La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 27 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8bc6x/
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LA MÉTROPOLE ION E{ PENNY „n»T- CINQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES « Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Hoibern 212. ABONNEMENT 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 «h. 24»» ANNEE VENDREDI 27 JUILLET 1917 No. 208 LA CRANDE GUERRE I EXECUTIONS EN GRAND |i KERENSKY DICTATEUR La Conférence des Balkans ■ te général Korniloff, généralissime L'armées du sud-ouest, n'a pas perdu dt temps à prendre des mesures ra 1-Elesà l'égard des traîtres de la ne ar-Ee Ne pouvant obtenir à temps, de tjétrograde, l'autorisation de négliger lus les récents règlements y compris le document sur les "droits des soldats , le général Korniloff a fait de son mieux E^c les moyens qu'il avait sous a Bain. De là le télégramme signe par le Kpmmissaire et le sous-commissaire du front sud-ouest et le commissaire de a |e armée demandant la peine capitale ur les traîtres. C'est en se basant sur f clause active de ce télégramme en-vé par des soldats, élus par d autres Idats, que le généralissime a agi com-. il l'a fait. On ne donne pas 1 wnpor-|ce de la division, mais une division tière de la ne armée, coupable de Haute trahison devant l'ennemi a été Kiéantie par sa propre artillerie désireu- Re de venger sur des racailles traîtres :s insultes que toutes les troupes loya-[ et l'artillerie en particulier ont du su-■jir pendant quatre mois. Il est évident Hue l'action énergique de Korniloff a pro-! Suit une forte impression et ses mesures ■goureuses empêcheront probablement le"cancer de s'étendre aux armées voi-■nes Le dernier communiqué est de] a Bbggestif à cet égard, car les armées El se trouvent au sud de la ne armée |nt réussi à arrêter le progrès de la ca- Ijalerie allemande. La ligne où l'ennemi jst arrivé va du village de Slaventin, a bize kilomètres au sud-ouest de Brzeza-y jusqu'au village de Volka à neuf ilomètres au sud-est de 1 arnopol. L'extrémité est de cette^ ligne a ren-jntré une résistance opiniâtre et les Ai-tnands ont dû faire usage de leur ar-Herie pour s'ouvrir une brèche; c est B l'extrémité ouest de la ligne que 1 en-liemi a fait sa plus grande avance. I Dans le secteur ouest de ce front, a Baranovichi, Smorgon et en général ■ans la direction de Vilna les lignes allemandes ont été pénétrées jusqu'à une profondeur de plus de trois kilomètres, |ais comme on l'a dit les pertes en offi-|ers ont été considérables; en effet les ' cjfïiciers sont tombés en masses, ce qui ! îfdique assez clairement ce qui s'est pro-| d'uit sur ce front, notamment ce qui ■lest produit sur le front du sud-ouest B des régiments composés entièrement t iotficiers servaient dans les rangs complut simples soldats pour entraîner les autres régiments à leur suite. Ces héros filent des merveilles mais ce procédé Bûteux ne peut durer. BU devient de plus en plus évident, j. suivant des correspondances de Pétro-Hade, que l'avance russe qu'on a tant Bntée était un mouvement plutôt politi-V que militaire; les chefs militaires paient plutôt en faveur d'une série de Bptits coups à de fréquents intervalles e| sur toute la ligne d'u front. L'échec W plan stratégique à grandes conséquences est un échec politique et la res-|Pj>nsabilité en retombera sur les auteurs, ■^anmoins paraît qu'après une séan-B Qui a duré toute la nuit et à laquelle Butaient les représentants de toutes Bs autorités M. Kerensky a été nommé ■ctateur, et que l'abolition de la peine B mort — un des soi-disant actes les B19 glorieux de la grande révolution — B^té annulée. B^u cours de ces derniers jours M. Ke-Bsky a reçu de toutes les parties de la Kissie des télégrammes tant des milieux B'taires que des organisations diverses ■Primant leur sympathie et leur dévoû-Br't à l'égard du gouvernement et pro-:T. ant d'aider le gouvernement provi-Bye autant que le ministre de la Guerre. B armée spéciale" a déclaré qu'elle B^pte dans ses rangs assez de citoyens-Blats qui sont.prêts au premier appel H ministre de la Guerre à lui donner Br soutien dans la défense de la cause B'a liberté. B$ut le front français une