La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 31 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c824b2z49g/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY cnONT' CINQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT ESTIMENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT 1 mois 3 «h. ; 3 mois, 9 sh. Uniinnni . 24mh ANNEE MARDI 31 JUILLET 1917 No. 212 LA GRANDE GUERRE I ï^c ^rmtineents étrangers en Russie Les batailles de l aisne I Formidable duel en Flandre I Un officier russe rentré du front sud-Bjuest à' rétrograde a déclaré que les ■contingents étrangers qui étaient atta-■chés à la 7e armée ont atteint leurs ba-■es en toute sécurité. Pour ce qui re-Earde le personnel il y a bien quelques Kertes, mais légères. Les circonstances ■de la retraite, forcée au début par 1 abandon général de leurs positions par les ■égiments de la ne armée, furent tel-■e^que les artilleurs et aviateurs fran-■ais et anglais ainsi que la division na-H-ale des autos blindées furent forcés^ de Battre également en retraite. De même ■race à l'approche.lente et prudente de Ha cavalerie allemande qui ne s'attendait ■pière à cette bonne fortune, une grande Broportion des canons put être enlevée. ■ La question que se posent actuelle-■nent ceux qui sont en mesure d estimer ■a situation créée par les politicailleries H l'armée russe en Galicie, c'est celle ■je savoir de combien d hommes dispose ^■Allemagne, c'est de là que depend la ^profondeur dans laquelle le territoire Busse peut être pénétré. Pour autant Bju'on en sache les Allemands n'ont 'pas ^Kssez d'hommes sur place pour opérer ■me invasion étendue en ce moment ; les ^fcrmées allemandes font tout ce qu'elles Btfuvent pour avancer le long de la rive ^Buest de la S ère t h dans le but de couiner dans une aussi grande mesure que ^■ossible la retraite de la 8e armée qui Bat en retraite rapidement mais dans le Bneilleur ordre. Tous les villages et tou-Bes les villes sont détruits de fond en ■omble à mesure que les armées les dé- I Le facteur du manque d'hommes est Bctuellement le point faible de l'Allemagne; ses ressources sont déjà très épui-B^es> dans le territoire actuellement oc-Bupé la rectification des sinuosités du ^■ont russe donnera à l'ennemi encore ■lus de territoire, mais attirera au plus ■refond des vastes steppes russes en-■re plus d'hommes, prolongera les li-Bnes de communication avec l'affaiblissement inévitable qu'elles entraînent, et BMigera l'ennemi de retirer des forces ■autres fronts en vue de profiter des Bvantages qu'il possède en ce moment. V les Russes veulent remettre les choses point ils devront revenir au système Pvorisé par le général Alexeieff, celui jf petites mais fortes opérations locales i1" n'ont que des conséquences tactiques Ie peu d'importance, mais qui au cours p la retraite russe a tenu les armées Bemandes à distance. A ces tactiques ln'y a pas de réponse de la part d'un ■nemi qui se trouve dans les condi-gjons où se trouvent les armées allemandes.■Sur le front français le calme alterne ■ec les journées de fortes batailles. Bp est ainsi que dimanche soir les Al-Bands ont une nouvelle fois attaqué Bs les zones étroites d'action, mais autre succès qu'auparavant. Sur le lemin des Dames l'attaque était diri-B6 contre la ferme de Hurtebise, en ■ampagne, contre le secteur de Tahure ■sur la rive gauche de la Meuse contre ■.cote 304. Partout l'ennemi fut arrêté ■ le barrage d'artillerie ou repoussé H 1 infanterie et partout ses pertes ont ■ très fortes. Bts français ont pris l'initiative dans B® v'olente bataille u nord de l'Aisne ■re Hurtebise et la Bovelle. Les batail-B lançais emportèrent toutes les po-Bns en face de leurs lignes. Cette Beuse opération complète celle qui fut brillamment exécutée, il y a quelques jours, devant Craonne et stabilise la situation générale des armées françaises sur le chemin des Dames où aucun des