La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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26 augustus 1916
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s.n. 1916, 26 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/th8bg2jg1x/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY FRONT : CINQ CENTIME» HOLLANDE: VIJF CENt CONTINENT: DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sb. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. 23» ANNEE samedi ae au u i ivits soo aRABTDE GUEIMŒ SUCCES RUSSES EN CAUCASIE LA PRISE DE MAUREPAS PREPARATIFS DE BROUSILOF f Les Français ont obtenu un avantage L plus sérieux sur le front de la Som-me |eudi à cinq heures du soir, les trouves du général Foch attaquèrent les positions allemandes dans la région de Lurepas et. après avoir enleve d un seul bond la partie du village que 1 ennemi tenait encore, ainsi que les tran-Les avoisinantes, elles portèrent leur wne à deux cents mètres au delà du Le sur un front de deux kilomètres, L'étendant du rail au nord du village Jusqu'à la cote 121 au sud-est. Elles Capturèrent au cours de cette opération brillamment conduite deux cents pri-Lnniers et dix mitrailleuses. ' Les Français avaient pénétré dans illaurepas le 12 août pendant leur atta-Le de la troisième ligne allemande entre Hardecourt et Berscourt, et avaient pris Possession de la partie sud du village avec l'église et le cimetière. Le 18 août, ils accentuèrent leurs progrès et enlevèrent la colline du calvaire au sud-est de [la position. 11 ne leur a donc fallu que Wouze jours pour se rendre maîtres d un [des points d'appui les plus solides de la ligne allemande et pour pousser au delà sur un front étendu. Cette capture a une grande importance. Combles est des à présent enflanqué par le sud et dès le moment où Guillemont sera conquis, la position des Allemands dans ce centre l'intéressant deviendra très difficile. i Sans faire de progrès aussi sensibles, les Anglais ont cependant enregistré, de leur côté, une bonne journée, principalement à leur extrême aile gauche. Au [sud de Thiepval, ils ont fait jeudi après-midi une nouvelle avance de 300 mètres, [capturant une tranchée allemande de 400 mètres de longueur et faisant de nombreux prisonniers. A. l'aile droite, leurs [progrès ont été un peu arrêtés par une forte contre-attaque allemande sur le front compris entre la gare et la carrière de Guillemont. Malgré un violent bombardement et la bravoure des troupes wurtembergeoises qui réussirent sur certains points à atteindre le parapet des tranchées britanniques, cette tentative fut repoussée avec fortes pertes jpour l'ennemi. Celui-ci, on le voit, se livre aux efforts les plus désespérés pour 'gagner du temps, et, en fait, c'est le seul résultat appréciable qu'il a tiré jusqu'à présent de ses contre-attaques. !'émiettement du moral allemand est indiqué sur plusieurs points par le renforcement dans les positions avancées du nombre des officiers, destiné sans au-M doute à empêcher des redditions hâ-[®es. Malgré cela, il arrive quelquefois des postes de mitrailleurs entourés dissent le drapeau blanc et se rendent en ICûrPî 11 est certain que la persistance ; [tellement admirable avec laquelle les Al-[jes poursuivent leur offensive dans ouest exerce sur les Allemands une im-i Pression considérable. Il faut espérer que «n objectif pourra être atteint avant que e Mauvais temps ne vienne retarder les [wations. Sur le front oriental, la situation est a Peu près inchangée. Les Allemands, après une violente préparation d'artille-nc' ont pris l'offensive dans la direc-'on de Tobol, sur la rive droite de la j. hod (65 kilomètres au nord-est de ove')- Cette entative fut complètement ;P°ussee par le feu d'artillerie et d'in-lnterie des Russes. D'après des télégrammes de presse, le général Brusiloff I en?P'oie avec une grande activité à or-I in'"llser son nouveau front, et notam-j! nt ses bases et dépôts d'approvision-!tif ^n'.et de munitions. Ces prépara-p^ 'fïdiquent qu'il