La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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23 september 1917
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s.n. 1917, 23 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q23qv3d57f/
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LA MÉTROPOLE IONE[tPESVNY „nrr. CIRQ CEHTlMSi mLLAHDK : VIJF CENT : ftlJEHT: DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holbern 212. ABQNKSHBifT l mois 3 ih. ; 3 mois, S sè. 24** AN-N-hlE DIMANCHE 23 ET LUNDI 24 SEPTEMBRE 1917 Nos. 266-267 La GRANDE GUERRE LA REPONSE DE L'ALLEMAGNE Ni réparation, ni restauration, ni restitution L'Argentine et 1 Allemagne Le gouvernement allemand vient ennn !de faire connaître sa réponse à la note du Pape au sujet des bases éventuelles [d'une paix durable et stable. Ce document que tant Sa Sainteté que les Alliés attendaient avec un certain intérêt après les spéculations qu'il y a eu en 'Allemagne au sujét des concessions que ferait l'Allemagne aura provoqué chez l'un une déception amère et chez les autres une juste indignation. En effet, ce factum hypocrite ne fait que ressasser des théories, combien de fois réfutées déjà, au sujet de la responsabilité de la guerre, de l'innocence du gouvernement allemand et des dispositions pacifiques du Kaiser. Avec une astuce diabolique, la note explique que dans "la crise qui conduisit à la conflagration générale" le Kaiser a, jusqu'au dernier moment, dirigé ses efforts vers la "solution pacifique" du conflit, alors que nous savons Mue dès le 5 juillet, à la fameuse conférence de Potsdam, la guerre avait été [décidée, longtemps avant que l'Autriche [n'envoyât son ultimatum à" la Serbie; [nous savons aussi qu'au dernier moment [l'Autriche avait transmis au Kaiser son [adhésion au principe d'une conférence comme elle avait été proposée par le [Foreign Office de Londres, mais cette [communication n'a jamais été reçue dans la capitale britannique ! Le Kaiser sa-t-il eu un remords sur le bord du précipice, ou la communication a-t-elle été [retenue par l'entourage du Kaiser, personne encore ne le sait; mais cet incident permet au gouvernement allemand [de laisser au Kaiser le bénéfice d'une ac-jtion que lui-même (le gouvernement allemand) a entravée. Il nous faut donc forcément renvoyer le lecteur à la littérature considérable qui traite de la res-ponsabilité de la guerre et qui a prouvé, de façon irréfutable, que seul le Kaiser, [ses Junkers, son gouvernement et les [reptiles de sa presse sont responsables du [conflit mondial. Cela n'empêche qu'avec [leur mauvaise foi à laquelle, d'ailleurs, plus personne ne se trompe et qu'en application de la parole célèbre : "Mentez, mentez encore, il en restera toujours quelque chose", les Allemands reviennent à la surface avec des protestations d innocence dans l'espoir çjue le mensonge, souvent répété, finira par triompher [de la vérité. Pour en venir aux propositions concrètes contenues dans la réponse allemande, "le gouvernement impérial, dit ^ document, accueille avec une sympathie spéciale l'idée principale de l'appel i^e paix, dans lequel Sa Sainteté exprime clairement sa conviction qu'à l'ave-ij"r la puissance matérielle des armes doit ®re remplacée par la puissance morale pu droit. Nous sommes également convaincus que le corps malade de la So-C|ete ne p6U(- gtre gUéri que par la force [tonique du droit. Il en résulterait, sui-vMt Sa Sainteté, la diminution simulta-Dee ,'?es forces armées de tous les Etats et 1 institution de l'arbitrage obligatoi-|f: dans toutes les disputes internationa-es; Nous partageons les vues de Sa ainteté que des règles définies et cer-a'nes garanties pour la limitation simul-anee et réciproque des armements sur errei sur mer et dans les airs, de même C!Je P°ur la véritable liberté et fa communauté des hautes mers, sont les cho-Ses dans lesquelles le nouvel esprit qui hra régner à