La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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24 augustus 1917
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s.n. 1917, 24 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b27pn8zb0d/
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LA MÉTROPOLE || ONBPENNY L«T. cinq centimes EnlIANDE: vijf cent pHENT: dix centimes PAT? A TSS A "NTT PRnVTSnTRT?,MF,UTH A^LONDRES Bureaux : 43, Ch&neery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONUBMEKT 1 mois 3 ih. ; 3 moto, 9 ah. 24"B ANJNiîiJii VENDREDI 24 AOUT 1917 No. 236 LA GRANDE GUERRE I La tactique du général Cadorna [NOUVEAUX SUCCES A LENS I Une victoire arabe ■Quoique le communiqué officiel ita-■en voit plutôt réticent au sujet des dé-Bis "qui permettraient de juger avec ■écision des progrès accomplis on peut ■re que l'avance est continue le _ long ■un front de 96 kilomètres. Ce silence B Cadorna fait partie de la tactique que ■\cellent général est forcé de suivre ïr une front aussi difficile où il n'y a ■h; montagnes, rochers, vallées et fleu-■s, le plus souvent à bords très escar-Bs. Il ne peut y avoir question de dis-Bser ses armées en ordre de bataille, Kit que la nature du terrain s'y oppose Bit que l'ennemi dispose momentané-Bent d'une point dominant d'où il peut ■server les principaux mouvements de B);i adversaire. ■ La stratégie du général Cadorna, pour ■tant qu'on puis.se en juger à une pa-Bille distance du théâtre des opérations, ■re les caractéristiques suivantes : B1. La longueur du front est considérée «11 relation avec les grosses difficultés de Brrain, difficultés qu'on retrouve à peine |r n'importe quel autre front, et qui ■rie suivant qu'on le considère au nord Bu au sud de Gorizia; au nord il suffit B dire que les collines principales va-Bent en hauteur de 270 à 750 mètres. La nécessité — que la longueur du ont entraîne — d'avoir toujours un jmbre considérable de réserves partiel-s proportionnées aux difficultés rencon-les dans les mouvements latéraux de pupes, par suite de l'étroitesse des val-les de l'Isonzo et du Judrio à l'arrière. B? L'inclusion dans la zone de batail- ■ du plateau de Bainsizza situé dans une Bgion dont on n'a que peu parlé jus-B'ici, et qui pendant deux ans a été une forteresses les plus importantes de Knnemi. ■Ce plateau s'étend à l'est de la vallée Bntrale de l'Isonzo et les Italiens l'ont Bcaladé de la rive droite jusqu'à la'rive ■luche de l'Isonzo et y ont occupé de fces positions sur un front long de ■ s de 16 kilomètres et d'une profon-■ur de deux kilomètres et demi. ■4. Les succès répétés obtenus grâce à ■ surprise. C'est de cet élépient vital ■le, comme au mois d'août 1916, le gé-Bralissime italien a profité une fois de Bus d'une façon maîtresse dans le but, frès une préparation d'artillerie qui ■tte fois-ci fut d'une durée très courte, ■en que, d'une intensité infernale, de *incre la résistance obstinée de l'en-fini.■ Il n'y a donc pas lieu d'insister longue-■eni sur les termes du communiqué. Au Brd de Gorizia les opérations 'continuent ■ façon régulière, tandis qu'au sud les ■rabats se localisèrent, en particulier Ht le Carso. Le long de toute la ligne H front les troupes italiennes ont rem-Frte de nouveaux succès, surmontant ■s difficultés qui donnent à chaque mè-Pf de terrain pris et maintenu l'impor-■n.Ce d'une forteresse conquise. ■'ur les fronts de Carniole et du Tren- ■ petites attaques ont été repous-tandis que dans la vallée du Le- ■° une forte attaque ennemie fut re-Rjssée et tournée en déroute. ■ Ur le front de Verdun la journée a ■; ' a'me, après une nuit assez troublée ■ ® fortes contre-attaques dans la ré-de la ferme de Mennejean, à l'est I. raî'e' au sud de La Bovelle, entre H (s et 'e monument d'Hurtebise et ■r e plateau de Californie. Pendant la ■ln "1 1 ennemi s'est contenté de main-Klr un ^u assez intense. ■ ans la région de Lens, où le nombre ■ffP"s,?nn'ers capturés depuis le 15 Mlle ^ I-378' _et le butin à 34 