La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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30 november 1915
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s.n. 1915, 30 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7s7hq3st3z/
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"LA METROPOLE," the influential Beîgian newspaper now enjoying the fcospitality of Ss&nitari, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23me ANNÉE MARDI 30 NOVEMBRE 1915. N°- 334. LA GRANDE GUERRE. B.A keponse DE LA GRECE EST SATIS ■ FAISANTE. — LA ROUMANIE SI ■ REMUE—CREATION D'UN DEPARTE B MENT DE MUNITIONS—REOUVER I TDKE DU PARLEMENT ET DISCOURS DO TRONE.—LA RETRAITE DES I SERBES.—SITUATION DESESPERE! S- a M.0NASTIR.—EN FRANCE ET El-1 RUSSIE—DANS LE CAMEROUN. ■ La réponse de la G rèoe à la nouvelle note di ■éla'i. remise par les puissances de l'Entente ^■én> 'd'être reçue par les plénipotentiaires ^■uoique le contenu n'en soit pas encore pu on estime dans les milieux officiels qui K réponse est conçue dans des termes ami «et prépare la voie a la solution tan ■fente- La note, déclare-t-on, est satisfai Kate à tous les points de vue, puisqu'elli Hi au-devant du désir du peuple grec de main tkrr Ja neutralité sans se mêler des intention: des alliés. Mais les négociations continuent.. ■Comme on l'avait dit, le gouvernement dé ■irait discuter les propositions des Alliés dam ■ même esprit qui avait inspiré ses premières Réponses à la démarche collective. En prin ! cipe le gouvernaient était disposé à satisfair* ■es démandes qui ne constituaiènt pas uni Bolation flagrante de la neutralité ou préjudi Haut les droits souverains des états indépen ■Eii même temps que ces nouvelles rassu Hnt-es nous arrivent des bruits de préparatior ■ffiitaire en Roumanie, et des dépêches symp ■jmatiques déclarent que la rive rouméniennt Bii Danube a été déclaré© zone militaire; ei: (même temps les postes se trouvant sur la riv< lauohe ont été ramenés sur les hauteurs de 1e Eive droite pour éviter les frictions possibles |es archives de Turmu-Magurela ont été en- Koyées à Rosiori. Ces décisions ont été prises la suite d'une note envoyée par le gouverne-knt roumain à l'Autriche-Hongrie, dans la-Belle il était dit que la Roumanie ne permettait pas le passage de troupes austro-alle-uandes ou de munitions le long du Danube b-delà de Roustchouk. En autre un décrépi ordonne la création d'un département de limitions, qui travaillera d'accord avec 1« pDistère de la guerre; la commission roumaine ivoyée à Pétrograde pour négocier le passage I munitions venant de Kola à travers la psie a obtenu toutes les facilités désirables pis les envois ne commenceront pas avani Ka du mois de décembre. fLe Parlement roumain s'est rouvert hier : n sait qu'au cours de cette session d'impor-intes décisions doivent être prises quant à intervention russe. S Au cours de la session qui s'ouvre aujour-luii, déclara le Roi au cours de son discours » trône, vous serez appelés à prendre di-pses mesures et à voter des crédits pour lire face aux difficultés de la situation ac-et j'ai confiance en votrq sagesse à leure des décisions non moins qu'en votre poiisme éclairé pour soutenir lè gouverne-le!'.le suis tout particulièrement persuadé que ^continuerez à pourvoir aux nécessités de f ; cnèTe armée, qui s'est toujours montrée ; de 1 affection et de la confiance du pays ® laquelle reposent plus que jamais les fstinees de la Roumanie. Plein de confiance ps l avenir de la Roumanie, Je prie Dieu de Pirvos travaux." p opérations militaires contiennent en Ser-p. «i plutôt dans ce qui reste de ce pays. L r est défendue par un corps de 8000 ilô j68'»'''11' aurorrk à soutenir le choc formid-des Austro-Allemands et des Bulgares, qui garent une attaque considérable pour im-i;u10I1€r.la Grèce. Les autorités -civiles ont e la ville, mais le colonel commandant les pipes; a décidé de défendre la cité jusqu'au ïTm ? ville est complètement évacuée, et Sses ont été transportés à Salonique. Iwmee serbe, qui, à Prilep, ava.it tenu tête . égares pendant deux jours, se replie en sur Monastir; une autre partie bat en 1 ; vers 1 Albanie- et le Monténégro. ' pï8^^''116 de Pristina les S^ibes irli, ! ll0'mmes en tués et blessés, Que 20,000 furent faits prisonniers, et trichî5aTC d',ai,till'erie fu,t capturé r»ar les ■ Suivant une version allemande , ®P»gne de Serbie est terminée; 100,000 «ont prisonniers, tandis que le butin )iv ejlC01'e être estimé. » chargés d'ouvriers, ont quitté l=; a destination de la Serbie, où ils se m a la réparation des chemins de fer. ; ranee la nuit a été -calme; l'attaque s» ouvrages avancés de Berry-^ ete "poussée par une contre-attaque B. ratf le ;- Comme représailles à l'égard l'ïdun i '6 aérienne des Allemands contre la stalinJ aJ;'lateurs français ont bombardé P'count; .lel es, au sud de Stenoy, et y ■ En E voie îerrée- |v à l'exception d'une faible tenta- F'niée a e qui a été immédiatement ré-rictdel! • ^ta<ïuer les lignes dans le dis-« 'T* Aa' en ^ourlande, à l'ouest N front 7 611 Un calm€ comPl6t s™ dfI1S le diatrict eôtier de tonmtwT ' ^re? de \a f/ontière, il y eut des touilles Li ^n\ favorables aux pa-ttttinelk, ?res dlI Vllla^e de Tève, des heuL descendues dans des précisant surpris des unités turques, cap- il<! nord du^Tv DaT 16 di8triot d>Ariish. des kZa ' y a eu une rencontre Mes ' quij après avoir souffert des Khâgnes01"11168' S® sont retirés dans les kasvf'' iaU ?,ud du la/C Urumiah, près de N«S et SSeS ant mis en fuite des k il n',, ΫK»; dans le district de Téhé-trouJ/^1611/ si^aler depuis l'arrivée Laj Pe& dans les villes de Y-engi Imam et rl)?nétr^tmeT,?un' les troupes anglaises ^'e3 Fran S^U au ^euve Puge, et plus au KnJent',^c.upé Macando. Le fcrees a Jaunde, après que plante fiLl ■) Km'naiI'es eussent infligé une ,rd.les Alw e/ux Allemands. Dtns le ,1D-e imnosan? °n-t ^a^us et d-isper-"«hemin'à arm®e française qui a frayé artantde l'Afr' vers, ^ameroun allemand en ^^al^eTdyrundeiale française' s'ap- LE PAPE ET LA GUERRE. NOUVELLES INVENTIONS ALLEMANDES. Nous publions ci-desisous quelques informations qui confirment nos articles précédents sur les manoeuvres allemandes concernant la ' Papauté. Il est inutile d'ajouter que l'interview ci-dessous est sujet à caution. Mais les indices des manœuvres allemandes doivent être relevés avec attention ainsi que nous l'avons dit. Suivant un télégramme de Berlin, le " Ber-liner Zeitun-g am Mittag " publie une interview qu'une personne neutre .aurait eue avec le Pape et qui contient les passages extraordinaires-suivants :— Interrogé au sujet le domaine temporel du Pape, Sa Sainteté aiurait répondu qu'une paix durable ne pourrait être ^obtenue qu'en établissant de façon satisfaisante la position du Saint Siège. La liberté de l'Eglise et son indépendance doivent être établies. Le Pape aurait continué comme suit:— Nous pouvons supposer que de temps en temps de la brutalité s'est fait joiur, mais les Allemands -ont -toujours été provoqués. Si nous protestons contre ce 4ue l'on dit être arrivé en Belgique, mous devons également protester ■ contre l'attitude des Russes en Pologne et en l Prusse oriemtale. La question des -sous-marins est plais délicate. L' " An-cona " allait d'Italie en Amérique et ne pouvait dès lors être soupçonné de porter de la contrabande. Le " Lusitania " est autre chose. Ce navire avait comme destination un port anglais, et apparemment le sous-marin avait des raisons pour le soupçonner de transporter des munitions. En réponse à une remarque que les Allemands étaient convaincus qu'un si grand navire ne pourrait sombrer qu'apTès une ou deux heures, et que la seconde explosdon qui fit sombrer le navire après onze minutes n'était pas causée par les Allemands, le Pape déclara: Cela constituerait u-ne tout autre explication de l'incident. Deux heures eussent suffi pour le sauvetage des passagers. Au cours de l'interview le Pape parla d'attaques par le clergé français contre les catholiques allemands, et dit: Cet/te guerre n'a aucun but religieux; le bombardement de Rheims n'a certainement pas été fait pour de tels motifs. # * * Le cardinal Hartmann, archevêque de Cologne, a obtenu samedi dernier, du Pape, une -audience qui dura plus d'une heure. Ensuite le cardinal Hartmann conféra avec le cardinal Gasparri, secrétaire d'état pour la Papauté, qui transmit à Berlin un long télégramme chiffré écrit par le cardinal Hartmann, qui serait, croit-on, le rapport confidentiel de sa mission à Rome. Le but réel de sa visite doit être en rapport avec la question de propositions de paix. On est généralement convaincu que le cardinal Hartmann était porteur d'une lettre autographe -dif Kaiser au Pape, et que c'est là le réel motif de sa visite, le consistoire prochain n'étant que le prétexte. Aucun autre cardinal étranger