La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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29 januari 1915
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s.n. 1915, 29 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pg1hh6d74q/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNEE. VENDREDI 29 JANVIER l(J15. N°- 29. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. TRANCHEES PERDUES ET REOCCUPEES. L'INSUCCES DE CRAONNE. PARl^, 27 janvier;—Communique officiel cle i»i5 heures:— L'ennemi a tenté un coup cle main, la nuit passe1, dans le do St M:rfd (district derTracy. Ïé-Vû )■ é Après ur•; violente ^«iUiralèiiï fit sauter ■os mines qui démolirent, nos tranchées sur un i ront de 50 mètres, niais il no put y prendre posi-,io„ par suite du tir de notre artillerie. Ces rapehées ont été réoccupées et reconstruites. \ l'ouest de (laonue i;i nuit l'ut calme, Nos combats du 25 et du 2U dans fcette- fég: on furent do la nature suivante: Après un bombardement urolongé et intense. :mr >l«8 projectiles lourds dis bombes, l'infanterie al'emande attaqua sur le iront lleurtobise ut Je bois de "Fouîoil. • r'attaque fut l'i noussée partout avec de fortes .pertes, excepté à. La' ('route. Un écoulement . ausé'par la chute (ie projectiles lourds obstrua - l'entrée, d'uni; vieille minière qui servait - de magasin et d'abri pour la garpisou des tranchees ♦Je ha Creute, soit deux compagnies'. Ces troupes ! liront 'en cou séqueiic;1 'capturées. L'ennemi ayant ainsi pris.pied à La Creute, • pénétra dans le bois de 'Foûloà et rendit -intenable les'tranchées VoisihëS que nous dûmes vacuer. La cbnti^-attaqtie, qui nous rendit une vraiidt; partie du terrain rxu'du, fui."très brillante'. l'ardeur de nos troup.es fut au-dessus de tout •loge. L'ennemi subit de fortes pertes:' il laissa un millier de cadavres sur le terrain. Les'prison-uiers capturés par nous appartiennent à quatre régiments différents, ce qui prouve clairement .l'importance de l'attaque.—Router. L'ANNIVERSAIRE DU KAISER. 20.000 ALLEMANDS HORS DE COMBAT. ' l'ARIS, 2S janvier.—Corrfjnuniqué officiel de Lô-heures?— • ^ J.c 27 janvier 'était l'anniversaire de la nais-auce de l'Empereur allemand. Nos adversaires i avaient annoncé que cette date serait le prétexte r d'un grand effort. Il fut, en effet, exécuté mais [ no .tourna .pas à leur avantage. La journée fut bonne pour nous sur toute vu-ri dur du Iront; toutes les attaques allemandes lurent, repoussé-os : • toutes ies attaqp.es françaises i (.induisirent àMles prog.ês. . Kn Belgique les positions,de 1'.ennemi furent bp.it i bardée s 'et junsieurs' de ses tranchées dé h AuS'sud de là Lys l'artillerie anglaise balayr es. routes et les points de concentration deî m-,unes alleinanuVs. Dans les" secteurs d'Arras, d'Albert, de Roye. Noyon et d<' Hbissops. il y eut des canonnades ■ ; des fusillades intermittentes. Sur différent? ..(•ints l'infanterie ennemio tenta de sortir de ses M .-liées nnur attaqticr. mais elle fut aussitôt . |hissée -par notre feu énergique. !- .ms ia' région do Craonue les pertes totales ■ A' Ymanus le 2<V vl le. 2G àtteii'nire.nt cor-iuenieuL l'un port-n ico d'une brigade. Des pri - uniiers allemands <ait tous l'impression d'avoii viibi jun- grand revers. Nos iiene. en blesses et tués ou" manquant-' pour («es deux jours sont d ■ 800 hommes environ mini ihiés, tant, à l'intensité de la bataille qu'à h'ecniulemcu'i partiel d'une vieille carrière,, rajv hier, 'dans laquelle deux compagnies s'é ; i -111 abritées pendant lê bombardement et dam l.upn.Ile viles, lurent «ninurées. Elles dôivenl loin bées vivantes aux mains de l'ennemi ai; ,»«• la nrcinière parlie de l'attaque. \uo contre-attaques nous ont rendu maîtres d< Dansée sc'eteur de Reims et de Reims à l'Ar I;,nc •• a''eu dès duels d'artilerie, dans les • iii'l< riolVe artillerie lourde a maîtrisé les bat i -,.111111. | ;i (i-! hier soir, trois attaques dans l'Arcroune. Foutaine-Madantp, à six heures; £ i . ; hc-iiVs et . une lfeuiv, furent coniplètemeru ."'poussées. I; en fut de même de trois attaques l'i.iinn'des dai::-; le bois d'Ailly (au sud-est de I)V' détachômants ennemis ont été reponssés ■< l'a-irov el à "Bures. -Da.'is les Vosges, non- avbns fait des progrès ■ eitéiii ls au nord de. Sfmones sur les pentes di signal de la Mère "Henri. Notre gain est d'en on 100 mètres.. '■ t)c nième. au sud-ouest de Senoiles et dans Bnn-de-Sa.pt, près rte Launois, . nous avons •.■•.gué du .-terrain, et nous avons endommage t : s <jéfenses~subsidiaires de l'ennemi. En Alsace nous avons progressé dans la régioi: ! inrne.rt/<viller-Burnhaupt-le-bas. ^ _ I.c terrain conquis a él,é conserve. PrêS'dt Oernav l'attaque d'un bataillon allemand .