La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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24 augustus 1916
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s.n. 1916, 24 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bg2h708x5q/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES ONE PENNY FRONT: CINQ CENTIME» HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois. 4 sh. : 3 mois. 12 sh Buvez le THË.UPT0N Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. 23«e ANNEE JEUDI 24 AOUT 1916 No. 236 LA GRANDE GUERRE I CALME SUR LE FRONT RUSSE L'AVANCE ANGLAISE CONTINUE ■ u » - ■ I LES ALLIES EN MACEDOINE L'avance britannique a ete reprise mardi, avec de bons résultats- Le nouvel effort du général Haig a surtout porté, Lté fois, sur les deux ailes de sa ligne [en Picardie, à savoir, dans la direction L Thiepval sur la gauche et dans celle ! de Guillemont sur la droite, toute avance dans ces deux directions devant fatalement entraîner un affaiblissement du ;centre allemand à Pozières-Bois des Fourreaux.Sur la gauche, l'attaque a eu lieu de ; deux façons. D'abord par un assaut direct, du sud au nord, contre Thiepval [même. Dans cette direction, la route est barrée aux Anglais par une puissante redoute, dite de Leipzig, qui forme un saillant dans la ligne ennemie. Nos amis ont Iétendu sensiblement leurs gains sur ce i point et se sont avancés jusqu'à mille mètres de Thiepval, capturant 100 prisonniers; les Allemands admettent la Iperte d'" un coin du saillant ". Plus là l'est, les Anglais ont mené avec succès une seconde manœuvre contre Thiepval, cette fois, non pas directement contre le village, mais [dans la direction de Courcelette, en | vue d'enflanquer la position. 11 y a eu [deux points d'attaque, l'un au delà de F h ferme du Mouquet, passé la jonction ■des routes Albert-Bapaume et Thiepval-Pozières, où l'avance a fait des progrès sur un front de huit cents mètres et le long de la première de ces routes dans la direction de la Courcelette,^-où 64 prisonniers ont été capturés. D'autre part, entre Martinpuich et Ba-[zentin, les troupes du général Haig ont [enlevé une centaine de mètres de tran-I chées ennemies, ce qui constitue un pas [de plus dans la conquête de Fiers. A I l'aile droite de la ligne, les Anglais ont [été un peu moins heureux. Maigre de [violents bombardements d'artillerie, la [ garnison allemande de Guillemont main-| tient une résistance obstinée, et tout ce [ que nos amis ont pu faire, c'est un raid t dans les ouvrages ennemis au sud de la position. D'après le communiqué allemand les Anglais auraient pénétré "tem-I porairement " dans Guillemont, mais le [village serait " fermement " entre les [ mains du régiment wurtembourgeois "Kaiser Wilhelm ". 11 en résulte en tout cas que les troupes britanniques tiennent les confins immédiats du village et que seules des troupes allemandes de tout premier choix peuvent encore s'opposer momentanément a leurs vigoureux [ efforts. | Sur le front français de la Somme, les troupes du général Foch ont fait quel-[ ques progrès dans les confins de Cléry, | au sud-ouest d'Estrées, à l'est de Soye- I court et au nord de Maurepas, mais sans ;gains de terrain bien marqués. Les Allemands n'ont plus contre-attaqué et ont [ Mu des prisonniers. Deux autres canons de 77 sont venus s'ajouter à la liste ^six bouches à feu capturées le 20 août dans le petit bois au sud de Guillemont. devant Verdun l'acca,lmie persiste. Le communiqué français ne signale qu'un [ duel d'artillerie dans la région de Fleu-[ r? et des attaques à coups de bombes ™ntre un des ouvrages du bois de Vaux-! ^-"apitre, du reste repoussées sans peine. 