ne résidant pas à Rome n'assistera au consistoire. Il est possible que le Pape fasse allusion au but de la visite du cardinal Hartmann au cours de son allocution consist-oriale ; dans celle-ci le Pape fera connaître probablement une nouvelle initiative en vue de diminuer les horreurs de la guerre. * * * L' " Oss-ervatore - Romano," l'organe du Vatican, publie un télégramme du ministre, de , Prusse au cardinal Gasparri, informant le ' Pape que le Kaiser, grâce à l'intercession de Sa Sainteté, a commué en travaux forcés la peine capitale prononcée contre le comte de Hemptinne. Cette décision est d'autant plus significative par suite de la présence à Rome du cardinal Hartmann. " " ' On fait beaucoup état en Bavière du fait que le Roi a reçu le privilège de remettre le chapeau de cardinal au nouveau nonce de, Munich. Ce privilège n'était jusqu'ici accordé qu'à l'empereur d'Autriche et au roi d'Espagne. NOTRE ADRESSE AU CARDINAL MERCIER Parmi les nombreuses réponses que nous avons reçues à la proposition que nous avons faite d'envoyer à Son Eminence le Cardinal Mercier, à Rome (s'il s'y rend), une adresse ! de filiale admiration, des lecteurs formulent l'espoir de voir figurer leur nom dans la Métropole. Nous croyons que tel n'est pas le vœu de tous les adhérents, en raison même des difficultés que la manifestation de leur patriotisme pourraient leur être suscitées par les envahisseurs du territoire. En conséquence, nous ne publierons pas les noms, ce qui rassurera les hésitants. — La Commission sénatoriale française de l'armée, sous la présidence de M. Clemenceau, a adopté, à l'unanimité, un. ordre du jour insistant pour l'emploi, sans Téserve, par les armées alliées, de gaz asphyxiants. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui 6ont les seules -autorisées par le gpuvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureanz des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles : d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à 6, Catherine-street, Strand. LES ALLEMANDS DANS L'ARRONDISSEMENT DE TOURNAI. ♦ RAPPORT DE LA COMMISSION OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE i. Nous commenoons aujourd'hui la publica ti-on du vingt-deuxième rapport de la commis sion (officielle) belge d'enquête sur la viola tion du droit des gens, des lois, et des cou tûmes de la guerre. LE HAVRE, le 28 octobre 1915. A M. Carton de Wiart, Ministre de la Justice M. Je Ministre,—Les armées allemandes on pénétré dans la province du Hainaut le 2( août 1914, Les localités du nord de la pro vince, où aucune résistance n'a été opposét par la force armée à la maïche des troupes d'invasion, ne paraissent guère avoir souffert Il n'en est pas de même des villes et des villages du centre de la provin-ce où ces troupe! se sont rencontrées avec les armées anglaise e! française. Dans ces localités, comme partout en Belgique où la marche des armées allemandes se heurta à des forces adverses, la popul-atioi civile a été très éprouvée. ARRONDISSEMENT JUDICIAIRE DE TOURNAI. Les premières troupes allemandes arrivèrent dans les environs de Tournai le lundi .24 aoûl 1914. Après un combat de tirailleurs, les Framçais, très inférieurs en nombre, se replièrent sur -le faubourg Morelle et sur le fau fourg du Châteasu, dépendant tous deux de la ville de Tournai. Les Allemands les y suivirent. Au faubourg Morelle, les soldats français se retranchèrent dans les maisons et ouvrirent k feu sur les Allemands. Ceux-ci, lorsque les Français se furent ,retirée dans l'intérieur de la ville, s'emparèrent d'un certain nombre d'habitants du faubourg et, les rendant responsables de la résistance qu'ils avaient rencontrée, les fusillèrent sur-le-champ. Ils pillèrent quelques maisons et en incendièrent une douzaine. Au f-aubourg du Château et au hameau de la Tombe qui lui est êontigu, les Allemands pénétrèrent dans l'intérieur des maisons; ils en firent sortir les habitants et les alignèrent devant' eux, se protégeant ainsi contre le t-ir des Français, qui, pour éviter d'atteindre des bourgeois inoffensifs, rompirent le combat et se replièrent. Arrivés ,au centre de Tournai, les Allemands firent arrêter à leu-r domicile un certain nombre de conseillers communaux, le bourgmestre et les êchevins restés à Tournai. Il-s les réunirent à l'Hôtel de ville où un officier leur donna lecture d'une -proclamation condamnant la viile de Tournai, s-ous