ne faudra sans doute ' attendre longtemps une nouvelle P°^e russe. I Un n atter>dant, le grand-duc a frappé caspf^eijreux. L'armée russe du Cau-a repris la ville de Mouch, en Ar ménie méridionale et a capturé 2.300 Turcs sur la frontière de la Perse. On se rappelle que quinze jours après la prise d'Erzinjan par le général Yudenich, les Turcs fortement renforcés reprirent Mouch et Bitlis et s'avancèrent d'environ 50 kilomètres dans la direction d'Er-zeroum. Comme le gros des forces russes se trouvait plus à l'Est, séparé des Turcs par quelque 200 kilomètres de terrain montagneux, il fallait deux ou trois semaines pour préparer une contre-offensive, qui vient de donner de bons résultats. Sur la frontière persane, les Russes par une manœuvre habile ont entouré tout un régiment turc et les restants d'un autre. Ce succès, en menaçant les lignes de communication entre le groupe d'armées turques d'Arménie et les détachements opérant en Perse, rendra l'avance de ces derniers moins effective. Il est significatif que dans le même temps où les Russes remportent ces succès, l'état-major de Pétrograde confirme officiellement la présence de troupes ottomanes sur le front autrichien de la Zlota Lipa (Galicie). Suivant les derniers communiqués du front balkanique, des combats violents se livrent sur le flanc gauche des Serbes, qui ont repris l'offensive sur tout le front montagneux à l'ouest de Mogle-nitza. A l'extrême gauche ils ont réoccupé la cote 1.506 à cinq kilomètres à l'ouest du lac Ostrovo, qu'ils avaient per-dye quelques jours auparavant. Les Bulgares prétendent avoir remporté plusieurs succès, particulièrement dans le secteur de Florina, où ils ont occupé Kastoria, à l'extrême gauche de la ligne des Alliés. Dans le centre règne une activité d'artillerie autour de Doiran. Entre le lac et la Strouma des attaques contre la ligne avancée franco-britannique ont été repoussées. A l'est de la Strouma l'ennemi se retranche. En Afrique Orientale le général Smuts est entré à Kilossa, sur la voie ferrée centrale, le 22 août. L'avance de Msa-gara fut achevée samedi. L'ennemi n'a fait que des démonstrations d'artillerie. Deux nouveaux raids de zeppelins ont eu lieu, l'un mercredi, l'autre dans la nuit de jeudi à vendredi, peu de temps avant minuit. Aucun des deux raids, exécutés par temps nuageux ou couvert n'ont eu de résultats sérieux, les bombes ayant tombé presque toutes en pleine campagne. Les pirates ne se sont pas attardés et ont tourné bride aussitôt débarrassés de leur paquet de bombes. Le célèbre transatlantique sous-marin Deutschland est rentré à Brème, venant des Etats-Unis, avec une cargaison de caoutchouc. et de nickel, évaluée à un million et un quart de francs, après un voyage de vingt-trois jours. Suivant un télégramme de Brème huit navires de guerre flanqués de vapeurs américains attendaient le sous-marin mais il parvint à éviter les filets. Un croiseur britannique pénétra secrètement et de nuit dans la baie de Chesepeake. La mer fut orageuse au début, mais devint plus calme dans la suite. Le nombre total de milles couverts est de 4.200. Le Kaiser a félicité les armateurs du sous-marin dont il décorera personnellement l'équipage Le nouveau Bremen est parti pour l'Amérique il y a huit jours. La correspondance entre la Grande-Bretagne et la Suède au sujet de la saisie des courriers suédois a -été publiée. Le gouvernement suédois estime que les saisies ont dépassé la légalité parce que les envois se font sous la garantie de l'Etat, parce qu'il n'y a pas de motil pour soupçonner la destination ennemie des petits paquets, et parce que l'exportation du caoutchouc est prohibée en Suède. Cette question n'est pas encore épuf' sée et aucun accord n'est encore intervenu. La légalité de l'arrêté-loi sur le rappel Un ordre du jour des avocats belges en Hollande Les avocats belges résidant en Hollande ont voté l'ordre du jour suivant : , Considérant qu'un arrêté-l~>i du 21 juillet 1916 appelle sous les armes les citoyens belges de 18 à 40 ans ; Considérant qu'il est opportun de mettre les intéressés en garde contre certaines erreurs dangereuses répandues à ce propos par des, personnes acquises à la cause de l'ennemi ; Considérant que l'Etat Belgique constitue une société politique dont l'existence ne peut être mise en doute ; qu'on ne peut méconnaître à cet Etat le droit de prendre les mesures nécessaires à sa conservation ; que ces mesures ne sont réalisables que par l'action du seul pouvoir capable de s'exercer actuellement : le Roi ; Considérant qu'aux termes de l'article 26 de la Constitution le pouvoir législatif s'exerce collectivement par le Roi, la Chambre des Représentants et le Sénat, et que si la coopération de ces trois organes est impossible, il n'en reste pas moins vrai que la volonté de l'Etat doit s'exprimer dans cette situation extrême et imprévue par la seule autorité subsistante : le Roi ; Considérant que l'arrêté-loi ne peut en aucun cas enfreindre les dispositions de la Constitution, le pouvoir constituant n'ayant pas prévu et n'ayant {"pu prévoir la situation exceptionnelle dans laquelle se trouve la Belgique ; Considérant que le constituant n'aurait pu vouloir que l'application stricte des dispositions constitutionnelles eRt comme résultat, en pareille circonstance, l'anéantissement de l'Etat dont l'existence était sa préoccupation essentielle ; Les avocats soussignés sont d'avis que la force obligatoire de l'arrêté-loi dont question ainsi que la validité de ses sanctions sont indiscutables. Cet ordre du jour porte les signatures de Mes T. Bellemans (Gand*), Charles Bernard (Anvers), Ign. Bieswal (Bruxelles), Rodolphe Callewaert (Bruxelles), Joseph Caste-lein (Anvers), Eug. Cox (Bruxelles), Francis Delbeke (Anvers), Paul De Ryckere (Gand), Alb. De Swarte (Bruxelles), Auguste Dupont (Anvers), Aug.-R. Dupont (Anvers), Laurent Fierens (Anvers), Jean Gevers (Anvers), Maurice Goemaere (Anvers), A. Goffin (Verviers), Nico Gunzburg (Anvers), Jos, Hermans (Louvain), Alb. Haus (Gand), Jos. Lejeune (Liège), Pierre Masquelier (Anvers), Th. Percy (Anvers), A.Rolin (Gand) W. Schmalzigaug (Anvers), Louis Van De Walle (Bruges), Fl. Van Gauwenbergh (Anvers), Van Dievoet (Bruxelles), Victor Van Hal (Turnhout), Eug. Van Nuffel (Anvers), A. Vermeersch (Gand)> Marcel Wynen (Anvers), Georges Wagemans (Bruxelles), F. Wittemans (Anvers). Le Roi et la sentinelle Le Roi Albert visite très fréquemment le front qu'occupe son armée. On peut même affirmer, raconte le Courrier de l'Armée, que nul ne connaît mieux que lu: les quelque quarante kilomètres de tranchées le long desquelles s'égrènent ses vaillantes troupes. Sa Majesté aime particulièrement faire visite aux avant-postes Mais on peut dire que nos soldats ne sonl jamais bien tranquilles quand ils voieni venir leur Roi, à la carrure athlétique s'aventurer à découvert sur les passerelles à quelques centaines de mètres de l'ennemi Car les shrapnels éclatent traîtreuse ment, les balles sifflent partout et les mi trailleuses font entendre leur sinistre mar tèlement. Nos " piottes " ne se senten à l'aise que quand le Roi s'est éloignt sain et saul. Dernièrement, le Souverain était all< visiter un poste avancé situé dans le: inondations ". Comme de juste, une sentinelle l'arrête. Après lui avoir donne le mot, le Roi se met à questionner 1< troupier. A un moment donné, le Roi lui dit : — Donne-moi ton fusil. Comme la sentinelle paraissait ne pa: avoir entendu, le Roi répéta : -— Donne-moi ton fusil. — Je donne pas mon fusil, réplique l'homme, un brave Flamand. Comme Sa Majesté insistait, la sentinelle enleva le verrou de l'arme et tenant soli dement son fusil à deux mains, mitleca non dans l'axe du regard du Roi : — Vous pouvez regarder s'il est biei propre, mon fusil, mais pour l'avoir, sa vez-vous, il n'y a rien à faire ! Inutile de dire que ce brave soldat, s respectueux de sa consigne, ne manque pas d'être récompensé. Nos glorieux soldats Une distribution de décorations Nous avons assisté jeudi après-midi à une cérémonie