La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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12 november 1918
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s.n. 1918, 12 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7659c6sz2f/
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Fhfci ?>iew&p&per for Belgiaru LA MÉTROPOLE I0NE1 PENNY «ONT: MX CENTIMES I0LLAHDE : VIJF CENT MNTIBENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, C&ancery Lue, W.C.2 — Téléphoné : Hoikorn 212. (3 mole 9 «h. 6 mois 17 «h, 1 «a j] «bt 26"® ANNEE MARDI 12 NOVEMBRE 1918 Registered at ''-j G. P. O. as a Newspaper LA GUERRE EST FINIE ! I Le cinquième acte Signature de l'armistice I L'Allemagne vaincue Mr. Lloyd George a annoncé lundi matin à 10.20 heures que la délégation allemande avait signé l'armistice lundi matin à 5 heures. Les hostilités ont cessé à II heures La nouvelle a été connue à Londres par les éditions spéciales î 10.45 et a été accueillié avec un grand enthousiasme. L'immense cité se couvre de drapeaux, la foule en fête se répand dans les rues. À II heures précises les canons de la défense anti-aerienne ont tiré pour la dernière fois La signature de l'armistice avait ete retardee par l'arrêt du courrier allemand qui n'était arrive à Spa que dimanche matin * 10 heures. Une mission difficile Les nadiotélégrammes suivants avaient p transmis samedi par les stations françaises de T. S. F. Us étaient adressés au haut oommandèmierït allemand par le général von Winterfeld, ancien attaché Militaire d'Allemagne à Paris, au nom <ks plénipotentiaires allemands : Samedi, 3 heures du matin. Le capitaine allemand von Helldorf, dont le P^ge a été annoncé par le général von Win-pfeki, attend que le feu allemand s'arrête Nr retourner aux lignes allemandes par la rou'e La Gapelle-Fourmies. Le feu français aœssé sur cette route depuis 6 heures du srir. • • • La capitaine von Heklonfl a été arrêté par la destruction de ponts. Prière, si possible, de ne causer aucune destruction sur une toute 1U> doit être laissée ouverte jusqu'à nouvel Kre. Vous êtes aussi prié, pour éviter toute Reprise, de nous informer par sans fil de «at complet de cette route. Une cessation u 'eu de courte durée peut être demandée sur ®'te route, s'il y a lieu, après un court délai ayertissement.' » # * Helldorff a traversé les lignes [françaises, endredi] à 3 heures 20 de l'après-midi (temps p "Europe centrale) dans la direction de 0ltrmies. Veuillez lui faciliter son voyage "N grand quartier général. Par aeroplane Paris, 10 novembre. — Lorsqu'après leur entrevue avec le maréchal Foch, les parlementaires ennemis obtinrent l'autorisation d'envoyer un courrier au gnand quartier-général allemand à Spa, un des membres secondaires de la délégation, le capitaine Helldorf, fut choisi pour cette mission, mais son départ fut retardé par des circonstances imprévues, le bombardement allemand se poursuivant dans le secteur où il devait retraverser les lignes, et cela quoique l'état-major général français eût pris la précaution de prévenir le haut commandement allemand par la T.S.F. que des moyens devaient être trouvés pour permettre au courrier de remplir sa tâche. Un aéroplane français fut éventuellement placé à la disposition du capitaine Helldorf et un radiotélégramme signé Winterifeld fut lancé par la Tour Eiffel afin d'informer le commandement allemand de la route qu'il suivrait, mais au dernier moment il fut possible à l'émissaire de reprendre sa route et d'atteindre Spa en auto. — Reuter. Une explication allemande Amsterdam, 9 novembre. — Un télégramme de Berlin explique que le courrier alle-mand portant les conditions de l'armistioe, fut porté à croire que (les Allemands n'avaient pas cessé de tirer par le fait qu'un dépôt allemand de munitions avait pris feu et sauta en une série d'explosions. Le télégramme 'ajoute : "Le courrier a été informé de ce fait par T.S.F. et a reçu ordre de traverser sans délai les lignes allemandes. On peut s'attendre à ce que les conditions de l'armistice parviennent à Berlin d'une minute à l'autre". — Reuter. Vive la Belgique! Ainsi ceux qui, avec nous, n'ont jamais désespéré de la victoire du Droit, voient se réaliser leurs fermes espoirs'. Le,s mots nous manquent pour exprimer notre joie. Gloire à nos alliés, gloire à notre brave et vaillante armée ! Vivie la Belgique à jamais libre et indépendante — domine nous l'écrivions en quittant Anvers. Vive le Roi ! Et tous à l'œuvre pour la Belgique de demain, plus grande, plus belle, plus unie, plus heureuse, plus digne de notre amour et de tous les sacrifices que nous avons endurés pour qu'elle ne meure .point ! * Le Pape et la paix t Sa sainteté ne regrette rien. Rome, 9 novembre.