deux, combattants ne limitera ses efforts à ceux qui ont déjà été faits. Sur le front britannique il n'y a que des opérations de peu d'importance et des engagements de patrouilles assez nombreux. Mais le bombardement de l'artillerie et les opération® aériennes ont atteint une telle intensité qu'il semble qu'un vaste duel ait commencé en Flandre dans des proportions inégalées jusqu'ici.Rien qu'en deux jours l'ennemi a perdu 60 avions. Il est facile à croire dans ces circonstances, que les critiques militaires allemands appréhendent des événements qu'ils suivent anxieusement. a o L'Allemagne et la Belgique Sjp\gulière interprétation du discours du Chancelier La Gazette de Francfort, qui est,comme on sait, inspirée par la Wilhelmstrasse,publie la singulière interprétation que voici du discours de M. Michaelis : L'acquisition par la force de territoires, d'influence politique et financière d'autres nations, comme étant les buts de guerre de l'empire allemand, ne peut plus longtemps être sérieusement discutée. Comment peut-on,après le vote de jeudi, continuer à affirmer qu'il n'entre pas dans les intentions de l'Allemagne de rétablir la Belgique dans son indépendance politique et économique ? Le monde souffrira longtemps de ce qui est survenu pendant ces trois années d'effusion de sang, mais une rapide conclusion de la paix doit empêcher plus de désastre. Le gouvernement a déclaré que sa politique était dirigée vers la paix par voie d'accord. Cela et rien d'autre est la volonté du gouvernement impérial, du parlement allemand et du peuple allemand. Malheureusement, le chancelier n'a rien dit concernant l'indépendance de la Belgique et, comme M. Lloyd George le faisait remarquer, le mot de Belgique n'a même pas été prononcé. Au contraire, les déportations, les exécutions et les spoliations continuent de plus belle. La première des choses à faire serait, semble-t-il, de suspendre immédiatement toutes ces iniquités et de mettre fin tout de suite aux mesures de séparation administrative faites uniquement, comme l'a fait remarquer M. Lloyd George, en vue de l'éventualité où l'Allema- ! gne pourrait garder Liège, Anvers et les Flandres, Namur devant rester la capitale d'une Belgique diminuée de plus de la moitié de son territoire. Le fiasco de la piraterie Navires français. Relevé hebdomadaire des entrées et rso1fties des ports français, pertes de guerre et attaques sans succès. Semaine finissant le 22 juillet à minuit. Entrées et sorties des navires de commerce de toutes nationalités (au-dessus de 100 tonneaux nets) des ports français, à l'exception des bateaux de pêche et du cabotage local : Entrées .. .. .. 1.063 Sorties . . . . . . 937 Navires de commerce français coulés par des sous-marins ou des mines : De x.600 t. brut et plus . . o Au-dessus de 1.600 t. brut . . o Navires de commerce français attaqués, sans succès, par des sous-marins . . 6 Bateaux de pêche coulés . . o Navires italiens. Au cours de la semaine qui s'est terminée à minuit le dimanche 22 juillet, le mouvement des navires marchands de toutes nationalités dans les ports italiens a été le Suivant : Entrées : 593 navires, d'un tonnage brut de 389.815 tonnes ; Sorties : 550 navires, d'un tonnage brut de 403.450 tonnes. Dans ces chiffres, il n'est pas tenu compte des barques de pêche et du petit cabotage. Les pertes des navires italiens dans toutes les mers ont été de deux navires coulés et un petit voilier endommagé. i u Ui.uni'1 j. 101 Michaelis et la Belgique A côté de la question ! La mesure de l'effet considérable que le discours de M. Lloyd George au Queen's Hall a produit sur l'opinion neutre est donnée par la rapidité avec laquelle le chancelier impérial a cru devoir y répliquer. Dès samedi soir il convoquait à Berlin les représentants de la presse reptilienne et devant ce commode auditoire, loin des interruptions des socialistes minoritaires et des Polonais