l'avenir dans les rela-lons internationales trouvera sa premiè-rc' ^pression pleine de promesses." Dans les milieux britanniques bien in-l^r , s, écrit l'Observer, on estime que "l'Poose allemande est pleine des pro-jCssions hypocrites du Kaiser et qu'elle 1Sse la situation absolument inchangée. L j'IJ caractère le plus frappant, c'est rça ,ser|ee totale de toute allusion à la çS'tution, restauration ou réparation. C[dr' ?u°ique l'opinion soit partagée à [au ^ en Allemagne, on s'attendait L TinSt à juger de ce qui a été dit "!s 'a presse allemande, à une allusion a ces questions, tout ce que tait le Kaiser, c'est une déclaration au sujet des bienfaits de la paix, à laquelle les révélations du complot de "Willy-Nicky" répond de façon appropriée ; parler de la "puissance morale du droit", qui doit remplacer à l'avenir "la puissance matérielle des armes* est une déclamation remarquable quand on pense au catalogue énorme des crimes allemands; elle se termine par une déclaration prudente au sujet d'arbitrage international dans lequel "le gouvernement impérial appuiera toute proposition compatible avec les intérêts vitaux de l'Empire et du peuple allemand", une phrase qui ne les engage certes pas a beaucoup. Quant à la situation telle qu'elle existe actuellement ou aux moyens de la résoudre, il n'y a pas la moindre référence. Cela peut être dû, croit-on, aux grands intérêts en jeu. Mais quelle que soit la raison, ajoute Y Observer, la note ne suggère aucune ligne de conduite et elle ne contient pas la moindre indication que l'Allemagne est prête pour la paix à laquelle certaines personnes enthousias- ' tes voudraient nous faire croire. En résumé, elle laisse les choses comme elles sont- La presse allemande, qui se .contente de peu, est, en général, enthousiaste et insiste 'sur le ton de dignité de la réponse allemande. D'après la Gazette de Voss, la valeur du document se trouve dans le fait qu'aucune mention n'est faite des problèmes territoriaux, parce que l'énumération des aspirations nationales ne ferait que jeter de l'huile sur le feu. "Ces questions, ajoute-t-elle, ne doivent être agitées qu'à la table d'une conférence." Le Lokal Anzeiger remarque que la réponse "évite tout mot qui pourrait blesser nos ennemis, qui doivent maintenant reconnaître que leur opinion au sujet du caractère du gouvernement est un non-sens". De Rome, on écrit que la réponse est une désillusion même pour le--Vatican, mais le Saint-Siège fait bonne mine à mauvais jeu. Quant à la presse française,elle insiste sur la futilité de la réponse allemande. La Liberté écrit: "Nous avons un-nouveau morceau de littérature diplomatique et rien de plus. Le jeu de la chicane continue." "Tout le sang, dit le Temps, qui a coulé depuis la réponse du président Wilson et leur réponse au Pape ne leur a rien appris." La crise argentino-allemande est virtuellement terminée, le gouvernement argentin ayant reçu une note dans laquelle l'Allemagne regrette ce qui est arrivé et désapprouve les idées exprimées par le comte Luxburg au sujet de la méthode de faire la guerre sous-marine. Ce sont des idées personnelles qui n'ont ni n'auront aucune influence sur la décision et les promesses de l'Empire. Le gouvernement argentin a déclaré que la réponse allemande lui a donné satisfaction. • -o—o "Moi, socialiste" M. Basly, le député-maire socialiste de Lens, raconte dans le Petit Parisien une conversation qu'il eut jadis à la Kom-mandantur de sa malheureuse ville : ...Une autre fois, l'un des scribes s'étant levé, s'approcha de moi. — Moi socialiste, moi comme vous. —• Ah ! vraiment... — Guerre de capitalistes, monsieur le maire.