La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 17 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9tx24/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CIHQ CEHTIMM ffrîiDïi ™F CEI" BvhtI Dix ceutimm PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONliXliENT 1 moia 3 «h. ; 3 mois, 9 ik. 2éMB ANNEE JEUDI 17 MAI 1917 No. 137 !,/%. gBABJPE GUERRE f /in S\11p.tl\ÎVnH& à A^VVI w — —' WA «. LA COALITION EN RUSSIE Nouveau généralissime français [Dans son communiqué d'hier après-oidi Sir Douglas Haig annonçait que Allemands, après de fortes attaques, taient parvenus à prendre pied dans le oin nord-ouest du village de Bullecourt « les défenseurs avaient dû reculer, te attaques organisées avec l'appui de jute l'artillerie, des mitrailleuses et des lortiers de tranchée, furent faites à Latre reprises, la première sur le flanc Lit, qui fut immédiatement repoussée; [ seconde faite simultanément avec la lanière sur le flanc gauche fut dispersée jar l'artillerie; une troisième attaque Urée le matin à la première heure fut irig-ée contre le coin nord-est de Bulle-iourt; la quatrième, opérée au sud et au jud-ouest réussit à repousser les avant-bstes britanniques sur une distance d une Ltaine de mètres. Ces attaques violents s'expliquent par la position particule du village de Bullecourt, qui, avec plui de Rœux, formait un des points fappui les plus importants dans la lifte d'Hindenburg. Par la capture de ces m villages les troupes britanniques vaient percé la -ligne à deux endroits dif-Srents, et l'on comprend que l'ennemi kerche à se prémunir contre de nouvel-s incursions en sacrifiant ses hommes ms compter. Sur le front français, après une vio-iite action d'artillerie, les Allemands ut tenté un nouvel effort au nord de Aisne sur le chemin de Dames, sur un ont de quatre à cinq kilomètres. Une lis de plus le résultat a été le contrai-: de ce qu'ils attendaient et il ne purent emparer que d'un petit poste avancé )nt la possession ne peut être que prélire pour eux, et les pertes qu'il leur valu sont énormes. L'infanterie resta Jme pendant toute la journée quoique bombardement restât intense des deux ités. Le Comité des D.O.S. qui, il y a quelles semaines, s'était catégoriquement fusé à prendre une part active au gou-inement du pays, sous prétexte qu'il était pas un parti, a consenti enfin à scuter la condition d'entrée de repré-ntants des partis socialistes dans le uvernement provisoire. Les principes ndamentaux du programme qui for-lit l'objet de la discussion étaient les ivants : Une politique étrangère active pourtant ouvertement le but d'obtenir ssitôt que possible une paix générale, is annexions et sans indemnités, sur base du droit des nations à suivre rs propres destinées; Des mesures décisives en vue de la dératisation de l'armée et du repforce-nt de la force militaire de la Russie front, pour la défense de la liberté se; en outre une série de réformes soles, économiques et financières. ^près une réunion où la situation fut entée, le comité décida, par 41 voix ltfe 19, en faveur de la participation partis socialistes avec le gouvernent provisoire. Ce dernier, après avoir sidérer ces propositions, en est arri-i la conclusion que la première con-on relative à la politique étrangère ^acceptable parce que le gouverne-1 considère comme impossible toute Mciation aux principes énoncés dans Proclamation du 9 avril. En outre le Ornement croit qu'il est nécessaire infirmer l'unité de tous les fronts al-insiste sur la nécessité d'une lutte fique contre l'anarchie, quant aux rrr|es financières et économiques tionnées par le comité, le gouverne-t ne voit aucune objection, considères réformes comme une partie de propre programme. ; comité exécutif de la Douma ayant n°te de cette décision du gouverne-1 l'a approuvée. Dans ces conditions ;,yble probable qu'un ministère de tion sera formé qui pourra être 'osé comme suit : premier ministre ministre de l'Intérieur : le prince ^ Instruction publique, M. Miliu- • Affaires étrangères, M. Teres- j * * 1 tchenko; Finances, M. Chingareff; Commerce et Industrie, M. Konovaloff; Voies et Communications, -M. Nekras-soff; Guerre, M. Kerensky; Marine. M. Skobeleff ou l'amiral Koltchak; Agriculture, M. Tchernoff; Travail, M. Cve'z-deff; Justice, M. Kikitine ou M. Malan-tovich; Munitions, M. Pechekhonoff. Les sept premiers sont membres du cabinet actuel. M. Skobeleff est le vice-président du Conseil des D.O.S. L'amiral Koltchak est le commandant de la flotte de la mer Noire; M. Tchernoff est un socialiste révolutionnaire; M. Cvez-deff est un' socialiste-démocrate (ouvrier); M. Nikitine est un juriste de Moscou et socialiste-démocrate; M. Ma-lantovich est un juriste d'Odessa et également socialiste-démocrate. M. Pechekhonoff est un socialiste-nationaliste. On espère qu'avec cette composition le gouvernement pourra se mettre d'accord immédiatement au sujet d'une ligne de conduite qui mettra fin au -chaos et à l'anarchie qui régnent dans le pays et rappellera les dissidents de l'armée à la raison et au devoir. La situation à l'armée doit avoir de nouveau empirée pour que le général Brousiloff, un des meilleurs chefs d'armée que la Russie ait connus, et le général Gurko aient cru nécessaire d'offrir également leur démission. • Il faut espérer que le nouveau gouvernement réussira à les faire revenir sur leur décision qui sera fatale à l'armée. Des modification ont également eu lieu dans le commandement suprême de l'armée française. Le général Nivelles, généralissime des armées françaises dans l'ouest,devient commandant d'un groupe d'armée tandis qu'il est remplacé à la tête de armées françaises par le général Pétain, le défenseur de Verdun et qui s'est distingué au cours des offensives d'Artois et de Champagne. Le général Foch devient le chef de l'état-major général. La disgrâce du général Nivelle s'explique très probablement par l'insuccès de la première offensive française entr% Reims et Soissons. Les modifications dans le commandement supérieur sont en général bien reçues par la presse et le public français qui estiment que le salut de la patrie passe avant toute considération de capacité et de succès antérieurs.O—8 Le secours américain aux pays évacués Le président Wilson vient de créer une section de guerre de la Croix-Rouge. Un conseil de six membres sera chargé de l'organisation et M. Henry Davisen est nommé président. Un des membres est M. J. Pier-pont Morgan, le célèbre financier. Le premier soin de ce comité sera d'organiser les secours aux habitants des régions françaises évacuées par l'ennemi. Une commission composée d'experts se rendra en France pour étudier la situation sur place. On considère que. les fournitures d'outils agricoles, de semences et de matériaux de construction permettront aux habitants de suffire à leurs besoins. Le comité a demandé à M. Eliot Wasdsworth, un de ses membres, de diriger la propagande aux Etats-Unis. Le personnel de la Croix-Rouge am ■-ricaine, qui était d'à peine 22.000 membres en décembre 1915, a dépassé actuellement le million. o—o Un appel aux neutres contre les déportations Les Belges au Canada, dit l'Indépendance belge, ne cessent de s'occuper de leurs compatriotes. C'est ainsi que le professeur A. de Bray, de l'Université de Louvain, et la rédaction de Pro Belgica viennent de répandre dans tout ce pays une note relative aux protestations universelles, suscitées par les déportations de la population civile belge, accompagnée d'une- pétition. Celle-ci a été couverte rapidement de milliers de signatures. Elle émet le vœu de voir tous les neutres agir de concert, afin de mettre fin .