'e communiqué de Berlin ne souffle plus mot des armées du Kronprinz ! Les derniers communiqués de Pétro-?rade se contentent de dire que, sur le ront européen, la situation n'a pas " langé depuis deux jours. Vienne et erin sont un peu plus explicites. Ils ent de violents combats sur la basse okhod et sur la Séreth, où de fortes [ ' ''iques russes auraient été repoussées I ''Ul pertes. Berlin admet cependant que I cii' r Ce ^ern'er secteur nos amis sont I n c^er progrès et qu'ils ont gagné à wyzin un avantage permanent. Ces ac- rrieT ^ S°nt; reste' ^ort Probable-» ' c'ue, 'cs avant-coureurs de mouve-^ décisifs, mais les Allemands cher-1 à t'i'" f'ans un ^ut purement politique, rer tout le parti possible de tout arrêt de Brusilort pour ramener la confiance au sein de leur population civile. En agissant ainsi, ils se préparent de nouvelles désillusions. Du reste, si le front de Lemberg est inactif, les Russes ne cessent pas de renforcer leur position dans les Carpathes. Sur le front de 115 kilomètres compris entre la Bukovine et la passe de Jablonica, les troupes du général Letchisky sont à quinze kilomètres seulement de la crête de la puissante chaîne de montagnes et malgré les renforts envoyés à l'archiduc Charles celui-ci aura fort à faire pour empêcher l'invasion de la Hongrie, dont l'importance politique est si considérable. La situation en Macédoine se développe lentement. La censure a permis mardi l'annbnce de l'arrivée à Saloni-que, au milieu d'un grand enthousiasme, de contingents russes et italiens qui, non seulement marque l'étroite collaboration des Alliés, mais permet de croire que certaines difficultés relatives aux zones d'influence dans les Balkans ont été aplanies. La présence des Russes encouragera vivement l'ardeur des Serbes, leurs frères- de race; celle des Italiens montre que les Serbes sont d'accord avec eux en ce qui concerne le problème de l'Adriatique, ce qui ne fut pas toujours le cas. Enfin, les Grecs ne peuvent manquer d'être impressionnés par l'importance que Rome attache justement à la Méditerranée orientale. La situation militaire dans les Balkans paraît inchangée, mais il devient de plus en plus évident qu'elle est régie par des facteurs dont le développement ne saurait plus tarder; le ton de la presse allemande à l'égard de la Roumanie est significatif à cet égard. Sur le front italien, on ne signale plus que des actions d'artillerie. ' Le sous-marin britannique E 23 a torpillé par deux fois, samedi, en mer du Nord, un cuirassé allemand de la classe Nassau (à laquelle appartiennent les premiers dreadnoughts allemands construits en 1910-11, jaugeant 19.000 tonnes et portant 960 marins). La première fois, il endommagea le navire, la seconde fois, il 1 attaqua pendant qu'il était remorqué et convoyé vers la côte allemande par cinq contre-torpilleurs, et il croit l'avoir coulé. Il ne faut pas s'attendre à ce que 1 état-major naval allemand confirme cette nouvelle qui constitue une large compensation pour la perte récente de deux croiseurs légers anglais. Les négociations économiques entre la Suisse et l'Allemagne Les Dernières Nouvelles de Zurich, au sujet des négociations économiques prochaines entre la Suisse et l'Allemagne, publie l'interview d'un homme d'Etat allemand qui déclare que les négociations porteront vraisemblablement sur les points suivants : 1) Livraison des marchandises achetées et payées • par l'Allemagne en Suisse en les comptant comme compensation de la part de la Suisse ; 2) Annulation de ce qui reste dû encore comme compensations ; 3) Nouvelles bases des compensations en tenant compte de la'situation créée par l'échec des négociations à Paris ; 4) Facilités accordées par l'Allemagne à la Suisse pour son alimentation. En développant ces points, l'interlocuteur du journal suisse a dit entre autres choses que l'Allemagne devra tenir ferme sur le premier point, car une concession sur ce point particulier serait considérée par le peuple allemand comme une -faiblesse. La réquisition du lin en Flandre Les Allemands ont pris leurs précautions pour s'emparer de tout le lin ensemencé en Flandre. Les cultivateurs ont été tenus d'ensemencer des étendues au moins égales à celles qu'ils ensemençaient d'ordinaire. Un arrêté du gouverneur général de Bruxelles vient de fixer les prix maxima du lin. Seules les organisations boches ont le droit d'achat. Ce sont la " Rohestoff-Abteilung " à Gancl et les " Flachsburos " de Courtrai et Lo Keren. Kultur ! Le Volksrecht de Zurich a publié le texte d'un mémorandum envoyé au ministre des affaires étrangères d'Allemagne en octobre dernier par le Dr. Edouard Graeter (Suisse) et le Dr. Niepage (Allemand) et d'autres professeurs de l'école allemande d'Aleppo, décrivant les horribles souffrances de trois mille femmes et jeunes filles arméniennes amenées à Aleppo des hauteurs d'Arménie après que les hommes de la région avaient été massacrés. Le mémorandum constate que ces