La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 02 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8bb9k/
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LA METROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. " 23me ANNÉE. DIMANCHE 3 ET LUNDI 3 MAI 1915. Nos. 122 — 123. LA GRANDE GUERRE. ■bombardement de dunkerque.— rUJFF allemand?—une nouvelle INVASION allemande—le progres 5js allies aux dardanelles—la ROSSE, l'italie, et l'adriatique. foilà bien une fin de semaine riche en ■ccmcrLte, et ceux-ci ne sont sans doute que • prologue d'une série de surprises les unes réables, lôs autres moins, mais qui toutes, .jus aucun doute, marquent la renaissance Vudô activité, qu'un long hiver avait para-j Ces trois événements sont: le bom-■"inicincnt de Dunkerque par les Allemands, . débarquement de ces derniers sur les côtes !je la Baltique, et finalement les succès con-.ijàables remportés par les Anglo-Français j,ns leur conquête des Dardanelles. Nous pouvons nous arrêter un moment à chacun ceux. * Le bombardement de Dunkerque a produit une tics grosse émotion, surtout en relation ivecles mouvements de la flotte allemande; j,s craintes étaient heureusement prématu-j ^ et malgré qu'on ait à regretter quelques victimes, il y a eu beaucoup de bruit pour rBi i/avance récente des Allemands n'est -ouirien dans le bombardement: le canon, établi derrière Nïeuport, a tiré à une distance 1/enLe-cinq kilomètres des.obus de 380 mii-| -rires, et comme Dunkerque est située sur ■'/petite baie, les obus ont donné l'impres-«jdu Je venir de la mer.' Un communiqué l.'jwtBciel croit que ce .bombardement est ;, .;jcé à influencer les neutres ; mais on peut I o demander, à moins que ce canon ne soit i;ua modèle tôutrà-fait nouveau, pourquoi cela L pas eu, lieu plus' tôt? Le communiqué officiel d'hier nous aporte un peu de lumière Lee sujet: un déserteur allemand a raconté quo les mécaniciens et ingénieurs de Krupp ont travaillé pendant deux mois, entre Dix-mude et îsT i cuport—c'est à dire dans une région où on ne s'est plus battu depuis deux mois tl'installation d'un canon de marine à longue portée. Comme le canon n'a plus tiré que neuf projectiles au cours du deuxième et dernier bombardement, on suppo.se que le canon t:é endommagé par son propre tir, auquel le ,,]uoh le plus fort ne sait résister, ou bien que aviateurs ont réussi à l'atteindre ou de soins entravent son action. Quoiqu'il en soit cette diversion n'a eu au-me influence sur les opérations dans la Fiandre, où règne en ce moment un calme Pplet. Les opérations dans les Carpathes et en Pologne semblent momentanément rentrer te le fond de la scène depuis que les Allemands ont débarqué dans provinces russes de >i Baltique, dans l'espoir, sans doute, de consumer l'aile droite russe opérant en Prusse mentale* Cette offensive sur la rive droite in Niémen, dit un communiqué officiel russe, i'a aucune portée stratégique et ne semble levoir servir aux Allemands qu'à piller-—agri-olement parlant—une contrée qui n'a pas usqu'içi souffert de la guerre. Les milieux oilitaires russes ne s'en inquiètent guère. Les iiilieux allemands, par 'contre, suivent avec me inquiétude grandissante l'avance des llliés dans les Dardanelles, et à lire te communiqué officiel publié samedi par l'Amirauté in les croit justifiés dans leurs craintes. Dé-arqués à cinq endroits différents, les Anglais t Australiens s'établirent solidement à Sari-Jair. au nord de Gaba Tepe, au cap Teke, au ap Helles et à la baie Morto, tandis que les 'lançais s'emparaient de Kum-Kale, sur la ôte d'Asie. Les Anglais prirent d'assaut eddul-Bahr et après de violents combats parurent à se retrancher sur une ligne à trois kilomètres au nord du cap Tekeh. C'est avec on fiance donc que nous pouvons attendre la uite des opérations, quoiqu'on ne doive se aire aucune illusion au sujet des grosses diffi-'iltés qui attendent là les Alliés, sans compter me résistance opiniâtre des Turcs. Les dernières rumeurs au sujet de l'Italie emblent donner aux événements une autre oumure, et le problème n'en devient que plus niéressant. On affirme avec persistance à Vis que s'est plutôt de Pétrograde que de ferme que nous viendra la lumière; de déliâtes négociations seraient en cours avec la ÏQssie au sujet des prérogatives italiennes [ans l'Adriatique, et la question des Balkans. une action éventuelle de l'Italie semble dé-*ndre entièrement de l'esprit dans lequel ses propositions sont considérées par le Tsar et «s ministres. NOS SAVANTS, PARIS, 29 avril.