La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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06 december 1917
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s.n. 1917, 06 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p26pz52p02/
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LA MÉTROPOLE ONEiPENNY JllOBT: CIRQ CENTIM1 HOLLANDE : VIJF CEHT OOUTIÏIEHT : DIX CEWTIMII PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3'.mois, 9 sh. g 4MB ANNEE JEUDI 6 DECEMBRE 1917 No. .340 LA GRANDE GUERRE LE CARNAGE DE CAMBRAI Krvlenko et les Cosaques La situation en Palestine La violence de la bataille dite de Cambrai, qui prend de plus en plus les allures ^ d'un carnage, se calme du moins pour ce qui regarde l'infanterie. Suivant le communiqué officiel britannique, il n'y a eu que des duels d'artillerie dans le voisinage de Bourlon et de Mœuvres,tandis qu'à Gougeaucourt et autour de Moeuvres, une concentration ennemie a été dispersée par l'artillerie. "La situation générale, écrit un correspondant de guerre, peut être considérée comme satisfaisante. Même si nous devions encore céder du terrain et à ce moment il n'y a pas la moindre raison de croire qu'il en sera ainsi l'er}~ nemi ne peut gagner plus qu'une victoire très limitée dans un terrain sans valeur et cela au prix de grands sacrifices. Il ne peut reprendre le système de tranchées Hindenburg et encore moin» obtenir le triomphe pour lequel ses hommes ont donné leur vie. L'ennemi suivit sa méthode traditionnelle d'attaque sans égards pour les pertes. Les divisions massées le long du canal de l'Escaut, au sud de Cambrai, rassemblaient leurs ba- i taillons d'assaut ouvertement; ils se déversèrent sur Crèvecœur, le bois Lateau et par les vallées peu profondes à l'est de Gonnelieu, dans le but de reprendre le terrain plus élevé et le contraste que cette énergie farouche offrait avec la placidité dans les plaines de Flandre était étrange. L'espoir et l'enthousiasme qui animaient les troupes de von Marwitz leur fit exécuter des actes de grande endurance et d'un courage dignes d'une meilleure cause. Ils tombèrent littéralement en foule. Le long d'un front de douze kilomètres, ils furent abattus com- j me des moutons et les rares spectateurs de ce carnage qui avaient assisté aux premières batailles de la guerre déclarent qu'il n'y a eu rien de tel depuis la première attaque à Ypres. "La capture du village de La Vacque-rie a été le. seul résultat tangible de cette journée de carnage. La ligne britannique s'est, de ce chef, légèrement recourbée en arrière et de l'ouest de Marcoing, elle descend jusqu'à l'ouest de Gonnelieu et de là, devant le bois gauche jusqu'à ! Peizière. " Sur le front français, le calme s'est rétabli. Il n'y a que des actions d'importance secondaire, notamment en Champagne,devant Verdun et dans les Vosges. Sur le front italien, les communiqués ennemis annoncent qu'il n'y a pas eu d'action importante, quoique la canonnade ait augmenté d'intensité à certains points. Nos alliés britanniques ont échangé les premiers coups de feu avec l'ennemi sur le front italien et cela à leur avantage, au cours d'un combat d'avions. La première fois qu'un avion britannique passa au-dessus des lignes ennemies, un avion allemand fut descendu en flammes sur le bord de la Piave. Il est très difficile de se rendre exactement compte de ce qui s'est passé entre Krylenko, généralissime des Bolsheviks, et l'état-major général russe. Krylenko déclare qu'il est entré à1 Mobileff à la tête des troupes révolutionnaires et qu'il a entouré, sans coup férir, le quartier général, où l'état-major général russe s'est rendu. En même temps, il annonce que le général Korniloff — qui, suivant la version du secrétaire de M. Kerensky, n'était pas sorti de prison pendant tout le temps de la révolte des maximalistes — s'est échappé de Mobileff et que la haine du peuple (populace ou soldats révolutionnaires?) s'est, en revanche, déchaînée contre le général Dukhonine, qui fut jeté hors du train à Mobileff et tué. D'un autre côté, il semble qu'une collision se soit produite entre Krylenko et les Cosaques aux environs de Vitebsk; les premières rencontres auraient fait déjà de victimes. En même temps, la Ra-da de l'Ukraine fait des préparatifs militaires et concentre des troupes à Kieff dans le but de s'opposer à l'avance du général Kaledine, hetfnan des Cosaques, qui,suivant une dépêche,eist..."en route". .