La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 05 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s17sn0261g/
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LA MÉTROPOLE IPRIX DU NUMERO fROir: CINQ CENTIMES MÎADMME-UHI : ONE PENNY HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : 212 Holborn. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ME ANNEE VENDREDI 5 MAI 1916 No. 125 LA GRANDE GUERRE I Succès français au Mort Homme [ Les Belges en Afrique Orientale Destruction du zeppelin " L. 20 " Le communiqué officiel belge du 3 mai dit : " Les actions réciproques d'artillerie x poursuivirent pendant toute la nuit dans la région de Dixmude, acquérant une nouvelle violence pendant la matinée. Cette après-midi, l'intensité du bombardement diminue. Il n'y a rien d'important à signaler sur le reste du front Les Français continuent à faire de la magnifique besogne devant Verdun et ; ont enregistré mercredi un succès des 1 plus intéressants. Depuis quinze jours, ils ont continuellement progressé par petits bonds dans le bois d'Avocourt, sur les pentes du Mort Homme et dans la région de Douaumont. Lundi, les Allemands essayèrent de reprendre le terrain perdu du pied du Mort Homme, mais furent énergiquement repoussés, subissant de grosses pertes. Les Français profitèrent aussitôt de la démoralisation causée par cet échec sanglant dans les rangs ennemis. A la fin de l'après-midi, ils lancèrent brusquement leurs troupes d'assaut qui, par une brillante attaque, enlevèrent des positions allemandes au nord-ouest du Mort Homme, firent une centaine de prisonniers et capturèrent quatre mitrailleuses. Cette action locale ne modifiera évidemment en rien la situation générale devant Verdun, mais elle montre péremptoirement que les Allemands sont plus loin que jamais de leur objectif. Sauf un violent bombardement du secteur ; d'Avocourt, et de l'activité intermittente I d'artillerie ailleurs, il ne s'est rien passé I sur le front mercredi. Le bombardement reste intense des deux côtés à Saint-Eloi. Sur le front russe, les Allemands ont de nouveau essayé d'attaquer au sud de Dvinsk, mais furent arrêtés par le feu moscovite. Dans la région des lacs, après un vif bombardement, ils prirent également l'offensive, à deux reprises, mais sans plus de succès. Les Russes progres-! sèrent au sud d'Olyka. En Caucasie, ils ! ont conquis " un important secteur ' turc dans la haute Chorok, et repoussè-f rent l'ennemi dans la direction de Diar-I bekr ainsi que dans la région d'Urmia (Perse). Nous avons annoncé hier que les for-! ces belges avaient envahi par l'ouest l'Afrique Orientale allemande, entre les lacs Tanganyka et Kivu. Cette information est confirmée par un communiqué officiel du Havre annonçant que le général Tombeur, tournant les positions ennemies qui défendaient le passage de la Ruzizi, débarqua sur la rive allemande du lac Kivu et appuyé par le feu de canonnières belges, força l'ennemi à évacuer ses positions de la haute Ruzizi. Au sud du lac, les colonnes belges traversèrent la rivière et occupèrent les positions allemandes de Shangugu. Au nord du lac Kiru, les Belges sont également en territoire ennemi, dans le but de poursuivre leur mouvement enveloppant dans la Luanda. Il est intéressant de voir les Belges prendre pied dans les territoires qui ont fait partie de notre Congo mais que nous avions dû abandonner sous la pres-| s'°n diplomatique de Berlin. | A l'heure où nous écrivons ces lignes, ! ' état-major aéronautique de Wilhelmsha-:'tn se mordra sans doute les doigts d'avoir, malgré des avertissements répé-! tés, fait sortir des zeppelins par des cir-c°nstances atmosphériques défavorables. : ^°us avons déjà relevé hier le caractère ; "isolite du raid de mardi £oir sur les •rôtes nord-est anglaise et sud-est écos- Isaise, raid entrepris par un temps plu-v'leux et orageux. L'expérience a montré 1 plusieurs reprises, notamment en février 1915, lorsque deux zeppelins furent Mus sur la côte danoise, que, dans ces éditions, le retour des aéronats est rien ^ins qu'assuré. Elle vient de se véri-une fois de plus. Le " L20 " qui parlait à l'expédition de mardi n'a pu relier son port d'attache. Alourdi par la ■ u'e, il a sans doute été forcé de descendre à une faible altitude et, emporté Par le vent, il a dérivé vers la côte norvégienne vers Stavanger, s'est brisé en deux et s'est perdu sur la Heafsfjord met credi vers 11 heures du matin. D'aprè certaines dépêches tous les membres di l'équipage, au nombre de dix-neuf, on été sauvés et internés, d'après d'autre: quelques hommes se sont échappés e des soldats ont été envoyés à leur recher che. Tous se sont jetés successivemen hors des nacelles et plusieurs ont été re cueillis épuisés ou avec les membres b- i sés. Il est peu probable que la fin di L20 " soit due à l'artillerie britanni que. ' Un communiqué officiel du vicomti French (of Ypres) déclare en effet qui les aéronats ont été deux fois seulemen à portée des canons anti-aéroplanes e que, dans chaque cas, ils se mirent ra pidement hors du rayon d'action dange reux. Pour le reste, le raid de mard soir, qui paraît avoir eu le caractèri d'une reconnaissance, a été remarquabli par l'étendue du territoire côtier visiti par les " raiders 'Au moins cinq oi six " zeps " ont traversé la côte entn Rattray Head en Ecosse, et la côte non du Norfolk, mai's il paraît probable qu'ui plus grand nombre de dirigeables on opéré au large. L'ennemi, cependant n'ef fectua que deux tentatives pour pousse vers l'intérieur. Une centaine de bombe; furent lancées, mais leur nombre exac est difficile à déterminer,un grand nombn de projectiles étant tombés dans des zo nés inhabitées, ou en mer. Une seule Io calité fut convenablement " strafée " Douze bombes explosives et quatre in cendiaires endommagèrent dix-huit mai sons, tuèrent six hommes (dont un sol dat) et trois femmes et blessèrent 27 per sonnes. Les autres 70 bombes blessèren légèrement un soldat et un enfant, en dommagèrent un entrepôt et quelque cottages et cassèrent beaucoup de car reaux. Une fois de plus, on le voit, l'ef fort aérien allemand est tout à fait hor de proportion avec les résultats d'ordr militaire obtenus. Un aéroplane allemand a survolé Dea (Kent) mercredi. Il lança six bombes su la gare, endommagea quelques maison et blessa deux hommes et une femme Des aéroplanes s'élevèrent aussitôt pou le poursuivre, mais l'avion leur échapp; en disparaissant dans les nuages. Le calme redevient peu à peu comple en Irlande. A Dublin, la cité retourne ; ses occupations normales et la famine qu y régna un moment a disparu. L'arresta tion des rebelles fugitifs et la saisie de armes se poursuivent d'une façon satis faisante, et un strict cordon est mainte nu autour des districts centraux. Les sol dats continuent leurs perquisitions et le personnes qui donnent abri à des rebelle désarmés sont menacées de peines sévè res. Un journal a reparu. 179 bâtiment ont été atteints par le feu et leur valeu est estimée à près de cinquante million de francs. Le poste de police d'Oranmore (Gai way) fut attaqué et assiégé par les rebel les mais put résister jusqu'à l'arrivée di renforts. Dans le West Riding la polio est maîtresse de la situation et dispers les insurgés. Le sud de l'Irlande et l'Ul ster sont calmes. Trois chefs rebelles, signataires de 1; proclamation républicaine, Pearse, Clar ke et MacDonagh, ont été jugés en cou martiale, condamnés et fusillés. Case ment, a déclaré M. Asquith, sera jug< avec la plus grande hâte, dès que le témoignages seront prêts. Comme il fallait s'y attendre, M. Bir rell, sous secrétaire d'Etat pour l'Irlandi a donné sa démission, qui a été accep tée. Il a reconnu avoir mal estimé le mou vement des Sinn Fein, sentiment que M Redmond a partagé. Le projet de loi imposant le servici obligatoire à tous les hommes valide: d'Angleterre et d'Ecosse entre 18 et 4: ans a été présenté mercredi aux Commu nés en première lecture et hier en secon de lecture. On s'attend à le voir voté i une majorité écrasante. Il sortira se: effets trente jours après le vote. Le cas de 1' "Erymanthos ' y — La Chambre de commerce belge de Londres nous prie d'insérer le communiqué suivant : Le bateau