La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 18 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4j09w09t3p/
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LA METROPOLE PRIX DO NUMERO ttOBf CINQ CENTIMES MWAUMME DNI: ONE PENNY HOLLANDE : VIJF CENT SÎFiENT: DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Ghancery Lane, W.C. ABONNEMENTS: 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 «h. O.QME A NNEE MARDI 18 AVRIL 1916 No. 108 LA GRANDE GUERRE LE CALME CONTINUE Strategie allemande Un raid sur Constantinople Le communiqué belge de dimanche I maria dit : " Pendant la nuit du 9 au 10 [ avri, r ennemi fit preuve de quelque acti- j [ vké dans le secteur de Ramscappelle. 11 I attaqua un de nos postes d'écoute au \ Ryckenhoek avec des effectifs d'environ I cent hommes et réussit à y prendre pied. [ Les Allemands en furent subséquemment I expulsés par une contre-attaque, aban-I donnant dix morts sur les lieux. Un I prisonnier capturé le jour suivant décla-I ra que 42 Allemands revinrent blessés I dans leurs lignes. Nos pertes furent insignifiantes. Un autre coup de main I teoté par l'ennemi contre un poste à \oordvaart échoua également. De nouvelles tentatives effectuées le 12 contre Ryckeahoek furent repoussées par notre feu. Ailleurs, le feu d'artillerie a été ; ! généralement faible. Pendant la journée du 9, la région de Dixmude fut soumise ; à un violent bombardement qui fut vigoureusement contrebattu par notre ar-1 tiïerie. On observa une explosion dans une batterie allemande Le communiqué belge de dimanche soir dit : " 11 y a eu des actions d'artillerie plutôt intenses dans la région au j nord de Steenstraat et à l'est de Ramscappelle. Nous avons détruit un poste d'observation et des abris ennemis ". Après la petite poussée française au sud de Douaumont, la journée de dimanche a été calme sur le front de Verdun. ' v Sur la rive gauche de la Meuse, l'ennemi a continué son violent bombardement des positions françaises dans le bois d'Avocourt et sur la colline 304. | Sur la rive droite, il y a eu de l'activité d'artillerie des deux côtés dans la région [ de Douaumont et, en Woevre, dans les secteurs de Moulainville, Haudiomont et tas Eparges. La journée fut relativement calme sur le reste du front. Suivant la revue officieuse française I des événements devant Verdun, les ef-[ forts entamés le 21 février et renouvelés de la façon impétueuse que l'on sait le 9 mars et le 9 avril n'ont guère mis en danger la situation générale de la position I fortifiée. Avant le 9 avril, l'ennemi avait cherché j à saper différents points de la position I grâce à des actions locales pour, en un effort énergique faire crouler la position ea entier; lors de la grande bataille du 9i au lieu d'une avance de cinq kilomètres sur un front de neuf kilomètres il «occupa que 500 mètres de tranchées I «fans la région du Mort Homme qu'il pré-: tendait avoir occupé mais qu'il attaque toujours. Depuis le 11 dernier la défaite | ennemie a été établie; depuis ce jour il refait les unités qu'il a épuisées ce jour-ji, et cela explique son inaction de cinq jours. Nul doute que dorénavant il reprendra les efforts locaux jusqu'au jour ou ses forces seront complètement re- j constituées. Sans vouloir en rien anticiper sur les «inements qui se préparent sur la ligne entière du front nous jetterons un coup dœil sur le plan de bataille des Allemands, tel que l'esquisse le collaborateur militaire du Times. Du nord jusqu'à la Somme il y a pour tenir les lignes allemandes et la réserve I quarante divisions allemandes, non com-I Pr>> la cavalerie, ce qui, dans la supposition qu'elles soient complètes — et elles le sont probablement, — représente IJn total de 800.000 hommes de tous I rangs, ou 500.000 combattants avec plus i 3'Qoo canons. De droite à gauche | lts armées allemandes et les groupe-! ments spéciaux comprennent le corps na-le corps de Werder, la 4e, la 6e et partie de la 2e armée ; en face des |, et des Français, à la gauche de Srrn^e britannique, se trouvent le corps et deux