menace de destruction de la ville et d'exécution de ses habitants, à payer dans les trois heures une contribution de guerre de 2 millions de francs, en or, et à livrer 200 otages. Les habitants parvinrent à rassembler une somme de 1,700,000 francs. L'excédent fut couvert par une traite signée solidairement par les -conseillers communaux présents. Vers 11 heures du -soir, les otages furent renvoyés, à l'exception de l'évêque et des conseillers communaux, qui, une heure plus tard, furent transportés à Ath avec quelques prisonniers français et des individus arrêtés comme détrous&éufs de cadavres. Ils étaient encadrés par des soldats, bayonnette au canon. A Ath, ils furent traités d'une manière indigne. Ils restèrent sanfe couchette et sans nourriture. L'évêque, un vëillard de soixante-quatorze ans, fut brutalisé. Le mardi 25 août, les troupes allemandes, au momeiit de leu-r départ pour Bury Péruwelz, se saisirent d'environ 40Ô habitants de Tournai. Ils les rassemblèrent autour de leur colonne et les forçèrent à les accompagner pendant trente-six heures, les injuriant et les menaçant d'être fusillés. ARRONDISSEMENT JUDICIAIRE DE ' MONS. Les troupes ,allemandes ont ravagé la région de Nimy, Mon-s, Quaregn-on, et Jemappes au moment où se livrait la baitailie de Mons. La ligne de défense occupée par les troupes anglaises s'étendait, à l'ouest, le long du canal de Cotndé à Mons; à l'est, à travers Mons et Bi-n-che. Les Allemands, suivant la route de Soig-nies, se dirigèrent, le 23 août 1914, d'une part sur Nimy, au nord-ouest de Mons, d'autre part sur Obourg, au nord-est de la même ville." Ils bombardèrent la gare d'Obourg et forcèrent les troupes anglaises à se replier. L'hospice des aliénés où se trouvaient plus de 200 folles fut incendié. Les religieuses qui le dirigeaient parvinrent à sauver les mâl-ades confiées à leurs soins. Vers 3 heures de l'après-midi, les soldats allemands, attaquant les troupes anglaises qui défendaient Nimy, franchirent le pont du canal. Ils se vengèrent aussitôt sur les habitants de Nimy des pertes qu'ils avaient éprouvées. Ils mirent le village au pillage et incendièrent un grand nombre de maisons. Ils massacrèrent un certain nombre d'habitants, à coups de crosse, à coups de bayonnette, ou à coups de fusil. Des femmes et des jeunes filles furent odieusement violentées. Puis, s'emparant de tous les habitants dont ils purent se saisir, hommes, femmes, enfants, ils "les firent marcher devant eux poux entrer dans Mons. Arrivés dans la ville, ils prirent comme otage le bourgmestre de Mons, M. Lescarts, et, précédés par lui et par les habitants de'Nimy, ils attaquèrent les troupes anglaises retranchées au haut de l'avenue de Ber-laimont. Affolés,les malheureux civils tentèrent de s'échapper. Plusieurs d'entre eux furent atteints par les balles des soldats allemands qui leur tiraient dans le dos. Quatre-vingt-quatre maisons de Nimy ont été détruites; 17 habitants, dont 4 femmes, ont été tués. (A suivre.) LA BATAILLE DE L'YSER. UNE RELATION SUISSE. On trouve dans la " Gazette de Lausanne," [ du 21 novembre dernieT, la relation suivante de la bataille de l'Yser, due à M. Georges Batault, dans laquelle ce dernier rend ' hommage à l'héroïsme de l'armée belge:— L'armée belge, sortie d'Anvers, parvint à s'établir sur l'Yser le 15 octobre, formant l'ex-_ treme aile d'un front continu qui s'étendait de Belfort à la mer du Nord. Mais l'extrémité nord de cette ligne était encore peu résistante " et il fallut plusieurs jours pour lui amener - les renforts nécessaires. Réduite à 70,000 hommes, dont 48,000 fusils, fatiguée et démoralisée par les terribles journées qu'elle venait de traverser, l'armée . belge, renforcée des 6000 fusiliers marins de j. l'amiral Ronarch, dut immédiatement faire J face aux attaques allemandes qui avaient pour but d'enfoncer la ligne de l'Yser, pour pouvoir accomplir enfin le mouvement ; tournant si longtemps recherché. La petite , armée belge du roi Albert se couvrit sur l'Yser d'une gloire immortelle. On lui avait de-. mandé de tenir quarante-huit heurs pour ; donner le temps aux renforts d'arriver. Elle ; résista, seule avec l'héroïque brigade de fusiliers marins, pendant huit jours, dans des . conditions désespérées. ; Le 16 octobre, l'attaque se déclencha. Les Allemands mettaient en ligne 100,000 hommes d'infanterie et 350 canons. Après avoir repoussé les Belges derrière l'Yser, l'armée