à étd re poussée. Suivant le nombre de morts trouvés sur le ter rain le 25, le 2 fi et le 27. à l'est d'Ynreê', à Lî I lassée, à Crnonne. en Argon no, en WoevrQv oi dans les Vosges, les pertes de l'ennemi au etïùrs "i<; ) ces tr'ei--. jours semblent dépasser 20,00C iiommes. • ' VFRSION ALLEMANDE. UER'LTN. 2S janvier.—Communique officie] . graiid état-majors— Dans le tîu'âtro occidental de la guerre, le; ..liages de Middelkerquè et de IÇlype (Slype? - i ');i r.ùte de Flandre, furent-bombardés pai .i;.'.'lerie de l'ennemi. -.n les hauteurs de Craonnc, 500 mètres <k uiciiées de plus, joignant la position que nous pturâmes avant hier, a l'est, furent prises i amerri i. Des attaques françaises furent re poussées sans difficulté (sic). " uneini subit de grandes pertes dans le: .mbats des 25. 2t» et 27 janvier. Plus de loOf ; français m.0"!s furent trouvés sur le ch'amp d« bataille et 1100 prison n'ers, y compris ceuî aruïoncés le 27 janvier, tombèrent entre les main: (ie nos troupes. Dans les Vosges, plusieurs attaques française! lus ie voisinage de: Senories et Ban-de-Sap ùrent repoussées avec pertes considérables pou [. -înnemi.. Un'officier et 50 Français furent fait-prisonniers. Nos pertes furent très fa:b'es.- En Haute-Alsace, sur le front Bas-Anspach Heidweil-er et.- la forêt de Wurzbach, les Françai. attaquèrent nos positions à Aspach-Ammer-/ weiler, Heàdweiler et dans la forêt de Wurzbach Leurs attaques furent repoussées partqut, ave 'ortes pertes pour l'ennemi. Ses pertes furen particulièrement lourdes au sûd d'Heidweiie t au sud. d'Atnmerzwinler, où les Français, s retirèrent, en désordre. Cinq mitrailleuses frac çai-ses restèrent entre nos mains. Dans le théâtre oriental de la guerre, de attaques sans importance de l'ennemi au norc • st de Gumbinneti furent repoussées." - l'i; s de Bjeshun, au nor-l-est de Sierpe, un ''(vision ru^: fut repoussée. A part cela, il n' ' pas, de changement en Pologne.—Wirelea lrese. LA VICTOIRE DE L'AMIRAL BEATTY. RAPPORT TELEGRAPHIQUE ! PRELIMINAIRE. ENCORE UN CROISEUR ALLEMAND COULE. LONDRES, 28 janvier.—Le secrétaire de l'amirauté" a publié hier spir le communiqué suivant:—Le rapport télégraphique préliminaire suivant a été reçu du vice-amiral David Beatty, au sujet dé l'action navale de dimanche dernier dans la mer du Nord :— Uné fiotille de torpilleurs patrouillant vers 7 heures 30 du matin signala en premier lieu e' attaqua l'ennemi, dont la force suivant les rapports reçus se composait de quatre croiseurs-cuirassés, six Croiseurs légers et' quelques torpilleurs. Leur positiou fut signalée lorsque uous fûmes à envifop 14 milles est-sud-est de. l'escadre des croiseurs-cuirassés. Des ordres furent donnés par signal à la fiotille de torpiLeurs de chasser l'ennemi et de signaler ses mouvements, comme il semblait qu'il avait commencé aussitôt à battre. en reiraite vers l'est-sud-est. Les croiseurs-cuirassés reçurent l'ordre de virer au sud-est en vue de se mettre sons le vent, et dé" couper la retraite de Pennemi si possible. La situation se dévèxoppa graduellement en une chasse énetgique. La vitesse fut pyussée jusqu'à 23 et 29 nœuds, et l'ennemi fut rat-traj.'é vêtit à. petit. A environ 18,000 yards <10 ; milles) un feu lent et délibéré fut ouvert, et uous commençâmes à toucher à une distance de 17,000 yards (9 milles 2/3). L'ennemi riposta à notre tir. v' I/e " Lion ".et le Tiger " ayant pris la tête du restant de l'escadre, furent pendant quelque temps seuls en action et en conséquence soumis au feu concentré de l'ennemi, plus particulièrement lé '• Lion," qui souffrit le plus en conséquence. Les autres navirés eu arrivant engagèrent l'ennemi. La fiotille 'des torpilleurs allemands fut disposé» à tribord des croiseurs et une attaque de leur part fut repoussée. Vers 11 heures, malheureusement. un coup heureux endommagea un des tanks , d'approvisionnement du V Lion," arrêtant la machine de bâbord. En même temps des sous-m'arins ennemis furent observés à l'et rave trribord, et le cap fut modifié en vuo.de les éviter. Le' "Bliicher" se trouvait maintenant dans une situation critique, sa vitesse étant réduite et 1' " Indoinitable," qui s'était avancé reçut l'ordre do compléter sa destruction. Le restant de l'escadre reçut l'ordre d'attaquer l'arrière de l'ennemi. * Le." Lion;' avec une escorte, vira vers le nord-ouest, avançant à l'aide d'une machine, et. je transférai mon pavil'on sur l'un des torpilleurs, et ensuite sur le " PrinoeSs Royal." Par suite des dégâts au tank du "Lion " occasionné par un coup malheureux et- dii à la chance, nous fûmes certainement privés d'une plus grande victoire. La présence des sous-marins ennemis nous força subséquemment à interrompre l'action. Le résultat de .l'action fut: le "Blùcber" coulé; deux croiseurs gravement en feu et sérieusement endommagés. Les prisonniers allemands déc'.arent 'aussi que le "Kolberg" a. été eou'é par des salves indirectes de notre escadre. Dans la feuite 'es machines à bâbord du "Lion" furent dérangées à leur tour pour la même cause que les machines de tribord, et 1' " Indomitablc " le prit à la remorque et le ramena au port. Les dégâts au "Lion" et au "Tiger" ne sont sérieux pour aucun des deux, et les réparations ne prendront nue peu de temps. Le restant de l'escadre ne fut pas atteint. Les pertes furent très legères. La mort du mécanicien-capitaine Taylor, dont les services ont été inestimable^ est profondément regrettée. La conduite des officiers et hommes fut-celle que l'on attendait, et il faut rendre hommage à l'état-maior des machines pour l'excellente marche rte l'escadre. Note.