La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 06 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0xs61/
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LA MÉTROPOLE ONfe Ps-NNY ,wg|f : Cinq CEHT1MM 5lLA*D*: VIJP CEHT nir.-HBBT : DIX CEUTIBM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 4»>, CKancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbwra 212. ABOXXXJÉEir? 1 M«ii S ah. ; s rjo», S th 24MK ANNEE MERCREDI 6 JUIN 1917 No. 157 LA GRANDE GUERRE I Le Napoléon de Kronstadt Il ALBANIE INDEPENDANTE I Le Brésil en guerre avec l'Allemagne Le chaos et l'anarchie, le manque absolu de discipline et d'entente qui régnent en Russie sont bien illustrés par !e nouveau tour qu'y ont pris les événements. Nous avons dit que, outre celle de Schlusselburg, une nouvelle république autonome s'était constituée à Kronstadt; M. Peroversoff, ministre de la Justice, s'était rendu à Kronstadt avec la mission de faire ulîe enquête officielle de la part du gouvernement de Pétrograde au sujet de la sécession de cette ville. Le ministre y a trouvé un joli état de choses. La ville s'était proclamée une république indépendante du gouvernement de la capitale et à la tête de la république dont l'admnistration est confiée au comité looal des D.O.S. s'était placé un jeune étudiant en chimie du collège technique de Pétrograde, nommé Anatole Lamanoff. Le correspondant de la Presse associée à Pétrograde, qui s'est rendu à Kronstadt, écrit à ce sujet : Lamanoff, le dictateur de Kronstadt est un jeune homme imberbe, aux cheveux noirs et aux yeux doux, vêtu d'un costume d'étudiant, volubile et d'une personnalité magnétique. Il s'était fait une réputation avant la révolution par des discours véhéments adressés aux ouvriers, contre l'autocratie. Lamanoff vise à devenir un Napoléon et un Rousseau en même temps, combinant l'énergie du gouvernement à la propagation des nouvelles idées politiques et sociales. Son programme consiste en la subdivision de la Russie en d'innombrables petites unités,gouvernées chacune de façon autonome par le comité local des D.O.S., unis de la façon la plus vague par un congrès de représentants locaux siégeant à Pétrograde. Nous rejetons la fédération, déclara Lamanoff, parce que c'est une union trop étroite pour une vraie démocratie. Nous voulons que Kronstadt devienne le modèle de toute la Russie et nous nous attendons à voir d'autres centres suivre bientôt notre exemple. Notre vote de répudiation de Pétrograde n'est pas le résultat d'une (|uerelle avec des 'ministres, dont nous n'avons pas à nous plaindre spécifiquement. C'est purement l'expression d'un nouvel idéal de démocratie. A la question s'il s'attendait à une collision avec le gouvernement de Pétrograde Lamanoff répondit qu'il ne croyait pas que le gouvernement provisoire oserait prendre des mesures contre la nouvelle république avant la réunion du congrès général des D.O.S., qui doit avoir lieu le 14 juin et qui sera le noyau et le squelette de l'administration future de la Russie. Lamanoff a pris soin d'assurer l'exécution de ses ordres par la force des armes, et a nommé son frère à la tête de tous les' matelots et mariniers de Kronstadt. La politique de la république, ajouta encore Lamanoff, à l'égard de la guerre, reste inchangée. Les forts sont en meilleur état que jamais et les postes techniques sont occupés par des officiers experts, mais de nombreux hauts commandements sont occupés par des simples soldats, qui au dire des officiers travaillent admirablement. Lamanoff a établi le siège de son gouvernement à bord du croiséur Alexan-we II qui devient ainsi le capitale de Kronstadt; toutes les réunions du gouvernement provisoire auront lieu à bord du navire. Le gouvernement de Pétrograde ému Par ces événements a aussitôt décidé Kronstadt sera "boycottée, déclarée hors de la loi et coupée de tout le reste de la Russie si elle ne retire pas immédiatement son défi au gouvernement établi de Pétrograde. La situation fit l'objet de délibérations d'un conseil des ministres qui déclara, à