La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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28 augustus 1917
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s.n. 1917, 28 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jm23b5xb50/
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LA MÉTROPOLE ONEliPENNY I «MIT CIHQ CENTIMES I HOLLANDE : VIJF CENT I CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT^ ATLONDRES Sureaux : 43, Ghancery Lane, W.C.2 — Teîephome : Holborn 212. ABONHEMES"? 1 mois 3 ah. ; 3 mois, t «fc 24MB ANNEE MARDI 28 AOUT 1917 No. 240 I^A GÏLABI33E GUEHiBiZl I L'importance de la cote 304 Comment le Monte Santo fut capturé I M. Kerensky et le Congrès de Moscou [ Sur la rive droite de la Meuse, poursuivant leurs succès signalés de vendre- ■ di dernier quand ils capturèrent la cote ■ 304, clef de la position de Verdun, les I Français ont remporté de nouveaux suc-■cès qui augurent bien de l'avenir; dans I une attaque vigoureuse entre la ferme I de Mormont et le bois de Chaune ils pn-Irent d'assaut les lignes défensives enne- ■ mies sur un front de plus de quatre ki-I lomètres sur une profondeur de plus de I 800 mètres. Tout le bois de Fosses ain-I si que le bois de Beaumont situé plus au ■ nord sont en possession de nos alliés. ■ Avançant plus loin les troupes françaises I atteignirent les abords sud du village de ■ Beaumont, à 5 à 6 kilomètres de la ■ Meuse. | Dans la bataille .actuelle, les Français ■ ont enregistré une reprise de terrain qui ■[s'étend assez également sur les deux ■ bords de la rivière. A l'est, les voilà de-■vant Ories, devant Beaumont et devant I Samogneux. Sur cette rive, ils ont repor- ■ té la lutte au delà des points où les Al-I lemands ont commencé l'opération mé-I thodique du 3 mars 1916; c'est-à-dire ■ qu'ils ont réoccupé une nouvelle tranche ■ du terrain que l'attaque brusquée; avait ■ gagné. Il ne s'en faut plus que de très ■ peu pour que la situation soit entière- ■ ment rétablie, telle qu'elle était au mo- ■ ment où les Allemands entreprirent de ■ la transformer. A l'ouest, les Fran- ■ çais ont repris Cumières, ils ont repris ■ les deux cotes 295 et 265 du Mort-Hom- ■ me, ils ont repris la cote 304, et au sud- ■ ouest de celle-ci, ils ont repris le bois ■ d'Avocourt. Malgré de fortes contre-at- ■ taques débouchant du bois de la Wa-| vrille qui furent toutes prises sous le feu ■ de l'artillerie française, de nombreux ■ prisonniers ont été capturés et toutes les ■ positions ont été maintenues- La capture de la cote 304 a causé des ■ grincements de dents très compréhensi-I bles dans le camp de l'ennemi, parce I qu'elle trahit sur ce front une situation ■ tout à fait spéciale. La cote, qui con-I stitue un point dominant sur le front de I Verdun, et suivant d'aucuns la clef de I toute la position, a été soi-disant aban- ■ donnée par les Allemands de leur propre I gré. La raison véritable de cette évacua-I tion c'est que les Allemands manquaient I de réserves. Le 17 août, le général von ■ Dietrich commandant la division du I Mort Homme rédigea un ordre du jour ■ dans lequel il dit : " Nous devons nous ■ attendre à une attaque à tout moment- ■ La division ne peut compter que sur ses ■ propres ressources. J'espère qu'elle sera ■ A la hauteur de sa tâche et battra l'en- ■ netni." Des engagements ont eu lieu ■ autour de la cote 304 le 21 juin, le 17 ■ Juillet et le 1er août. En ce moment l'en-I Ilemi ne pouvait insister assez fortement ■ sur l'importance de la position : "La cote ■ 3°4i disait le général commandant la ■ 29e division, est la clef de tout le front ■ occidental Le commandant de la 213e I f,'v'.s'on est encore plus catégorique : I Si les Français, dit-il dans son ordre I du jour, prennent jamais la cote 304 ■ nous sommes plus qu'à mi-chemin sur ■ « route de la ruine puisque, si jamais I "s en deviennent les maîtres, il n'y a ■ nen qui puisse les empêcher d'attaquer ■ a Position qu'ils veulent." ■ j ^u's®e> P°ur nous, que ce comman-| dant ait ^it