énergique Btre-attaque française rendit à nos al liés, en une heure, les positions dominantes sur le plateau de Craonne que les Allemands avaient réussi à conquérir après quatre jours d'assauts répétés et au prix de sacrifices sanglants. La réaction ennemie à laquelle il fallait s'attendre se produisit dans la matinée de mercredi et elle se fit contre le plateau de Californie, où toutes les positions furent maintenues. La bataille des plateaux de l'Aisne où le Kronprinz a fait usage de méthodes si puissantes s'est terminée par sa confusion complète- On peut donc s'attendre avec une entière confiance aux développements ultérieurs, si, bien entendu, il s'en produit. Dans les Flandres le duel d'artillerie continue. La Conférence des Balkans s'est réunie mercredi à Paris. Aucune communication officielle ne sera faite avant que ■ la conférence ne soit terminée; et cela n'est même pas encore certain, mais le^ raisons pour lesquelles la conférence a été réunie peuvent être discutées sans intervenir avec les décisions. La conférence s'est réunie pour discuter la question des Balkans, qui comme on sait a été la cause immédiate de la guerre. L'avenir et la sécurité du monde ne peuvent être assurés à moins qu'une décision claire' et nette ne soit obtenue maintenant ou plus tard. Les vues principales au sujet de la question seront développées par MM. Thomas et Jonnart : M. Thomas revient de Russie et il sympathise avec les révolutionnaires, mais il est en même temps un patriote et ne désire que le triomphe de la cause française.M. Jonnart fut envoyé en Grèce par l'Entente pour mettre ordre au chaos et k la conférence il dira ce qu'il a vu. Le discours du chancelier sera discuté au cours des réunions et la conférence donnera une réponse complète et suffisante. Leg membres de la conférence examineront en même temps comment la composition de l'armée d'Orient et les opérations qu'elle devra exécuter seront affectées par les décisions de la conférence. G O La monnaie de nickel en France Le ministre des Finances de France, amené à rechercher sous quelle forme il sera possible d'augmenter la fabrication des monnaies de billon, a été autorisé à émettre, jusqu'à concurrence de 15 millions de francs, des monnaies en bronze de nickel percées au centre d'un trou rond. Le directeur-administrateur des monnaies, M. Martin, a dit à ce ..sujet : " Nous sommes prêts, ici, pour la frappe de la nouvelle monnaie de billon de 0.25, de 0.10 et de 5 centimes. Les flans commandés à l'industrie privée sont au point et un mois après le vote définitif du projet nous pourrons • frapper cette monnaie dont la composition en alliage sera de 75% de cuivre et de 25% de nickel pur. Les trous ronds auront le diamètre suivant : 5 millimètres pour les pièces de o fr. 25, 5 millimètres pour celles de o fr. 10 et 4 millimètres J pour celles de 5 centimes. Leur poids sera : de 5 grammes pour la monnaie de o fr. 25, de 4 grammes pour celle de o fr. 10 et de 3 grammes pour celle de 0.05, et leur dimension sera : de 24 millimètres pour la monnaie de o. 25, de 21 millimètres pour celle de 0.10 et de 19 millimètres pour celle de 0.05." o—o La paix des pangermanistes L'amiral Kirchnoff écrit dans les Berliner Neueste Nachrichten : " Il nous faut de toute nécessité une base d'attaque contre l'Angleterre ; nous devons donc sur mer annexer Anvers, Zeebrugge, Calais et Boulogne, afin de pouvoir menacer l'Angleterre sur mer et par voie des airs. Une fois que nous tiendrons ainsi l'Angleterre en laisse, nous pourrons atteindre des résultats encore plus importants. Donc une Flandre allemande agrandie,un grand empire 1 colonial et maîtrise des mers, telles sont nos conditions de paix, biep différentes de la paix j honteuse des lâches et des esclaves." Nos soldats en Russie La collaboration belge à l'offensive Un journal belge de Paris publie l'information complémentaire suivante au sujet de la participation des Belges à l'offensive russe : Ainsi que l'ont dit les communiqués russes, nos autos-mitrailleuses et nos autos-canons ont pris une part éclatante aux derniers engagements. C'est dans la nuit du 30 juin au 1er juillet que les autos belges d'e combat entrèrent en action. Dès les premiers jours