< tHty&U '■ «htr j.vV, Les élections pour l'Assemblée constituante, du moins pour ce qui regarde les provinces russes, sont jusqu'ici en faveur des "cadets", ou démocrates-constitutionnels- Dans très peu de cas, les Bolsheviks viennent en tête et les socialistes révolutionnaires sont dans une situation très faible. Le général Allenby déclare que la situation en Palestine est généralement inchangée. Des combats ont eu lieu dans le voisinage de Beit-ur-El-Foka, au cours desquels des prisonniers ont été capturés-Les avant-postes britanniques occupent actuellement la colline de Neby-Sa-muel, d'où l'on obtient la première vue de la Ville-Sainte. Les Turcs se cramponnaient avec ténacité à la crête de Kur-ryet et Enab, où, entre parenthèses, l'arche de Noé fut gardée pendant vingt ans après que les Philistins l'eurent abandonnée — et après en avoir été chassés à la bayonnette, se sont concentrés à Tulke-ram où ils se trouvent en contact avec la voie ferrée stratégique qui se dirige vers Ramleh ; ils tiennent de même la' route de Nablous à Jérusalem et leurs points les mieux fortifiés se trouvent à Birch et Elgid (mieux connu sous le nom de Gi-beon, où Jossué, après avoir ordonné au soleil de s'arrêter, remporta une de ses plus grandes victoires. Notre grand Cardinal Un hommage de l'Académie L'Académie des Sciences morales et politiques de France a tenu samedi après-midi sa séance publique, sous la présidence de M. Eugène d'Eichtal. En énumérant les œuvres couronnées par l'Académie, M. d'Eichtal a rendu hommage en les termes suivants au cardinal Mercier à qui avait été conféré au cours de l'année écoulée le prix Audif-fred : Ce prélat, dit-il, qui avait déjà dans sa carrière ecclésiastique donné des preuves insignes d'indépendance et de courage et avait mérité le nom de "grand abbé" avant d'être le "grand évêoue", a été la voix courageuse, la protestation solennelle, en face d'une barbarie insultante, de la Bejgiauet martyrisée...Une de ses dernières prédications fut à Sainte-^ludule, lors des premiers exodes de civils envoyés en Allemagne comme travailleurs asservis. "Durant des jours j'ai parcouru les régions d'où les premiers ouvriers ou artisans de mon diocèse furent emmenés de force en terre d'exil. J'ai pénétré dans les foyers à moitié vides. Le mari était absent, les enfants étaient orphelins... un morne silence régnait : on eût dit qu'il \ avait un mort dans la maison. Je voudrais courir à Anvers, à Tirlemont, à Diest, partout où ces scènes se renouvellent. Je ne le puis pas : mes forces trahissent ma bonne volonté. Faites-vous les interprêtes de ma pensée, de mes sentiments... L'homme en pays civilisé a droit à la liberté de son travail..., il a le droit de réserver ses services à sa patrie : les règlements qui peuvent être imposés en violation de ces droits ne lient pas la conscience. Oui, et je le dis sans haine ni esprit de représailles, je serais indigne de cet anneau épiscopal que l'Eglise m'a mis au doigt, indigne de cette croix que je porte sur ma poitrine, si j'hésitais à proclamer bien haut que le droit violenté reste toujours le droit et que l'injustice appuyée sur la force n'en est pas moins l'injustice. "En décernant au cardinal Mercier la plus haute distinction dont nous disposons, le prix Autiffred (dévouement) — ce sont les propres paroles du rtapporteur de la commission, M. Félix Rocauain — nous honqj-ons un des plus nobles caractères que notre temps aura connus.. Nous rendons aussi hommage, en sa personne, à une nation qui a beaucoup souffert et continue de souffrir." La liberté marche devant moi! —C'est ainsi què Gœthe fait, dans son aachot de Bruxelles, parler Egmont condamné à mort.