femmes infortunées furent emprisonnées dans une cour non loin de l'école allemande; le pain et l'eau leur furent refusés et ce qu'elles reçurent subrepticement de personnes compatissantes était en si petite quantité qu'elles commencèrent à mourir de faim et de soif, toutes, sauf les plus jolies qui en furent retirées pour les harems turcs. Pendant plus de quinze jours des cadavres furent enlevés journellement à la moyenne de plus de 100 par jour. Au moment où le mémorandum fut envoyé il restait quarante ou cinquante " squelettes " de ces milliers de fortes Arméniennes des montagnes qui y étaient arrivées trois ou quatre semaines auparavant. Les instituteurs demandaient comment ils pouvaient songer à répandre avec succès la Kultur allemande parmi les enfants de ceux qui étaient traités d'une façon aussi ignoble. A la façon de Mahomet, pardine. Le Kaiser n'est-il pas musulman quand il le faut ? Les déportations de Lille Une protestation énergique du Pape La Corresfiondenza annonce qu'en raison de la protestation énergique du Pape, le Kaiser a télégraphié personnellement à Sa Sainteté, l'assurant du rapatriement des personnes déportées du nord de la France. On sait que suiyant une information de Rotterdam, le nombre de ces déportés atteint 20,000. Une grande partie d'entre eux est internée dans les villages de l'est français, tandis que les hommes en âge militaire sont dans des càmps étroitement surveillés. Le voyage en Belgique des socialistes scandinaves M. Hugo Schmidt, corrspondant hollandais du Politiken, de Copenhague, a interviewé M. Camille Huysmans, député belge et secrétaire de l'Internationale socialiste, au sujet de la visite, en Belgique occupée, faite par quelques socialistes scandinaves, sous la direction des autorités allemandes. M. Camille Huysmans a déclaré : Je ne sais sous quels auspices des socialistes scandinaves sont allés en Belgique, pour voir et juger. S'ils ont reçu les autorisations nécessaires pour se rendre à Bruxelles et s'y entretenir avec des Allemands et avec des Belges, avec les envahisseurs et leurs victimes, s'ils ont pu parler librement avec leurs camarades du parti, comme ils ont eu le loisir de converser avec le gouverneur général, alors je ne puis trouver à redire, car, dans ce cas, le gouverneur général a donné aux socialistes scandinaves une autorisation qu'il a refusée aux évêques belges. Nous avons toujours réclamé une enquête contradictoire. Mais si les socialistes scandinaves ne voient en Belgique que les choses que le gouvernement allemand veut bien leur montrer, alors je déplore cette visite, et c'est avec tristesse que je dois constater que les délégués ouvriers n'ont point compris qu'ils sont un instrument dans les mains du conquérant qui a renié sa parole, saccagé notre pays, incendié nos maisons, tué nos concitoyens et semé partout la dévastation et la mort. Le Kaiser à Cologne Une dépêché d'Amsterdam à VEvening News dit que lorsque le Kaiser traversa récemment Cologne, venant du front de la Somme pour se rendre en Russie, en compagnie du ministre de la guerre, général Falkenhayn, il évita visiblement le contact de la foule. De nombreux curieux, qui étaient venus voir arriver le train impérial et qui espéraient un discours de l'empereur, furent déçus. Guillaume parut à la fenêtre du wagon-salon et étendit la mam dans la direction de la cathédrale. Son geste signifiait clairement : " Allez prier ! " Avant de venir à Cologne, le Kaiser s'était arrêté à Gand, où des précautions extraordinaires avaient été prises pour empêcher la foule de l'approcher. La victoire en 1917 Un spçech de M. Lloyd George M. Lloyd George, secrétaire d'Etat pour la guerre, a fait mardi, à la Chambre des Communes, une revue de la situation militaire générale. A l'est et à l'ouest, dit-il, l'initiative a été enlevée à l'ennemi, presque pour la première fois (applaudissements), à une éxception peut-être, en Mésopotamie, où pour des raisons surtout climatériques l'armée se tient tranquille. Il y a eu assez bien de critiques de notre offensive et certains critiques ont imaginé qu'elle ne serait justifiée que si nous faisions une trouée. Pas du tout. L'ennemi, plutôt que de lâcher Verdun, a préféré distribuer ses troupes et ses canons sur le front de l'ouest. C'était ce qu'il nous fallait. Cette