impénitents, il se livrait... à une violente attaque contre la " soif de conquêtes " dont, d'après lui, l'Entente est animée ! Parallèlement et à la même heure, le comte Czernin, ministre austro-hongrois des Affaires étrangères, accomplissait à Vienne une manœuvre exactement semblable. Les deux discours sont évidemment des signes de faiblesse. Ils montrent combien l'Austro-Allemagne a besoin de la paix et avec quelle insistance elle cherche à encourager chez les peuples alliés une opinion pacifiste dont le poids pourrait provoquer une paix allemande. Tous deux parlent du reste à côté de la question. Cette question, c'est celle de la Belgique. Le discours du Dr. Michaelis s'adresse avant tout à la Russie. Sous couleur de " révélations " au sujet de la session secrète de la Chambre française les 1er et 2 juin, le chancelier impérial cherche à convaincre Pétrograde que ses armées se batfent pour assurer, en vertu de traités secrets, conclus avec la Vieille-Russie, les ambitions injustes de la République. Ces ambitions comprendraient " outre l'Alsace-Lorraine ", de " vastes modifications territoriales sur ■ la rive gauche du Rhin",mais le chancelier n'en cite qu'une, l'annexion du bassin de la Saar ! La Daily Chronicle fait très justement remarquer que, même si cette ambition existait, " la France a le droit de réclamer des mesures exceptionnelles pour sa sécurité future, droit tel que l'Allemagne n'en avait pas en 1871 et qu'aucun autre Etat, à l'exception de la Belgique, ne pourrait ayoir aujourd'hui M. Ribot a promis du reste la publication de tous les traités secrets conclus par la France, et on peut lui laisser le soin de les défendre. Ce qui nous Intéresse, nous,ce qui intéresse avant tout l'Europe, c'est te sort de la Belgique, clef de voûte de la situation. Or voici tout ce que 1e Dr. Michaelis en dit d'une façon bien détournée : La presse ennemie essaie de donner à mon premier discours l'interprétation que je n'ai accepté la résolution de la majorité qu'avec la réserve mal dissimulée des désirs de conquête de l'Allemagne. Je suis obligé de démentir cette imputation dont le but ne laisse aucun doute. Admettons donc que le chancelier,contrairement à l'opinion de sa presse, ait abandonné toute idée d'annexion de territoire. Mais cela implique-t-il que l'Allemagne soit prête, selon la formule de M. Asquith, " non seulement à évacuer la Belgique, à réparer pleinement les maux et les dégâts colossaux qui ont accompagné son occupation dévastatrice, mais encore à lui rendre, non le semblant de la liberté, .mais l'indépendance complète, sans entraves, absolue ? Quand l'Allemagne aura répondu sans ambages ,et sans réticence^ à cette ques-tion-là, quand elle aura donné des arrhes de sa bonne volonté en commençant, dès à présent, à réparer ses torts, à adoucir le régime odieux qu'elle impose toujours à la Belgique martyre, le chancelier impérial aura acquis le droit de parler d'autre chose. Pas avant. o—o Nos héros en Russie A la liste des soldats belges du corps des autos blindées tombés au champ d'honneur que nous avons publiée il faut ajouter le nom de : Godefroid, Auguste, brigadier volontaire de guerre, né à Viesville (Hainaut) le 6 mai 1895, domicilié à Marmagne, Bourges (France). Ce bravie se trouvait dans une automobile blindée qui, le 6 juillet, s'approcha à quelques mètres des tranchées ennemies , et se trouva immobilisée dans les réseaux de fils de fer- De l'équipage de cette même automobile furent blessés les soldats Gerd, Guil-lot et Vallée. LA FETE NATIONALE BELGE Télégramme du Foi au Sénat En réponse à l'adresse que lui avait présentée le comte Goblet d'Alviella, vioe-pré-sident du Sénat, ministre d'Etat, le Roi a envoyé la dépêche suivante : Fort touché de la lettre que vous avez bien voulu m'adresser à l'occasion de notre fête nationale; partageant entièrement votre confiance dans l'avenir indépendant et libre