mi- ■ uses et 21 mortiers de tranchée, de ■, ' ux succès ont été refnportés au ■p °!lest et au nord de la ville. ■nn , an^res il y a eu une violente ba-llVÎp '-ans ,'a région de la route d'Ypres B(;e'/!'0U ''enncrn' cherchait de façon ffievr' '""'1 1 ^ s.e maintenir sur le terrain Bm'-Vt a,su'te d'assauts répétés l'en-Bfr;,' céder environ 500 mètres de sl'r un front de près de seize kilomètres; les troupes se sont rendues maîtresses d'une importante position et se sont établies dans la partie ouest de l'Inverness Copse. Un nouveau théâtre d'opérations s'est développé sur la côte de la mer Rouge où les Arabes sous la conduite du roi de l'Hedjaz ont exécuté une série d'opérations contre des détachements et des postes avancés turcs; rien que dans le district de Maan 700 Turcs furent tués et mis hors de combat tandis qu'un nombre égal ont été faits prisonniers. Les Arabes, qui, après la révolte de l'Hedjaz contre la domination turque, semblent de plus en plus favorablement disposés à l'égard des Alliés, ont en même temps effectué une expédition contre la voie ferrée au nord de Medina dont une grande partie a été détruite. Suivant la dernière statistique des navires coulés par les sous-marins allemands pour la semaine écoulée, 15 navires de 1.600 tonnes et plus, 3 de moins de 1.600 tonnes et 2 chalutiers de pêche ont été coulés. Le nombre des arrivages était de 2.838 et celui des départs de 2.764. Le ravitaillement de la Belgique Arrangement américano-norvégien Chritiania, 16 août.— D'aptes des informations reçues par le gouvernement norvégien de la Commission Nansen, le gouvernement des Etats-Unis a demandé que la Norvège, qui acheta récemment 47.000 tonnes de céréales aux Etats-Unis, en abandonne environ 36.000 tonnes de blé et de seigle à la Belgique, le reste, 11.000 tonnes d'orge, allant en Norvège. On dit que cette mesure est due aux torpillages récents et sans restriction des steamers de la Belgian Relief Commission, dont 17 sur 23 ont été coulés par des sous-marins allemands. Les Etats-Unis demandent en outre que les 36.000 tonnes de céréales soient cédées au prix coûtant et transportées en Belgique par les navires affrétés par la Norvège pour transporter ces céréales en Scandinavie. On dit que le gouvernement'norvégien, sur l'avis de la mission Nansen, aurait accepté les demandes américaines.— Times. ~ ~ ! L'aviateur belge Thieffry abat son septième avion ennemi Le communiqué belge du 17 août a mentionné qu'un aviateur belge avait descendu la veille un avion ennemi au-dessus de la forêt de Houthulst. Cet exploit a été accompli par le sous-lieutenant Thieffry qui, le mois dernier déjà, avait remporté ées 5e et 6e victoires en abattant deux appareils allemands en moins de deux minutes. Le 16 août, vers 9 heures, Thieffry avait pris son vol avec mission de faire la chasse aux avions ennemis qui se glissent fréquemment entre les couches de nuages. L'aviateur belge est monté au-dessus des lignes allemandes, s'éle-vant jusqu'à 6.000 mètres de hauteur. Il vole au milieu d'épaisses nuées. A la boussole il se dirige vers le port de Zee-brugge au-dessus duquel il arrive sans avoir rencontré aucun appareil allemand. Thieffry fait demi-tour, descend jusqu'à 2.500 mètres et aperçoit soudain deux avions ennemis volant de conserve. Avant qu'ils aient eu le temps de chercher un refuge dans une couche propice de nuages, l'aviateur belge a foncé sur eux. Le premier appareil qu'il attaque réussit à fuir. L'autre, en revanche, cherche vainement à se dégager. Thieffry s'est approché de lui jusqu'à quelques mètres à peine, puis, à bout portant, il mitraille son adversaire qui pique subitement vers la terre et, tel un bolide, s'abat vers la forêt de Houthulst, passant, dans sa chute vertigineuse, tout près d'un aviateur allié occupé à régler un tir et qui voit l'appareil allemand s'écraser sur le sol. Le sous-lieutenant Thieffry venait de remporter sa septième victoire. La terreur en Belgique Les 23 martyrs de Bruxelles Les