—• Vos socialistes étaient pour la guerre, fis-je rudement. Alors le démocrate, baissant Ja tête, s'absorba sans répondre dans la compulsion d'un dossier. Il y a eu des scènes comme celle-là en Belgique aussi et pas plus que M. Basly les socialistes belges ne sont disposés à les oublier. Le cardinal Mercier à Anvers Hué par les activistes Amsterdam, 21 septembre. — L'Alge-meen HancLelsblad apprend d'Anvers que, dimanche dernier, 16 septembre, lorsque le cardinal Mercier, crossé et mi-tré, se rendait à la cathédrale pour y assister pontificalement à un service, il fut acclamé par la foule. Un groupe d' "activistes" flamands et anti-français, cependant, hua et siffla le cardinal. Une échauffourée eut lieu et la police dut intervenir sabre au clair. Lorsque le cardinal quitta la cathédrale, les désordres reprirent et l'on se battit à coups de canne et de pierres. Il y eut plusieurs arrestations. Deux "activistes" furent sérieusement blessés. La police réussit finalement à disperser la foule.— Reuter. D'après le Central News, c'est devant l'église St-Georges que les désordres ont eu lieu. Le Vlaamsche Nieuws, organe activiste du sieur Borms, chevalier de l'ordre de Léo-pold II, remarque à ce sujet : " Le jour où le cardinal Mercier sera forcé de s'en aller approche indubitablement." n—n Pour les enfants belges Comité hollando-belge de propagande pour le placement d'enfants belges en Hollande Des dames hollandaises et belges, émues par le triste sort des.enfants belges du territoire occupé, qui, depuis longtemps, ne mangent plus à leur faiift, ont formé, à Maestricht, un Comité qui recueillera des fonds destinés au placement dès enfants belges en Hollande. Ce Comité a pris la dénomination de Ne-derlandsch-Belgische Comité voor propagan-da ter plaatsing van Belgische kinderen in Nederland (Comité hollando-belge de propagande pour le placement des enfants belges en Hollande). Il est composé comme suit : Présidente d'honneur : Mme C. Ruys de Bee-renbroeck, Mme la comtesse L. de Villegas de Saint-Pierre ; présidente : Mme Jos. Straet-mans ; vice-présidente : Mme la comtesse de Liederkerke; trésorière : Mlle Haanebrinck ; secrétaire, J. Snollaerts. Le siège du Comité est établi 50, Wilhelmina Singel, à Maes-stricht.Le lignes suivantes sont extraites du pressant appel lancé par le Comité : Pouvons-nous assister comme simples spectateurs à cette destruction en masse de toute la jeunesse belge? Non, cent mille fois non ! L'âme entière se révolte à cet horrible spectacle de souffrance enfantine. Il importe que, sans tarder, une aide efficace; radicale, soit trouvée pour mettre fin à cet épouvantable cauchemar. Les lugubres cortèges d'enfants belges que nous avons tous aperçus en Hollande n'arra-chaient-ils pas des larmes au peuple entier? N'avons-nous pas vu alors, dans les rues, des femmes, émues de ces souffrances, s'approcher des petits exilés et porter dans leurs bras jusqu'à l'asile les plus petits et. les plus faibles? Une action énergique et immédiate s'impose. - o—o La Croisade des femmes portugaises Ô.073 adhérentes au manifeste de protestation contre Îe3 crimes allemands Comme suite à la protestation contre les déportations lancée par les femmes françaises aux femmes de tous les pays, la Société patriotique de Lisbonne : La Croisade des femmes portugaises, a, on le sait, chargé un comité de répandre et de faire signer un vibrant manifeste flétrissant les crimes allemands "plus infâmes, plus brutaux, plus odieux que tout ce que commirent Mores et Turcs lors de ces invasions que l'histoire a enregistrées avec effroi". On apprend que 8.073 femmes portugaises ont signifié leur réprobation de la conduite des bourreaux et leur profonde sympathie pour les victimes en apposant leur signature sur le manifeste du Comité de Lisbonne. Les Belges, entre autres, se souviendront.o—o Une avance du Japon à la Russie L'ambassadeur russe à Tokio vient de signer une convention aux termes de laquelle la Banque d'Etat japonaise avance 105 millions de yens (217 millions de francs) à l'Etat russe. La préméditation allemande La violation de la Belgique prévue dés avant I9II La Gazette de Cologne imprime sur deux grandes colonnes de