—On lit dans le " Figaro " ; M- Franz Oumont, réminent savant belge, membre de l'Académie royale de Bruxelles, lue notre Académie des inscriptions élisait, il a deux ans, à l'un de ses deux sièges d'assolés étrangers créés par décret du 31 mars '91-3, a subi en Belgique toutes les tristesses t tous les périls de l'invasion allemande. Mais dernièrement, il parvint à s'évader et ' S&gna la Suisse, puis l'Italie. Il est actuellement à Rome. Il compte venir en France 111 commencement du mois de mai, et il a annoncé à ses confrères de l'Institut une communication archéologique, que ceux-ci.se sont ^«pressés d'inscrire à l'ordre du jour de leui prochaine séance Sans doute, on entendra avec beaucoup d'in-térêt cette communication du savant; mais ilvec quelle attention mêlée de tendre sollicite n'écoutera-t-on pas les récits moins éru-ljit-s et" plus actuels que M. Franz Cumonl Pourra faire de sa'vie a Bruxelles depuis le m°is d'août; et de sa récente odyssée en Suisse et en Italie ! <( Suivant un télégramme de Berlin, lî ^orddeutsche Allgemeine Zeitung " annonce Qne le gouvernement allemand compte publie: bientôt un livre blanc, contenant des docu •nents qui " prouvent " que l'Angleterre i toutes les propositions allemandes rela t,v?s su maintien de la paix. • Ce livre blam ,r^teraii également d'une convention mili anglo-française et d'une conventioi L'ARMEE BELGE DEVANT YPRES. HEROÏSME DE NOS SOLDATS. UNE TERRIBLE SURPRISE. PARIS, 2 mai.—Le critique militaire du " XXme Siècle " publie les détails suivants au sujet des actions les plus récentes dans lesquelles l'armée belge a été engagée. Les Allemands ayant» pénétré dans le secteur Langemarck-Y près s'étaient arrêtés en vue de se retrancher. Le général de Ceuninok profitant de ce court répit, concentra des sections de mitrailleurs et de grenadiers et fit également appel aux sections de mitrailleurs des carabiniers", qu'il plaça habilement dans une position où ils étaient soutenus par le bataillon de grenadiers du major Borremans. Toutes ces dispositions furent gardées secrètes sous la puissante protection des tranchées. Un silence absolu avait été ordonné. Leurs ouvrages terminés les Allemands débouchant en masses profondes, reprirent l'offensive, croyant déjà la victoire à eux et s'imaginant pouvoir entrer à Ypres l'arme " à la bretelle" et passer sans rencontrer de résistance de l'autre côté de l'Yperlee. Leurs illusions s'évanouirent bientôt. Avec un sang-froid superbe nos soldats^ laissèrent s'approcher une vague énorme d'assaillants jusqu'à 150 mètres des tranchées. Puis soudain, un coup de sifflet et les fusils et les mitrailleuses crachèrent la mort. Ce fut une surprise terrifiante. Les formations en masse et la pression des rangs d'arrière ne permettaient ni la halte ni la retraite, et nos balles fauchaient leurs rangs comme une faux abat le blé. Un officier écrit disant: Il y eut bientôt devant notre front un tapis de cadavres. Nous vîmes alors la masse de l'ennemi hésiter, chercher de côté -et d'autre, puis finalement se dissoudre et fuir vers les tranchées, abandonnant sur le terrain gorgé de sang des milliers de morts et de blessés. Nos pertes furent légères, bien qu'hélas, il y eut quelques morts. L'intrépide lieutenant Dorchay de Casteau fut tué. Nous avons 400 blessés. Le général français Foch a fait la louange de nos troupes de la façon la plus flatteuse. Exchange. LES BOMBES ASPHYXIANTES. RAPPORT OFFICIEL BELGE, La commission officielle d'enquête belge sur la violation des règles du droit des gens, des règles et des coutumes de la guerre, vient d'adresser à M. Carton de Wiart, ministre de la justice, le rapport suivant, daté du Havre, 24 avril, sur l'emploi par les Allemands de gaz asphyxiants. , . Ce document