— Elle marche les pieds teints de sang et les plis flottants de sa robe sont souillés de sang. Tout ce sang n'aura pas coulé en vain... Courage, brave peuple! Le dieu de la victoire te guide. Comme on voit la mer rompre ses digues, il faut rompre, il faut jeter à bas les' tyrans, les bousculer hors du paVs qu'ils usurpent insolemment! Que l'avenir, un avenir prochain entende Goethe et Egmônt ! Les buts de guerre du président Wilson Dans un grand discours qu'il a prononcé mardi à la séance d'ouverture du Congrès américain, le président Wilson a définit d'une façon magistrale les buts de guerre du gouvernement des Etats-Unis. Ses principes ne s'écartent pas d'une façon sensible de ceux posés par le président cette année, mais leur ré-affir-mation, dans la crise présente de la guerre, possède une importance primordiale. Comme d'habitude, le président s'adresse au monde entier et presque autant au "peuple allemand" qu'aux Alliés. Le double aspect de sa politique se révèle peut-être le plus clairement dans le passage suivant : D'abord cette chose intolérable, dont les maîtres de l'Allemagne nous ont montré la face horrible, cette menace de l'intrigue et de la force combinés que nous voyons maintenant si clairement constituer le pouvoir germanique, une chose sans conscience, sans honneur et sans capacité pour une paix par traité, doit être écrasée, et s'il n'y est pas complètement mis fin. il faut qu'elle soit au moins exclue des relations amicales entre les nations ; en second lieu, lorsque cette chose et sa puissance seront défaites et que le temps sera venu où nous pourrons discuter la paix — lorsque le peuple allemand aura des porte-paroles dont nous pourrons croire ce qu'ils disent, et lorsque ces porte-paroles seront prêts au nom de leur peuple à accepter le jugement commun des nations sur ce que Seront dorénavant les bases de la loi et des traités pour la vie du monde — alors nous serons prêts et heureux de payer le plein prix de la paix, et de repayer sans rechigner. Ce prix sera... la pleine justice impartiale. Le reste du discours de M. Wilson n'est que l'amplification de ces principes. Ils impliquent la guerre à outrance, la lutte contre les pacifistes déloyaux de j l'intérieur, avec les pouvoirs contre les i étrangers ennemis, la déclaration de guerre contre l'Autriche-Hongrie, "va-j sale" de l'Allemagne, qui sera sans doute décidée par le Congrès et qui est destinée à exercer une puissante influence : sur la résistance italienne. Le président Wilson continue (mais peut-être avec moins de force que précédemment) à faire une distinction plus profonde qu'elle ne se justifie par les faits entre le militarisme allemand et ce peuple germanique qui, représenté par son armée, s'est rendue coupable, dans le sens moral comme dans le sens matériel, des atrocités que l'on connaît. Il ne paraît pas non plus se rendre compte de la part que les procédés déloyaux des Allemands ont pris dat.s l'extension de leur commerce et de leur industrie. Ses buts de guerre sont toujours la réparation- de la Belgique et du Nord français et la libération des nations opprimées de l'Autriche, de la Serbie, de la Pologne et jusqu'à la Turquie. M. Wilson garde le silence sur le problème colonial. On peut regretter qu'il n'ait pas cru devoir faire allusion à l'Alsace-Lorraine.o—o Les Belges en Afrique allemande / * 'Un commentaire français Le Temps (30 novembre 1917), commentant les événements de l'Afrique orientale allemande écrit : Sa conquête (de l'Afrique Orientale allemande) n'est cependant pas négligeable et son étendue explique le temps qu'il a fallu pour en venir à bout. La superficie de l'Afrique Orientale allemande tist presque k» double de celle de l'Allemagne : 982.000 kilomètres carrés, contre 540.1595 ; de plus, nos ennemis s'y étaient préparés à la guerre avec autant de soin qu'en Europe; ils y avaient en août 1914 la valeur d'un corps d'armée, 26.000 hommes, dont 12 0/0 d'Européens, pourvus d'une puissante artillerie largement approvisionnée, où l'on \oit des canons de 105 et de 77 des plus récents modèles. 