyxiées dans r_ cave. Mme Hendrickx, voyant le feu ga£ sa maison, se précipita dans la rue, un crue \ à la main; elle fut tuée à coups de fusil. II Les tueries, l'incendie et le pillage duré: * plusieurs jours. Une quarantaine de ls sonnes ont été assassinées. Plusieurs femme f" trouvent parmi les victimes, notamment IV "■ Christophe-Diet, âgée de 47 ans; Mlle Cl ' tophe, âgée de 20 ans; Mme Hendrû âgée de 40 ans; Mme Grailet, âgée de 50 j Mlle Lecloux, âgée de 51 ans. n La ville a été pillée de fond en comble. I n de trois cents maisons ont été incendiées. ^ De Herve à Micheroux, par la Bou: s' Melen, sur un parcours de quatre kilomèt une centaine de maisons ont été brûlées ; qu 1_ ou cinq habitations seulement sont à peu ] [t intactes. "Cette destruction systématique de pet I- LA "FOIRE" D'ANVERS. ENCORE UN TRUC ALLEMAND. M- Nos lecteurs se souviendront peut-être qy y a quelques semaines nous avons fait le ré d'une séance au Conseil communal, au coi de laquelle les conseillers cherchèrent, à say< qui avait donné à certains forains l'autori: tion d'établir des baraques place de Conin P et d'empester tout le voisinage de l'odeur < graisses rances sur lesquelles allaient flot' les " Smoutebollen ~ dorés. Les graves ce seillers, et même ceux qui ne sont pas grav-se demandèrent s'ils n'avaient pas rêvé et s lie) était bien vrai qu'une catégorie de citoye: ,po- au risque de se créer des ennuis, avait c ent tirer un pied de nez à l'administration co ., ^ munale de la ville d'Anvers. Pour la comp hension de ce court récit., nous ajouteTC de qu'une démarche avait été tentée auprès celle-ci aux fins d'établir une foire tempora le place de Coninck. Refus indigné du pc est Mélis qui trouve qu'il y a suffisamment d'etî des lissiments de plaisir et de salles de dan: dés dans la 5e section—n'en déplaise au déb< où, naire conseiller Hendrickx, celui qui n'a ri des d'un Adelfons. et Toujours est-il que. le fait était là, sous lei ;nt, yeux. Qui elonc s'était permis? M. Jan sé Vos, très rouge, n'osait formuler un soupç( de —Si ce n'est Mélis et moi, c'est donc gens de la " Kommandantur " avait-il voi de dire. Mais il se ravisa, la prudence n'étî 1 a pas que la mère eles vertus, mais aussi la vej ods de certains maires. les Eh oui ! Messieurs les Boches avaient acce pU_ aux désirs des forains. Et c'est ainsi qu'on ans un beau matin se dresser quelcpes tentes, d' (je le soir même sortirent des musiques douteus >0b_ bruyantes, lourdes—çà pour les oreilles—et< odeurs grasses, écœurantes—çà pour le n 1S A peine les " meulekes " s'étaient-ils mis u^r tourner aux sons des orgues pauvres, qu'u jje_ centaine de soldats allemands—ein, zwei ge arriva. U était quatre heures de l'après-m ons environ et déjà l'étroite place était encomb: lre^ d'une marmaille indisciplinée et de mères di •cn^ cernent inquiètes de leurs rejetons. I ^er Boches, avec ce tact charmant qui est une • or^ leurs plus rares vertus; invitèrent tous y, gamins à prendre place sur les chevaux , bois. Les bons apôtres prirent lès poupe 2 s' sur leurs genoux et, fantassins mués en ca liers, enfourchèrent brusquement les doci ,cn chevaux de bois. D'autres, trop gras, disi 3 u" huaient des smoutebollen, plus gras enco j11" Ce qui fait que tout le petit monde se trouv ® c^iand même à la fête et s'amusait beaucoi La , Mais des photographes, tout, autour de la pi; , .