Nouvelles publient au sujet des récentes exécutions de Bruxelles que nous avons déjà annoncées par dépêche les détails suivants : La terreur sévit sur Bruxelles comme jamais encore nous ne l'avons connue. Nos bourreaux sont devenus plus méfiants que jamais et doivent nourrir à notre égard quelque sinistre arrière-pensée. Un avenir prochain nous éclairera sans doute sur leurs intentions. En attendant les exécutions se succèdent presque sans interruption à Bruxelles même, où nous n'en avions plus connu depuis le meurtre de Miss Ca-vell. La pratique qui consistait à envoyer les " grands coupables " en jugement à Hasselt et à les y massacrer en secret paraît définitivement abandonnée. On ne recommence pas encore à afficher les. exécutions, mais on les effectue en pleine agglomération, au Tir National. Comme nous vous l'avons " câblé 20 Belges furent fusillés là, en un seul jour, à fin juin écoulé. Le 16 juillet, à 4 h. 30 du matin, une nouvelle série de patriotes y tombaient devant le poteau d'exécution. Il y avait parmi ceux-ci Henri Dumoulin, cafetier au boulevard du Midi, 94, son frère Léon et son beau-frère. Henri Dumoulin était âgé de 35 ans et père de 2 enfants. Il est mort en brave, de même que ses deux parents. La femme de Léon Demoulin a été condamnée à 15 ans de travaux forcés. L'officier de police Baekelandt, de Bruxelles, a été arrêté le to juillet, toujours sous la même prévention d'espionnage. Le martyre de Van Rentergem Les Nouvelles reçoivent aussi les informa tions suivantes dont elles ont pu contrôler l'authenticité : Le coureur Van Rentergem de Gand à été condamné récemment à mort pour " espionnage Le malheureux a été d'abord traîné à travers les rues principales de la ville, attaché à une chaîne d'au moins 20 mètres de longueur, comme une bête fauve, et exposé à la curiosité et à la risée du peuple par des soldats qui le maltraitaient publiquement et lui crachaient à la figure. Les Allemands ont dit qu'ils avaient ainsi voulu faire un exemple. Et c'est un exemple en effet qu'ils nous ont montré, un nouvel et monstrueux exemple de leur barbarie sans borne et de leur insatiable et bestiale férocité. Le malheureux Van Rentergem a été ensuite fusillé à Audenaerde. Il n'a pas poussé une plainte et est mort, en stoï-que, courageusement. 22 condamnations à mort à Anvers ' Le 14 juillet 1917, dit le Courrier de la Meuse, vingt-deux personnes ont été condamnées à mort par le conseil de guerre siégeant à Anvers. En ce qui concerne les personnes de 1 Hamont dont nous avons annoncé l'arrestation, le jugement n'a pas encore été . rendu. . Elles se trouvent toujours, à la prison I de Hasselt. Deux femmes fusillées à Selzaete Les deux femmes de Selzaete qui, comme nous l'avons annoncé il y a quelques jours, ont été fusillées pour passage de lettres sont les sœurs Aerts, habitant cette commune. o—o Prisonniers belges rapatriés Le matin du 18 août, à 11 heures, en présence de l'importante colonie belge et de toutes les notabilités lyonnaises, est arrivé à Lyon, directement d'Allemagne, un convoi de cent trente et un sanitaires belges, dont trente-neuf officiers et un aumônier. 0—0 L'affaire Margulies Le coffre-fort de Margulies a été ouvert en présence de M. Armand Bernard, préfet des Alpes-Maritimes, dans un grand établissement de crédit de Nice. On a trouvé exactement 960.000 francs. Des papiers saisis chez Margulies, il résulterait que sa correspondance avait des ramifications avec l'Italie et la Suisse. La Conférence de Stockholm — Les socialistes alliés La Conférence socialiste interalliée, organisée par la section britannique du Bureau socialiste international, aura lieu -mardi et mercredi prochains au Central Hall, Westminster, Londres, Elle sera présidée par M. Arthur Henderson, secrétaire du Comité exécutif du Labour et ancien ministre. La Belgique y sera représentée par MM. Emile Vandervelde et Lours de Brouckère. Le manifeste du Labour Partv sur les buts de guerre sera présenté à la Conférence à laquelle il sera proposé qu'elle nomme quatre commissions pour discuter et faire rapport sur les quatre points essentiels suivants : 1. Déclaration générale sur la guerre (y compris, probablement, son origine). 