—t Le Pape a envoyé au cardinal Gasparri, secrétaire d'Etat, une lettre dans laquelle il dit que les ennemis du Saint-Siège essaient d'exciter l'opinion publique italienne, qui exulte maintenant au sujet de ta récente victoire contre le Vatican, presque "comme si nous regrettions au fond die notre cœur un tel événement". Continuant, Sa Sainteté dit que le cardinal connaît ses vues, qui furent pleinement exprimées dans sa lettre d'août 1917 aux chefs des puissances belligérantes, dans laquelle "nous demandâmes que, dans cette occasion comme dans d'autres, toutes questions territoriales entre l'Autriche et l'Italie puissent être résolues conformément aux justes aspirations du peuple. Récemment, en >urre, en relations amicales avec tes nations de l'empire austro-hongrois qui se sont récemment constituées ern Etats indépendants." En conclusion, 1e Pape déclare qeu l'Eglise catholique romaine étant une institution qui vise exclusivement à la sanctification d-^s hommes de tous les pays et qui s'adapte à leurs diverses formes de gouvernement, ac-oeptie en conséquence sans difficultés ies changements territoriaux et politiques légitimes de tous les peuples. Il pense donc que si ses sentiments à ce sujet avaient été mieux connus, personne ne lui aurait attribué aucun sentiment de regret. De tels bruits sont dénués de tout fondement. Sa seule souffrance, ajoute-t-il, c'est que la paix, dont l'aube se lève maintenant sur son pavs 'oien-aimé n'a pas encore atteint toutes les autres nations belligérantes. Sa Sainteté a confiance, cependant, que la paix régnera de nouveau bientôt dans tous les pays.— Reuter. ♦ Le carillon de Bruges Nous lisons dansi le Times : Il y eut, durant longtemps, une grande inquiétude au sujet du sort fait au célèbre carillon de la Tour des Halles de Bruges, mais, on possède maintenant le renseignement certain que les cloches sont sauvéc-s et n'ont pas été endommagées. M. A. Nauwelaerts, carillonneur officel delà ville, qui fait son service dans l'armée belge, rendit visite à Bruges il y a pea de jours et trouva sa maison en bon état et tes cloches du carillon intactes. Les Allemands avaient coupé tous les fils conducteurs du clavier, mais ceux-ci furent bientôt remplacés et les cloches firent à nouveau entendre la Brabançonne, le Lion des Flandres et le God save the King, à la grande joie des habitants. Tous les amateurs de la musique dos cloches seront heureux d'apprendre que ce magnifique jeu de cloches n'a pas été détruit et ï'on a grand espoir pour la conservation du merveilleux carillon de Malines. La Métropole est en vente à Ostende, Bruges, Blankenberghe, etc. LA GRANDE GUERRE Les dernières heures Tournai, Leuze, Péruwelz libérés Les Roumains en Hongrie Londres, lundi midi, La situation militaire est entièrement dominée par les événements politiques qui se sont précipités à une formidable vitesse. En attendant que l'armistioe intervînt, les armées ennemies ont poursuivi leur recul rapide.Au point de vue de nos compatriotes en pays occupé, il est plutôt satisfaisant de constater que te commandement allemand a continué jusqu'au dernier moment à avoir ses régiments en main et que la retraite, tout eu étant rapide et tout en entraînant (les pertes considérables en matériel, est restée ordonnée et nie s'est pas transformée en une fuite qui aurait pu exposer la Belgique à de regrettables excès. Tout le front compris entre la frontière hollandaise est maintenant à peu près rectifié et quoique la situatio-i pour les armées allemandes adossées au massif boisé des Ardennes soit restée fort dangereuse jusqu'à lia dernière minute, Hlnden-burg, ou plutôt Groener, 1e successeur de Ludendorfï qui a signé les derniers communiqués de Berlin, peut se vanter d'avoir du moins retiré ses troupes du grand saillant die la Fère-Laon sans les avoir exposées à une défaite écrasante. Il n'empêche que sur toute la ligne, les Alliés ont encore réalisé une rapide avance. La forteresse de Maubeuge, dont la chute rapide dans la première phase de la guerre exerça une si grande influence sur tes événements, fut atteinte et capturée dains la nuit de vendredi à samedi par la garde et la 62e division britannique. Les Anglais atteignirent dimanche matin l'e faubourg ' de Bertaimont, sur les confins sud de Mons et, dans la journée, leurs détachements avanoés poussèrent au sud-est de la ligne du canal' Mons-Condé à l'ouest et au nord-ouest de la capitale du Hainaut. Dans La journée de samedi, les Britanniques avaient dégagé l'angle formé par l'Escaut et le canail