action a diminué la pressian à Verdun et a empêché l'ennemi de retirer ses hommes pour aller aider l'Autriche. Nous n'avons pas fait que cela ; nous avons repris une partie considérable de territoire français de la griffe ennemie. La valeur de notre offensive ne se mesure pas en mètres, mais par l'importance des positions capturées et celui qui veut regarder la carte verra ce que cela signifie. Nos pertes, quoique déplorables comme toutes ces pertes doivent l'être, sont relativement peu élevées, alors que les Allemands, attaquant sur un terrain exposé à notre artillerie, ont souffert beaucoup. Mais nous ne devons pas considérer cela comme la fin. Nous combattons une très grande puissance militaire avec des ressources gigantesques. Elle sait pour la première fois que ses troupes sont tenues et qu'elle est sur la défensive. Cela fait une grande différence dans le caractère de la campagne. Mais il y a encore beaucoup de vallées à traverser et de crêtes à prendre d'assaut avant que nous puissions voir la victoire finale. Nous aurons besoin de plus d'hommes, de plus de. munitions, plus de canons et plus d'équipement. Nous aurons besoin de tout le courage et de toute l'endurance de notre race dans chaque partie du monde, en vue de transformer l'ouvrage qui a été commencé en une victoire qui sera une victoire complète et finale. Mais c'est de considérations de ce genre, qui comprennent de plus grands sacrifices et de plus grandes impositions sur notre courage, que dépend la seule grande question : Verrons-nous la fin de la guerre dans l'année qui viendra ? Nous avons capturé la crête et nous pouvons voir la fin de la campagne. Je crois que dans l'avenir encore indistinct, nous pouvons entrevoir la fin. L'ennemi a été rejeté de ses positions dominantes. C'est là déjà un accomplissement considérable. (Hear, hear !) Les Alliés n'étaient pas prêts alors que l'ennemi a eu le temps de se préparer. Ni la France ni la Russie n'étaient prêtes et la Grande-Bretagne n'avait presque pas d'armée. L'Allemagne a raté l'occasion et elle le sait. Mais ce serait une faute que de s'attendre à une victoire facile ou prochaine.En passant la revue de la situation à la lumière des faits existants et sur l'avis de ceux plus compétents pour exprimer un opinion, je n'hésite pas à dire, continua M. Lloyd George, que tout ce que la Grande-Bretagne et les Alliés ont à faire, c'est de marcher sans faiblir et de travailler loyalement ensemble comme ils l'ont fait dans le passé et la victoire leur sera assurée. (Longs applaudissements.) Dans la " social-démocratie " La Voix du Peuple, de Chemnitz (Saxe), annonce que le député socialiste Hoch a convoqué une conférence de la minorité du groupe social-démocrate du Reichstag. La réunion a dû avoir lieu à Weimar. Il ne s'agit pas ici de ce qu'on appelle ordinairement la " minorité " de la Sozial-demokratie, c'est-à-dire du groupe Haase-Ledebour-Bernstein, etc. Il s'agit de la fraction la plus avancée de la " majorité " qui était restée fidèle au vote des crédits de guerre et qui continuait à soutenir le chancelier. Si le député Hoch, qui a une certaine influence, assemble ainsi ses amis, c'est probablement qu'il existe une nouvelle tendance à la scission dans le sein de la majorité ". La Sozialdemokratie va ainsi à l'éparpillement, sans aller à la révolution d'ailleurs. Menace boche à la Hollande Selon les Nieuws van den Dag, le gouvernement allemand, à l'occasion de l'affaire des bateaux de pêche hollandais retenus en Angleterre, tente d'employer des procédés d'intimidation à l'égard des Pays-Bas alors qu'en réalité c'est contre l'Allemagne que la Hollande a les plus sérieux griefs. Nous espérons, conclut le journal, que le gouvernement hollandais ne se laissera pas émouvoir par un cliquetis de sabre et que si l'inévitable doit se produire on ne doit pas oublier à l'étranger que la Hollande est loin d'être une quantité négligeable. Le torpillage des navires=hôpitaux L'Amirauté britannique vient de donner un démenti formel aux allégations d'un journal allemand, la Rheinische-Westfae-lische Zeitung du ier août, qui annonçait que l'Angleterre a l'habitude d'employer ses navires-hôpitaux comme transports de troupes. Ce journal disait qu'en dehors de l'entente avec l'Amérique, c'est à cette pratique qu'était