du duc de Wurtemberg, dont le déploiement était achevé, tenta, le 21, après un bombardement , formidable, le passage du fleuve. Mais le , 22, la 42e division française, sous le commandement du général Grossetti, avait débarqué à Furnes, constituant l'avantrgarde de l'armée française de Belgique qui se constituait sous les ordres du général d'Urbal. Le 11 novembre, l'armée tout entière était en ligne, représentant un effectif de cinq corps d'armée, une division de cavalerie, une division territorale et seize régiments de cavalerie, plus 60 pièces d'artillerie lourde. Le 23 octobre, quand la situation de l'armée belge est tout à fait critique, le premier Ten-' fort français est en mesure d'intervenir. Dans la nuit du 24 au 25, les Belges ont encore à soutenir des attaques terribles de la part des Allemands, dont l'offensive atteint son point culminant. Dans la région de Dixmude, onze assauts sont dirigés, coup sur coup, contre les secteurs nord et nord-est de la position, et quinze assauts contre le secteur sud-est. " L'un après l'autre, écrit un officier belge, ils -sont repoussés: au pied de nos tranchées, s'accumulent les cadavres ennemis; c'est, dans la nuit noire, dans le boue gluante, une lutte effroyable et sans nom. L'ennemi, vaincu, à bout de fqrces, cède enfin." Le 25, devant la gravité de la situation, l'état-major belge a recours à un moyen suprême de défense et fait ouvrir les digues qui permettent à la mer d'inonder toutes les terres qui -environnent l'Yser. Enfin, à partir du 26, les troupes françaises arivent en nombre suffisant pour relever peu à peu l'armée belge épuisée, saignée à blanc, mais qui vient de sauver d'un grand péril tout le front stratégique des Alliés. " Les stériles hécatombes de l'Yser, écrit Champaubert, n'ont pas détourné les Allemands de leurs projets sur Calais. Leur défaite est due, selon eux, aux difficultés du terrain, aux formations vicieuses de leurs bataillons de conscrits." Le 28 octobre, la bataille de -l'Yser est terminée. Elle a été un sanglant échec pour les troupes impériales, et leur a coûté la destruction de corps d'armée de nouvelle formation, la fleur de la jeunesse berlinoise, contingents inexpérimentés, qu'on a envoyés au massacre en masses serrées que fauchaient les canons, les mitrailleuses et les fusils. A la fin d'octobre, la situation était complètement rétablie en faveur des Alliés sur le front' de l'Yser. Les inondations étaient tendues sur tout le pays.^ Un calme relatif succédait à la terrible tempête qui avait gTqndé pendant Quinze jours. La première ba.taille des Flandres s'était terminée à l'avantage des Belges et des Français grâce à l'indomptable énergie des troupes du roi Albert et de la poignée de héros de l'amiTal Ronarch. Mais les Allemands, qui sont tenaces, ne se tenaient pas encore pour battus; ils venaient de subir un sanglant échec, ils voulurent le compenser par une éclatante victoire. Au moment même où la bataille de l'Yser s'avérait comme complètement perdue, la bataille d'Ypres atteignait son point culminant.ECHOS. Association de la presse be^ge. Le -cours d'anglais pour la section de la presse commencera mercredi 1er décembre, à l'Institute of Journalists, 2, Tudor-street. M. W. Layton se tiendra à la disposition de ses confrères à partir de 2i heures. Le cours devra finir à 4 heures très précises. Œuvre des Consultations Infantiles belges. Nous avons parlé dernièrement des consultations infantiles belges organisées par un comité de dames, sous la présidence de Mme Paul Hymans, et destinées aux familles de nos compatriotes aetuellleiïient à Londres. Ces consultations sont gratuites et dirigées par un médecin spécialiste belge. Les enfants y seront admis jusqu'à l'âge de 3 ans. Leur but est de donner aux mèTes les instructions et conseils relatifs à l'hygiène et à l'alimentation, a-fin d'éviter les troubles digestifs et les dérangements qui en résultent. Nous engageons vivement les mères à y amener régulièrement chaque semaine leur -enfant. Elles choisiront la consultation la plus rapprochée de leur habitation. Les -consultations se donneront à partir du 30 novembre:— Les mardis, à 2.30, à St. Paneras School for Moth-ers, 1, Ampthill-square, Hampstead-road N.W. Les jeudis, à 2.30, à Chelsea School for Mothers, 49, Sidney-street, S.W. Les vendredis, à 2.30, à Kilbuxn, Kingsgate House, 107, Kingsgate-road, N.W. NOUVELLES DU PAYS. De