11 est encore à noter que les colons belges furent attaqués par surprise au Nord du lac Kiwu, le 14 août 1914, alors qu'ils ignoraient que leur pays fût en guerre avec l'Allemagne ; aucun fait ne montre mieux à qui incombe la responsabilité de la guerre qui dévaste l'Europe ; nos ennemis avaient, même en Afrique, tout préparé pour la déclancher au premier signale. o—o Le voyage de Mgr Heylen Rome, 30 novembre.— Mgr Heylen quitte Rome dimanche soir et s'arrêtera à Berne où il restera à la légation belge jusqu'au 7 décembre.— Croix. Le Vatican et les Alliés Effet de la note papale sur le moral itaiien Le Times du 4 décembre publie de son correspondant de Rome une dépêche dont nous reproduisons ce qui suit à titre documentaire : Rome, 2 décembre. — Il y a une semaine. l'Osservatore romano a publié un démenti formel de la nouvelle que " le Saint-Siège a adressé, ou adresserait, un nouvel appel à la paix à un groupe de belligérants ou à l'un d'eux ". " Nous sommes autorisés à déclarer, continuait de journal, que cette déclaration est complètement dénuée de fondement." Ce démenti est tout à fait explicite, mais il ne couvre qu'une partie du terrain. Il est tout à fait évident que l'action diplomatique de la part du Vatican n'est pas limitée à l'initiation publique de propositions de paix. Dans cet ordre d'idées, je répète le message que je tentai d'envoyer le 20 novembre, avant de quitter Rome pour le front. Ce message fut arrêté par la censure, mais à mon retour j'obtins l'autorisation de l'envoyer. La dépê-1 che était rédigée comme suit : "' L'l'nità Cattolica continue à faire pressentir un action effective de quelque espèce de la part du Pape. Dans un article publié dimanche dernier (18 novembre) ce journal disait que l'histoire montrera tout ce que Benoît XV a fait pour ceux qui ont souffert de la guerre, et particulièrement pour les Italiens. L'auteu - fait un appel aux catholiques italiens pour une contribution spéciale au Denier de Saint-Pierre a l'occasion de l'anniversaire de naissance du Pape, et les incite vivement à souscrire, " sachant que les Autrichiens et les Allemands, n'oseront peut-être pas avancer plus loin sur le sol sacré de l'Italie, parce qu'ici en Italie est le Siège envié du "Vicaire du Christ." La plupart des Italiens, y compris la majorité des catholiques, sont heureusement plus enclins à se fier à l'effort militaire qu'à l'intersession papale. Un très grand nombre d'entre eux ont un souvenir très vif du dernier effort du Pape pour mettre fin au " massacre inutile ". " Sans doute, la note papale d'août dernier fut inspirée par les motifs les plus élevés, et peut-être avait-il parmi ces motifs un désir particulier d'éviter aux compatriotes du Pape de nouvelles souffrances. Cependant, la note du Pape eut au moins quelque part en laissant entrer les masses de l'ennemi dans ce même pays qu'il aurait voulu sauver de tout mal ultérieur de la guerre. J'étais sur le front italien lorsque la note papale fut publiée et pendant plusieurs semaines après cela, et je connais l'effet qu'elle exerça sur certaines des troupes. Je n'oublierai pas le langage employé au sujet de la note par un général itaiien, bon catholique, qui, savait comment certains de ses hommes avaient été ébranlés pai l'action du Vatican. Pjnir l'instant, le moral des troupes, surmonta les suggestions d'une paix facile, mais lorsque leurs héroïques efforts d'août et de septembre prirent fin, le poison travailla de nouveau ici et là. " Je 11e suggère pas un seul instant que la note papale seule fut responsable de l'écroulement du moral parmi certaines unités de l'armée italienne. Il y eut plusieurs autres causes, et les internationalistes rouges furent bien plus à blâmer que les noirs : mais la note eut sa part définie dans le mal et l'histoire doit enregistrer cela, à côté de ces autres efforts pour diminuer les souffrances de la guerre, dont le Pape peut justement réclamer le crédit ". Il semble doublement malheureux que le Vatican développerait de l'inimitié à l'égard des puissances de l'Entente, lorsque l'on considère qu'il a donné si récemment une preuve des plus évidentes de sa reconnaissance du fait qu'au moins la moralité des Alliés se trouve sur un plan différent et plus élevé que celle de leurs ennemis. Je veux évidemment parler de l'appel fait par