—Le "Kolberg." était un croiseur-léger achevé en 1910, avec un déplacement de ^350 tonnes. Son armement principal consiste de douze canons de 4 pouces 1, et son équipage se composait de 379 hommes. C'était le frère du ••Alain-/:" et du " Koln," coulés dans la bataille d-Héligoland.- UNE VERSION ALLEMANDE. A AISTÊlvDAM. 2S janvier.—Les journaux de Berlin publient de nouveaux détails, de source allemande, sur la bataillé de la mer du Nor'd. Ce nouveau rapport dit :— Le vice-amiral Hipper, avec de petits croiseurs patrouilleurs, rencontra, l'escadre anglaise à 120 mil.-es à l'ouest d'Hél^goland. Le nombre et l'espèce des navires anglais étaient supérieurs aux allemands. L'amiral retourna veis le sud-est pour trouver de l'appui plus près de la côte ou pour avoir des conditions d'illumination et de vent favorables'. Les navires anglais firent' vapeur presque parallèlement à la force allemande, à une distance d'environ vingt kilomètres. La bataiLe commença à une distance de quinze kilomètres. Les Anglais' concentrèrent leur feu sur-de dernier navire allemand, le " Blucher," ayant l'avantage d'une plus grande vitesse. Les machines du "Blucher" furent bientôt endommagées, et il fut obiigé de se retirer, mais il continua à tirer. . Les deux contre-iorpilleurs anglais qui l'attaquaient lurent coulés par le "feu du "Blucher." > Un troisième contre-torpilleur fut probablement 1 coulé par un sous-marin al emand. Le " Blucher " fut torpillé par un autre sous-marin,. et lit explosion à. "12h. 37m. de l'après-; midi. i ; A 70 milles d'Héligoland, l'escadre anglaise retourna, craignant des renforts allemands, les champs de mine, ou peut-être l'état do ses pro-près navires. ; Le navire conducteur, le " Lion," et le second, i le "Tiger." brûlaient. : Parmi la fumée, un cuirassé anglais passa près d'un torpilleur ullejnand resté sur les lieux. î le torpi lent- torpilla le cuirassé qui coula bientôt. Ce fait est confirmé par les observations d'un dirigeable allemand et par le croiseur cui- • raasé "Mo'tke." Les forces légères allemandes ■ ne participèrent pas au combat. : Les-pertes allemandes furent: le "Bliicher" cou'é (deux cents hommes furent sauvés par un contre-torpilleur anglais), un croiseur cuirassé et 5 un petit croiseur touchés, avec quelques morts. . Les torpilleurs revinrent sans dégâts. Les dommages du " Lion " sont apparemment * sérieux, ce navire ayant été remorqué par t; 1' " Indomitable." Le "nom du cu,irassé anglais qui coula est inconnu (sic).—Reuter. 3 Note.—Informations prises au Press. Bureau, - l'agence R enter est autorisée à dire que "le secrc-tairo,de l'Amirauté n'a aucune raison de modifier 3 l'annonce officielle du 28, qui disait que tous les - navires et contre-torpilleurs anglais engagés dans l'action sont revenus sains et saufs. o ' Les réparations nécessaires peuvent être ra-?■ pidement effectuées, et les déclarations aile-3 mandes disant qu'un croiseur anglais fut coulé ■ sont tout à vfait fausses. UN BEL HOMMAGE DE LA HOLLANDE. L'ETAT D'ESPRIT EN BELGIQUE. Un correspondant du " Nieuwe Rotterdamsche •Courant," numéro du 13 janvier 1915, écrit:—r- " Quieôuque a visité pendant cette guerre les deux parties de la Belgique dont l'une est occupée par les Allen\ands et F autre où combattent les soldats belges pour reconquérir leur patrie, a été frappé par la*différence de l'état d'esprit de la population. " Où résonne le pas lourd des soldats allemands, la population est réservée, elle observe et se tait, en tous cas eu public. Dans le cœur des gens vit la confiance en des temps meilleurs, mais ils cachent ce sentiment pour les oppresseurs étrangers. Chaque nouvelle épreuve causee par la guerre occasionne une nouvelle amertume. " Chaque semaine, les vivres deviennent p us rares et la vie plus difficile. Il y a des villages où tout a été mangé par les troupes, où il n'y a pas de combustible et où la misère générale est aux portos. Il y a des villes où des milliers de gens sont sans pain. ■" Dans la partie de la Belgique où non seulement les troupes be':ges résistent, mais d'où edes attaquent avec vigueur l'ennemi, la