(notre cjoTrespondant, dit 1' " Echo Belge," e a, compté une dizaine), prenaient des vues de e°e tableau unique où Belges et Allemands se blaient réconciliés. Et, sans doute, cette photographie historié; :on" a-t-elle figuré dans la plupart des " Illustrie Zeitungen " allemands ! eur —Les Boches ne se bornent pas à voler c'ac" pendules, voici qu'ils viennent de déci< qu'il y avait lieu " d'enlever à la Suisse on^ suprématie en matière d'horlogerie et :"-a" provoquer, par tous les moyens, l'immigrât em~ en Allemagne des bons ouvriers horlog Par suisses." C'est peut-être pour remettre 'ha" état les pendules détraquées pendant 1< )n- transport de France et de Belgique en Al raée magne. habitations ouvrièr-es et de petites fermes c er ; séminées, parfois à une certaine distance ^ y la route, nous fait observer un témoin, re" un caractère particulièrement odieux; l'a des incendiaire est répété chaque fois et le p eiir texte de la répression d'un acte d'hostil nc apparaît mieux comme illusoire, car le c ons pable eût été si facile à trouver et à punir p sonnellement ! " Mais les dégâts matériels sont peu de cli< les en comparaison de l'effroyable hécatombe 'r^s- paisibles habitants." ties, Nous reviendrons plus tard sur les massac et. les incendies commis dans les villages Bouxhe-Melen et de Micheroux. Continue de reproduire le rapport:— Soumagne, village de 4755 habitants, situé un peu à gauche de Micheroux. Les ha ons tations qui longent la route de Micheroux Soumagne sont détruites. nise ^ village lui-même a été en partie incene Le mardi 4 août, cinq uhlans arrivèrent r£s éclaireurs, distribuant des proclamations, i g lendemain, de nombreuses troupes travei més ren^ villaSe Pour Vaquer le fort de Flér Repoussés par le feu du fort et par l'arn dis- kctee. les soldats rentrèrent à Soumagne. " , sont vos frères, dirent-ils, qui tirent sur n< j. j0 du fort de Fléron." Us arrêtèrent les ha tants, en rassemblèrent un grand nombre di ( ^ la prairie dénommée " le Fonds Leroy " et massacrèrent. " Détail horrible, nous Tappo un témoin, les assassins achevèrent les bles ^ve" et s'acharnèrent sur les cadavres. Un sui /€r.s vant tombé, protégé par d'autres corps, re Sl"- ainsi plusieurs coups de bayonnette, dont de 1011 dans le bras; il nous en a montré les cicatri , nettement reconnaissables." . ,e "De la commune de Soumagne. nous dit autre témoin. 104 maisons ont été incendie 1®s De 4700 habitants environ, 102 ont elispa . Ces personnes ont été massacrées le 5 ac r^'% vers trois heures de l'après-midi. J'ai n ,eur même aidé à les enterrer. Une partie victimes a été fusillée; d'autres ont été tu lhx à coups de bayonnette; quelques-unes, b ses, ont été achevées à la bayonnette. < " faits se Sont produits à la suite de l'échec ^01" Allemands devant le fort, de Fléron." s se Les soldats rassemblèrent, le 5 août, d; .€ l'église de Fléclier-Soumagne, les habita FIS" des environs. Le jeudi 6 août, ils en fir 'îx- sortir les hommes au nombre de près de ti ,ns' cents, les attachèrent quatre par quatre et firènt marcher devant eux pour passer er ^us les forts de Fléron et d'Evegnée. Arrivés Liège, les prisonniers furent placés1 sur ponts pour empêcher l'artillerie belge de res» détruire. Beaucoup furent internés pend itre plusieurs semaines dans le fort déclassé de irès Chartreuse. Le village de Fléron a été partiellement ites cendié par les Allemands le 13 août. L'ESPAGNE ET LES ALLIES. UN MANIFESTE ELOQUEN1 Voici le texte de l'éloquent manifeste qu i 'il signé l'élite des intellectuels espàgnols:— -it , Nous élevons la voix pour dire notre mo irs avec modestie et sobriété, en tant qu'Espa }^r gnols et en tant qu'hommes. U ne serait pa; bien, dans ce moment suprême de Thistoire eh C3 monde, que l'histoire d'Espagne s'arrachât di er cours des temps, restant de côté comme ui m- roc stérile incapable de sentir les inquiétude -s,' de l'avenir et celles que dictent la raison e ^ l'éthique. Ce serait un abaissement que, dan 1S; ces moments de gravité profonde, d'intensi m_ sentiment