l'intermédiaire des représentants papaux à Vienne et à Munich que les armées envahissant l'Italiesreçussent des instructions pour respecter la population civile suivant le Droit international. Aucun appel de ce genre ne fut adressé à l'Italie lorsqu'elle pénétra en territoire autrichien ou à l'Angleterre lorsque nous envahîmes la Palestine, la Mésopotamie et les colonies allemandes. Le Pape savait que cela n'était pas nécessaire, et sa note aux puissances centrales a une signification profonde. o—o La crise hollandaise On déclare maintenant à Amsterdam que le ministre hollandais des Finances, M. Treub, a cédé à tel point dans son différend avec M. Posthuma, ministre de l'Agriculture, que les instructions au département des Douanes de retenir les provisions de fromage à destination de l'Allemagne ont été retirées.— Times. o—o Von Prayer membre du Conseil fédéral La Gazette de Francfort annonce que le vioe-chancelier von Prayer a été nommé membre du Conseil fédéral, ce qui implique îa perte de son manda} de député. Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos enfants se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologique de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction de parti ou de religion. Quinzième liste Report £ 139 4 9 Fr. 210 Louis Dreyfus 500 Sem Levy ... ... ... 100 B. Abraham r 0 S- B. L. ..; 2 o Fernand Gamburg ... ... 100 Lloyd Royal Belge, Great Bri- tain Ltd. 100 E. De Vos ... ... ... 1 o Henri De Vroey 10 o Louis Landau ... ... 200 Huni et Wormser ... ... 200 E. Hardy and Co. 200 Bunge and Co. 500 André Hesse ï0 o B. Heirblet ... ... ... 2 6 H. Billiard and Co 26 Van Hoorn, frênes 26 Anonyme g 0 Anonyme ... ... ... 100 Grisar and Co. ... ... 200 Anonyme 2 6 Anonyme 200 Crédit colonial et commercial... 100 A. J. De Lange i o o A. F. Israël ' 10 o Boks and Co. ... ... 100 Hawellar ... ... ... 10 o Anonyme ... ... ... S o Henry et Robert Fester ... 200 Lubriçating and Fuel Oijs Ltd, .Good S o o Firme G. De Brackeleer ... 100 Banque du Congo belge ... 100 Anonyme ... 20 c. y ::: , „ „ Anonyme ... ... ... 50 Overseas Industrial Agency ... 10 o The Colonial Wool and Produoe Agency Ltd 200 A. Van den Bulck ... ... IO o Van Tongerloo 2 o L. Goyvaerts ... ... ... c 0 Sch... 2 6 Brock 2 6 Ernest Hotlet 2 6 Van des Beken 2 6 Prosper Vanden Broeck ... 26 P. Pirotte 6 A. Harrewijn ... ... ... 1 o A. Hotlet 1 o G. Barillaud ... ... ... 20 A. Van der Heyden ... ... S o L. Van der Heyden 50 1 E. Van der Heyden 50 Th. Van der Heyden ... ... 10 o Wellenstein ... ... ... 10 o J. A. De Ryckere 10 o M. K. De Ryckere io o F. J. Krutwig 100 Compagnie commerciale du Nord ' 5 o Zeven and Co. 2 6 Italo Belgian* Bank, London Agency 500 Soc. anonyme et commerciale 200 Total £ 195 6 3 Fr. 210 Le roi-citoyen Sergines rapporte dans les Annales de Paris la jolie anecdocte que voici : L'hiver dernier, le froid sévissait sur les Flandres comme partout ailleurs et les troupes, sur l'Yser, en souffraient terriblement. En dépit de la température, le roi Albert resta longtemps près des tranchées. A un moment, il rencontra quelques soldats qui, après avoir creusé la terre, laissaient là leurs pelles et soufflaient dans leurs mains pour les réchauffer. Le Roi leur dit : — Il fait joliment froid, n'est-ce pas? Les soldats reconnaissant le souverain, n'osèrent protester que faiblement ; mais le Roi, avec un sourire charmant, se tournant vers les officiers de l'état-major, dit : — Messieurs, je propose de relever ces braves garçons et de creuser les tranchées à leur place jusqu'à ce qu'ils aient chaud. Une quinzaine d'officiers supérieurs se proposèrent comme volontaires et s'emparèrent des pelles. Le Roi fit de même et pendant quelque temps, au milieu d'une grande gaieté, le jeune et héroïque Roi-soldat et ses compagnons remuèrent la terre. Les Allemands ne pavoisent plus La presse allemande se plaint de'Pindiffé-rence des civils à l'égard des récents événements de guerre, et de ce qu'ils n'arborent pas de drapeau lorsque Tordrë en est donné.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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