tête de son numéro 815 du 25 août 1917, de longs extraits d'une conférence sur la neutralité belge faite à Genève, le 14 juillet 1917, par un sieur Van Steenberghe et dont elle emprunte le texte à la Nation, feuille notoirement connue comme organe de la propagande allemande en Suisse. Nous avons déjà parlé de cette conférence sous le titre :Un traître belge à Genève (Métropole du 27 juillet 1917). Ce n'est pas cependant le sieur Van Steenberghe qui nous intéresse ici, mais un aveu remarquable fait au cours de cet article par le grand journal allemand.Jusqu'en 1911, y lit-on, l'Allemagne vécut dans la persuasion que le passage éventuel de de ses armées à travers la Belgique ne soulèverait aucune opposition de la part de celle-ci, attendu que la Belgique avait réédifié les fortifications de la Meuse sur le désir exprimé par la Prusse. L'Allemagne construisit tout son réseau de voies ferrées conformément à cette conviction et ses écrivains militaires ne firent aucun mystère de leurs plans à cet égard, sans que cela provoquât de la part de la Belgique aucune demande d'explication. C'est en 1911 seulement que l'Allema-gue apprit que tout était changé depuis l'avènement du nouveau Roi. Mais elle ne considéra pas comme opportun de modifier ses plans et elle resta même dans la persuasion qu'elle se heurterait, tout au plus, à une résistance toute formelle. C'est assurément la première fois qu'un grand organe gouvernemental allemand publie une déclaration aussi catégorique sur la préméditation allemande. Car, indépendamment du fait qu'il ne l'accompagne d'aucune réserve, cette déclaration a une portée qui dépasse de beaucoup celle d'une opinion privée-Son auteur, que le journal allemand appelle "un patriote belge", est, aux yeux de%. Belges un personnage suspect pour plusieurs raisons, entre autres les suivantes : Il s'est rendu de Belgique en Suisse, muni de passeports allemands et avec le privilège, tout exceptionnel, de passer la frontière avec des documents. Dès son arrivée en Suisse, des notabilités belges et suisses ont démasqué en lui le complice de la propagande allemande. Elles ont interrompu sa conférence de Genève pour lui demander explication de sa présence en Suisse et compte de' son attitude,et il est resté sans réponse. Enfin, que peut-on souhaiter de plus révélateur que de voir la Nation, de Genève, reproduire le texte de son exposé et les grands journaux allemands en publier de longs extraits en première page et même en articles éditoriaux? Le doute n'est donc pas possible : c'est la propagande allemande qui parle par la bouche de Van Steenberghe. C'est elle, par conséquent, qui reconnaît que, dès avant 1911, l'état-major allemand a-vait arrêté et complètement préparé sur le terrain le plan d'attaque de la France à travers la Belgique. S'il fallait, au surplus, mettre une fois de plus en lumière, à ce propos, la mauvaise foi du gouvernement impérial à l'égard du petit pays dont il avait garanti l'indépendance et la neutralité, il suffirait de rappeler la déclaration qu'il fit en 1911 et que l'on trouvera consignée dans le premier Livre gris belge sous le numéro 12. Le département des Affaires étrangères de Belgique avait suggéré alors l'idée qu'une déclaration faite au Parlement allemand à l'occasion d'un débat sur la politique étrangère serait de nature à apaiser l'opinion publique belge et à calmer des défiances, éveillées par les polémiques soulevées cette année-là même, autour du projet hollandais de fortifier Flessingue. M. de Bethman-Hollweg fit répondre, dit le Livre Gris, qu'il avait été très sensible aux sentiments qui avaient inspiré notre démarche.Il déclarait que l'Allemagne n'avait pas l'intention de violer notre neutralité-, mais il estimait qu'en fafsant publiquement une déclaration, l'Allemagne affaiblirait sa situation militaire vis-à-vis de la France qui, rassurée du côté du Nord, porterait toutes ses forces du