à ces odieuses déportations, à ces agissements qui déshonorent l'humanité et violent des engagements solennels. La Conférence de Stockholm. M. Vandervelde Copenhague, 15 mai. — Le correspondant de Politiken à Stockholm dit qu'on s'attend dans cette ville à ce que la conférence socialiste internationale n'aura pas lieu, mais que la proposition de M. Vandervelde de négociations séparées entre socialistes neutres et belligérants pourrait être adoptée. — Reuter. Stockholm, 14 mai. — M. Borgbjerg a rencontré M. Vandervelde au comité hollando-scandinave. Il avoua qu'il était allé en Russie à la requête des socialistes majoritaires allemands. Il déclara qu'il ne savait pas si leur programme de paix correspondait avec celui du gouvernement allemand. M. Vandervelde répondit à M. Borgbjerg que dans ces conditions il s'était engagé dans une manœuvre sans but positif, mais dangereux pour le démocratie, car il n'y avait pas de garantie que le gouvernement allemand ne prenait pas avantage de la circonstance pour préparer un action militaire qui, si la Russie n'était pas sur ses gardes, pouvait conduire à la restauration du despotisme en Russie et au renforcement de la réaction en Europe. Entre temps, M. Vandervelde part aujourd'hui pour Pétrograde, où il informera l'opinion socialiste de la vraie signification de la mission de M. Borgbjerg. — Daily Chronicle. Les socialistes allemands Amsterdam, 15 mai. -— Le gouvernement allemand a refusé des passeports aux représentants des socialistes allemands majoritaires et minoritaires qui voulaient se rendre à Stockholm. -\— Daily Chronicle. Amsterdam, 15 mai. — Le ministère allemand des Affaires étrangères a décidé, sur la protestation de Herr Haase, d'accorder des passeports pour Stockholm à tous les socialistes allemands, qu'ils appartiennent à la majorité ou à la minorité, qui désirent se rendre au Congrès. — Exchange. Pas de conférence à Londres ? Le Comité exécutif national du Labour Party se réunit de nouveau aujourd'hui (mercredi) pour discuter la visite projetée de M. Henderson et de deux de ses collègues à Pétrograde, ainsi que la proposition de tenir une conférence des partis socialistes et labouristes à Londres, en juin. La situation a été modifiée par la décision des socialistes russes de réunir une conférence quelque peu similaire (sic) et comme il est inutile de multiplier de telles réunions, le British Labour Party pourrait ne pas intervenir et M. Henderson pourrait ne pas aller à Pétrograde. — Times. D'après M. Hyndman, dans l'Observer du 13 mai, le Conseil D.O.S. a con- , voqué à Pétrograde une conférence de tous les partis et fractions socialistes, y compris donc les Allemands,Austro-Hongrois et Bulgares. o—o Les deux races Un mot de Rudyard Kipling La Petite Gironde publie une interview accordée à M. Louis Daussat, son envoyé spécial à Londres, par Rudyard-Kipling. L'illustre écrivain a dit notamment . Les Allemands font le mal volontiers. C'est dans leur nature. C'est la marque de leur nationalité. Ils sont comme les microbes quand ils sont quelque part, ils prolifèrent ; le mal se développe et gagne tout alentour. Il faut que les nations civilisées fassent de la prophylaxie ; qu'elles adoptent des mesures d'hygiène internationale. Prenez garde au microbe allemand ! Si les Alliés, après la guerre, autorisent les Allemands à revenir sur leur sol, la logique des circonstances les contraindra à rapporter leur décision. Les Boches auront pas à pas, graduellement, préparé la destinée qui les attend. Ils auront été les artisans de leur sort. A présent, les ponts sont rompus entre eux et nous. Il y a deux races désormais sur terre : la race humaine et la race boche... Oui, prenons garde au microbe allemand. Et qu'on se le dise, là où la bochite recommence déjà à sévir ! La ruine économique de la Belgique Un nouvel impôt de consommation La Belgique occupée, privée déjà de son industrie jadis si merveilleusement active et puissante, accablée d'une contribution de guerre supérieure à son budget ordinaire du temps de paix, affamée par les sous-marins allemands, se voit frappée à nouveau, par l'occupant, d'un lourd impôt de consommation sur une denrée alimentaire de premier