principalement dû le fait que les transports des troupes anglaises d'Angleterre en France ou réciproquement ne sont jamais soumis à de sérieuses attaques. Tout récemment, un vapeur partait d'un port de France sous le pavillon de la Croix-Rouge avec des soldats anglais munis de ceintures de sauvetage. Ces soldats allaient vraisemblablement en Angleterre comme permissionnaires. Le journal allemand ajoute qu'on espère que l'Allemagne mettra un terme à cette violation de la Croix-Rouge et émet l'avis que tous les navires naviguant entre l'Angleterre et la France doivent être torpillés sans distinction. " Les allégations de la Rheinische-Westfae-lische Zeitung sont absolument fausses dit le communiqué, qui ajoute : Ainsi qu'il a été indiqué dans des communiqués officiels de l'Amirauté des 14 et 22 novembre dernier, les noms de tous les navires-hôpitaux anglais ont été notifiés aux belligérants conformément aux conventions de Genève et de La Haye et sont employés uniquement dans les conditions établies par ces conventions ; aucun navire-hôpital ne porte d'autres personnes que des malades et blessés, des infirmiers, des médecins et des approvisionnements de médicaments. Comme un grand nombre de blessés revenant de France en Angleterre souffrent seulement de légères blessures et peuvent marcher, il est naturel qu'ils soient visibles sur le pont. Mettre des ceintures de sauvetage est une précaution raisonnable, étant donné que le navire-hôpital Anglia a heurté une mine mouillée par les Allemands en pleine mer ; d'ailleurs les ceintures de sauvetage sont une précaution universelle contre les dangers ordinaires de la navigation prescrite par les règlements du Board of Trade. Le communiqué anglais ne vise que le navire-hôpital Anglia, coulé par une mine, mais il aurait pu aussi rappeler que le navire-hôpital Asturias a été attaqué par un sous-marin allemand. D'ailleurs, on connaît le respect de nos ennemis pour les navires-hôpitaux. Deux, le Portugal et le Vperiode, ont été coulés dans la mer Noire depuis le commencement de l'année. La "Journée belge" à New York Nous avons signalé le magnifique résultat de la "Journée belge " à New-York. Le génie inventif des Américains s'est singulièrement manifesté en cette occasion. Le comité directeur avait créé des " paquets mystérieux ", qui furent vendus à des prix peu ordinaires. Témoins : 1 - — Un flacon en or émaillé de bleu, finement ciselé et enrichi de diamants. Son bouchon est surmonté d'un buste en or représentant une des favorites de Louis XV. Vendu 1,000 dollars. 2- — Un délicieux face à main en or émaillé en différentes couleurs et orné de camées représentant des danseuses grecques. La ciselure en est extrêmement délicate et le manche, enrichi de diamants, est d'une finesse exquise et terminé par une montre minuscule, Vendu 2,000 dollars. 3- — Un cadre en or entouré d'un cercle de jade, avec un beau motif d'or ciselé exécuté par un grand bijoutier de Moscou. 4- — Une broche en or émaillé, genre Renaissance, représentant une divinité aquatique émaillée de blanc et ornée d'une émeraude et d'un rubis, exécutée par Giacinto Melillo, Naples. 5- — Un flacon d'améthystes gravées. Vendus de 2,000 à 4,500 dollars. Parmi les articles mis en vente par " auc- tion ", nous signalerons une pièce d'or d'une valeur de 500 fr., qui fut attribuée au pianiste Paderewski ; un cochon vivant, qui fut attribué à Mme Barn, de Plainfield (New Jersey) ; une automobile Maxwell, à M. Mac-Eadden, de Beaver street. N'est-ce pas délicieux d'esprit et d'à-propos ? Yon Wiegand en Picardie On télégraphie au Daily Express de New-York, en date du 16 août : Malgré la mention par les correspondants américains ayant visite le front allemand sur la Somme, de déclarations de généraux allemands anonymes, que la ligne teutonne ne peut pas être brisée, von Wiegand dit dans une dépêche que publie le World : " Le désir de paix est la note dominante chez tous ceux avec qui j'ai causé, depuis le simple artilleur à sa batterie et le fantassin dans sa tranchée jusqu'aux officiers supérieurs et généraux." Le Daily Express fait remarquer qu'il est significatif que la censure allemande ait laissé passer ce télégramme.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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