Gérard Harry, dans le "'Petit Journal " : Rencontré deux compatriotes tout fraîchement débarqués des Ardennes belges, ayant pu gagner la France par le grand-duché de Luxembourg, l'Alsace-Lorraine, et la Suisse. ' Ils ont constaté que, dan® leur région, les soldats allemands se montrent découragés par la J longueuT de la guerre et commencent à près- j " sentir un dénouement fatal à leur pays. Quel-ques-un expriment ouvertement cette appréhension par cette formule familière: "L'Allemagne kapout," substituée à la forfanterie des débuts: "Europe kapout; Kaiser, empereur d'Europe." La crainte de 1-a défaite rend du Teste les , soudards boches plus modestes et plus doux dans la région dont il s'agit. Loin d'entraver l'action philanthropique du comité de ravi- ( taillement américain ou celle de M. A. de la Hault, l'aviateur civil bien connu, resté au , pays, et qui se multiplie en faveur de ses con- l citoyens malheureux, ils affectent d'aider par- , fois à l'amélioration du sort de la population. ] Celle-ci, par contre, Teste farouche; elle n'oublie pas les horreurs perpétrées dans les environs, à Anloye notamment, humble village . où furent fusillés, à l'heure où les barbares se croyaient victorieux, plus de cinquante civils, et où autant de femmes, liées les unes aux autres par des cordes, allaient subir le même s sort lorsque survinrent des troupes françaises qui arrachèrent leurs proies aux bourreaux. i Si les prévisions du soldat allemand ont j changé du tout au tout, leur administration i continue à manifester son insatiable rapacité, j Elle interdit à la population de lever le nez J et les yeux au passage de n'importe quelle i machine aérienne, sous peine d'amende collec- 1 tive à charge de la commune, trahissant ainsi c du même coup sa cupidité et le dépit que son £ orgueil éprouve chaque fois que la population ^ est témoin d'une mésaventure aérienne de la v " Kultur." Sur certains points de la zone j] envahie, elle fait payer, d'un impôt d'un franc r par tête, le privilège de suivre un convoi fu- ^ nèbre (la faimille même du mort n'est pas exemptée de ce tribut) et cela sous prétexte 1 que les rassemblements sont prohibés !... La fin justifie tous les moyens et les modes d'extor- c sion les plus sinistres, comme les plus bouf- J fons—pourvu qu'ils rapportent. * * # i Les troupes d'occupation des forts extérieurs e d'Anvers sont réduites à ce moment à leur i strict minimum, et les forts avancés en parti- | culier, sur la rive gauche de l'Escaut, sont quasiment abandonnés par leurs provisoires | propriétaires. Le fort Philippe est défendu i par deux Landsturmiens, qui ressemblent plu- Œ tôt à des veilleurs de nuit. Ils ont t.ransfor- e mé le glacis du fort en potager, et on ne les v voit jamais que la pelle à la main. Au fort i de Merxem, on a entendu ces derniers jours le bruit de fortes explosions. On suppose que les pioniers boches ont fait sauter certaines \ des galeries- intérieures de l'ouvrage dans un j but qu'on ignore. * * * 1 On annonce la mort de M. Louis Renard, «■ bourgmestre de Thimouzie, député suppléant, ^ chevalier de l'Ordre de Léopold, et de M. d Emile Delfosse, candidat-notaire, bourgmestre ri de Chaumont-Gistoux. « * # £ Les Allemands ont construit une porte de c) 2 mètres 50 de hauteur, -sur la frontière hollandaise, en deçà du pont d'Arendonck, avec r< des passages pour les véhicules et les piétons. H Après le passage, la porte est immédiatement ta fermée. Des'deux côtés de la clôture, on a construit un réseau de fil de fer électrisé. * * * r; On annonce la mort de M. Victor Brants, ct professeur à l'Université de Louyain. Il avait qî 55 ans. Le'défunt était l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de sociologie fort estimés. l-< CONSEIL NATIONAL ECONO- v MIQUE BELGE. £ d Nous recevons la note suivante :—■ d A L'importance de l'œuvre entreprise par le _ conseil s'affirme chaque jour davantage. Les questions relat-ives au relèvement économique de notre pays sont nombreuses et complexes et réclament le concours de tous ceux qui, à quelque titre que ce soit, sont à a même de collaborer à leur solution. Il importe donc que chacun de nous s'emploie à recruter le plus grand nombre d'adhérents ; il suffit de bien faire comprendre le but d'utilité générale qui est notre objectif. D'autre part, des concours financiers sont également indispensables pour couvrir les frais assez importants qu'entraîne