situation est tout, autre. Le pays a également dû beaucoup endurer de la guerre, mais chaque nouvelle épreuve est supportée par la population d'un cœur égal si pas avec jo:e. On y suit la lutte jusque dans ses moindres détails. Chaque avance de l'armée, si petite soit-elle, chaque distance de cinquante mètres qu'on emporte provoquent une joie qui se manifeste.dans toutes les conversations. "Il y a que que chose de grandiose et de sublime dans l'attitude de la population, qui rappelle les meilleures époques de l'histoire de la Hollande. " Remarquable aussi est la différence au point de vue économique. Il n'y a pas de misère dans la partie de la Belgique où le drapeau belge flotte encore ou de nouveau. On travaille dans beaucoup d'endroits et même dans le sol où récemment encore les projectiles ennemis faisaient de grands trous— '• Il n'y a pas de manque de vivres, et dans la partie où se trouvent les soldats belges on peut vivre à meilleur compte qu'en H-ollandc. " Le ravitaillement des troupes est également bien assuré. "A Gand, Anvers, Bruxelles, Bruges, Ostende, dans toutes les villes belges occupées par les trôupes allemandes, les soldats y sont considérés comme des intrus-étrangers, qui sont tolérés en pub.ifc, mais haïs en silence. La population fait ]>our eux le strict nécessaire. •" Mais dans la partie sud-occidentale de la Belgique, chaque soldat est pour la population un héros; chaque homme qui porte J'uniforme . m il i taire "est tra.té par les petites vieilles comme j un ti's. Malgré la plus grande détresse, les gens ! n'oublient pas les soldats et on voit des maisons : à "moitié démolie par le feu de l'artillerie dont ; les tours portent des inscriptions comme: "Il y a du jambon dans l'armoire; vous trouverez du vin dans la cave ; je vous le donne." "L'es gens se sont enfuis de ces maisons en pensant aux hommes qui luttent pour eux." COME ON, BOYS! LE PLAISIR D'ETRE SOLDAT. Nous a-çons reçu au journal, l'autre jour, la visite d'un jeune Be.ge arrivant do Vaiparaiso pour aller se battre à côfé des nôtres, là-bas sur t'Yser. Il n'avait pas vingt ans et s'exprimait en français avec une légère difficulté. — (l'est que, nous dit-il, je suis né au Chili et n'ai jamais vu la Belgique, mais je n'ai pu résister au désir do la voir maintenant qu'elle est meurtrie et qu'elle appelle à elle tous ses enfants. Je désirais voir depuis longtemps le pays dont mon père et ma mère avec tant d'attendrissement m'avaient entretenu si souvént. Si souvent même que j'en ai une idée bien nette, je vous assure, bien qu'arrivant d'une contrée si différente. Ce désir de voir la Belgique) de contribuer sur-. tout à sa libération a été tel que mon père et ma mère aussi, la sainte femme, ont éprôuvê une joie immense quand je le leur manifestai. Mon père m'a dit simplement: "Vas!" et ma mère que je consultais anxieusement du regard a fermement acquiescé: "Oui, mon fils, vas!" Vous n'imaginez pas, comme ce fut un viatique pour moi que ces simples paroles. Les vingt-ueux jours de .mer me parurent interminables. J'arrive de Liverpool et ce matin j'ai fait le nécessaire pour partir demain. — Etes-vous venus nombreux de là-bas? — Six. Il n'y a pas beaucoup de Belges à Vaiparaiso. Mais les impressions que je vous traduis sont celles de mes camarades, sont cellès des Belges d'Argentine plus nombreux certainement, et d'ailleurs. Comme nous lui disions, à ce brave Belge du Chili qu'il nous procurait une bien vive satisfaction, que du reste nous avions des indications sur la poussée patriotique et sur la puissante nostalgie qui ramenait vers la mère commune les Belges des pays lointains, que notamment 200 Canadiens venaient d'arriver, que-450 des nôtres étaient dans le contingente-canadien à Salisbury et qu'ils portaient lo khaki pour rester avec leurs camarades de là-bas, notre jeune homme dit simplement: "C'est bien." Cette visite nous impressionna beaucoup. La joie de ce futur soldat nous parut hautement enviable. Quelle satisfaction pour un homme valide d'être soldat, simple soldat, espérant abattre son Germaiu par jour, mettant en action son désir de revanche, son besoin- de refouler l'ennemi, de rentrer chez soi! Comparons-lù, cette joie réelle, à la tristesse invincible des inactifs qui chaque jour attendent avec le même espoir, constamment déçu, la nouvelle de la grande victoite, indice de la libération prochaine. Ce sera pour demain, peut être pour i an tôt ! Et avec le même espoir admirable, on jette Un rapide coup d'œil sur les placards des journaux. Lo temps passe, les ressources s'épuisent, le doute sombre parfois vous effleure. Là-bas, sur l'Yser, on ne doute pas. C'est partout et toujours^ le soleil de l'espérance renforcé par l'arrivée incessante des jeunes recrues impatientes. Ah, pouyoir se dire, quand on rentrera chez soi: j'en ai tué beaucoup, cent peut être de ces brutes "innommables! En tenir un au bout de son fusil et l'abattre comme on abat un chien enragé, pour la préservation des Hommes! Quel honneur! — Les Etats-Unis ont fait des représentations auprès du général Carranza au sujet de l'application aux étrangers du décret agrarien qui pratiquement annulera toutes les concessions accordées depuis le régime de DiazM — La " Tribuna," organe de AI. Giolètti, dément catégoriquement le bruit que ce dernier aurait conclu un arrangement avec le prince de Bulow, ambassadeur allemand, popr le maintien de la neutralité absolue de l'Italie. — Le duc de Lorge, lieutenant français des dragbn's, est tombé au champ1 d'honneur le 23 janvier. J —-On annonce d'Harwich qu'un contre-tor-j pilleur anglais prétend avoir coulé un sous-marin allemand dans la mer du Nord. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LES COMBATS SUR LA VISTULE. ATTAQUES ALLEMANDES REPOUSSEES. PETROGRADE, 27 janvier.—Communiqué de l'état-major de l'armée en Prusse orientale: Les combats continuent dans le district de Malwischken-Lasdenen. Sur la rive droite de la Vistule inférieure, il y a eu, comme auparavant, des combats d'artillerie et des conflits entre les troupes d'avant-garde. Sur le front, qui s'étend du fleuve au d.strict de Skempe, nous avons harassé les arrière-gardes de plusieurs bataillons allemands. Sur la rive gauche de la Vistule, clans la nuit du 25 janvier et le jour suivant, il n'y eut d'une façon générale, aucune modification importante. Néanmoins leS Allemands reprirent leurs attaques réitérées sur . notre front dans la rég on de Bor-zimoff. Toutes' les attaques furent repoussées. Au cours d'une de ces attaques plusieurs détachements ennemis qui firent une charge sur nos tranchées, furent poursuivis à la bayonnette. Au cours de la journée d'hier notre artillerie bombarda avec succès 'es lignes ennemies et ré-du sit au silence leurs batteries dans le village d'Atanka. En Galicie la bataille se livra sur une échelle nlus étendue sur tout le front de la jpasse de Dukla, jusqu'à celle de Wyzskoff. Sur l'aile droite de ce front nous capturâmes 100 prisonniers et deux mitrailleuses. En Bukovine, il y eut un duel d'artillerie le 25 écoulé dans la région de Woleputna, au sud-ouest de Kempoiung.—lleuter. LA MENACE RUSSE SUR LA HONGRIE. UN COUTEAU A DEUX TRANCHANTS. AMSTERDAM, 2S janvier.—La revue militaire hollandaise "'Spectator" dit que les Carpathes, avec leurs nombreuses passes et par suite de' leur situation de l'ouest à l'est, pourraient jouer une part très importante dans la guerre. "Los Autrichiens, en forçant les passes des Carpathes, pourraient couper les communications russes en Galicie occidentale, et d'autre part les Russes pourraient couper les communications autrichiennes avec Budapest. 11 est évident que les Autrichiens font actuellement leur possible pour s'opposer à la menace russe sur la Hongrie, au delà des Carpathes. Les conditions n'empêchent aucunément un deve-loppément considérable de .forces.-—Central News. L'INVASION DE L'EGYPTE ? AVANCE DES ARMEES TURQUES. PARIS. 2S janvier.—Le correspondant à Athènes du " New York Herald " dit que Hourit Howne Pasha a repris le commandement de la quatrième armée turque, en remplacement de Djemal Pacha, qui a été nommé commandant en chef des trois armées turques qui marchent sur l'Egypte. La première de ces armées suit la côte, la seconde marche dans une direction parallèle, à quelques vingt kilomètres, à l'intérieur dp pays et la troisième suit la route du désert. En dépit de l'intervention de Djemal Pacha, le commandant du corps d'année de Smyrne a refusé d'obtempérer aux ordres de Von der Goltz-Pacha et de partir pour le Caucase avec ses troupes.—Central News. MENACE ITALIENNE. PARIS, 28 janvier.—L' "Echo de Paris " publie le télégramme suivant de Rome, en date d'hier:— La Porte n'ayant pas encore donné satisfaction à l'Italie au sujet de l'incident d'Hodeidah, le baron Sonnino a télégraphié à l'ambassadeur italien à Cbnstantinop'le pour lui donner comme instructions de demander immédiatement au gouvernement ottoman une solution prompte et définitive de l'affaire, et de déclarer que dans la négative l'Italie prendra des mesures.