vrai, et espérons que nos I ^?'".ants alliés français réalisent la pré-I lction que le comandant allemand n'au-I ra faite, toutefois, que pour inspirer le ■ courage nécessaire à ses hommes. H Sur le front italien la situation con-I lr,ue à rester excellente. I , La bataille, dit le communiqué offi-I ' cornrnence à se révéler dans toute I ^ Rendue; les troupes de la 2e ar- ■ j.J" aPrÈs avoir jeté 14 ponts sur l'Ison- ■ flp °US ^ ^eu l'ennemi passèrent le ■ at<UVe ,^ans 'a nuit du 18 au 19 août et Inord rent 'e P'ateau de Bainsizza, au «nn , -' c'e Vodice. Les trois positions ernies à Sommer, Kobelik, et Mado- ni furent contournées pendant qu'une attaque se faisait de front. Les lignes ennemies furent percées malgré la défense acharnée de l'ennemi : la conséquence de la manœuvre fut la capture du Monte Santo. Sur le Carso il y a eu une journée de calme dont les troupes ont profité pour s'établir solidement. Le nombre total des prisonniers depuis le début de l'offensive est en ce moment de 23.000 hommes et de 600 officiers. Si la capture du Monte Santo n'a pas encore été suivie de la chute du Monte Gabriele et du Monte San Daniele leur évacuation par les Autrichiens ne peut plus durer longtemps. Le Monte Santo est haut de 682 mètres et domine le San Gabriele (646 mètres) et le San Daniele (554 mètres). De plus le Monte Santo domine l'entrée sud de la vallée de Chie-povano qui contourne le côté est de la plaine de Bainsizza. Le Monte Santo est également la clef des routes qui conduisent à Laibach, la grande jonction par laquelle passent les principales voies ferrées entre le front de Tolmino et la mer. La crise qui s'est fait jour en Russie autour des mesures énergiques proposées par le général Kornilofï n'est pas encore terminée. Le général, après une conférence avec M. Kerensky, a accepté d'assister au Congrès de Moscou qui vient de s'ouvrir Dans son discours d'ouverture M. Kerensky déclara que le congrès avait été convoqué pour dire la vérité au sujet de ce que le pays attendait de citoyens d'un pays grand et libre et combien le pays souffrait. Le premier ministre ajoute que toute tentative de profiter du congrès pour attaquer le pouvoir national représenté par le gouvernement provisoire serait réprimée de façon implacable par le fer et le sang ! o—o La dernière gaffe du Kaiser " Nous devons conquérir " Un télégramme officiel de Berlin reçu à Copenhague nous apprend que le Kaiser vient de prononcer, sur le front des Flandres, en présence de députations des détachements de ce front,une allocution enflammée qui vient fort à propos culbuter tous les efforts de Rome et de Stockholm et confirmer l'Angleterre dans la justesse de sa cause. Nous laissons à nos lecteurs le soin d'apprécier les nouveaux blasphèmes du Lohengrin de carton : " Dieu a donné à notre armée une dure leçon et maintenant nous allons subir l'examen. Avec la vieille confiance allemande en Dieu, nous allons montrer ce que nous savons faire." Si c'est au nom du Seigneur que l'Allemagne a fait ce qu'elle a fait et, en dernier lieu, mis le feu à la collégiale de Saint-Quentin, on se demande jusqu'où ira l'a-*berration criminelle de ce peuple. " Plus grand et plus puissant est le problème, plus grande est la satisfaction avec laquelle nous nous attacherons à le résoudre. Nous voulons lutter et conquérir jusqu'à ce que l'ennemi en ait assez. " Dans ces combats, tous les Allemands ont compris quel est l'instigateur de cette guerre et quel est le principal ennemi — l'Angleterre. " Chacun sait que l'Angleterre est notre ennemi le plus impitoyable. Elle répand sa haine de l'Allemagne sur le monde entier, remplissant ses alliés de haine et du désir de vaincre. " Par conséquent, chacun, au pays, sait ce que vous savez mieux encore, que l'Angleterre est particulièrement l'ennemi qu'il faut abattre, quelque difficile que cela puisse être. " Le prix de la guerre est pour l'Allemand la liberté de vivre, la liberté des mers et la liberté à l'intérieur. Avec l'aide de Dieu, nous