religieux, quand l'espèce humain ré_ souffre sans limite, en engendrant une solida ns rité plus resserrée et plus fraternelle, l'Es de pagne, par la pusillanimité des politiciens res ire ponsables, apparût comme un peuple san tit écho dans les entrailles du monde. TSt il se ib- rait pis encore que ses échos propageassen ;es l'acrimonie de voix enflammées par d'aveugle in- passions et les outrages de plumes et de ga en zettes mercenaires ! Nous, sans autre titre que nos vies silen irs cieuses, consacrées aux pures activités de l'es De prit, nous sentons que, pour servir la patrie e m. être un citoyen honnête et utile, il faut êtr [es un homme honnête et utile pour tous le ilu peuples. Et ainsi nous sommes certains d'ac ,nt complir un devoir d'Espagnols et d'homme ■tu en déclarant que nous participons, avec la plé nitude de notre cœur et de notre jugement, ai dé conflit qui bouleverse le monde. ^it Nous nous faisons solidaires de la cause de où Alliés en tant- qu'elle représente les idéals d es la justice, les seuls qui peuvent coïncider ave les les plus profonds et les plus impérieux inté ez> rêts politiques de la nation. Notre conscienc ^ réprouve, partout où ils se manifestent, ce ne faits qui dégradent la dignité humaine et 1 i respect que les hommes se doivent, même dan le plus grand acharnement de la lutte. .£e Nous désirons d'un désir ardent et ferven )U_ que la paix future serve à toutes les nation Gg d'honorable et profitable enseignement, et nou de espérons que le triomphe de la cause que nou les estimons juste affirmira les valeurs essentielle ^ par lesquelles chaque peuple grand ou petil faible ou fort, a fait naître la culture humaine a détruira les ferments d'éjgoïsme, de domina fa~ tion et d'impudique violence générateurs d e.s la catastrophe et affermira le ciment d'un ri~ nouvelle fraternité internationale où la fore r?: remplira sa fin, qui est de garantir la raiso: ai et la justice. Ont signé:— ia Professeurs: Gumersindo de Azcarate, Nice ce las Achucarro, Adolfo Builla, Americ m- Castro, Julio Cejador, Manuel B. Cossic José Cioyanes, Luis de Hoyos, G. R. L t Uq fora, Eduardo Lopez Navarro, Juan Mad rte naveitia, Ciregorio Maranon, Ramo Menendez Pidal, Manuel Morente, Jos Ortega y Gasset, Gustavo Pittalugî Adolfo Posada, Fernando de los Rios, .1 ler Eugenio Rivera, Luis Simarro, Ramo sa Turro, Miguel de Unamuno, Luis Urrutiï de Luis-ele Zulueta. 011 Compositeurs de musique: Manuel Falh >rs J. Turina, Rogelio del Villar, Amade "en Vives. ,nr Peintres: Herme Anglada Camarassa Ramo le- Casas, Anselmo Miguel Nieto, José Re drigues Acosta, Julio Romero de Torres Santiago Rusinoi, Ignacio Zuloaga. Sculpteurs et décorateurs: Julio Antonie is- Juan Borrel Nicolau, José Clara, lier de rique Casanovas, Manuel Castanos, Mate fêt Fernande Soto. Joaquin Sunyer, Geronim -te Villalba, José Villalba. ré- Ecrivains: Mario Aguilar, Gabriel Blomai ité Luis Araquistain, Manuel Azana, Azorir )u- José Carner, Manuel Giges Appricie er- Francisco Grand Montagne, Amadeo Hui tado. Ignacio Iglesias, Antonio Machade )Se Ramiro de Maeztu, Gregorio Martine de Sierra, Enrique de Mesa, Armando Pacall Valdes, Denito Perez Galdos, Ramo res Perez de Ayala, Ramon del Valle-Inclan. de i ,ns LE "METAL BLANC" DES ALLEMANDS es^ Les autorités allemandes procèdent en c moment à un second recensement de tous le a stocks de cuivre, nickel, étain, aluminiun antimoine et des alliages de ces métaux, ie. Voici, extraite d'une annonce qu'a publi 011 le 3 juillet la " Gazette de Cologne," la compe 1^ sition d'un alliage employé en ce moment pa se" l'industrie allemande, sous le nom de " Weis: metall" (métal blanc): Etain, 4,95 pour cent; antimoine, 17,49 pou cent; plomb. 