à laquelle nous eussions voulu voir donner, en même temps qu'un caractère moins privé, un peu plus de solennité, puisqu'il s'agissait de glorifier, par la remise de distinctions honorifiques, un grand nombre de nos vaillants petits soldats qui surent se conduire de façon héroïque au commencement de la guerre, alors que l'armée belge faisait, tout comme maintenant, l'admiration de l'univers, par sein courage et sa ténacité ! La cérémonie eut comme cadre la vaste cour d'honneur de la caserne des Scots Guards, non loin du palais de Buckingham. Les honneurs y furent faits par les soldats anglais, dont les quelques privilégiés ayant pu pénétrer dans l'enceinte admirèrent la belle tenue. Nous notons parmi les personnalités présentes : le major vicomte de Beu-ghem, les majors Michel et Theunis, les docteurs-majors Jacobs et Godts, les commandants Braeckman, Noterman et Stevens, le capitaine Reyntiens; le capitaine Gabriel, directeur du King's Albert Hospital n. 1 ; l'aumônier Delouche, un grand nombre de nurses attachées aux différents hôpitaux de Londres, etc. Au fond de la cour, les uniformes rouges des musiciens du 3e bataillon des Scots Guards se détachent sur le fond sombre des bâtiments. Un peu avant 3 heures, nos héros — et rarement l'expression fut mieux de circonstance — vinrent former le carré au centre de la cour, en attendant l'arrivée du lieutenant général Orth, chef de la mission militaire à Londres. Nous éprouvâmes, avouons-le, un certain étonnement de ne voir que quatre ou cinq de la centaine de ceux qui allaient recevoir la croix des braves arborer l'uniforme belge qui fut leur honneur et leur fierté, alors que des pé-kins, dont nous ne contestons ni les mérites ni l'activité, mais qui, en fait de tranchées, ne connurent jamais que les douceurs du rond de cuir, plastronnaient agréablement dans des uniformes khaki du dernier faiseur. Pour ne pas permettre aux réformés le port de l'uniforme, l'autorité militaire peut avoir des raisons qu'ignore la raison, mais le bon sens national, admettant peut-être qu'il est des Espagnols se disant espagnols et qui ne sont pas du tout espagnols, trouve tout simplement drôle de voir des militaires qui se disent militaires et qui ne sont pas du tout militaires, alors que de vrais troupiers, ayant connu les horreurs de la guerre, doivent venir recevoir leurs décorations casqués d'un chapeau de paille et revêtus d'une jaquette.Cela n'enlève du reste rien à leur mérite et aux félicitations qui leur furent adressées par les assistants. A 3 heures précises, le lieutenant-général Orth, qui avait été reçu par le général-major Sir Francis Lloyd, officier général commandant le district de Londres, vint au milieu du carré, tandis que très patriotiquement retentissaient les accents de la Brabançonne. En un langage mâle et en phrases martelées et que l'on entend au loin l'actif chef de la mission militaire s'adresse aux vaillants soldats de Liège, d'Anvers et de l'Yser qui surent donner d'admirables exemples de courage dont la patrie a le droit d'être fière. S'arrêtant devant chacun de nos soldats, parmi lesquels un ; aveugle et d'autres aussi ayant perdu ; l'usage des membres, les deux généraux ; épinglent sur ces mâles poitrines les : croix de guerre et les autres distinctions ; si dignement méritées. Et alors qu'un peu de rougeur anime les joues de ces vaillants, un éclair de fierté brille dans leur regard tandis que leurs pensées vont ; aux êtres chers restés au pays et aux camarades tombés à leurs côtés sur le champ de bataille. : Avant de prendre congé le lieutenant-général Orth eut encore des paroles élo-; gieuses pour l'armée anglaise dont les exploits émerveillent les Alliés et fit acclamer les noms aimés de nos souverains.1 La partie officielle étant terminée, les soldats anglais présents clamèrent un triple cheer en l'honneur de l'armée bel-i ge, après quoi l'on se retira aux accents 1 de la Brabançonne et du God Save the King. Les Allemands d'Amérique et le président Wilson A la fin