le fonctionnement de semblable organisme. lai Les adhérents non domiciliés à Londres -g pourront suivre les travaux en cours par le Jt moyen des rapports qui leur seront adressés, et d« dans lesquels ils trouvèrent assurément T l'occasion de suggestions utiles qu'ils pourront adresser aux sections compétentes. Il serait très opportun qu'ils nous signalent les personnalités dont nous pourrions utile- T ment solliciter le concours et auxquels nous e~ï: ferions parvenir les documents se rapportant rz à l'œuvre. Voici le calendrier des réunions du Con- au grés pour le mois de décembre. Ces réunions 1 auront lieu à 14.30 h. au " The Iron and Steel Institute," 28, Victoria-street, Westminster fi! (Underground, St. James's Park) :—- Jeudi, 2 déc., Marine et Ports. Sqi Vendredi, 3 déc., Créances. Jeudi, 9 déc., Réunion Plénière de la Sec- . . tion Industrielle. V Vendredi, 10 déc., Indemnités. v Mercredi, 15 déc., Pêche (Hôtel Cecil, Room io" 253). ( Jeudi, 16 déc., Banque-Emprunts-Bourses- î, Chambres de Commerce. Vendredi, 17, déc., Sections Maritimes réunies. ^ Jeudi, 23 déc., Réunion Plénière de la Sec- I tion Financière. à i Vendredi, 24 déc., Réunion de la Section In- S dustrielle. La présente tient lieu de convocation ; pour f toutes communications s'adresser Hôtel Cecil, V Room 253, W.C. ^'eM POUR LA SAINT NICOLAS DES PETITS PAUVRES D'ANVERS. Report ... £59 1 7 frs.100 Dh. Cnoops 0 5 0 Florent Voets 0 10 0 Louis Larmbo 0 5 0 P. Meeus 10 0 kVi'liy de l'Arbre 0 5 0 H. Cloche o 5 0 Simone à ses petits pauvres d'Anvers 0 2 0 Simon Smits et Cie 5 0 0 Felton et Crépin 5 0 0 W. Bosschaert et R. Van Dieren... 5 0 0 Bruno Pickler, d'Anvers 0 2 6 r. Fayard 0 1 0 L. Vamotte 0 1 0 h. Zwaal 0 10 jr. Voigt 0 10 S. De Smet 0 10 Reimpell 0 10 ï- Mills 0 0 6 I. Monsen 0 0 6 >augunont 0 0 6 DOMINATIONS DANS L'ARMEE DE CAMPAGNE. Par A. R. en date du 15 novembre 1915, les nominations uivantes ont eu lieu dans les cadres de 1 armée de campagne: Dans 1 infanterie.—Capitaines-commandants: Les capitaines n second: Van Ippexseel de Strihou, Habrand, IViignolet, •rasset, 'ïteul, Decot, Deffontaine, Vertommen, Dandoy, acques, Leçon té, Veranneman <le Waterviici, lieppe, licg-oulle, Jacques, Du vivier, Degee, Gaudron, Lardo, Bruyère, De rulder, Deckmyn, Verstraeten, Dewaele, Dona, Servais, Van er Hofstadt, Van Eegroo, Micliiels, De Wulf, Raude, Lesaffre, 'ontaine, Cote, Van liolleghem, Leroy, Van Buylaere, Marque, Iartin, Jacobs, Deleeuw, Mertens, Desmedt, Lacquet, Leurs, iraff, Descamps, Lebert, Lambert, Liesen, Philippron, Arnold, ' me, Hedo, Haegemans, Peleman, Hermant, Gailot, Jacoby, «propre, Duflou, Decoster. Capitaines en second; Ltés lieutenants: Libert, Baumerle, 'assiers, Rihoux, Gilles, Geruzet, Anthone, Dagois, Poureau, [roetaers, Denis, Coucke, Hary, Van Sprang, Devloo, Gondry, abio, Gérard, Vanne6te, de Heusch, Mersch, Van Glabbeke, 'ermeulen, Calle, Flameng, Hennequin, Bridoux, Hedo, Petit, endauw, Kindt, Sthouse, Vandevelde, Carion, Menzel, Stilling-erif, Raucroix, Pirson, Delvaux, Barthélémy, Gilhard, Fer-inande, Bost, Danneels, Ducoffre, Stiers, Jadot, Gérard, rankignoul, Lambrechts, Motte, Kremer, Bievez, Noël, Cay-3n, Tries, Jacquet, Michiels, Van Dooren, Goovaerts, Gille, .erts, Massonnet, Deharchies, Coition, Lecorre6xer, drutzen, :uisquater. Dans la cavalerie.—Capitaines-commandants: Les capitaines i second: Scheid, de Pierpont, Lanckswert, de ïteul, da •onnea (chevalier), Holvoet, Lefebvre, Hess, Istasse, Perin, Gil-ams, de Foestraets, Carbonnelle, Daufresne de la Chevalerie. Capitaines en second: Les lieutenants: l>ambm, Reyntiens, lavareau, de Menten de Home (baron), Devos, Thomas, du -oy de Blicquy, d'Oldenneel (baron), Van Dooren, Goddvn, du loneeau de Bergendael (comte), Scouvement, Pinte, Cuver-aux, de Bonhomme (baron), Wagemans, Landrin, Henry do >a6sonville, Bogaert, Baesens, Keyaerts. Dans l'artillerie.—Capitaines-commandants: Les capitaines i second: Nerinckx, Theunis, Lormand, Louveau, d'Oultrr-lont (comte), Renard, De Groote, De Graeve, Frere, Joniaux, >elporte, Vanderkelen, Ley, Helin, Durieux, Courboin, Sa-r-;el, Lebizay, Uytborck, Paternotre, Dewaet, Closset, luquesnoy, Janlet, Tahou, Massait. Capitaines en second: Les lieutenants: Roze. Cogels, Ver-laelen, Dewilde, Rongé. Raquez, Dufour, Montens, Bernïer, [ermans, Smedts, Lebon, Vanhove, Offermans, Dejpire, lameng, Terlinden, Goethals, Vanneste, Huygne, Magnus, -ichard. Dans le génie.