côté de l'Est. Et cependant, on le reconnaît aujourd'hui publiquement, l'état-major aile mand était déterminé et prêt, dès ce moment, à conduire les armées impériales à travers la Belgique. La duplicité vient ici, comme en d'autres occasions, aggraver la préméditation.0—0 La résistance belge Les leçons les plus hautes de courage, de patriotisme et d'union ne cessent de nous venir de la Belgique où on souffre toujours davantage et où le découragement et les défaillances seraient plus excusables que n'importe où ailleurs. A preuve cet extrait d'une lettre reçue de Bruxelles au Havre et datée de la première quinzaine d'août. Les conditions d'existence en Belgique occupée sont relativement bonnes, grâce au moral excellent qui ne cesse d'animer nos compatriotes opprimés-Ils souffrent beaucoup, certes, mais ne se laissent point abattre. Rien ne les encourage d'ailleurs comme de voir peu à peu tomber l'arrogance des officiers allemands et d'entendre les lamentations des soldats qui ne cessent de parler de leurs femmes, de leurs enfants et de la guerre qui n'en finit pas ! Les refus d'obéissance dans l'armée allemande se multiplient, malgré la discipline de fer du nouveau gouverneur. : Car le général von Falkenhausen, successeur de von Bissing, est beaucoup plus sévère, plus brutal, plus strictement militaire que son prédécesseur. Sa dureté n'épargne pas la population civile et on peut évaluer à une moyenne de trente par mois le nombre de Belges fusillés sur ses ordres ! Il a fait de la prison de Charleroi la terreur du pays. Il y met, pour les moindres faits, des gens qui n'en sortent plus ou très difficilement. Il ne fait plus afficher le nom de ses victimes, parce qu'il remarque que, loin d'abattre le courage de la population, la révélation du nom de ces martyrs ne fait que l'exalter. La population résiste admirablement à ses oppresseurs. Elle se rassemble volontiers, soit aux terrasses des cafés, soit dans les églises,car dans ces endroits les sympathies se rencontrent et les paroles d'encouragement mutuel viennent d'elles-mêmes aux lèvres. Les prédicateurs, dans les églises, font preuve du plus ardent patriotisme. C'est le seul endroit où l'âme du pays puisse encore s'exprimer avec quelque liberté. Souvent, ces sermons donnent lieu à des manifestations patriotiques spontanées. La belle allocution de S. E. le cardinal Mercier, à l'occasion de la Fête nationale, le 21 juillet dernier, en est un exemple.L'accord en politique entre les partis reste ferme, malgré les efforts de division de la propagande allemande■ La ville de Bruxelles a admis dans son conseil communal des membres éminents et des conseillers juridiques pris dans tous les partis. L'attitude des bourgmestres est en général très digne. o—o L'affaire Turmel La maison Gunsburger dit ne pat connaître M. Turmel La maison suisse d'importation de bétail Gunsburger et Cie existe depuis plus de quarante ans à Bâle. Elle publie un communiqué disant qu'aucun membre ou employé de la maison n'a rien su jusqu'à aujourd'hui de l'existence de M. Turmel. " En 1916, M. D®thé avait offert des bœufs argentins pour l'importation suisse. L'offre fut transmise au bureau fédéral d'importation de bétail et soumise au département suisse d'Economie publique. " Sur l'invitation du bureau, une correspondance fut engagée, laquelle est à la disposition des autorités françaises et du public. Le résultat fut que l'importation ne put pas être exécutée parce que M. Dothé ne fut pas en état de livrer. "Ni de la part de Gunsburger et Cie, ni de la part du bureau fédéral, une somme quelconque ne fut payée à M. Dothé ni à une autre personnalité et aucune pièce de bétail ne fut jamais importée. " De l'existence de M. Turmel ou des rapports éventuels entre MM. Dothé et Turmel, la maison n'a eu aucune connaissance."

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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