constitue contre les troupes au Kaiser un acte d'accusation formidable de précision.Le 22 avril 1915, les Allemands ont préparé l'attaque du secteur Steenst raate-Langemarck en employant des gaz . asphyxiants. Des nuages de gàz ont été lancés et se sont abattus sur les tranchées occupées par les troupes alliées. Les gax formaient à la vue un nuage ba3 de couleur verdâtre foncée, s'éclaircissant, eu passant au jaune clair, vers le haut. Ce nuage pouvait avoir une hauteur d'une centaine de mètres. Ces gaz paraissaient être de plusieurs espe-ces: du chlore, des vapeurs de formol, des vapeurs nitreuses, de l'anhydride sulfureux et des gaz non encore déterminés jusqu ici. Pour les chasser, les Allemands ont employé les moyens suivants: (a) Feux allumés devant les tranchees. Les gaz qui s'en dégagent sont poussés par le vent dans la direction des positions ennemies. (b) Bonbonnes lancées dans les tranchées, soit à la main, soit avec des engins.1 (e) Tubes dégageant des gaz. (d) Obus contenant des gaz asphyxiants. Les gaz dont les Allemands ont fait usage font sentir leur effets jusqu'à trois kilométrés de distance. Après une minute ou une minnte et demie, les hommes sont pris de vomissements et de crachements de sang. Les yeux et les muqueuses sont irrites. Les hommes sont frappés d'une sorte de stupeur qui dure pendant trois ou quatre heures et parfois davantage. Les Allemands se préparaient de longue date à employer ce procédé barbare de combat, prohibé par les lois de la guerre. Depuis plusieurs semaines, l'autorité belge était prévenue de leurs préparatifs. Elle savait que des expériences avaient été faites avec des obus asphyxiants sur des chiens au champ de tir de Houthaelen, près de Hasselt; elle savait aussi que des bonbonnes contenant des gaz délétères avaient été transportées au front des troupes, et que des milliers de couvre-bouche destinés à préserver les assaillants contre l'effet des gaz avaient été confectionnés. Le 30 mars, un prisonnier allemand appartenant au quinzième corps d armée déclarait : Il existe-sur .out le front de la région de Zillebekc, un approvisionnement de bonbonnes do lm. 40 de haut, rangées dans des abris blindés. Ces bonbonnes contiennent du gaz asphyxiant ; elles n'ont pas encore été utilisées. Les pionniers ont reçu déjà les instructions nécessaires. On couche les bonbonnes vers l'ennemi. La pression intérieurs chasse les gaz vers l'avant. Il faut un vent favorable. L'opérateur a un appareil spécial sur la tète. Tous les hommes ont une enveloppe en étoffe sur les narines. Le 15 avril, un prisonnier du 16e corps d'armée confirmait en ces termes ces ren-l geignements : — Les bonbonnes de gaz (Om. 80 de haut) se trouvent sur tout le front du 16e corps d'armée. Il y a une batterie de vingt tubes par quarante i mètres. "La commission d'enqnête croit devoir ; signaler à la conscience publique ce nouvel . attentat, longuement prémédite, commis par i les troupes allemandes, après tant d'autres violations des lois de la suerre." SUR LA FRONTIERE HOLLANDO- 1 BELGE. AU CHANTIER D'HOBOKEN. (Correspondance particulière.) BAAKLE-DUC, 23 avril (par courrier).—Il ^ y a quelques jours une effervescence particu- ^ lière régnait à la frontière : personne ne passait x plus. Leh voyageurs pourvus d'un passeport bien en règle étaient impitoyablement refusés; même le pain et le lait qui est envoyé < journellement aux villages-frontière de la Bel- < gique étaient renvoyés. Tout était sens J dessus-dessous à Putte, où l'administration communale, bourgmestre en tête se multipliait, j mais sans résultat. Les Allemands ne vou- ^ laient donner aucune explication, mais en guise de palliatif, ils disaient que cçtte > mesure ne serait peut-être prise que pour un * jour. i Finalement on trouva une solution pour la ■ question alimentaire: le pain fut enlevé du < chariot qui se trouvait en territoire belge et transbordé sur un autre par delà la frontière. ( Pour les communes de Schooten, Brasscliaet j et Cappellen, le pain est déposé chez M. £ Stockman, échevin à Cappellen. } A en croire les racontars populaires le motif de cet état do choses serait l'attente 