ordre. Les droits d'accises sur le sucre viennent en effet d'être doublés dans certains cas et créés pour les qualités qui échappaient jusqu'ici aux exigences du fisc. Une feuille stipendiée par l'Allemagne annonoe la nouvelle en ces termes : Comme il n'y a pour ainsi dire plus de recettes provenant des importations et que, de plus, le rendement de plusieurs impôts a notablement diminué, il a fallu chercher des moyens pour rétablir l'équilibre des finances du pays. On s'est décidé à augmenter notamment le droit d'accise sur le sucre, qui était jusqu'ici de 20 centimes par kilo, à 40 centimes par kilo. Par analogie, les sucres employés à la fabrication des conserves de légumes, de confitures, de marmelades ou de gelées, de lait condensé, de même que celui destiné à l'alimentation du bétail et des abeilles qui avaient été jusqu'ici indemnes de droits, ont été soumis à un droit de 20 centimes le kilo. Le sirop de betteraves également jusqu'ici indemne de droits, sera soumis à un droit de 10 centimes par kilo. Le sucre destiné à l'inversion ou à la production du miel artificiel sera frappé d'un droit de 30 centimes par kilo, au lieu de 15 centimes précédemment. Les mélasses impropres à l'alimentation humaine subissent un droit de s centimes par kilo. Enfin, les sucres destinés à la fabrication des chocolats, pains d'épioes, liqueurs, sirops et jus de fruits, limonades et bonbons de toutes espèces (y compris les spécialités pharmaceutiques, biscuits, gâteaux, etc.) seront soumis éneore à un impôt supplémentaire de fr. 1.25 par kilo, soit fr. 1.65 en tout. Il y aura également une augmentation des droits d'entrée sur les produits importés, soit par kilo : 40 centimes pour les sucres de toute espèce (plus une surtaxe de 5.5 centimes); 30 centimes pour les sirops de betteraves ; 20 centimes pour les mélasses renfermant moins de 50 p. c. de sucre ; 75 centimes pour le pain d'épice; fr. 1.75 pour le cacao préparé, ainsi que les bonbons au sucre de toute espèce; 20, 30, 40 centimes (suivant la quantité de sucre ajoutée) pour le lait en conserve, à l'état de liquide ou en poudre. Le " 011 " qui s'est décidé à frapper ces impô.ts désigne l'autorité occupante; comme cet aveu coûte trop aux rédacteurs à la solde des Allemands, ils se servent de " on " vague et indéterminé. •—— La nouvelle invention contre les pirates L'Exchange Telegraph apprend de Washington que le New-York Sun fait savoir que l'invention de M. Sperry, pour lutter contre les sous-marins, n'exige pas un mécanisme compliqué. Cette invention n'est pas seulement appelée à assurer l'immunité aux navires, mais à les rendre plus puissants pour l'offensive. Les fonctionnaires, qui tout d'abord se montraient incrédules, sont aujourd'hui plus optimistes. L'invention de M. Sperry pourra être appliquée cet été avec effet. 0—0 Le Kaiser ne parle plus que de résister On mande de Berlin que le sultan de Turquie a télégraphié au Kaiser son " admiration pour les troupes allemandes qui se sont couvertes de gloire à Arras, dans l'Aisne et en Champagne." Le Kaiser a remercié le sultan en ces termes : " Absolument confiantes dans leurs chefs et voulant la victoire avec une volonté de .fer, mes armées résisteront aussi aux nouveaux assauts de l'ennemi, jusqu'à ce qu'avec l'aide de Dieu, soit brisée la force de l'agresseur." Tous les yeux sont tournés vers la formidable lutte du front ouest, où un ennemi supérieur par le nombre et le matériel cherche à obtenir la décision de la guerre. "Nos vaillantes troupes accomplis. 