77,19 pour cent; cuivre, 0.12 pou ,u.s cent; zinc, 0,12 pour cent; divers, 0,13 pou cent. L,ns On remarquera l'énorme proportion de plom <:s et le manque presque complet, ele cuivre. 1Il s'agit sans doute d'un alliage destiné ®e.s supporter des frottements sans endommage ivl" l'acier contre lequel il frotte. ' L'annonce de la " Gazette de Cologne " e ux offre d'un seul coup 20,000 kilos, ces un L'ALLEMAND VA DEVENIR FRUGIVORI :es. , ru- " Ne méprisez pas le fruit tombé de l'arbre, ût, recommande à ses lecteurs la "Gazette d '°i" Voss," et elle calcule qu'on laisse pourr ^es chaque année en Allemagne pour plus de 2 ^cs millions de mark de fruits. Une nourritui ■fs~ d'une immense valeur pour le peuple se per -es de la sorte. " Nous prenons assez garde depu: ^es quelque temps, ajoute la feuille berlinoise, qu rien ne soit perdu de ce qui peut servir ms l'alimentation du pays; à plus forte Taiso nts devons-nous veiller aux fruits dont la valei; hygiénique est incomparable. Les pommes < ®1S poires, même très petites, sont une excellent |es nourriture pour les cochons; cuites et sucrée: , elles feront, sous forme de gelées et de con ^ potes, les délices des familles allemandes." les Les Huns... et les autres! mt — la —Depuis l'apparition à Liège de monnai congolaise, les bons de 25 centimes émis ps in- le Grand Bazar de la Place St. Lambert or été retirés de la circulation. ECHOS. 1 Une oeuvre pratique belge. U vient de se former à Londres-un comité organisateur d'une exposition d expansion britannique pour la reconstitution de tout ce qui aura été détruit en Belgique. C'est une œuvre qui vient à point nommé pour réaliser pratiquement les idées et les projets théoriques qui ont fait naître plusieurs ^ organismes qui ne demandent qu à être groupés pour former un tout homogène quant ! au but à atteindre, mais divisé quant aux t moyens. Cette entreprise ne s'occupe que du côtQ , pratique et n'envisage aucune idée de lucre, ^ puisqu'elle est créée dans un but el'intérêt public; elle veut uniquement aider 1 industrie : et le commerce belges dans leur effort pour _ nouer des relations durables avec les produc-5 teurs britanniques et éloigner une fois pour - toutes la concurrence teutonne. t Pour mener ce vœu commun à bonne fin, il s faut une action démonstrative, qui ne saurait - mieux être mise en lumière que par une exhibition réunissant tous les proeluits britan- - niques dont la Belgique aura si grandement - besoin aussitôt qu'une partie élu pays aura t été reconquise par les armées alliées. î Cette idée est donc toute d'actualité et nous 5 applaudissons avec enthousiasme à cette nou- - velle preuve d'activité de l'initiative patrio-3 tique des Belges exilés de.leur patrie; nous - souhaitons à cette œuvre admirable tout le 1 succès qu'elle commande, d'autant plus qu'elle est confiée aux mains d'hommes experts et' s décidés à la mener au but proposé. ^ Le plan d'exécution est grandiosement conçu - et sa réalisation dépendra surtout, de l'appui - moral que ne manqueront pas de lui prêter s tous les bons patriotes, car ils auront à cœur 5 de la seconder dans la mesure de leur champ 3 d'action. 3 Les bureaux ele la British Expansion Exhibition for New ïielgium sont situés 43-44, Shoe-t lane, Londres, E.C. 5 .Les intéressés pourront obtenir tous les ren-s seignements désirables en s'adressant en per-s sonne ou par correspondance au comité orga-s nisateur de cette exposition, qui y siège les ' cinq premiers jours de la semaine, do 10 heures >■ du matin à-5 heures après-midi, et le samedi ^ jusqu'à 1 heure de relevée. e Fédération des notaires belges. 