—Capitaines-commandants: Les capitaines i second: Algrain, Michelet, Pirot, Lauwers, Spinette, fiener, Seeger, Coppens. Capitaines en second: Les lieutenants: Oudenné, Luyten, ertrand, Moulin, Lebon, Michel, Brouhon, Van Langen-onck.Dans les transports.—Capitaines-commandants: Les capi-lines en second: Flamand, Robyns, Servais. Lebert, Collet. Capitaines en second: Les lieutenants: Dewinter, Delaunoy^ andevoorde, Lefobvre, Fancotte. Dans les Secrétaires d'Btat-Major: Capitaine en premier: e capitaine en second Kero. Capitaines en second: Les lieutenants: Lambinon, ouviaux. Dans le Service de Santé: Médecins principaux de Ira aese: Le» Médecins principaux de 2e classe: Waroux, [artens. Médecin principal do 2e classe: Le médecin do régiment 3 Ire classe Cochez. Médecins de régiment de Ire classo: Les médecins de igiment de 2e classe: Drousie, Daels, Derache. Médecins de régiment de 2e classe: Les médecins de batail-n de Ire classe: Franeau, Schmidt, Waffelaert, Delalle, iurens, De Moor, Rubens, Luyssen, Burger, Loriers. Dans le Service vétérinaire: Vétérinaire principal de Ira açse: Le vétérinaire principal de 2e classe Meuleman. Vétérinaires principaux de 2e classe: Les vétérinaires de giment: Laurent, Bonnyns. Vétérinaires de régiment: Les vétérinaires de Ire classe: aas, Goffin. Dans la Gendarmerie: Capitaines-commandants: Les capi-■ines en second: Soudant. Maury. Capitaines en second: Les lieutenants: Vanherweghe, 'igneron. Le major Badart, du corps des transports, passe dans nfanterie en son rang et ancienneté. Par A. R. en date du 15 novembre. 1915, le capitaine-mmandant, Lebert, du corps des transports, est réintégré ms les cadres de l'infanterie avçp le rang et l'ancienneté l'il aurait eus s'il n'avait quitté ceQ;e' àrkne. ' — La " Gazette de Francfort " annonce que ' nouveau gouvernement luxembourgeois ient de renouveler, la protestation contre la iolation de la neutralité du Grand-Duché par Allemagne, i Suivant lè même journal, oitVéaia 'ministre-'dîBtat,' M. 'Loutçh,' aurait» éclaré que s'il'h'arrive pas à rétablir le calma ans le pays*'le gouvernement fera appel au-; llemands. Le rein est le filtre de l'organisme fittel Grande Source fait fonctionner le rein ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. Prière de s'adresser directement a nos bureaux, 104, shos* te, au premier. ) VAN SdHEVÊNSTEEN, sergent, A.170, J • armée belge, serait heureux de recevoir des nouvelles sa sœur_Anna. >UREAU d-e Placement pour Personnel des 9 deux aexes, famille et hôtels.—Henry, 19, Edgware-rd. \ENTISTRY.—VICTOR COTILS, d^Ànvers J (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 à 6 lires.—Oxiord-6treet 551. Téléphone, 2782 Mayfair. )ETJX demoiselles belges,bonne famille notions anglais, français, flamand, demandent place s'occuper ants: l'une toute la journée, l'autre après midi à Londres J. V., Brook-street, Stotfold, Baidock. DISTILLATION DU ZINC.—Ingénieur au J courant de la question peut obtenir excellente plaça Japon.—S'adresser au directeur de la " Métropole." ' FEUNË femme Franç, parlant anglais, seule arec deux fillettes, désire louer chambre dans famille ge ou française; hautes références.—Ecrire, Mme. gitter, 10, Douglas-avenue, Christchurch, Hante. ["EÛNE ménage belge demande seconde ' vante parlant flamand.—Se présenter, 45, Redcliffe* tare (-Earl's Court). Rez de chaussée. JOUS tenons à la disposition de M. Ernest *1 V. Gent une lettre des Etats-Unis, qui nous est arrivé® on adresse. • )N demande aux soldats belges en service actif, natifs d'Oleye, de faire connaître leur adresse aa mal la " Métropole/' ' EIJVRE des Consultations Infantiles Belges: Les mardis à 2.30: à St. Paneras School for Mothers, Ampthill-square, Hampstead-rd., N.W. L-es jeudis à 2 30: à Chelsea School for Mothers, 49, Sid« -street, S.W. l<es vendredis à 2.30: à Kilburn, Kingsgate House, 107, îgsgate-road, N.W. & ENE VANDE SLYCKE, brigadier, A. 233"; à; 2me escadron, armée belge, dont les parents sont restés Lnvers et qui n'a reçu jusqu'ici aucune lettre d'eux, désira rraine pour correspondre. D ECÈS. )N nous prie d'annonce le décès de Madame Henri Rigole, survenu à Ede, hem le 25 novembre, 1915, ès une courte maladie. En raison des circonstances il sera pas envoyé de lettres de faire-part.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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