—Reuter. LES BELGES EN ANGLETERRE Nous recevons, avec prière d'insertion, le communiqué suivant, ("est un bon exemple que donn-là la société " Antw.er.psche Zeevaartmaats-chappy." Puisse-t-il être suivi dans l'intérêt de nos compatriotes si durement éprouvés :— Antwerpsèhe Zeevaartmaatschap'py à Anvers. Les actionnaires sont informés qu'à partir du 1er février prochain il sera payé chez Mts Brys et Gyisen, Ld.. Leadenhall-street, 101, Londres (City), frs. 75, contre remise du coupon No. 10, accompagné du nom et adresse, du propriétaire du titre. Le dividende de l'exercice 1914 sera fixé par la première assemblée générale des actionnaires à tenir à Anvers. Edgard Selens, agent de change près la bourse d'Anvers, informe les réfugiés befges que tous renseignements et informations financières leur seront fournis gratuitement à son bureau, 9, Bfshopsgate, E.C., Londres, de 10 à 1 et de 3 à 5 heures. La prochaine réunion des notaires belges aura lieu mardi, 2 février, à 2 heures et demie, à Londres Court of Justice (chambre beige). — On mande de Pétrograde que l'equipage du Zeppelin descendu au large de Libau est arrivé. Les officiers allemands furent trouvés porteurs de documents importants. — Un aéroplane autrichien a survolé Cettigné mardi et a ieté six bombes sur la ville, mais sans résu.tat. Pendant toute la journée des navires autrichiens, au large des Bouches de Cattaro, ont tiré sans discontinuer sur les positions monténégrines près de Lovtchen et Grabovo. Leur tir n'eu-t aucun résu.tat. — Les autorités de Douvres ont arrêté la nuit dernière un homme soupçonné d'être un espion ; allemand. -r—Le prince Yussupoff, aide-de-camp de l'Em- j pereur de Russie, est arrivé à Londres avant-hier, 1 et a été reçu hier, en audience par le roi George ; le prince était porteur des décorations des croix i de St. Georges et autres décorations destinées aux ■ officiers et soldats de l'armée anglaise. La mis- ; siori qui vient de France quittera Londres sous i oeu à destination de Pétrograde; L'ARRESTATION DU CARDINAL MERCIER. UN TELEGRAMME DU PAPE. ROME, 2S .janvier.—Un télégramme a été envoyé au cardinal Mercier expliquant que la situation du Vatican oblige le Pape à maintenir la plus stricte neutralité, en vue de mieux proteger les intérêts des fidèles, sans égard pour leur nationalité.—Reuter.LES NOUVEAUX BILLETS DE BANQUE BELGES. AMSTERDAM, 28 janvier.—Un télégramme rie Bruxelles dit nue los nouveaux billets de banque émis par la Société Générale déplaisent aux Allemands parce qu'ils portent le portrait de la première reine des Belges, Marie-Louise. Les autorités allemandes ont proposé de remplacer le portrait de la Reine par celui de Rubens. —Central News. LA BATAILLE D'YPRES. 1600 ALLEMANDS SUR LE TERRAIN. PARIS, 2S janvier.—Le "Petit Parisien" dit que durant la dernière bataille livrée au sud d'Ypres, suivant les officiers arrivés hier de Belgique, les pertes frança.ses furent insignifiantes, mais les Ai.emands iaissèrent lbOO morts devant les tranchées françaises, ainsi qu'un grand nombre de blessés.—Reuter. ' A ANVERS. ROTTERDAM, 27 janvier.—Le Conseil communal d'Anvers s'est réuni lundi dernier à 3 heures avec l'ordre du jour suivant:— 1. Présentation du nouveau secrétaire communal (Ai. H. MeLis). 2. Conseil communal; démission de l'un des. membres. - 3. Rapport annuel. 1. Adjudication de travaux de peinture, aux petits Hospices civils. 5. Hospices; construction de deux fermes; adjudication. G. Adjudication des travaux de pe.nture pou* l'hôpital du Stuyvenberg. 7. Personnel de la viLe-; appointements et salaires. S. Personnel de la ville; sanctions. 9. Taxe sur les réjouissances publiques; approbation des décisions prises en 1913. 10. Peronnel enseignant de la ville; absences; sanctions. 11. Travaux de voirie, dans la Kalkstraat; répartition des frais; approbation définitive. 12. Cimetière; concession de terrain. 13. Ferme des boues; rô.e de 1915. 14. Postes sans valeur sur les listes de contributions 1912-1913; approbation. On sait que les derniers blessés belges soignés dans certains hôpitaux anversois et au Jardin Zooioginue viennent d'être expédiés en Allemagne comme prisonniers de guerre. Or il nous revient de source certaine que plusieurs de ces malheureux étaient loin d'être remis de leurs graves b essures, ah oui, bien loin s'il en faut croire les précisions que l'on nous donne. Mais nous savons que l'humanité n'est qu'un vain mot chez nos adversaires. Le transport de correspondances entre Anvers et l'Allemagne peut être effectué de nouveau, Toutes les lettres doivent passer par le bureau central de la Place Verte. Les lettres ne peuvent toutefois être mise® dans la boîte aux lettres, mais l'expéditeur ou son messager devra les remettre personnellemenl à la poste. A partir de lundi, l'intervention des autorités civiles pour l'expédition des lettres a cessé complètement. A la demande de la Commission intercom munale d'Anvers, les autor'tés allemande; d'Anvers ont. donné l'autorisation à cinq délé gués ries agents de change anversois, de s« rendre deux fois par semaine en Hollande afir d'y encaisser les coupons qui y sont payables. . 