3nt des prouesses qui dépassent toutes celles que l'Histoire mentionne des autres époques et des autres peuples. " Que le Tout-Puissant les protège aussi à l'avenir et les conduise au triomphe définitif." Le diseours du Chancelier Le discours que le Chancelier de l'Empire a prononcé mardi au Reichstag sur 1 ordre d'Hindenburg et après consultation péalable avec le Kaiser, Munich et Vienne, paraît démontrer que Berlin attache des espoirs sans doute exagérés aux événements qui se précipitent en Russie et dont les derniers actes sont les démissions des généraux Brousiloff et Gourko — oeux-là même qui forcèrent le Tsar à abdiquer et brisèrent les derniers espoirs de la réaction moscovite ! Contrairement à toutes les prévisions si bien encouragées par les curieux symptômes qui s'étaient manifestés par les discours de Ballin et de Dernburg, ainsi que par les derniers articles de Harden, du Fremdenblatt et de la Baye-rische Staatszeitung, le Chancelier a refusé énergiquement de rien préciser au sujet des buts de guerre de l'Allemagne, donnant des arrhes à la fois à la droite annexionniste et à la gauche démocrate, s'appuyant sur toutes les deux pour s'élever au-dessus des partis, et faisant appel une fois de plus au " peuple allemandLe caractère de cette déclaration montre que l'Allemagne officielle, encouragée par les résultats de la guerre sous-marine et par la résistance de la ligne Hin-denburg, rendue possible elle -même par 1 inactivité du front oriental, considère qu'un nouveau répit lui est accordé et que sa position ne nécessite plus, au moins provisoirement, aucune concession au courant pacifiste et socialiste. En d'autre termes, les révolutionnaires de Pétrograde pemettent aux pangerma-nistes de respirer un peu plus à l'aise. Du reste, pour ouvrir plus complètement la fenêtre entrebaillée, Bethmann adresse un nouveau flot de miel au Comité D.O.S. et lui offre, une fois de plus,prudemment mais nettement, une paix séparée, s'engageant à ne pas lui faire sé-demandes " qui seraient contraires à l'idéal de la liberté des nations On peut toujours espérer que ce piège grossier sera éventé par le gouvernement russe et que celui-ci ne sacrifiera par l'avenir de sa jeune liberté et la grandeur du peuple moscovite au bien-être d'une paix illusoire qui serait le germe de guérres nouvelles. Pour le reste, il ne reste aux Alliés qu'à poursuivre la lutte avec plus d'énergie que jamais et à émettre le vœu que ce que Brousiloff ne peut faire sera réalisé par Cadorna. o o L'Alsace-Lorraine d'abord Près de trois mille personnes assistaient au banquet donné par la Merchants' Association^ New-York en l'honneur des membres de la mission française. Les dames placées dans les tribunes se sont jointes aux convives pour acclamer la France. Après le discours du maire de New-York, M. Choate, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Londres, a montré le danger d'une paix incomplète. " L'Amérique, a-t-il dit, donnera tout son argent, son matériel, ses bateaux et ses existences. Hâtons-nous d'aller combattre en France." Des bravos violents et prolongés ont accueilli ces paroles. M. Beck, ancien attorney général, a célébré hautement le mérite des femmes françaises.Puis M. Viviani a dit sa gratitude infinie pour le peuple de New-York, qui a fait parvenir en France, en acclamant ses représentants, son cri d'espérance et de certitude en la victoire. " Je remercie, a dit M. Viviani, les hommes d'affaires qui ont aidé la France et je rends hommage à leur loyauté. Je les félicite d'avoir conservé cet idéalisme qui flotte au-dessus de vos affaires. " Ce n'est pas seulement ici que les drapeaux américains et français doivent flotter ensemble, c'est sur le front, où, par leur héroïsme, le soldats anglais et français ont atteint les limites de la grandeur humaine, et d'où votre drapeau vous reviendra avec des traces d'héroïsme. "Nos enfants ne feront pas de paix tant que 1 'Alsace-Lorraine ne sera pas restituée. (Des bravos énergiques se font entendre.) " Nous sauverons les générations futures, et après, si nous le voulons, nous ferons une paix définitive." Les bravos et les hourras qui ont interrompu fréquemment M. Viviani se renouvellent au nom de la France, de M. Viviani et du maréchal Joffre.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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