aussi, plusieurs des nôtres ont été glorieusement tués ou blessés en luttant au milieu des soldats de la Nouvelle Russie. Le 1er juillet, le maréchal des logis Moens et le soldat Cavalier furent blessés. Le 2 juillet, furent tués le brigadier René Ro-selt, volontaire de guerre, né à Bruxelles le 19 octobre 1888, et Je soldat Louis Leuchter, volontaire de guerre, né à Verviers le 4 novembre 1891. Ont été gravement blessés le même jour, le maréchal des logis Servaes et le soldat Oscar Thiry ; blessé moins grièvement, le pharmacien militaire Severin, l'adjudant Courcelles, les maréchaux des logis Pelast, Lambiet, Goossens, les brigadiers Degives, Lalement et Vladman, les soldats Henkar, Imhauser, Saucin, Vandevoorde et Cornelis; légèrement blessés, les brigadiers Bernard et Bizct et le 1er maréchal des logis Polka. Un détail de la lutte : une auto blindée, en action sur un terrain particulièrement dangereux, a été atteinte de plein fouet par un obus ennemi. o—o Comment on traite les blessés boches en Angleterre Miss Elizabeth ALshton, 22, Halsey Street, Cadogan Square, Londres, S.W. 1, écrit au Times (25 juillet) : Voulez-vous me permettre d'attirer l'attention sur une anomalie, qui équivaut à une injustice positive, dans notre façon de traiter les blessés anglais et allemands? A cause des règlements sur les vivres et l'essence, nos blessés ici sont privés de , nombreux plaisirs et de beaucoup de con-| fort. Nous ne pouvons obtenir de sucre ou de gâteaux pour leur thé lorsque nous vou-; Ions les recevoir, et nous sommes incapa-\ bles, à cause du manque d'essence, de leur j faire prendre l'air en automobile. Je n'ai pas besoin de parler du traitement de nos blessés et de nos prisonniers de guerre en Allemagne. Nous ne savons que trop ce qu'il est. D'un autre côté, dans un de nos grands hôpitaux militaires où je travaille, nous voyons, semaine après semaine, tous les régals de la saison envoyés pour les prisonniers allemands blessés. La semaine dernière, par exemple, un panier de fraises et un gâteau aux fruits de 2 livres dans une jolie boîte arrivèrent pour chaque Allemand. Je n'envie pas ces fins morceaux aux prisonniers allemands blessés, mais, en toute justice pour nos propres soldats, qui ne reçoivent rien, je demande pourquoi, s'il est possible de les accorder aux Allemands, on ! ne pourrait demander de semblables courtoisies pour nos propres soldats ici, sinon en Allemagne. Devons-nous toujours continuer à faire montre de plus de compassion pour l'ennemi que pour notre propre peuple?Votre dévouée, ELISABETH AISHTON. Dans le même numéro du Times, la mère d'un capitaine de l'armée régulière anglaise, fait prisonnier le 31 octobre 1914, se plaint de ce que son fils ait été envoyé avec d'autres officiers au camp de Schwarenstadt, en Hanovre, véritable bagne situé dans un endroit marécageux et où tout manque, même la plaoe. Les officiers ne peuvent écrire chez eux qu'une seule carte postale par mois, ils dépendent de leurs amis pour la nourriture et ils doivent laver leur linge eux-mêmes. A Donington Hall, la demeure princière mise à la disposition des officiers allemands prisonniers de guerre en Angleterre, 389 de ces jolis messieurs ont pour les servir 115 ordonnances! On sait qu'il existe en Angleterre parmi tous les bochsisés anglais des comités qui ont déjà recueilli des sommes considérables pour les prisonniers et blessés boches. Un autre comité anglais se charge de leur procurer des livres, des évêques protestants visitent régulièrement les camps. Et, comme on l'a vu,les blessés reçoivent des fraises et des douceurs.Que dit-on en Allemagne de tout cela. Ceci : " Comme on voit qu'ils ont peur ' de nous !" Offensive pacifiste de la Finance M. Caillaux et le " Times " Le Times, qui ne parle jamais sans de bonnes raisons, a publié hier le " leader suivant, dont on peut dire qu'il a produit une certaine sensation dans plusieurs milieux : M. Caillaux, le financier français, vient de sortir de l'obscurité dans laquelle il avait enveloppé ses actes pendant ces trois dernières années. Il y a dix jours, il fit sa première apparition depuis la guerre à la tribune de la Chambre. Comme M. Giolitti, l'ex-dic-tateur italien, avec lequel il passe pour être