l'unanimité, y compris les ministres socialistes, que le gouvernement ne peut pas tolérer des déclarations d'indépendance par des dis-:r'cts séparés. Le ministre de la Justice léclara que le gouvenement était d'ac cord en cela avec le comité des D.O.S. de Pétrograde, et que deux membres de ce dernier étaient partis pour essayer de ramener les rebelles à la raison. Kronstadt, ajouta le ministre, exagère sa force. Nous avons ici assez de soldats et de 'navires pour forcer la main aux rebelles et nous pourrions facilement bloquer et affamer l'île, mais mes collègues et moi nous estimons que ces mesures sont indésirables. Entre temps nous déclarerons que la forteresse est devenue traître à la révolution et l'ennemi de ia liberté russe. Entre temps l'anarchie continue dans l'intérieur du pays. Dans les magasins d'étoffes à Pétrograde le# employés ont triomphé à la suite d'une grève, et ont obtenu dans plusieurs cas une augmentation de salaires de 100 pour cent, avec payement des arrérages. Certains employés toucheront en conséquence de 25.000 à 37.000 francs, mais il convient d'ajouter que par suite de la dépréciation du rouble, résultant de l'abondance de monnaie-papier, ces sommes ne représenteront pas le montant équivalent en argent européen. Des incendies de forêts ont éc/laté dans la région de Minsk et l'on croit qu'ils sont dus à une main criminelle. L'incendie couvre une zone de 2.835 hectares. A Saratoff des élévateurs contenant trois millions de bushels de froment en feu. Lin événement dont l'importance n'échappera à personne vient de se produire en Albanie, où le généralissime des armées italiennes d'occupation a proclamé, au nom du roi d'Italie, l'indépendance du pays sous la suzeraineté de l'Italie. Par est acte l'Albanie aura des . institutions libres, des troupes, une cour de justice et des écoles dirigées par des Albanais ; les Albanais pourront régir leurs propriétés et vendre à leur profit le produit des terres. La proclamation de l'indépendance a été reçue avec enthousiasme dans tout le pays. On apprend d'une source autorisée que le Brésil a décidé de révoquer le décret de la neutralité dans la guerre entre les Etats-Unis et l'Allemagne, ce qui signifie une déclaration formelle de guerre. Comme première mesure le Brésil a sqisi 42 navires allemands qui se trouvaient dans les ports brésiliens et qui n'ont pas subi de dégâts. Dans le secteur de Lens les troupes britanniques ont réussi à reprendre à l'ennemi le poste avancé au sud-ouest de , Chérisy, qui avait été capturé et reperdu dimanche dénier. Sur le reste du front il-y a eu des raids de patrouilles et de l'activité d'artillerie. Sur les fronts des plateaux de Vau-clerc et de Californie le calme s'est rétabli, pour ce qui concerne les actions d'infanterie, le duel d'artillerie reste violent dans cette région ainsi que dans le secteur de Craonne-Chevreux. Sur le front italien il n'y a rien de nouveau. ! Venons en aide à nos compatriotes ! On sait que les Etats-Unis ayant couvert par des crédits gouvernementaux les dépenses nécessaires pour le ravitaillement de la Belgique occupée, le National Commit tee fpr Relief in Belgium. a décidé de suspendre les appels qu'il faisait à la générosité publiquë en vue de pourvoir aux nécessités de cette grande entreprise. Pour répondre à des questions qui nous sont posées de différents côtés, nous faisons observer que cette mesure ne concerne pas les autres œuvres et souscriptions belges. Il y a lieu de remarquer en outre que les dons qui seraient adiessés par la suite au National Committee seront tenus en réserve pour être affectes aux besoins nouveaux d'assistance et de charité que pourrait faire naître la situation des populations de la Belgique occupée. La Conférence de Stockholm A la Chambre française La session secrète de quatre jours provoquée par la décision du socialisme fran ais de se rendre à Stockholm s'est terminée lundi soir passé minuit. La séance publique ayant été reprise, quatre ordres du jour furent déposés, dont trois par les groupes