en sortirons victorieux." Fallait pas commencer ! La note à payer Un télégramme de Berlin dit qu'au cours de la discussion au sein du Comité directeur du Reichstag, le baron von Kuehl-mann, ministre des Affaires étrangères,, a déclaré que tous les dommages aux propriétés allemandes et aux intérêts économiques (!) causés par les ennemis de l'Allemagne seront soigneusement relevés et que la facture (! !) sera présentée en temps et lieu aux gouvernements ennemis. Et la nôtre, donc !... * * * La Deutsche Tageszéitung apprécie comme suit la noté du Reichstag réclamant une paix "sans annexions ni indemnités : " Une telle paix, dit-elle, signifierait la ruine de l'Allemagne." Or, comme chacun sait, l'Allemagne peut ruiner les autres, mais un Allemand digne de ce nom ne peut concevoir qu'on ose rêver seulement de ruiner le peuple élu. L'extraordinaire mentalité de ce peuple qui veut dominer le monde est bien la cho'se la plus décevante qui ait jamais pu être notée au cours de l'histoire. C'est, à ses yeux, un crime sans nom que d'oser toucher à l'Allemagne. " Avant la guerre, continue le journal, la fortune du peuple allemand s'élevait entre 330 et 390 milliards de marks, de laquelle la moitié environ a été dépensée pendant la guerre. Sans indemnité, il n'y a aucun espoir de lutter durant les dix années qui suivront la conclusion de la paix." Et c'est, en effet, bien dommage, car le bonheur de l'humanité commande, comme chacun sait, que l'Allemagne puisse reprendre cette bienveillante pénétration pacifique si bien connue... " L'Allemagne aurait à supporter une taxe extraordinaire s'élevant à 12 milliards contre 3! milliards avant la guerre. Comment un pays en état de ruine et en face de l'énorme augmentation du prix des vivres pourrait-il supporter un poids de cette importance, alors qu'une somme de 6 millions serait l'effort maximum et ne pourrait être enduré qu'au prix du plus grand effort ? En effet, en effet ! Mais les autres, qui ont perdu tout autant et bien plus, devraient payer une indemnité à l'Allemagne parce qu'ils ne sont pas allemands ! Ah ! quand donc reconnaîtrons-nous notre pitoyable infériorité, pour plaire à cette délicieuse Allemagne ? Enfin, s'adressant aux socialistes du Kaiser, l'organe pangermaniste déclare : " L'Allemagne n'est pas assez aveugle, après tous ses sacrifices, pour accepter, au lieu de la compensation matérielle qu'elle doit avoir, de jolies phrases au sujet de la paix et de la bonne volonté parmi les hommes."Et les autres non plus ! 0—0 Toujours les mêmes Voici le texte d'une lettre qui fut écrite, il y a quarante-six ans, par le cardinal de Bonnachose, archevêque de Rouen, au duc de Mecklembourg : Monseigneur, Du 21 janvier au 5 mars, le modeste manoir de ma famille, situé près de Broglie, vient d'abriter et de nourrir environ 200 cavaliers de votre armée. Pendant ce temps, la cave a été vidée, le linge, l'argenterie, une partie du mobilier ont disparu ; toutes les armoires et tous les tiroirs ont été crochetés ou brisés •; enfin, on a percé jusqu'aux murailles pour découvrir des cachettes qui n'existaient pas. En dénonçant ce pillage à Votre Altesse Royale, je n'ai pas la naïveté de croire l'instruire. Elle sait que partout, sur le passage des armées allemandes, les memes faits se sont reproduits avec une précision mathématique. Et ces faits, Monseigneur, vous les déplorerez certainement plus que moi, car leur divulgation est le commencement de notre revanche.Pour ma part, j'attache un si grand prix à perpétuer le souvenir du pillage, qu'une plaque commémorative va etre fixée au mur de ma maison ; et si chacun de mes concitoyens dévalisés en fait autant, il n'y aura pas sur tout le territoire envahi un coin de terre où ne soit pieusement gardée la mémoire de la curée allemande. Veuillez agréer, Monseigneur, l'expression des sentiments français avec lesquels, etc. Charles de Bonnechose. Ces Boches ont donc toujours été également barbares. Si on s'imagine que c'est la Société des nations qui