divisions et demi de land-*e'lr et d'ersatz; tout le reste se trouve ^nt les lignes anglaises, tandis qu'-^'vision de cavalerie et huit divisions ■ ">f»nterie sont tenues en réserve, et j se mouvoir rapidement le long de la ligne. Devant le front anglais i) n'y a qu'une division de landwehr, tandis que tout le reste sont des formations d'activé et de réserve. On peut conclure de ces dispositions que le grand quartier allemand s'attend à des opérations sérieuses. Pour expliquer la concentration allemande dans le nord, deux hypothèses sont plausibles : ou bien il attaquera ou bien il s'attend à une attaque. Mais ses forces dans le nord sont restées sensiblement les mêmes depuis la déconvenue de l'Yser, et l'on peut s'étonner qu'il garde tant de troupes dans le nord alors qu'il manque de troupes pour agir sérieusement autre part; si donc il avait envie d'attaquer il aurait déjà pu le faire. Reste l'hypothèse d'une attaque alliée qui se fera au moment voulu; mais s'i: enlève des troupes pour les envoyer à Verdun il écarte un obstacle du chemin des Alliés; le reste dépendra du degH de préparation de nos armées. Le général Lake qui commande les troupes britanniques en Mésopotamie signale une nouvelle avance le long dt Tigre, ce qui avec l'avance annoncé* vendredi doit rapprocher les troupes d( la position d'Ess Sinn, qui barre les approches immédiates de Kut, donc de h délivrance du général Townshend. Le 14 avril dernier les Alliés ont exécuté un grand raid sur une fabrique di poudre de Constantinople et la gar< d'Andrinople; le raid exécuté par troi: hydroplanes s'est fait sur une distancc de 500 kilomètres; toutes les machine; sont rentrées. En Caucasie les Russes ont dérouté à l'aide de l'artillerie de campagne et le: canons de la flotte de la mer Noire, un( forte position turque sur la rive gaucht de Kara Dere, à environ vingt kilomè très de Trébizonde, et l'ennemi est acti vement poursuivi. Dans le nord un< tentative d'offensive allemande près d< Smorgon fut rapidement étouffée. On annonce que le président Wilsor prépare personnellement une note poui l'Allemagne, dont les termes, soigneuse ment gardés secrets, ressemblent, pa-raît-il, à ceux de la note à l'Autrich< lors de l'incident de l'Aticona et la situa tion s'aggrave du fait que deux nouveau? vapeurs ont été coulés avec des Améri cains à bord. Mais comme on croit sa voir que Berlin ne désire pas de ruptun et que Washington est du même avis on s'attend à ce que ce bruit se ter mine, comme cela a été le cas jusqu'ici en une queue de cerise. Il paraît à peu près certain que, con trairement à leur habitude, les journaux allemands ne mentent pas complètemen lorsqu'ils parlent d'accord conclu entr< leur gouvernement et le gouvernemen roumain. D'après des renseignements de sourc< diplomatique, une convention d'un ca ractère strictement économique, et don la négociation se poursuivait depuis plu sieurs mois, aurait été signée ces jour: derniers. En vertu de cette convention il serait créé à Berlin une succursale d( la commission roumaine de propagandi commerciale, et à Bucarest une succur sale de la commission allemande, commissions qui existent depuis fort long temps; on cherche ainsi à augmente) et à régulariser les échanges commer ciaux entre les deux pays. On ne sait rien, ou du moins on ne di rien de la portée exacte de cette convention. On aurait probablement tort d'er tirer trop hâtivement la conclusior qu'elle entraîne ou entraînera un rapprochement politique entre la Roumanie et les empires du Centre, et on ne doii pas oublier que M. Bratiano a toujour; fait une distinction marquée entre h politique extérieure et la politique économique de la Roumanie. La Banque du Bengale a réduit sor taux d'escompte de S à 7 pour cent. L'armée belge Dépit allemand Paris, 16 avril.—La Gazette générale de l'Allemagne du Nord a dit que l'armée belge était réduite à un sixième de ses effectifs et a été remplacée au front par des troupes anglaises. Elle dut être placée en seconde ligne, suivant une décision de la Conférence des Alliés. -- Ces déclarations sont fausses, dit le Commentaire officiel français ; l'armée belge est si peu réduite qu'elle occupe un front de 35 kilomètres.