socialistes, d'où il apperl que le début secret a pris une grande envergure, dépassant de loin la questior de Stockholm et embrassant toute la question de la paix et de la politique extérieure française. Le gouvernement se rallia à l'ordre du jour dé confiance déposé par M. Klotz ancien ministre des finances et ainsi conçu (traduction de l'anglais) : La Chambre des dépistés, expression directe de la souveraineté du peuple français, adresse son salut à la démocratie russe et aux autres démocraties alliées. Sanctionnant la protestation unanime qui fut faite en 1871 à l'Assemblée nationale par les représentants de l'Alsace-Lorraine, arrachée malgré tout à la France, elle déclare qu'elle attend de la guerre imposée à l'Europe par l'agression de l'Allemagne impérialiste, non seulement la libération des territoires envahis, mais aussi le retour de l'Alsace-Lorraine à la mère-patrie et la juste réparation des dommages subis. N'entretenant aucune pensée de conquête ou de subjugation d'autres peuples, elle attend que l'effort des armées de 1a République et des armées alliées permette l'écrasement du militarisme prussien, l'obtention de garanties durables pour l'indépendance des grandes et des petites nations dan« l'organisation, en voie de préparation, d'une société des nations. Confiante que le gouvernement assurera ces résultats par une action militaire et diplomatique coordonnée avec les alliés, elle rejette toute addition et passe à l'ordre du jour. Cet ordre du jour fut adopté à l'énorme majorité de près de 400 voix — 453 contre 55- Dans un discours longuement applaudi, M. Ribot déclara : " Nous voulons simplement ce qui nous appartient " et fil écho aux paroles de M. Wilson. Comme M. de Monzie, il fit un pressant appel È l'union. M. Renaudel constata que le débat était allé beaucoup plus loin que la questior des passeports pour la Conférence de Stockholm. Il essaya de justifier les intentions des socialistes de se rendre à la Conférence, ajoutant : " Même en Allemagne il y a une voix pour proclamer la validité du droit." Il rappela l'attitude de Liebknecht et de Bernstein et fit ressortir que l'action du parti socialiste pouvait toujours s'exercer grâce à la liste russe de nuestions Faux Tchèques Berne, 4 juin. — Le parti socialiste tchèque, qui compte 23 membres de la Chambre autrichienne, annonce que les deux délégués qui sont allés à Stockholm ^ Herr Burian et Herr Stein — et qui posent pour représentants du socialisme tchèques sont des imposteurs. Les socialistes tchèque choisirent trois délégués, — Memec, Smeral et Habermann —mais le gouvernement autrichien refusa de leur délivrer des passeports. Les Tchèques dénoncent publiquement Burian et Stein comme étant des émissaires corrompus du gouvernement autrichien. — Wirelesi Press. Les Allemands à Stockholm Copenhague, 4 juin.—Le correspondant spécial des Berlingske Tidende à Stockholm annonce que neuf socialistes allemands, dont Herren Scheidemann, David et Molkenbuhr, sont arrivés hier ; mais ils ont refusé absolument d'accorder dps interviews. Dans la/oiréë, ils ont eu une conférence avec les chefs socialistes ; suédois. — Reuter. La presse allemande D'après un télégramme de Hollande à l'Agence Reuter les journaux allemands montrent, ou font semblant d'exprimer, des craintes au sujet de la Conférence. La Gazette de Cologne dit : " Nos-social-démocrates suivent une voie difficile dans leur voyage à Stockholm. Les longs programmes de la Conférence, avec ses théories (Lire la suite 4e colonie, 3e page.) Bonnot & Cie Voici une circulaire allemande. Il suffira à tout homme de bonne foi de la lire pour se rendre compte de l'étiage moral des occupants de la Belgique. ASSOCIATION DES USINES DE FER ALLEMANDES A DUSSELDORF, BREISTRASSE, 27. Installations venant des pays occupés Dusseldorf, le 2 janvier 1917. A toutes les Usines allemandes. A la demande de la " Wumba " (bureau de munitions et d'armes), département Fabrication, nous nous sommes chargés de ; servir d'intermédiaires pour procurer à nos usines les installations