en fera de petits saints !... La liberté des mers La réponse du Pape Questionné par les ministres des puissances alliées au sujet de ce qu'il avait voulu dire par " liberté des mers le Pape a répondu qu'il s'était borné à reproduire dans ses propositions les paroles prononcées de part et d'autre par les chefs des gouvernements belligérants. jM Le Pape n'a donc fait que proposer de mettre en discussion une demande de l'Allemagne. Or, au sujet de cette demande vague, nous n'avons aucune indication et beaucoup de gens remarquent que c'est en temps de guerre que l'Allemagne réclame la liberté des mers.Et l'on fait remarquer avec raison que cette liberté existe, qu'elle en use même largement. Sans doute,conformément au concept allemand, cette liberté ne devrait-elle pas être entravée et l'Allemagne devrait-elle pouvoir bloquer l'Angleterre et les autres pays et n'être pas bloquée elle-même. Mais c'est là un concept trop ridicule pour qu'on en tienne compte. LJ Il ne faut donc retenir de cette prétention qu'un vocable nébuleux propre au génie allemand et dont il attend des discussions d'autrui une définition claire. M. F. Sefton Delmer, lecteur anglais à l'Université de Berlin, qui vient de rentrer de cette ville, nous dit dans un récent numéro du Daily Mail que, se trouvant à Berlin pendant la guerre, il a tâché, vainement, d'obtenir une explication au sujet de cette Freiheit der Meere dont il était fait si souvent mention dans les journaux.En Angleterre, le commun croit qu'il s'agit pour l'Allemagne du droit d'entrer librement dans les ports étrangers, tandis que les juristes croient que l'Allemagne réclame, pour le temps de guerre, le droit de se ravitailler par mer sans contrôle. Le comte Reventlow * a cependant donné en mars 1917, au Philharmonie Hall de Berlin, une interprétation toute différente. Il reconnaît qu'en temps de paix, l'Allemagne jouissait de la liberté des mers. Ce que nous comprenons, a-t-il dit, -par cette doctrine, c'est que l'Allemagne puisse posséder tels territoires maritimes et telles bases navales qu'à la déclaration de guerre nous soyons capables, avec notre flotte prête,de garantir raisonnablement pour nous-mêmes la. domination des mers. On le voit, c'est toujours le privilège unique de l'Allemand parce qu'Allemand. " Par conséquent, ajoutait-il, l'inaliénable possession de la côte belge est une question de vie ou de mort pour nous. Notre but n'est pas seulement de garder ce que nous avons conquis par la force des armes, mais, tôt ou tard, de nous étendre vers le Sud jusqu'au Pas de Calais." De quoi il résulte qu'en avançant la liberté des mers et en réclamant la libération de la Belgique, le Pape présente deux propositions contradictoires. Hôtes indiscrets Sous ce titre, le Temps publie l'entrefilet suivant que nous reproduisons sans y rien changer : MM. Goldenberg et Smirnof, qui font partie de la délégation envoyée chez les Alliés par le Soviet de Pétrograde, sont revenus à Paris après un séjour en Italie. Pendant ce séjour, ils paraissent s'être mis exclusivement entre les mains des socialistes neutralistes, ce qui n'a pas été sans inconvénients. Rentrés en France, ils mettent aussi leur présence et leur parole au service d'une fraction socialiste qui combat les décisions du gouvernement. On s'en est aperçu hier à Saint-Denis. MM. Goldenberg et Smirnof devraient se rendre compte qu'étant nos hôtes, ils n'ont pas à prendre parti dans nos discussions intérieures. Peut-être pourraient-ils se souvenir aussi que l'état politique de leur pays a beaucoup changé depuis leur départ, sous l'influence des nécessités militaires. Avant de parler davantage au nom de la Russie, ils agiraient sagement en allant voir ce qu'elle pense. Peut-être, par la même occasion, MM. Goldenberg et Smirnoff voudront-ils nous expliquer pourquoi, à Milan, ils ont refusé d'assister à une réunion organisée contre les déportations belges. o—o — Miss Adèle Pankhurst, sœur de Miss Sylvia Pankhurst la suffragette connue, a été condamnée