de la session de l'Association allemande catholique romaine, tenue à New York le 23 août, des résolutions ont été adoptées condamnant le président Wilson pour ses restrictions imposées aux Allemands d'Amérique dans son message au Congrès. Voici le texte de la résolution : Sans précédent dans l'histoire de notre (?) pays nous trouvons un président des Etats-Unis proférant publiquement, dans son message officiel, des accusations contre une part de notre droit de cité dont nous avons jusqu'ei éprouvé la fière distinction de loyauté et de patriotisme indiscuté. Nous regrettons cette déclaration et en déplorons les effets, surtout en vue de son caractère général, sans faits précis, des déclarations de ce genre, venant d'une source aussi élevée, étant destinées à entretenir un soupçon et une méfiance non fondés dans un élément important de notre peuple américain et à compromettre l'exécution du programme de bonne entente sociale dans notre pays. Le "Cri de détresse" Sous ce titre, on vient de distribuer à New-York un poème allemand (Notschrei) faisant appel aux autorités allemandes pour la reprise sans aucune réserve de la guerre sous-marine et des raids de zeppelins. Ce poème (?) envoyé d'Allemagne aux Germano-Américains est destiné à être répandu en Amérique du Sud. L'auteur de ce morceau de littérature est inconnu.Voici deux strophes qui sont typiques : Kaiser, mon Kaiser, ce serait une merveille Si les murmures de la foule pouvaient atteindre [votre oreillp. Nous avons assez de zeppelins pour remplir les Faites-les voler au-dessus de l'Angleterre, [cieux: Mettez le feu aux docks et aux arsenaux, Réduisez leur cité en poussière et en ruines. Vous, vieux comte grisonnant, criez au Kaiser : Volez, zeppelins, volez. La pitié est un défaut bon pour les femmes ; Quand le sang du peuple doit couler C'est la vie ou la mort ! Ce qu'il faut ici, C'est un cœur sans pitié ni crainte. Allemagne, la famine est sur vous à présent ; Prenez cette arme ou vous courberez le genou, Votre arme la plus terrible,la terreur de l'ennemi: Allez, navires U, allez ! L'Université allemande de Gand Dans la revue hollandaise De Amster-dammer (numéro du t; août), M. le professeur Van Hamel, après avoir affirmé qu'à son avis une université flamande est d'intérêt capital pour la population flamande, proteste une fois de plus contre le fait qu'une telle université soit créée par les Allemands. U proteste aussi, au nom de l'honneur et de la dignité hollandais contre les tentatives que font actuellement en Hollande les Allemands, en vue de recruter en ce pays un personnel scientifique pour enseigner dans l'université de Gand, flaman-disée par le gouverneur général de la Belgique occupée : La conception générale en Hollande est que le Hollandais qui se prête à une pareille combinaison se met au service des intérêts de guerre de l'une des puissances belligérantes et se fait combattant intellectuel, luttant en faveur des plans allemands qui tendent à affaiblir l'Etat belge et à exciter les Belges contre leur gouvernement. Aussi longtemps que la Belgique était libre, nous avons défendu énergique-ment cette réforme et nous ne manquerons pas de le faire avec plus d'énergie encore, dès que la Belgique redeviendra libre. Mais la flamandisation accomplie par le pouvoir occupant allemand n'est qu'une mesure politique et ne peut nous inspirer aucune confiance. Le recrutement scientifique qui se poursuit actuellement sur notre territoire ne diffère pas essentiellement du recrutement militaire, interdit en pays neutre. Et en tous cas, les Hollandais qui rendent sous cette forme scientifique un service de guerre à une Puissance étrangère, perdront par le fait même la qualité de Hollandais. Il est inadmissible que notre gouvernement y donne son approbation et il est certain que ces agents au service de l'Allemagne s'aliéneront la sympathie de la grande majorité des Hollandais.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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