3 d'une visite du Kaiser à Anvers ou encore le , mouvement énorme de troupes qui se fait j actuellement. Cette dernière raison semble assez plausible, car dans la plupart des • villages les garnisons sont parties, et pendant , 24 heures tous les hommes valides de 18 à 50 , ans, riches et pauvres, ont dû faire la garde. A Boom Cette situation règne depuis quinze jours. On a construit ici, à côté du pont, un autre pont très large, dont on ne s'explique , pas l'utilité. Ici encore les Allemands comptent construire des sous-marins; car au chantier de M. Delsaux, la firme bien connue qui a construit de nombreux bateaux pour le service fluvial du Congo, tous les préparatifs sont faits pour l'assemblage des pièces détachées de sous-marins. A propos de sous-marins allemands j'ai eu l'occasion de parler, il y a quelques jours, avec deux Alsaciens qui s'étaient enfuis d'An- , vers et qui comptaient s'engager dans l'armée française. L'un d'eux avait travaillé au chantier d'Hoboken, au moment de l'attaque des aviateurs alliés. Il me raconta qu'au jour de cette fructueuse visite six sous-marins étaient en construction; l'un d'eux "fut touché et la bombé y fit un trou dé quatre mètres de diamètre. Il y eut 17 morts et 103 blessés. Actuellement les Allemands construisent au-dessus des sôu=-marins des abris couverts de plaques .de ] blindage épaisses de 3 à 4 centimètres. À côté ï des sous-marins se trouve un trois-mâts belge, et en cas de visite d'aviateurs les ouvriers allemands vont se réfugier sous la coque. Mon interlocuteur avait deux blessures à la main. , Les incidents de frontière ne sont pas le phénomène d'un jour: la surveillance se fait de jour en,jour plus sévère et ils ne reculent devant aucun moyen, bon ou mauvais, pour accomplir leurs desseins. De nombreux " fraudeurs " se font arrêter , sur la frontière hollandaise, et les Allemands déposent à Lommel tout ce qu'ils peuvent leur enlever. Il y a environ deux semaines, vers 9 heurt» du soir, quatre " fraudeurs " essayàient de passer la frontière près du Blok-huis, à Putte ; malheureusement un d'eux heurta une mine à contact qui fit explosion . et déchiqueta complètement la victime; deux autres purent s'échapper, mais une femme qui était avec eux s'évanouit, et fut arrêtée. Là où il n'y avait pas encore de fil barbelé les Allemands commencent à en mettre également; il y a quelques jours ils ont ajouté au fil barbelé de Putte à l'Escaut, un fil électrique qui reçoit le courant d'une dynamo actionnée au fort de Stabroeck; entre ce dernier fort et ceux d'Ertbrand et Santvliet les barrages en fil de fer sont également renforcés. Ils songent même à éclairer la frontière pendant la nuit. Malgré tout cela et malgré la prime offerte aux soldats allemands qui arrêtent le plus de jeunes gens en une semaine, l'afflux des volontaires reste considérable, et rien n'arrête leur inébranlable volonté pour aller servir la patrie. A Stabroeck et à Cappellen une maladie contagieuse a éclaté parmi les enfants. Ces communes avaient demandé aux Allemands d'autoriser les médecins à visiter les malades de la zone intermédiaire, mais cette faveur a été réfusé par les brutes du Kaiser. En conséquence à ce refus un garçon de 7 ans a déjà succombé, faute de soins médicaux. Comme je vous disais plus haut de considérables mouvements de troupes ont eu lieu ces derniers jours ; ainsi les postes du canaj de la Campine sont partis pour le front et ont été remplacés par do la cavalerie, des hommes âgés de 45 à 50 ans, tous vieux grognards. Tous les trains ont été réservés au transport des troupes; tous les avions qui se trouvaient à Brasschaet ont été transportés à Berchem-lez-Anvers.ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Boàrd of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres,-à la Bourse du Travail à Aldwych Skating Rink (hommes) ou à 60, Great Marlborough-street, W.C. (femmes). — Sir John Jellicoe a écrit une lettre à Lord Kitchener pour se plaindre du retard apporté par les ouvriers dans les réparations effectuées pour la flotte anglaise.