en sympathie —■ et qui, comme lui, subit une éclipse involontaire — M. Caillaux choisit une question financière comme prétexte de son retour à la vie parlementaire au grand jour. En matière financière, c'est un expert. Son expérience pratique des voies et des sentiers de la finance internationale n'est pas moins complète, quoique, jusqu'à présent, il n'ait pas trouvé le temps d'en parler en public. Dimanche dernier, il fit suivre son intervention à la Chambre en prononçant, à Mamers, un discours patriotique en commémoration des instituteurs morts pour leur pays. Il chercha à faire comprendre à des enfants français et à leurs maîtres la valeur des idéaux élevés et des grands mots de Justice, de Bonté et de Droit. M. Caillaux éducateur et administrateur de la jeunesse est un plaisant spectacle ! La force de son exemple donne un relief particulier à ses préceptes moraux. Le même jour, au Sénat, M. Clemenceau fustigea M. Malvy, ministre de l'Intérieur — qui passe pour le principal représentant de M. Caillaux dans le Cabinet — pour la tiédeur avec la-quelle^on l'accuse d'avoir sévi contre des pacifistes anarchistes suspects, et en particuliei contre l'éditeur anarchiste du Bonnet rouge, journal consacré, pour parties égales, à la propagande pacifiste et aux intérêts de M. Caillaux. Un individu attaché à ce journal fut récemment arrêté par les autorités françaises à la frontière suisse, porteur d'un chèque mystérieux de 150.000 francs. A propos de cet aspect et d'autres aspects de la propagande pacifiste en France, le premier ministre, M. Ribot, déclara à ls Chambre, le 7 juillet : " S'il est nécessaire que nous redoublions de vigilance et de sévérité, c'est parce que la propagande contre laquelle nous essayons de sévir devient de jour en jour plus audacieuse et parce que nous sommes certains que derrière elle il y a un grand effort de la part de l'Allemagne ". Le retour de M. Caillaux à la vie publique n'est pas déplaisant ; il ne constitue du reste pas tout à fait une surprise. Des symptômes prémonitoires en avaient paru sous forme de la publication d'un nouveau quotidien, Le Pays, qui célèbre en M. Caillaux " l'homme d'Etat auquel le pays doit la grande réforme de l'égalité fiscale enfin obtenue et la possession pacifique du Maroc ". Les circonstances qui entourent la fondation de ce journal et la nature de ses ressources ont déjà fait l'objet de polémiques aiguës dans la presse française. M. Gustave Hervé, dans la Victoire, a posé à ce sujet des questions insidieuses auxquelles il n'a pas encore été répondu. Aux côtés du Pays, et dans les mêmes tendances, il a paru un hebdomadaire intitulé Les Nations auquel, outre les pacifistes anglais les plus notoires, un certain nombre de collaborateurs britanniques bien intentionnés ont, peut-être par inadvertance, prêté leur nom. L'apparition de ces organes à un moment où l'approvisionnement en papier est étroitement mesuré, à un moment où, pour employer les paroles de M. Ribot, la propagande pacifiste 'en France devient " chaque jour plus audacieuse ", semble exiger une meilleure justification que le be-soip évident pour M. Caillaux et ses collègues de la finance, de se pourvoir d'organes plus considérés que le Bonnet rouge, voué au discrédit. Ces choses intéressent toutefois avant tout le gouvernement et le peuple français. Elles n'intéressent notre pays, et d'une façon générale les Alliés, que dans la mesure où elles pourraient faire le jeu de l'ennemi, en cherchant à accoutumer l'esprit public à l'idée d'une paix inconclusive — donc allemande — quelque bienvenue qu'une telle paix pourrait être aux financiers qui, dans le passé, dirigèrent une aussi large proportion des économies françaises dans des voies allemandes et pro-allemandes. •Et il n'y a pas qu'en France que les financiers pro-boches essaient ainsi, "par des moyens anti-patriotiques, de rentrer dans leurs Lnds ! o—o Apartir du 2 juillet, la section Lesves-Saint-Gérard, de la ligne visinale Namur-SaintGérard cessera d'être exploitée, les allemands ayant enlevé tout le matériel. Un ordre du jour du Sénat français Comme conclusion à l'interpellation de M. Clemenceau sur la politique de M. Malvy à l'égard des antimilitaristes le Sénat