— Wireless Press. Ce qui peut avoir inspiré cette déclaration de l'officieux allemand, c'est une carte publiée récemment par un journal anglais les News of the World, du dimanche, et sur laquelle l'armée britannique occupait un front partant de N'ieuport et allant jusqu'à la Somme. L'armée belge n'était pas mentionnée sur cette carte. La Gazette générale ne manque aucune occasion de calomnier l'armée belge ou d'essayer de réduire l'importance de son rôle. Ce système est une preuve du dépit qui règne à l'état-major de Potsdam, au sujet de l'erreur grossière qu'il a commise au début de la guerre en sous-estimant la valeur et l'héroïsme de nos soldats. Manœuvre allemande UN DÉMENTI La Frankfurter Zeitung du 1er aviil 1916, no. 91, a publié l'entrefilet suivant : LA BELGIQUE ET LE PACTE;-DE LONDRES Berne, 31 mars. — D'après des nouvelles parvenues à la Neue Zurcher Zeitung de son correspondant d'Amsterdam, le président des ministres de Broqueville, le ministre 1 de la justice Carton de Wiart, le ministre des colonies Renkin ont voté dans le conseil des ministres réuni au Havre pour prendre : une décision définitive t « ce qui concerne . l'adhésion de la Belgique au pacte de Londres excluant toute paix séparée, pour l'adhésion, tandis que le ministre des affaires etrangè-^ res et tous les autres ministres ont voté ' contre l'adhésion, qui est, par conséquent, rejetée. Nous sommes en mesure d'affirmer, ■ écrit le XXme Siècle, qu'il n'y a pas un mot de vrai dans cette nouvelle manifestation de la malhonnêteté allemande. Toutes les décisions au sujet du pacte de Londres ont toujours été prises A L'UNANIMITE DES MINISTRES BELGES. Cette nouvelle manœuvre pour faire croire que les Belges sont divisés sur la ' question de l'avenir de leur pays, n'aura pas plus de succès que les autres. Nécrologie berlinoise Les journaux allemands ne mentent pas toujours, mais ils savent tromper leurs lecteurs, même en leur servant la vérité. Leur dernière invention, vraiment, est savoureuse. Ils publient en caractères gras une formidable liste nécrologique de , généraux français. Tous ces généraux sont bien morts, en vérité. Seulement, si l'on regarde les noms de près, on constate que ces décédés le sont depuis de longues années : tous les généraux ainsi tués par la presse boche étaient de vieux retraités, pour la plupart octogé-t naires, et qui moururent tranquillement dans ' leur lit avant la guerre. t Le procédé, comme on le voit, est simple et les Berlinois, que l'on berne si effronté-; ment, apprendront quelque jour avec joie la mort du maréchal de Bassompierre et du t connétable de Montmorency. Et s'ils n'illuminent pas, ce sera par économie. Les langues balkaniques. Un professeur allemand, Herr Th. Lang, compte douze langues, sans compter les nombreux patois, comme idiomes parlés dans la péninsule balkanique. La langue la plus répandue est le serbe — qui dit cela ? un Allemand ! — parlé par 9 millions d'hommes. Le roumain suit de près avec 8 millions et demi. Le bulgare est parlé par 5 millions et demi d'hommes. Le turc n'est plus parlé que dans ce qui ! reste en Europe à l'empire ottoman. Le , grec a pour domaine la Grèce, une partie de l'Epire et de nombreux districts disséminés en Thrace. L'albanais est beaucoup plus répandu qu'on le croit : il est implanté fort avant dans la Grèce continentale et 1 dans les îles. L'espagnol mâtiné d'hébreu qui a son centre à Salonique est aussi parlé à Andrinople et à Constantinople. L'arménien, l'italien, le français, l'allemand forment ça et là des îlots. Le littorale, l'italien des ports, constitue toutefois la seule langue commune dans tous les ports et villes de la côte adriatique. Les Etats-Unis et nous L'invasion de la Belgique Ix Times vient de recevoir une ad'esse au " peuple des nations alliées " signée par cinq cents des citoyens les plus distingués des Etats-Unis d'Amérique. " Notre