provenant. des pays occupés. Comme on nous le communique, sont disponibles les installations d'usines de tout genre, telles que hauts fourneaux, laminoirs, pour tout service avec les machi-chines rotatives et accessoires, installations en parties toutes neuves qui n'étaient pas encore en usage, celles qui étaient en construction. .Nous prions les usines qui s'intéressent à des installations pareilles, soit entières, soit partielles, d'adresser leur demande en détail, par retour si possible, à la " Geschaeftstelle Le but poursuivi est, d'un côté, d'alléger la construction de machines dans notre pays, et d'un autre côté, procurer à nos usines le plus vite possible les installations dont elles ont besoin. VEREIN DEUTSCHER EISENHUETTELEUTE. Le Directeur, (S.) SCHRODER. Et il ne faudrait pas que nous allions en Allemagne y reprendre tout ce qu'on nous a cyniquement volé ? Belges, souvenons-nous ! Etats-Unis et Belgique Déclarations de M. Wilson En réponse à l'hommage de gratitude que lui apportait le nouveau ministre de Belgique à Washington, au nom du roi Albert et du gouvernement belge, M. Wilson, président de la république des Etats-Unis, s'est exprimé ainsi : C'est avec plaisir que j'accepte de vos mains les lettres par lesquelles vous êtes accrédité en qualité d'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Belgique : auprès du gouvernement des Etats-Unis et l que je vous reconnais dans cette haute charge. Votre "témoignage de gratitude pour l'assistance donnée par le peuple des Etats-' Unis au peuple belge victime de la guerre, sera hautement apprécié, mais il ne constitue qu'une des nombreuses preuves que j'ai reçues de la reconnaissance des Belges. Depuis le début, le gouvernement et le peuple des Etats-Unis ont éprouvé la plus profonde sympathie pour le malheureux peuple belge, dont le territoire, au mépris d'engagements solennels, a été envahi et dévasté et est occupé par un ennemi sans conscience. Lôrsque sera écrite l'histoire de la guerre, la vaillante défense de ses foyers et de sa patrie par le noble peuple belge constituera un des plus grands pt des plus émouvants chapitres. Le peuple américain ressent un réel orgueil à la pensée qu'il a pu secourir les Belges dans une faible mesure ; et l'entrée du gouvernement américain dans le conflit ne nous cause pas de plus grand regret que celui résultant du fait qu'ainsi les citoyens américains ont été obligés de renoncer à la surveillance de l'œuvre du ravitaillement de la Belgique. Les Etats-Unis et la Belgique ont toujours entretenu des relations du caractère le plus amical. Ces rapports ne peuvent manquer de devenir plus cordiaux encore en raison, d'une part, de la connaissance du courage avec lequel les Belges ont fait face à l'oppresseur et, d'autre part, de la chaude sympathie et de la bonne volonté des Etats-Uni?. Pour votre noble Souverain, véritable Roi dans la défense effective de son pays, je nourris l'admiration la plus profonde. J'espère que vous voudrez bien Lui dire combien hautement j'apprécie ses sentiments amicaux, et combien sincèrement je désire voir la Belgique, après la guerre, sous Son règne glorieux, par l'intelligence, l'énergie et la persévérance de Son peuple, se relever rapidement de ses désastres et reprendre sa place, parmi les nations prospères et pacifi-nnfis O O Les efforts du Pape en vue de la paix Suivant les Dernières Nouvelles de Munich, Mgr Pacelli, le nouveau nonce pontifical à Munich, a prononcé une allocation devant le roi de Bavière, disant qu'il avait pour mission de préparer les efforts en vue d'une paix fondée sur la justice et la morale chrétienne. Le Souverain Pontife, se tenant au-dessus des passions humaines, n'a pas de préoccupation plus haute que d'accélérer la venue d'une telle-paix dans le monde et d'adoucir, en attendant, les misères de la guerre. La séparation administrative La protestation des députés wallons Voici le texte de la protestation des députés wallons que nous avons signa lée hier : A Son Excellence Monsieur von Beth-mann-Hollweg, chancelier