français a adopté le 22 juillet l'ordre du jour suivant à l'unanimité de'248 votants : Le Sénat, Fidèle à ses ordres du jour antérieurs adresse le témoignage de la reconnaissance nationale aux vaillantes armées de terre et de mer de la République et de ses Alliés et salue l'arrivée des premiers régiments américains ; Approuve les déclarations du gouvernement sur la direction de la politique générale de la guerre ; Confiant en lui pour assurer l'ordre, la justice, la discipline, en appliquant aux fautes les sanctions qu'elles comportent, à tous les degrés de la hiérarchie militaire; pour améliorer les conditions matérielles et morales de la vie du soldat, pour réaliser Je plein fonctionnement du service de santé, pour effectuer enfin, d'accord avec les Alliés, une répartition des forces communes qui permette de concilier notre effort militaire et nos besoins économiques ; Compte sur sa fermeté pour assurer tout en sauvegardant pleinement les libertés publiques et sociales, la répression de la propagande criminelle dirigée contre la discipline et la sécurité du pays ; Lui donne du reste mandat de prendre toutes les mesures qui hâteront la victoire des nations libres sur les empires du centre, auteurs responsables de la guerre; Rf repoussant- toute arMition, passe à l'or dre du jour. Les Allemands en Angleterre M. Joynson-Htcks a demandé au chancelier de l'Echiquier (Chambre des communes, 25 juillet) qu'après que trois années de guerre se seront écoulées, le gouvernement publie l'ordre que toutes personnes d'extraction allemande, dans toutes les branches de l'administration publique, qui ont refusé de prendre part à la défense de leur pays d'adoption, seront démissionnées. M. Bonar Law a répondu : Je suis en sympathie avec les vues exprimées dans cette question ; après une enquête dans les départements, le gouvernement examinera si la façon de procéder qu'on suggère est nécessaire. < ——o—o Un discours de M. Caillaux Une grande cérémonie a eu lieu à Mamers le il juillet en l'honneur des nouvelles organisations de préparation militaire. Line palme était offerte en même temps par la municipalité à la mémoire des instituteurs morts pour la patrie. M. Caillaux, qui présidait, a prononcé, en présenoe d'une nombreuse affluence, un discours dont voici le principal passage : Nous entendons achever le plus tôt qu'il se pourra une guerre de démocratie imprégnée de notre tradition révolutionnaire • libérer les peuples, briser les féodalités, faire tomber de plein droit les annexions de violence, réintégrer l'Alsace-Lorraine dans la famille française. Mais pour donner un statut au monde, encore faut-il Ie_ monde soit en état de le recevoir. Une ligue des nations n'aura de portée que si chaque pays qui doit y participer apporte non pas un consentement verbal, diplomatique, mais une volonté profonde, agissante, une volonté de peuple. En d'autres termes, toutes les conférences de paix ou d'arbitrage, toutes les organisations de droit ne vaudront que dans la mesure où la démocratie aura substitué sa forte armature à la charpente pourrie des dogmes - et des despotismes. La paix par laquelle nous voulons que le grand drame soit définitivement clos doit surgir du développement des formules de la Révolution, de l'écroulement des autocraties, du débordement des démocraties sous l'égide morale de la France." o—o La Finlande proclame son indépendance A l'occasion de la proclamation de l'indépendance, le 20 juillet, le pavillon national finlandais a été arboré sur l'édifice du Sénat, de la Diète et les autres édifices publics. Le soir, a eu lieu la première séance de la Diète de la Finlande autonome. M. Tokoy, vice-président du Sénat, a déclaré à la Diète, en son nom et au nom de ses collègues, qu'en présence des nouvelles conditions politiques, les membres du gouvernement résignent leurs fonctions, mettant leurs postes à la disposition de la Diète. Mais celle-ci, sur la proposition de M. Ayroll, chef de la fraction socialiste démocrate, a prié les membres du gouvernement de rester au pouvoir jusqu'à l'organisation par la Diète d'une nouvelle administration du pays.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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