jugement, dit ce document, soutient votre cause, nos sympathies et nos espoirs sont avec vous dans cette lutte. En disant cela nous sommes convaincus que nous exprimons les convictions et les sentiments de l'écrasante majorité des Américains ". Après avoir expliqué le silence dt s Américains, causé par l'espoir que le gouvernement parlerait, l'adresse ajoute que dans les circonstances actuelles, la conscience américaine ne peut plus garder le silence sans courir le risque de porter atteinte à son intégité et au respect de soi-même.L'invasion de la Belgique, ainsi se termine l'adresse, nous la considérons comme un crime qui ne pourra jamais être justifié. Elle restera une tache sur l'histoire de l'Europe. La conscience du peuple américain s'élève et proteste contre les outrages à la civilisation commis par vos ennemis et contre leurs méthodes de guerre qui transgressent les lois internationales des nations et les lois morales de l'humanité. La sainteté des traités, les droits des petites nations, la questirn de la domination par le militarisme sur la civilisation, sont toutes engagées dans l'issue finale. Une paix qui ne rendrait pas la Belgique au peuple belge et à son propre gouvernement, qui ne lui donnerait pas l'indemnité qui lui permettra, autant que possible, de reconstrure ses villes et ses villages détruits et leur rendra leur prospérité ruinée, une paix qui ne reconnaîtrait pas les droits des petites nations de l'Europe, une paix qui n'offrirait pas une certaine garanti"* qu'une calamité comme la guerre actuell- ne se représentera plus, une paix qui ne donnerait pas d'assurance pour tout cela, serait un désastre et non une bénédiction. " C'est parce que nous croyons que le triomphe de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Italie et de la Russie signifiera la restauration de la Belgique et de la Serbie et la suppression du militarisme, que nous souhaitons ardemment qu'il s'accomplisse. C'est dans cet espoir que nous croyons que l'avenir de la civilisation est impliqué." Parmi lçs cinq cents signataires de l'adresse se trouvent le professeur James B. Angell, président de l'Université de Michigan ; le professeur Mark Baldwin ; M. John Grier Hibben, président de l'Université de Princeton ; M. William De Witt Hyde, président du Bowdoin Collège, Maine ; le professeur Morton Prince, Tufts College, Boston ; les professeurs Bliss Perry, Josiah Royce, John Trow-bridge et Barrett Wendell, de l'Université de Harvard ; M. H. Conrad Bierwirth, professeur associé d'allemand à l'Université de Harvard ; M. James R. Garfield, ex-secrétaire pour l'Intérieur ; M. James M. Beck, ex-assistant attorney général ; trois ex attorney-general : M.M. Wayne Mac Veagh, W.H.H. Miller et George W. Wickersham ; M. Charles W. Fairchild, ex secrétaire pour la Trésorerie ; de nombreux sénateurs, gouverneurs et anciens gouverneurs de provinces ; trente-deux évêques, vingt-sept juges, beaucoup de juristes distingués comprenant M.M. Ed» win Haie Abbott, Frédérick R. Coudert, Robert Grant et Lawrence Godkin ; plus de 200 écrivains distingués, hommes de science, historiens et hommes d'affaires, comprenant M. Lyman Abbott, rédacteur en chef de l'Outlook, MM. AT. Ladd, George L. Beer, Poultney Bigelow, John Barroughs, Colonel George Harvey (de la North American Review), William Dean Howells, William Agnew Paton, Gifford Pinchot, G.H. Putman, Bernard J. Roth-well, Borth Tarkington, William Roscoe-Thayer, Henry Watterson, Talcott Williams, Henry S. Harrison, Winston Churchill et Owen Wister. —On apprend que ces jours-ci, tous les pompiers de la Haute-Alsace ont été appelés à se présenter à une réunion, à laquelles ils avaient été invités à apporter leurs casques de service hors d'usage; Ce n'est qu'à la suite de la réquisition générale des casques en question, que l'on a conclu qu'ils devaient servir à approvisionner les réserves de cuivre de l'Empire allemand. , s Le 1er mai Aax ouvriers belges travaillant en Angleterre Nous insérons avec plaisir l'appel snivant: il y a un an, a l'appel du