de l'empire allemand, à Berlin, Dans leur lettre à Votre Excellence, datée d'Anvers, le 10 mars 1917, les mandataires autorisés du peuple flamand ont exhalé librement leurs sentiments en réponse à la déclaration du Chancelier de l'empire allemand que " la partie flamande et la partie wallonne de la Belgique doivent, le plus rapidement possible, être absolument separée au point de vue administratif". Depuis lors, un arrêté du gouverneur général, baron von Bissing, du 21 mars 1917, a satisfait à cette injonction en décrétant là formation en Belgique de deux régions administratives, l'une au nord, l'autre au sud de la ligne tracée par cet arrêté, comme une frontière entre deux races. Pas plus que leurs collègues des arrondissements flamands, les élus des arrondissements wallons et mixtes au Parlement belge ne pourraient admettre un décret qui ne tend à rien moins qu'au démembrement de leur patrie. L'article 43 du règlement annexé à la Convention de La Haye de 1907, fait à 1 occupant—sauf un empêchement absolu que nul ne songe même à invoquer dans les circonstances présentes — une obligation de respecter les lois en vigueur dans le pays. Or, est-il atteinte plus profonde à notre régime local et à la stabilité de nos institutions fondamentales que le bouleversement de notre organisation administrative? Le même article charge l'occupant d'assurer l'ordre et la vie publique. Quelle mesure aura une répercussion plus-~fatale sur le fonctionnement des services publics que le déplacement de leurs sièges et le changement d'attributions et de compétence de leurs titulaires? Excellence, Le premier gouverneur général en Belgique, baron von der Goltz, dans la proclamation par laquelle i^ prenait possession de ses fonctions, s'adressant aux citoyens belges sans distinction, leur disait : " Je ne demande à personne de renier ses sentiments patriotiques." Ce serait renier ces sentiments que nous plier au régime dont nous sommes menas cés. Fidèles à leur devise nationale, les Belges ont veillé jalousement à entretenir dans leurs rangs l'union qui fait la force. C'est une œuvre impie et téméraire de semer la division-entre enfants d'une même famille, entre fils de la même terre. Flamands et Wallons, attachés les uns aux autres par des liens séculaires mêlent encore chaque jour leur sang sur les champs de bataille ; chaque jour la communauté du péril et des souffrances les rapprochent davantage. • Ce n'est pas de l'étranger, c'est de leur accord fraternel que Flamands et Wallons attendent la solution des questions qui les intéressent. Avec les signataires du manifeste flamand les soussignés n'ont qu'une voix et un cœur pour acclamer leur patrie belge, libre et indivisible. Bruxelles, le 7 avril 1917. (Suivant les signatures des députés et sénateurs de Bruxelles et des arrondissements wallons.) Cette protestation, dans sa vigoureuse briéveté, contraste avantageusement avec celle des parlementaires "flamands" (Métropole du 10 mai). Nous voyons avec un grand plaisir que les députés wallons ne se sont pas embourbés dans un long mémoire, qu'ils ne citent pas Pol de Mont, qu'ils s'abstiennent de faire connaître à l'homme au chiffon diè papier leur sentiment au sujet des actes passés du gouvernement belge, ou au sujet de la politique étrangère et économique de notre pays. Cinquante lignes pour protester vigoureusement contre une mesure illégale et pour affirmer l'union indéfectible des Belges contre l'envahisseur, c'est exactement ce qu'il faut. Nous félicitons les parlementaires wallons de leur tact et de leur parfaite appréciation des. choses. En agissant comme ils le font, ils continuent à rester dignes des suffrages des Belges — des Belges tout court ! BBBBBBBBBBBBBBB La neutralité de la. Belgique La neutralité de la Belgique est finie pour toujours. r Le Comité indépendant pour la Paix Allemande. (Pétition au Chancelier de l'Empire janvier 1917). BnBnHHHHBBHHnHjf

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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