11 y a lieu de remarquer cependant que cette mesure peut avoir le grave inconvénient de per mettre a des sujets a.lemands d'encaisser deî ooupons payables par des sociétés dont le sièg* est à Londres, et à Anvers. La commission spéciale chargée de distribue! le pétrole dans les 77 communes qui formern lo champ d'action de la Commission intercom munale d'Anvers, se trouve à ce point à court d< marchandises, qu'elle s'est vue contrainte d< réduire la ration de pétrole a 250 litres pai commune. Le prix des vivres dans la banlieue d'Anveri croit dans des proportions effrayantes, et il es: beaucoup plus élevé que dans la ville mêm< sauf toutefois pour le beurre et les œufs. Le^ fabriques sont presque toutes arrêtées. La fabrique des Frères Vughes qui employai: encore 500 hommes vient d'être fermée aussi faute de matières premières. Les diamantaire; de Turnhout ont repris leur besogne au nombre de 60 et travaillent trois jours par semaine. Une troisième réunion va avoir lieu i Bruxelles pour demander aux employés de; postes belges de vouloir travailler pour les Allemands.—" La Belgique." M. AUGAGNEUR A LONDRES. LONDRES, 28 janvier.—M. Augagneur, minis tre français de la marine, est arrivé à Londre: mardi matin. Le même jour il fut reçu par h Roi. Il a eu une série de conférences avec 1< premier Lord de l'Amirauté sur la disposition e l'emploi des forces navales des puissances alliées Ces conférences démontrèrent la conformité d< vues des deux hommes d'état et l'étroite solidariti des deux gouvernements. Pendant sa visite, M. Augagneur vit le premie ministre, le ministre des finances. Sir Edwarc Grey, Lord Kitchener, Lord Crewe et AI. Bal four. Le ministre a également visité Portsmouth e inspecta l'arsenal et l'atelier de construction.— Reuter. LE VOYAGE DU DACIA. NEW-YOBK, 27 janvier (minuit).—M. Brei tung a refusé de dire cet après-midi si le "Dacia' partirait ou non. Suivant une dépêche de Galveston, les agent; du "Dacia" déclarent que des négociations trè importantes sont en cou^s, et que tous les plan: seraient déjoués si les détails en étaient puoliés '—Central News. — Un Français se trouvait il y a quelque: jours à Lausanne, dans un salon. On parlai de la guerre. — Les Allemands..., commença-t-il. Une jeune fille l'interrompit tout net avec un< mutine désinvolture. — On ne dit plus les (z) Allemands, monsieur et on rte parle plus des (z) Allemands entre gen bien élevés. Ont dit les (A aspirée) Allemand et ces (id.) Allemands. — Parce que? — Parce qu'il ne peut plus y avoir de liaison; àvec ces gens-là. Le mot a fait fo^rtune. Depuis lors, tous le gens de Lausanne aspirent l'A. — A l'occasion de l'anniversaire du Kaise deux décrets d'amnistie ont été publiés relevan certaines catégories de personnes de peines dis ciplinaires militaires, ou de peines encourue avant- leur rappel sous les armée. M. RENKIN A LONDRES. LA SITUATION AU CONGO. Notre ministre des Colonies de Belgique, M* Renkin, est arrivé à Londres lundi dernier et a donné des audiences privées aux personnalités du monde coionial belge. . Hier, à onze heures du matin, il a ï>r.ésidé une réunion générale des dirigeants des sociétés coloniales be.ges représentées à Londres, qui avait pour but d'envisager les moyens propres à assurer le développement de la vie économique norr malo dans la colonie. • • , ' M. le ministre Renkin a exposé à l'assemble© les mesures qu'il a prises dès le début de la guerre et grâce auxquelles la vie politique et^ad-ministrative de la colonie a continué sans souffrir eu rien des événements d'Europe. La sécurité du Congo est absolue et l'ordre complet. Les entreprises industrielles ont, elles, subi le contre-coup de l'occupation de Bruxei.ea et d'Anvers, où résidaient la plupart des dirigeants. M. le ministre a demandé de mettre tout en œuvre pour rétablir la situation économique en Afrique et lui donner une impulsion nouvelle. Un échange de vue a eu lieu entre les représentants des sociétés coloniales au sujet des questions financières, de perception d'impôts, de tarifs des transports de certains produits, de marchés, Tous les désiderata seront sérieusement étudiés, il y sera donné suite dans tout la mesura du possible. Pour l'instant la reprise des transports d'Afrique en Europe apparait comme la mesure la p us nécessaire et elle sera résolue immédiatement. AI. le chevalier Carton de Wiart, directeur de la Société Générale de Belgique, s'est fait l'interprète des assistants pour remercier M. le ministre Renkin de la sollicitude qu'il a témoigné en toutes circonstances aux entreprises coloniales.POUR LES PRISONNIERS DE GUERRE BELGES. Les arrangements faits pour la transmission de lattres, paquets et mandats postaux aux pr son-niers de guerre anglais internés à l'étranger s'appliouent aussi aux prisonniers de guerro belges. . . Les lettres ou paquets pour les pr:sonnier:-de guerre belges aoivent porter les indications suivantes :— Nom, initiale, rang et régiment; Prisonniers de guerre be'ges En Allemagne (Autriche-Hongrie. Hollande, etc.), indiquer la