2. Ligue des Nations. 3. Réparations, indemnités, problèmes économiques, 4. Changements territoriaux. La Conférence ne votera pas, mais cherchera à organiser un accord unanime sur le plus grand nombre de points possible. On sait que les délégués russes du Soviet n'y assisteront qu'à titre d'invités, et que les socialistes des Etats-Unis ont refusé d'y prendre part. Les membres de la Conférence,, tels de simples congressistes bourgeois, assisteront mardi soir à un banquet offert par le Labour Part}' mercredi à une garden party organisée par Mr. et Mrs. Sydney Webb, les sociologues pacifistes connus. Ainsi qu'il convient aux adversaires de toute diplomatie secrète, les séances de la Conférence seront absolument secrètes. La presse n'y sera pas admise. Les organisateurs se contenteront de publier chaque joui-un " communiqué rédigé à leur façon. A propos de Stockholm, notons que le comité parlementaire des Trade-Unions a décidé de ne pas nommer de délégués avant d'avoir consulté sur oe point leurs électeurs au Congrès des Trade-Unions qui s'ouvre à Blackpool le 3 septembre. Les mineurs du Warwickshire ont protesté contre la Conférence de Stockholm et approuvent le gouvernement et les marins. Les socialistes belges "en" Belgique Un socialiste belge écrit à l'Indépendance (22 août) : Je reçois de Belgique quelques informations intéressantes sur l'attitude du Parti ouvrier belge à l'égard de certains problèmes politiques d'ordre national et international. Elles datent de la fin de juillet. Je vous les livre sans les commenter autrement. • Le parti Ouvrier belge (P.O.B.) reste résolument hostile à la convocation de la Conférence internationale de Stockholm. Il se refuse à entrer en pourparlers avec la majorité et aussi avec la minorité de la démocratie socialiste allemande. La Conférence de Stockholm ne saurait avoir, selon les socialistes belges, de résultats positifs. Elle menace même d'avoir des conséquences dangereuses pour le ' socialisme international. Le P.O.B. proteste contre la réception par le Comité hollando-scandinave des sieurs Joris et Prims, qui ont prétendu parler au nom des socialistes flamands, alors qu'ils ne représentent aucune organisation et ne sont pas même affiliés au Parti ouvrier. Il n'y a sur la question flamande aucun désaccord entre socialistes belges ni au sein du parti, ni parmi les syndicats. Le P.O.B. approuve entièrement l'attitude d'Emile Vandervelde et de Louis de Brouckère à l'égard de la Conférence internationale de Stockholm. Les représentants autorisés des syndicats ont à voter un ordre du jour dans ce sens. Aux réunions de militants convoqués à cet effet, un seul membre a défendu l'idée de participer à la Conférence de Stockholm, mais il a déclaré vouloir se soumettre à la décision de la majorité.Le P.O.B. ne comprend pas le silence du gouvernement belge au sujet du S.U., que les travailleurs du pays occupé revendiquent avec plus d'énergie que jamais. Il espère que le gouvernement ne tardera pas à faire une déclaration solennelle au sujet du futur régime électoral dont il entend doter la Belgique. Dédié à M. .Camille Huysmans ! M. Branting contre la Conférence Stockholm, 22 août. — On reconnaît maintenant ici, en vue du vote d'hier de la Conférence du Labour, qu'il n'est pas probable que les gouvernements de l'Entente reviendront sur leur décision de refuser des passeports aux délégués socialistes. L'opinion de M. Brantin« paraît être que dans ces conditions il vaimrait mieux ne pas tenir la Conférence, mais que cette décision doit être laissée aux Russes. Si les Russes désirent que la Conférence soit tenue, le 9 septembre, comme on l'avait arrangé, elle doit avoir lieu. Les Allemands et les neutres y assisteront, et le Comité hollando-scandinave partagera la