Erymanthos, qui avait quitté Anvers fin juillet 1914, en destination de Haiffa, fut capturé par la marine anglaise, le 6 août 1914, et déclaré par le Tribunal de -Malte, comme bonne prise. La cargaison de ce navire consistait princi-5 paiement en marchandises belges destinées à des Turcs. Les lois spéciales et extrê-t mement complexes régissant les prises de , guerre eurent comme conséquence la con-t fiscation presque totale de ce chargement. Par ce jugement, le tribunal de Malte t imposa à nos nationaux des pertes très importantes. Ils auraient pu essayer de renverser cette décision en cour d'appel, mais une telle procédure eût fait encourir , plusieurs milliers de livres de frais, et le résultat restait problématique. Après ; maintes démarches auprès des autori-; tés anglaises pour surmonter ces diffi-t cultés, la Chambre de Commerce belge à t Londres obtint l'appui de la légation, et notre ministre attira l'attention de Sir Edward Grey sur le dommage subi par i les Belges. ; L'honorable ministre anglais voulut bien ; se rendre aux raisons exposées par M. » PauljHymans. Il a étendu, à cet effet, les 1 pouvoirs du " Prize Claims Committee " ; à Londres, qui étudiera à nouveau chaque 1 demande et pourra, le cas échéant, reviser 1 les décisions prises par la cour de Malte, t La Chambre de Commerce mettra au point les différentes requêtes et les trans-r mettra à la légation pour qu'à son tour ; elle attire l'attention du Foreign Office t sur les griefs de nos compatriotes. Nous î considérons cette décision du ministre des affaires étrangères d'Angleterre, comme un beau geste de sympathie et de loyauté vis à vis de nous, et une nouvelle preuve du désir qu'a l'empire britannique de toujours nous assurer le concours qu'il est en son pouvoir de nous donner. Tous les Belges ayant des intérêts dans t les marchandises à bord du vapeur Erymanthos feront bien de s'adresser à la 3 Chambre de commerce belge à Londres, dont les bureaux se trouvent, 24, St. Duns-tan's Buildings, St. Dunstan's Hill, E.C. s P.S.—La Chambre de commerce belge î cherche à connaiti'e l'adresse actuelle de MM. Van Leynseele frères (ci-devant 1 à Courtrai) et de MM. Willems et Dra-r guet (ci-devant à Gand). 5 ■ À tous les Belges nés en 1897 1 Avis de l'Attaché Militaire Conformément à l'Art. 2 de l'Arrêté-Loi du 1 1er mars 1916 publié au Moniteur Belge 1 du 4 au 10 mars 1916, et à la Circulaire ' ministérielle du 10 avril 1916, tous les Belges nés entre le 1er janvier et le 31 s décembre 1897 sont obligés de se faire inscrire pour la milice avant le 25 mai 19x6. L'inscription se fait sur des formules modèle B.M. que les intéressés peuvent se procurer en s'adressant à M. le Major 5 A. E. M. Vicomte de Beughem, SERVICE 3 CENTRAL DE RECRUTEMENT, India House, Kingsway, London, W.C. 5 Ils peuvent aussi s'adresser au bureau de r police anglaise le plus proche de leur 3 résidence auqael le SERVICE CENTRAL DU RECRUTEMENT fera parvenir les imprimés demandés. Tous les inscrits recevront ultérieurement une invitation à comparaître devant une " commission de recrutement avec un bon de transport gratuit par chemin de fer pour se rendre au siège de la commission. Les jeunes gens déclarés absolument inaptes au service par la commission de j recrutement seront définitivement exemptés du service ; ceux qui seront jugés pro-r visoirement inaptes seront simplement ajournés. i Seront réputés réfractaires ou défaillants ~ • ceux qui auront négligé de se faire inscrire ou 5 de comparaître devant la commission de recrutement qui les aura convoqués. Seront réputés déserteurs ceux qui changeront de résidence pour se soustraire aux opérations du recrutement ou qui dans le même but emploieront des manœuvres frauduleuses. Londres, le 20 avril 1916. L'Attaché militaire, R. MATON. — On annonce la livraison par le Japon à la Russie, de 500.000 paires de chaussures militaires.