5 Le comité nous prie d'annoncer qu'il n'y 1 aura pas de réunion mercredi 14 juillet, supposant que les notaires prendront part, aux manifestations patriotiques du 21 juillet et, i. désirant leur éviter des frais de déplacement d trop fréquents. " RELIEF FOR BELGIAN PRISONERS IN ; GERMANY. e , Un nouveau comité vient de se fonder à . Londres sous le haut patronage de Son Excel-i lence le ministre de Belgique dans le but ele ,, venir en aide aux prisonniers de guerre en Allemagne. Les fondateurs considérant que les prisou-3 niers de guerre ont le plus grand besoin de subsistances, de vêtements et d'argent et que :i leurs familles sont dans l'impossibilité de leur procurer, se proposent de réunir des souscrip-, tions pour les prisonniers les plus malheureux et de servir d'intermédiaires pour l'envoi régu-lier de colis aux internés en Allemagne. Le - groupement est placé sous le patronage de Son o Excellence le ministre de Belgique; Laid y o Lowther, présidente; Son Excellence le baron Moncheur, vice-président; Sir William H. Dunn et Mgr Carton de Wiart, t résoriers : Mlle i» Koch de Gooreynd et M. J. Navaux. secré-'» taires. Le comité se compose en outre de: Lady Constance Hatch, S.E. Mme Paul May, '• Mlle de Hennin de Boussy Walcourt ; the Right z Hon. the Earl Curzon, Lord Lonsdale, the Earl 0 Sandwich, MM. Antoine Borboux, Julc3 1 Destrée, Emile Féron, députés; M. S. J. Waring. Le comité adresse en ce moment un pressant ; appel pour que tous ceux qui sont désireux d'aider nos prisonniers de guerre envoient au e Relief for Belgian Prisoners in Germany, 36, g Goswell-road, E.C., des conserves, biscuits, ( fromages, beurre, salé, chocolat, café, lait e-on-densé, jambon, viande et poisson en boîtes, ^ sucre, bouillon concentré, soupe en poudre, ^ tabac, savon, brosses à dents et même poudre r insecticide. Les personnes peuvent désigner nominativement un prisonnier de guerre auquel des envois réguliers pourront être faits. Le comité espère pouvoir obtenir des facilités pour le transport et l'accès en Allemagne. J Cette œuvre, hautement recommandable, ne pourra que contribuer à l'adoucissement des souffrances de ilos prisonniers de guerre et il n'est pas douleux qu'il sera*répondu à l'appel à du Relief for Belgian Prisoners in Germany. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS u LE ROYAUME-UNL Des ouvriers belges désirant travailler dans !e Royaume-Uni sont informés que les ' Board of - Trade Labour Exchanges" (qui sont l s seules autorisées par le gouvernement britannique <la " présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à ' conférer, surtout dans les industries agricoles et r du génie civil. 0 Des offres de service doivent être faites à la e Bourse du Travail la plus proche du domicile; rï pour l'adresse se renseigner au bureau des postes de la localité. s Des Belges se trouvent dans les asiles de e réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses à du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'aufrres Belges résidant à Londres, à la Bourse r du Travail à Aldwych Skating Rink. ================================= e DECES. i- AN annonce la mort de Madame veuve Chai les Adolphe Pieteeli, iiéo Cêl«istino De Meyor. d'Anv r.s, décédée à Londres lo 3 juillet, 1915, à l'igo de 70 ans, muniô des secours do la religion. Vu les circonstances il n'a jus été envoyé do lettres de faire part. J/inhuma(1on provisoire a ou lieu dans la plus stricto intimité, g r TVr°US mettons .vivement nos compatiiotes en i l parde contre certaines agences do placement d'employé-, t qui ne visent qu'fc leur escroquer do l'argent. Se versez on eau tion nerneut ou do garantie au'avoc les référence» les plus sériai—I

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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