camarade I). Beaudon, tous les ouvriers belges^tra-vaillant en Angleterre, firent don de leur 8 'laire de la journée élu 1er mai en faveur de nos soldats et du ravitaillement de la Belgique. Pendant cette année, que de deuils, que de souffrances, que de misères ont été supportés stoïquement par nos braves soldats dans les tranchées et par nos pauvres compatriotes restés sous la botte allemande ! Mais, pour que tous ces braves soldats kui donnent leur vie et leur sang sans compter, pour que toutes ces héroïques populations, qui préfèrent souffrir de la faim plutôt que de travailler pour les Allemands combien maudits, puissent continuer, il faut que nous, les privilégiés qui pouvons gagner largement de"3 quoi satisfaire à tous nos besoins, il faut que nous les aidions par tous les moyens possibles. 11 faut que nos soldats, quand ils sortent des tranchées, aient un peu d'argent pour se payer une petite douceur ou une petite distraction. II faut que nos com patriotes restés là bas puissent donner un morceau de pain à leurs enfants pour qu ils ne soient pas obligés, poussés par la faim, de travailler pour nos ennemis. Les ouvriers socialistes donneront parce qu en ce jour du 1er mai, ils avaient l'habitude de fêter et glorifier le travail, de protester contre le militarisme, la cause de toutes nos misères, et qu'ils clamaient leur volonté d'avoir une vie meilleure. Les ouvriers catholiques donneront parce qu'en ce mois de mai ils glorifient la Vierge Marie, reine de bonté et de miséricorde.Les ouvriers libéraux donneront parce que, épris de liberté, ils auront à cœur de soutenir ceux qui la défendent au prix de leur sang. Tous nous donnerons, parce que c'est notre devoir et personne n'y faillira. Haut les coeurs et jusqu'au bout t Henri Leclercq. Pierre Gilles.. Les souscriptions peuvent être envoyées-à M. Gaston Vandermeeren, secrétaire, Fonds du 1er mai, Cecil Hôtel, Strand,. Londres, W.C. La neutralité belge La République française vient de consacrer en tête de ses colonnes un article à la question de la neutralité belge. Le journal parisien s'étonne que quelques Français aient osé écrire que la question de la neutralité belge est encore en suspens. " Comment donc, demande la République française, les Puissances de FEn-tente pourraient-elles " restaurer la Belgique ", ainsi que porte leur récente déclaration, dans " sa complète indépendance politique et économique si la Belgique restait neutre comme devant ? Imaginez que la Belgique de demain—les prophètes du pacifisme et les coryphées de l'antimilitarisme retrouvant la faveur qu'ils ont due précisément, pendant plusieurs années, à la trompeuse garantie de la neutralité —imaginez que la Belgique de demain veuille lésiner sur les dépenses militaires. La France et l'Angleterre le lui permettraient-elles ? Elles ne le pourraient sans se désarmer elles-mêmes, sans dégarnir l'éternel bastion de la Meuse, sans ouvrir le chemin à l'invasion allemande. Ce qui arriverait alors ? On peut l'imaginer sans avoir reçu du Ciel le don de prophétie. Ou la France et l'Angleterre obligeront les Belges à faire tout leur devoir et à mettre la barrière que la Belgique constituera toujours en bon état de défense, ou elles se chargeront elles-mêmes d'un devoir d'où dépendront leur sécurité et leur existence même. Les nations soumises à ce régime, on les appelle, dans toutes les langues du monde, des nations vassales. Parler de leur indépendance est presque une dérision. Et puis, voyez-vous la neutralité belge garantie après la guerre par l'Allemagne et l'Autriche ? Voilà pour l'indépendance politique. Quant à l'autre, quel moyen, pour une Belgique neutre, d'entrer dans l'Alliance économique des Alliés ou seulement de fermer ses frontières aux produits allemands? Politiquement, une Belgique neutre dans l'Europe de demain serait une Belgique dépendante, humiliée, plus qu'à demi-vassale."— Les fermiers australiens ont déjà reçu plus de 21 millions de livres pour des blés livrés au gouvernement.

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