— Le général Roussky est rentré à Pétro-grad après avoir terminé sa cure au Caucase. La situation commerciale maritime Les profits des neutres Dans la séance de mercredi à la'Chani bre des lords, lord Beresford a parlé d la diminution du tonnage commercial e cita des chiffres intéressants. Au début de la guerre, dit-il, la flotti maritime commerciale britannique comp tait 11.353 navires de plus de 100 tonnes en déduisant le nécessaire pour les besoin; de l'Amirauté, soit 2.000 à 3.000 tonnes, i restait 8.853 navires pour les besoins dv pays. 860 navires avaient été perdu< pendant la guerre, et à ceux-là il fallail ajouter les pertes normales par naufrages incendies et démolition ; ces perte; étaient d'environ 340. On avait dit ajouta-t-il, que les pertes par suite de la guerre avaient été de 4I pour cent, mais ce calcul était fait sur un chiffre de n.oot navires, alors que le calcul devrait être basé sur le chiffre inférieur d'environ 8.000 et cela portait le pourcentage à 14 p.c. Lord Curzon, en réponse, dit que, d'un total de 3.000 à 4.000 navires de toute-mer, 500 avaient été affectés au service exclusif de la France, de l'Italie et de la Russie. Par une coïncidence curieuse le nombre de navires marchands perdus était exactement équilibré tant en nombre qu'en tonnage par les nouveaux navires ajoutés à la flotte commerciale depuis le début de la guerre. Au point de vue du tonnage dit-il, la position de la marine commerciale britannique différait à peine de la position qu'elle occupait avant la guerre. Les 70 navires internés dans les ports allemands étaient contre-balancés à peu près exactement par le nombre de navires ennemis capturés. * * * La question des frets élevés a fait l'objet des délibérations de la Conférence du commerce à Paris. Les délégués italiens étaient enclins à croire que la Grande-Bretagne était pour une grande part responsable de l'état actuel des choses. Le député anglais Sir Archibald Wil-liamson défendit le point de vue des armateurs britanniques ; après avoir montré qu'après que les besoins militaires des Alliés avaient été satisfaits il ne restait plus beaucoup de tonnage, y compris-'celui des neutres, pour satisfaire les besoins du monde, sir Archibald toucha la question des frets. C'étaient surtout les neutres, disait-il. qui accumulaient les profits énormes. On a calculé qu'à la fin de cette guerre les armateurs de Hollande, du Danemark, de la Norwège et la Suède auront accumulé des profits, en excès de leurs recettes normales, s'élevant à plus de 80 millions de livres sterling (deux milliards de francs), Ce côté de la question, ajouta-t-il, préoccupe vivement les armateurs anglais, pour qui elle constitue une menace directe Alors que les armateurs anglais font des recettes relativement petites et perdenl leurs navires par les fortunes de la mer ef les périls de la guerre, les neutres accumulaient et avaient accumulé des réserves énormes qui, au moment opportun constitueront de grandes flottes de tonnage marchand et menaceront sérieusement les flottes commerciales des Alliés. Le coup de balai A la Chambre de commerce de Londres La Chambre de commerce de Londre: a tenu son assemblée annuelle mercred à Skinners' Hall, sous la présidence d< lord Southwark. Au cours de son discours lord South wark déclara que le projet de loi sur l'en registrement des firmes étrangères avai été renvoyé à une commission spéciale. Le département d'éducation commer ciale, ajouta-t-il, avait fait de l'excellent! besogne pour l'éducation des employés an glais dans la carrière commerciale, main tenant plus que jamais, et il espérait qu'à l'avenir tous les employés étrangers se raient expulsés des bureaux. M. John Walker, jun., déposa une motion demandant que tous les membres allemands ou autrichiens, naturalisés ou non, donnent leur démission, et qu'à l'avenir les chambres de commerce britanniques soient pour les membres britanniques seuls. Mais cette motion ne fut pas adoptée, après quoi M. Walker proposa une réunion spéciale de la Chambre pour discuter la question. Déclarations de M. de Broqueville " Nous ne regrettons rien"! " M. de Broqueville, chef du cabinet et a ministre de la guerre, a déclaré à un de nos ^ confrères du Petit Parisien : Vous savez que je me suis imposé "comme règle de ne jamais donner d'interview. Cependant, vous