du pays, je vous remercie de vos vœux patriotiques et vous prie de transmettre mes chaleureux remerciements aux membres du Sénat dont vous avez été l'interprète. ALBERT. Jusqu'à la libération de la Belgique Les télégrammes suivants ont été échangés à l'occasion de la fête nationale belge entre Sir Douglas Haig et S. M. le roi des Belges. Télégramme de Sir Douglas Haig: A l'occasion de la Fête nationale de la Belgique, j'ai l'honneur d'exprimer à Votre Majesté la résolution inébranlable des armées britanniques se trouvant sous mon commandement de combattre côte à côte avec nos vaillants alliés jusqu'au jour de la délivrance de la Belgique et de la défaite de notre ennemi commun. Réponse de S. M. le roi des Belges : Je vous remercie très sincèrement pour les vœux que vous avez bien voulu m'expri-mer à l'occasion de la fête nationale belge. Je puis vous assurer que l'armée belge continuera à lutter dans la plus étroite coopération avec les armées alliées dans cette guerre qu'on est décidé de continuer jusqu'au jour de l'entière libération du territoire belge. En Belgique A Bruxelles La Haye, 27 juillet.— Le 21 juillet, la fête nationale belge se passa, à Bruxelles, dans le calme. La veille, les Allemands avaient placardé des affiches bleues menaçant de peines sévères les Belges qui chômeraient et les magasins qui fermeraient leurs portes ; dans les autres villes, déploiement de forces inusité et nombreux policiers accompagnés de chiens redoutables. Un Te Deum fut célébré à Sainte-Gudule, dont l'immense vaisseau était comble dès 8 heures du matin. Là seulement, le patriotisme ardent des Bruxellois put se donner libre cours. — Petit Journal. 1 En France A l'Institut de Port-Villez Les mutilés de l'Institut de rééducation de Port-Villez ont fêté dans l'exil l'anniversaire de notre indépendance. Ils l'ont célébré en assistant à la cérémonie du salut au drapeau, suivie d'une allocution par. M. le sénateur Thiébaut, que le lieutenant Yde a répétée en flamand,et de chœurs flamands et français, puis en écoutant M. Alleman et le sous-lieutenant Honhon, qui ont rappelé les fastes de notre histoire et insisté Sur la nécessité de cimenter mieux que jamais notre unité nationale. Un Te Deum a terminé cette partie officielle. Après quoi, l'après-midi, l'anniversaire national a été fêté à la belge, dans la plaine des sports pavoisée, par des jeux populaires avec concert ; à nos soldats _ge sont mêlées la plupart des familles de la colonie belge de Bonnières, invitées pour la circonstance, et cela a donné un peu l'illusion d'une kermesse de chez nous. Une soirée de gala, devant une salle comble, termina la journée avec, au programme : une pièce flamande de circonstance d'A. Vermei-ren, un intermède bilingue avec le concours de Mlle Rodhain, infirmière, et du renommé comique parisien Fernand Frey ; puis, comme " clou ", la Navarraise, interprétée avec fougue par Mme Semet, brillamment entourée par MM. de Potter, Bourdon, Nyssen, Declercq et François. Le spectacle s'est achevé par une apothéôse avec chants, à laquelle ont participé les enfants de l'école belge de Bonnières. Cette journée bien remplie a montré que le moral de l'arrière ne le cède pas à celui du front et que militaires et civils rivalisent de patriotisme. A Nice Un Te Deum solennel a été chanté en la cathédrale Sainte-Réparate. pavoisée aux couleurs belges. De très nombreuses notabilités assistaient à cette cérémonie, parmi lesquelles : M. Bernard, préfet des Alpes- Maritimes ; le général Goiran, maire de Nice ; M. Delbarre, secrétaire général des Alpes-Maritimes, et Mme Delbarre ; le général Schmitz, commandant d'armes ; le sénateur Koch ; M. Maistre, consul de Belgique ; le commandant Noailles, major de la garnison. Les représentants des nations alliées, de nombreux officiers français et belges, les officiers et sous-officiers en'traitement dans nos hôpitaux du Cap-Ferret