d'Antoing; ils avaient capturé Antoing, Peruwelz et complété 1e dégagement de Tournai, qui est entièrement dépassé vers l'est. Dimanche, ils atteignirent la frontière franco-belge, capturèrent Leuze et progressèrent jusqu'à 6 kilomètres de Renaix ; la cavalerie britannique était en vue d'Arh. La ligne de l'Escaut a été tout à fait tournée et forcée. Devant tes Français, la retraite allemande devint "de» plus en plus rapide", dimanche. L'armée Debeney a capturé Hirson, enveloppé Mézières, dont la chute doit être maintenant un fait accompli et a traversé la Meuse dans 1e voisinage de cette localité, sous Lûmes et Dochery, malgré une forte réaction allemande. Les Français sont entrés en Belgique où ils ont passé au-delà de Bailiè-vre et de Salles; ils sont à 500 mètres de Charleville, au nord. Les Alliés ont capturé un matériel im-v mense. A l'est de Maubeuge, un nombre énorme die wagons sont tombés entre tes mains des Anglais ; de leur côté, les Français ont capturé un train entier, des parcs complets d'automobiles, des centaines de canons. Les Américains marchaient dimanche sur Montmédy et tenaient tout 1e bassin de Briey sous 1e feu de leurs canons. Leur seconde armée, entrée récemment en ligne, avait commencé un mouvement d'une grande importance en Wœvre. Malgré une forte résistance, elle avait pénétré dans les lignes allemandes allemandes, capturé tes villes de Marcheville et de Saint-Hilaire et dégagé complètement te bois de Dommartin. L'aviation britannique avait été hrdlo dada la nuit de samedi à dimanche les gares de Liège, Louvain et Charleroi. Il est hautement satisfaisant de constater qu'avant la fin des hostilités, les armées alliées ont 'Obéré complètement par Ha force des armes presque tout 1e sol français injuste-men envahi par îles hordes teutonnes. Les troupes bavaroises dans te Tyrol autrichien ont atteint la passe de Tauern et le tunnel du Breuner, où elles ont détruit les chemins de fer. L'ambassadeur austro-hongrois à Berlin à été chargé die protester contre ces faits. Mackensen, chef de l'armée allemande d'occupation en Roumanie, sans attendre d'autres développements, a commencé sa retraite à travers la Hongrie. Le Roumains en ont assitôt profité pour envahir les districts roumains de la Hongrie du sud, occupant Lugos et Grosskanisza. La révolution en Allemagne Le Kaiser abdique et s'enfuit Un chancelier socialiste et chauvin Berlin, 9 novembre. — Nouvelles transmises par les stations de T.S.F. du gouvernement allemand : Le chancelier allemand, prince Max de Bade, a publié le décret suivant : L'Empereur et Roi a décidé de renoncer au trône. Le chancelier impérial restera en fonctions jusqu'à ce que les questions en rapport avec l'abdication du Kaiser, la renonciation du prince impérial au trône de l'Empire allemand et de Prusse et l'établissement d'une régence aient été réglés. Pour la régence il a l'intention de nommer te député Ebert comme chancelier impérial et propose qu'un projet soit déposé pour l'établissement d'une loi garantissant l'immédiate promulgation du suffrage universel et pour la constitution d'une assemblée nationale allemande qui réglera finalement la forme future du gouvernement de la nation et de tous peuples qui pourraient être désireux d'entrer dans l'Empire. — Le chanoeilier impérial prince MAX de Bade. Le Kaiser en Hollande "Bon voyage" lui crie un Belge Le Kaiser qui, depuis trois semaines, était réfugié au quartier général à Spa s'est enfui en Hollande avec 1e Kronprinz et une suite nombreuse dont Hindenburg ferait partie.Il aurait fait d'abord d'énormes efforts pour éviter l'abdication mais se serait trouvé soutenu seulement par deux régiments prussiens. Après une consultation de deux heures avec le Kronprinz, le générall Groener et Hindenburg, il consentit à se rendre à l'évidence. Le Kronprinz aurait été 1e premier à céder. Le Kaiser hésitait encore cependant mais une heure après sur de nouvelles reçues de Berlin il abdiqua. En auto à Eysden Dix autos, marquées au chiffre impérial, parties de Spa par Liège et Visé, se sont présentées à la frontière hollandaise à Ey». den où elles ont été entourées aussitôt par la garde de la frontière. Le train impérial venu 'sans doute de Liège est arrivé peu après en gare et, en attendant qu'on y ait attelé tes wagons pour transporter les autos le Kaiser s'est entretenu avec ses officiers de façon calme. Les premiers qui ont vu le Kaiser pénétrer en Hollande furent tes ouvriers belges de la fabrique de zinc de Maestricht. L'un d'eux cria au Kaiser: "Bon voyage à Paris! jVoir suite, 3e page, 3e colonne.)

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