me posez des questions . si précises, et qui intéressent si vivement ; tous les Belges, que je ne puis refuser d'y [ répondre brièvement. Les Allemands prétendent que l'armée ; belge a été retirée du front ? Vous venez de la voir dans ses tranchées, qui occupent plus de trente-cinq kilomètres en longueur. ; Ils affirment qu'elle est diminuée numériquement et moralement. Et moi, je réponds qu'elle est plus nombreuse et ; mieux outillée qu'au début de la guerre. Vous comprendrez que je ne veuille pas donner des chiffres précis ; mais quand je dis qu'elle est plus nombreuse et mieux outillée qu'au mois d'août 1914, il faut entendre cela à la lettre. Ce ne sont point là des mots, mais des réalités. Le moral ? Tous les officiers alliés, tous les journalistes alliés ou neutres qui visitent notre front constatent combien il est élevé et ne dissimulent point leur admiration L armée belge reste au front, comme son chef suprême, le roi, est demeuré en Belgique. Jamais notre souverain n'a consenti à accepter les invitations les plus courtoises des Alliés. Il a tenu à habiter au milieu de ses soldats, dont il partage les dangers comme les espérances. Et la reine n'a point voulu quitter le roi. La Belgique non envahie est semée de ruines. Nous n'abandonnerons pas ces ruines arrosées de tant de sang généreux. Notre confiance est inébranlable. Avec le roi, avec toute l'armée, je crois?à la victoire des Alliés. J'ai la conviction profonde que la Belgique sera restaurée dans la plénitude de son indépendance politique et économique et son intégrité territoriale en Europe et en Afrique. Nous avons fait notre devoir. Nous ne regrettons rien, et je suis sûr d'être le fidèle interprète de mon roi, de notre armée, du gouvernement tout entier, des Belges qui nous attendent dans la patrie envahie, comme des Belges expatriés, des Flamands comme des Wallons. Tous les renseignements qui nous arrivent de là-bas sont réconfortants. Ce n'est pas seulement à Bruxelles que l'attitude de la population est admirable mais aussi à Gand, à Anvers, à Liège, à Mons, partout. Des journaux hollandais, de tendances plutôt germanophiles, ont rendu maintes fois hommage à cette résistance de la Belgique envahie, et les feuilles allemandes elles-mêmes sont obligées de constater le complet échec de von Bissing. Ni les flatteries, ni les condamnations n'ont réussi à désarmer, ni même à atténuer l'hostilité de nos fières populations. Vous savez avec quel superbe dédain les . chefs les plus autorisés du mouvement flamand ont protesté contre la flamandi-sation de l'université de Gand par le gouverneur général, réforme qu'ils réclamaient . depuis longtemps : " Nous ne voulons rien tenir des ennemis de notre patrie ", ! ont-ils crié publiquement. Ah ! le vaillant peuple, et comme nous en sommes fiers ! % La France jugée par l'Amérique Nous lisons dans " The Philadelphia ; Inquirer " : i La figure héroïque qui s'est révélée le plus clairement au monde, au cours de cette guerre, est celle du Français ; la nation française, que certains représentaient comme dégénérée, adonnée au plaisir.ee qui d'ailleurs ne fut jamais vrai, a jeté un éclatant démenti à la face de ses détracteurs Sous un masque de légèreté que le monde voyait se trouvait un fond de gravité que le monde ne voyait pas et qui, lorsqu'il se révéla dans sa réelle beauté, a étonné le monde Obligée à la guerre sans être prête, elle a, pendant des mois, soutenu des attaques formidables d'armées entraînées et préparées pour l'invasion et l'agression. La France a donné son meilleur sang, ses sacrifices sont au delà de notre compréhension : vraiment, la France est une nation d'hommes. Ah ! France splendide, France magnifique, il ne peut pas, il ne doit pas y avoir de paix, pas même une pensée de paix tant qu'un talon ennemi se posera sur ton sol ! — Le Kaiser a remis personnellement, au grand quartier général, la croix de fer de jre classe à M. Krupp von Bohlen und Hal-bach, propriétaire de l'usine d'Essen.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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