et la colonie belge. Le Cantique à la Belgique, de Th. Dron-chat, la Brabançonne et la Marseillaise terminèrent l'érfiouvante cérémonie. A Clermont-Ferrand Une messe solennelle, suivie du Te Deum, a été chantée par M. l'abbé Segers, aumônier des Belges de la Haute-Loire, du Cantal et de la Corrèze. M. Paul Auger, consul de Belgique, adressa la parole à ses compatriotes ; il redit les grandeurs, la gloire et le martyre de la Patrie ; fit appel au courage et à l'union de tous les Belges, dans l'attente de la victoire et du retour prochain. Il rendit enfin un juste hommage à notre glorieuse armée. Le chœur et les enfants de l'école belge exécutèrent enfin un chœur religieux, œuvre du compositeur belge H. Van den Abeelé, directeur de l'Ecole de musique à Ypres. La Brabançonne fut chantée pour clôturer la solennité. En Italie A Rome A l'occasion du 21 juillet, Mgr Vaes a chanté une messe solennelle en l'église Saint-Julien des Belges. Le distingué prélat a prononcé une allocution pleine de patriotisme et de foi ; il a ensuite, après le Te Deum, reçu au Collège belge les hommages de nos compatriotes. Le soir, M. le comte Van den Steen de Jehay, ministre de Belgique à Rome, réunissait la colonie belge dans les salons de l'ambassade, dont Mme la comtesse et Mlle Ghislaine van den Steen faisaient les honneurs. En une allocution très applaudie, M. le comte van den Steen a fait appel à l'union des Belges ; il leur a demandé de faire, pour la victoire et après la victoire, pour la restauration de la Patrie, le sacrifice de leurs préférences, de leurs tendances personnelles. Il les a invités à opposer aux manœuvres insidieuses, aux calomnies allemandes, à ce qu'il appelle d'un mot heureux : " L'organisation de l'iniquité la persévérance dans l'union sacrée. Une vibrante Brabançonne, jouée au paino par M. Marsick, termina cette excellente soirée.0—• Un scandale au Congo Nous lisons dans le Neptune, sous ce titre : La " main invisible " s'étendrait-elle jusqu'au Congo belge ? On nous signale que la Société belgo-allemande (société anonyme belge naturellement), dont la majorité des capitaux avait été fournie parla Deutsche Bank de Bruxelles et, paraît-il, par la Woer-mann Linie, non seulement continue à exister à Kinshasa, mais poursuit son exploitation par personnes interposées, sous une direction hollandaise, le tout comme " Produce and Warrant Co.". La société possède toujours la plus belle installation de Kinshasa, son raccordement au Chemin de fer du Congo belge, ses terrains, ses immeubles (d'une valeur minimum de 250.000 francs) et le gouvernement général de' la colonie, à défaut d^une initiative qu'on eût attendue du Havre, n'a pas encore songé à liquider les intérêts allemands dans cette affaire. C'est un scandale inouï et qui nous paraît tout simplement odieux quand nous songeons aux vues cha-que jour exprimées par la presse et les économistes allemands Sur l'avenir allemand, dans notre Congo. Nous ajouterons qu'il est profondément regrettable de voir deux sociétés coloniales belges, dont l'une très puissante, consentir — innocemment, nous l'espérons — à masquer le jeu boche en opposant leur contremarque sur les sacs et caisses expédiés par la B. A. Il nous paraît intolérable qu'après trois ans d'une guerre atroce, les milliers de Belges fusillés, traqués, brûlés, déportés, asservis par les Allemands ne constituent pas un argument suffisant auprès de notre" gouvernement pour faire liquider l'ancien comptoir Walter Karl, actuellement la Société belgo-allemande, et dont un traître belge a consenti à. accepter la procuration à Bruxelles auprès de l'envahisseur. Nous demandons qui protège la Belgo-Al-lemande à Londres ou au Havre ? "Serait-ce toujours le même, celui dont nous refuserons toujours la conversion... politique ?

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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