à un mois de prison à Melbourne, sans option d'amende, pour son attitude blessante au cours d'une démonstration. Documents Comment on trompa ceux qui rentrèrent à Anvers La Métropole ayant été vivement prise à partie à Anvers pour avoir déconseillé, en octobre 1914, à nos compatriotes d'écouter les invitations à rentrer qui leur étaient adressées, on comprendra que nous réunissions tous les documents propres à justifier, dès à présent, notre clairvoyance patriotique et la légèreté de ceux qui nous attaquèrent et qui, par leurs articles et leur propagande à l'aide de circulaires, nous causèrent alors un tort considérable. Il ne nous suffit pas que les faits subséquents soient, hélas, venus, et sans que nous y trouvions le moindre prétexte à nous réjouir, confirmer nos prévisions, il faut que le préjudice moral qui nous fut causé soit réparé., On nous a reproché entre autres d'avoir critiqué les " émissaires complaisants " de l'ennemi. Or, voici que dans une publication officieuse du plus haut intérêt intitulée : Les Déportations belges à la lumière des documents allemands (1) et due à la plume autorisée de M. Fernand Passelecq, directeur du Bureau documentaire du Havre, nous trouvons le texte d'une affiche de M. Louis Franck, député et président de la Commission intercommunale d'Anvers et de ses faubourgs. Voici ce document curieux ; VILLE D'ANVERS Cabinet du bourgmestre Je, soussigné, président de la Commission intercommunale pour Anvers et ses faubourgs, déclare, par la présente, que les personnes et les propriétés sont à l'abri à Anvers, que les fugitifs peuvent rentrer tranquillement. Tous les citoyens domiciliés à Anvers, Borgerhout et Berchem, qui ont des moyens d'existence réguliers, sont autorisés par l'autorité allemande à entrer dans la position fortifiée. Aucune formalité n'est exigée. Les gardes civiques et les jeunes gens peuvent rentrer aussi tranquillement que les autres personnes; les soldats doivent se constituer prisonniers, sinon ils seront traités comme espions. (Nous soulignons. — La Rédaction.). L'ordre et la sécurité publics doivent naturellement être maintenus avec le plus grand soin, et tous les mouvements hostiles vis-à-vis de l'armée d'occupation doivent être évités, mais, pour toutes le» personnes respectueuses de l'ordre, il n'y a aucun motif pour rester absentes. Les boulangers, les bouchers et les débitants de denrées et de produits alimentaires, etc., doivent être rentrés dans les douze jours, sous peine de voir prendre des mesures administratives pour ce qui concerne leur commerce. Tous les renseignements reçus me permettent de faire ces mêmes déclarations pour tous les habitants domiciliés en deçà de la ligne des forts extérieurs d'Anvers. Le président de la Commission intercommunale : (S.) LOUIS FRANK, député. Fait à l'hôtel de ville d'Anvers, le 13 octobre 1914 Par ceci il est déclaré expressément : 1. Que les gardes civiques non armés ne seront pas inquiétés; 2. Qu'il n'est pas question que les jeunes gens belges soient transférés en Allemagne ou incorporés de force dans l'armée;3. Que les militaires belges, même s'ils sont habillés en civil (2), sont considérés comme prisonniers de guerre à condition qu'aussitôt rentrés (Nous soulignons. — La Rédaction.) ils se déclarent; s'ils ne se déclarent pas immédiatement, alors les militaires seront soumis aux lois de la guerre. Le gouverneur d'Anvers : (S.) Freiherr VON HUENE, Général de l'infanterie. Le président de la Commission intercommunale d'Anvers : (S.) LOUIS FRANCK. Le Collège des bourgmestre et échevins : (S.) HUBERT MELIS, Faisant fonctions de secrétaire communal. (S.) A. COOLS, Echevin. (1) Editeurs Berger-Levrault. — Paris, 5-7, rue des Beaux-Arts ; prix : 7 fr. 50. (2) Donc non internés et par conséquent libres de tenter ce que tant de leurs camarades ont réussi à faire: rejoindre l'armée 1 belge. (Note de la Rédaction.)

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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