responsabilité des débats. La différence principale,à côté de l'absen-oe des délégués anglais, français et italiens [belges, américains, japonais, portugais], est probablement qu'il n'y aura pas de discussion sur la responsabilité de 1a guerre ; il y aura une majorité contre une telle discussion et il est douteux si Herr Haase et les autres qui en sont partisans réussiront à l'imposer. — Times. M. Georges Plekhanoff M. Georges Plekhanoff, leader des social-démocrates russes et l'un des adversaires les plus irréductibles des maxi-malistes et de Lenine, a adressé un télégramme aux socialistes français, les suppliant de s'opposer à la Conférence de Stockholm qu'il considère " comme tun acte de trahison ". Dans une salie de danse ! M. Camille Huysmans a enfin trouvé un local pour " sa " Conférence. C'est un établissement de danse qui s'appelle l'Hôtel National. C'est là que le 9 septembre doivent se réunir les quelque 200 délégués socialistes.Le Japon refuse des passeports On mande de Tokio que le gouvernement japonais a refusé les passeports pour Stockholm en déclarant que les socialistes qui désirent s'y rendre feraient le jeu de l'Allemagne. Ajournement Le refus de la part des Alliés d'accorder des passeports pour Stockholm a porté un coup sensible aux organisateurs de la conférence. La conséquence immédiate de ce refus sera probablement un ajournement de la conférence. Les leaders du comité hollando-scandinave manifestent un vif désappointement. Dès le retour des délégués russes, qui sont attendus sous peu, une réunion sera tenue et des mesures nouvelles prises. Il a été suggéré que la conférence ait lieu, même si elle ne doit réunir que les seuls représentants de la Russie, des Empires centraux et des pays neutres ; mais on admet qu'aucune décision définitive ne pourrait y être prise en l'absence des socialistes britanniques et français. M. Troelstra, le leader socialiste hollandais, a déclaré dans une interview : " La conférence doit avoir lieu et aura lieu. Quand et I comment, je l'ignore. Toutefois, la voilà ( ajournée pour un certain temps." Ce que dit la presse russe La presse russe consacre de nombreux articles à la question de la Conférence de Stockholm, à l'occasion des récentes déclarations de M. Lloyd George. La Novoiê Vrémia écrit : Jusqu'à présent, les partis ouvriers des pays alliés identifiaient les programmes du Comité exécutif avec le désir de la Russie ; ce malentendu a joué un rôle considérable dans les appréciations portées sur la Conférence de Stockholm.On croyait toujours que le grand peuple russe se trouvait derrière l'invitation du Comité : cette illusion a été détruite par le communiqué gouvernemental. Selon le Dien, le gouvernement avait absolument le droit'et même le devoir de déclarer qu'il envisage la Conférence comme une affaire de partis. Sinon on aurait pu reprocher au gouvernement russe de mener des négociations avec les peuples par-dessus la tête de leurs gouvernements, procédé que recommandent seulement les maximalistes. Le gouvernement russe, respectueux de ses alliances, devait observer une neutralité complète dans la question de Stockholm. C'est l'attitude qu'observent les gouvernements. I^e Dielo Naroda, social révolutionnaire, dans un article intitulé : " Qu'est-ce que cela signifie ? souligne le caractère anormal du fait que l'opinion publique russe soit informée sur l'activité de la diplomatie de source étrangère. Le gouvernement russe estime qu'il est nécessaire de ne pas maintenir sa solidarité dans une affaire considérée comme une affaire de parti. D'autre part, le représentant révolutionnaire russe à Londres n'a pas dissimulé son désir d'entraver la résolution des partis ouvriers et anglais favorables à ]a Conférence de Stockholm. L'Izvestia, organe du Soviet, se borne à critiquer des insinuations du Retch, à l'occasion de la déclaration cle M. Lloyd George-

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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