localité et adresser au c/o General Post Office, Alouut Pleasant, Londres, E.C. En cas d'envoi de colis, et si possib'e aussi pour les lettres, le lieu d'internement sera écrit à la troisième ligne de l'adresse. LES PERTES ANGLAISES. La liste des pertes subies par la flotta anglaise s'élève à 4-1 hommes, morts et blessés, dont 17 blessés à bord du " Lion," 10 tués et 9 blessés à bord du "Tiger," 3 tués, un blessé, un mort, à la suite de blessures à bord du " Meteor." — Le "Journal" de Paris publie une dépêche de Rio de Janeiro disant que le croiseur allemand "Von der. Tann " a été coulé par le croiseur anglais " Invincible ' avec son équipage de SS3 hommes. Ce fait d'armes aurait eu lieu dans l'Atlantique. Le Press Bureau anglais n'a aucune confirmation de cette nouvelle, qui est du reste hautement improbable. — La garnison autrichienne de Cattaro a fait une sortie infructueuse contre les Alonténégr.ns pour capturer ie mont Lovchen. — La fête du Kaiser a été célébrée au grand quartier-général en présence des princes Oskar, Friedrich, Luitpold, Wa demar, Herr Dr von Bethmann-Hobweg, i'amiral von Tirpitz, ie nouveau ministre de la guerre, le comte Stueigh, premier ministre autrichien, Zekki-Paelia. et lo commandant des batteries autrichiennes à moteur. Le Kaiser a dit: " Alon pr in cire dans cette guerre est la phrase du vieux Johii Kno.\; i Un homme avec D.eu a toujours la majorité." LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la, ligne.—Joindre ie montant aux ordres, e.f.p. BOELS, JEAN, Tongerloo, 3me chass.-à-pi;,?, chojcbo .sa lemme.—Ecrire: Westacro Hicli lu u i Swaffham, Noriolk. IT^aMILLE DIAMANT, Clanricarde-gardens, 22" - Llyde Park, London, W. HENRY, Alimi bien arrivés Eastbourno^. adressez toutes lettres bureau Henry W., c.o. Mr. It^n'-y Orient House, 42-45, New Broad-st., Londôn, E.C". JTIANO et famille d'Anvers, se trou-Vent^à • Athènrs; maJgré qu'il ait écrit à tous ecs amis ci connaissances d'Anvers, il n'a pas oncoro reçu' de réponses. Il prio donc ces derniers do lui écrire prompiemont à.l'adrcoeu: ' J. Tiano, poste restante, Athènes^ Grccet TEUNE Anglaise enseigne.—Ecrire : Linguist". _ liasîett-road, W. LEMAITRE, LEO, chauffeur et M.B., Calais^ recherche Çeorges Proyard, d'Hoboken. • LOU suis arrivé mercredi à Londres7 bonne eant<5.—Marguerite. SCHEPMANS, FERD, de Binche, 7c ligne forter, cherche sa Icmme.—Ecrire: Wost-acro Bi<?h Ilouse, SwoUham, Noriolk. . rrUxOREAU, ROBERT, de Thomaz de Bossiêre, X Gaston; Samin, Ire.-y Jean; Van do Gant, .)os; ^rêve-cœur. volontaire 2me Carab. 1/4. disparus le 22 octobre sur l'Yser, 6ont recherchés par J. Thoreau, Merton Collège, Ox.'ord, C BOUTURE.—Mme SUZANNE, 31, Baker-st., y W., informe Jce dames belges et françaises qu'elle rieni d'engager dans ses salous. MADAME IRMA, | ez-vendeuee (lo !a Maison Hirsch et Cie., do Bruxailcs, q-.' « tient à leur disposition tons les jours de 10 à 6 heuics. Pris très modestes. 'Phone. Maylair 1960. KINbSWAY THEATRE. " Tel., Grei\To32~. REPRESENTATIONS SPECIALES. Aujourd'hui à 2h. 30 et à Sh. 30 CARLO LITEN dans LE CLOITRE, d'Emile Verhaercn. LIEGE.—Tout habitant de cette ville emp'ové dans l'industrie du caoutchouc est instamment prié do s'adresser aux bureaux do la Victor Tyrc Co., Lui., 15, ' v_^. uiui-stre-jt, Westminster. NOUVELLES CONDITIONS. — COURRIER VERMOTE informe militaires porte gratuitement ]• nr« lettres toute la Bolgi^uo et rapporte répo"»w au«: -ratri ciment. Pour civilf. 2sh payables lors remise lettre et 2sh. lois rem s> réponse. \ ifu • '• ai' vuorre. n«'p-. • "ix jours. Envoyez voa lettres pour Belgique, 4. Priory-gardens, ■ Folkestone. . I MARIAGES. I TTTER a été célébré à Londres, le mariage de X_I M. Werner Koelman, avocat à Anvers, fils du no; : et d* Madame Koelman avec Mademoiselle Thécdora Nicch iris, fille tfu consul de Grèce à Anvers et de Madame Cùristo > Nicolaïdis. DE :ls. Madame Vve. hei.ene eulaers—van Zoom, d'anvors, est décédée à Conway, le 24 janvier, 1915, à l'âge do 70 ar)6, Castle Bank, Conway (N. WalesO. i Y A METROPOLE paraît chaque matin, sauf le _I_i dimanche, dans lo " Standard," vendu chez tous les marchands do journaux au prix d'un penny. Non-' con/eii-3 Ions vivement à nos amis de b'at>onner au prix de 3sh. 5 par mois pour le Royaume-Uni et 4«h. 4 pour l'étranger, et, do ,. nous adresser le prix do l'abonnement en un mandat. 1a ■ tarif dos annonces est do Od. la ligne pour le " Livro '• d'adre^'os des exiles." payable d'avance, et pour toute autre publicité, le tarif du " Standard." Nous avons ouvert un ^ bureau dans l'immeuble du " Standard," Flcet-stroct., 132-4, r E.C.. ouvert de 2 à 6 heures. En oae de dtmaàdo vxe écrit, joindre deux timbres d'un pennj.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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