- .ES SUCCES BELGES AU CONGO. —♦— S .ES OPERATIONS DANS LE KATANGA. Au cours des trois mois qui viennent de 'écouler, les troupes du Katanga n'ont eu, 'après un rapport officiel parvenu au gou- r' ernement belge, à livrer aucun combat sé- v ieux. d En Rhodésie, le calme a été complet. t: Sur le Tanganyka, les Allemands ont pu se p roire un instant maîtres incontestés du lac, lu jour où le " A.-Delcommune " avait été P ois hors de service. e Ils en ont profité tout d'abord pour se d ivrer, le long de la frontière, à des dépréda- t: ions et à des pillages, grâce, semble-t-il, à la s iréseuce d'espions à leur solde sur notre côte. € néanmoins ils ne tentèrent aucun débarque- r] nent important de troupes, sachant proba- ^ >lement que les points principaux se trouvent ^ l l'abri de tout coup de main, bien armés de ^ anons et de mitrailleuses. ^ \ Maintenant que la saison sèche est-là- et r iue le lac. va entrer dans son régime violent, ^ a navigation et le tir des steamers allemands j :e feront beaucoup plus difficiles et nous pour- ons envisager l'avenir avec espoir. £ Quand nous disons " les " steamers aile- ^ nands, nous sommes peut-être à côté de la mérité. Nos ennemis possédaient sur le lac ^ e steamer "Edwige von Wissman " et deux £ emorqueurs. Le 2 février dernier, le " Von j iVissman," remorquant un dauw charge de c ,roupes, se dirigeait sur le Katanga, quand, à Q 1,800 mètres, il fut accueilli par le feu d'une le nos pièces de 10. Le tir était parfaitement ( réglé et, par trois fois, le bateau fut atteint, àndis que le dauw faisait eau. Ayant embar- ( jué le chargement du dauw, c'est avec les , ;>lus grandes peines que le "Von Wissman" ^ mt regagner la rive allemande. ( Depuis, on n'a plus aperçu un bateau en- } lenii. Le grand steamer " Graf-Gotzen, qui de- ( irait être terminé pour le 15 novembre, n a. :>as quitté Kigoma. Il parait avéré que les 1 nachines destinées au navire n'avaient pu parvenir à Dar-es-Salam avant la mise à exécution du blocus maritime. ^ „ ! Vraisemblablement, le "Von Wissman, lyant été mis hors de combat, les Allemands i n'ont plus de bateau sur le lac. ' THE LIFE OF KING ALBERT." j par m. j. de courcy macdonnell. i Nous recevons de M., le comte Fr. de Jehày, ( jréeédemment ministre de Belgique a Luxem- jouxg. Ta lettre suivante 1 Monsieur le Rédacteur, : Il vient de paraître un liyre .intitule: "The • f,ifc of His" Majesly Albert, King of the Bel- • 'ians," quo l'auteur, < Mr. John de Courcy UacUonnell. a dédié S.A.R. la princesse 1 Marie-José de Belgique. Ce livre est précédé 1 l'une préface portaut ce titre : " Introduction ' 37 Commandant Maton, military attaché of ' ,h'e Belgian Légation, London," et d'une note lisant que, par mon entremise l'ouvrage a été ' soumis à Sa Majesté et a reçu l'approbation : rovale. , Je suis obligé de rectifier ces allégations. L'autorisation de dédier l'œuvre dont il s'agit i S.A.R. la princesse Marie-José n'a, pas été iccordée. Il est exact que M. John de Courcy MacDonnell m'avait prié d'en soumettre les épreuves au secrétaire de Sa Majesté, mais l'auteur n'a pas attendu, pour faire paraître son livre,, qu'on lui eut signalé les corrections ï y faire. Cette rectification s'impose à raison iu nombre trop grand d'erreurs, de fait et d'appréciation, que contient le volume de M. de Courcy MacDonnell, et qu'on s'étonnerait de trouver dans un ouvrage publié avec une dédicace autorisée par Sa Majesté. M. le commandant Maton me pTie de déclarer, d'autre part, qu'il n'a jamais permis d'attacher son nom à une note qui n'était point destinée à servir d'introduction et qui con-stitute les seuls renseignements fournis par lui à l'auteur. Il me reste à ajouter qu'à l'intervention de MM. Charles Russell and Co., splicitors, le juge compétent a pris acte de l'engagement souscrit par l'éditeur do ne plus mettre en circulation aucun exemplaire contenant les mentions incriminées. Veuillez agréer, Monsieur le rédacteur, mes remerciements pour l'hospitalité que vous accorderez à ces lignes et l'assurance de mes sentiments très distingues. FR. VAN DEN STEEN DE JEHAY. 1er mai 1915. cruautes allemandes en luxembourg belge. On annonce, de source allemande, dit 1' " Echo Belge," que le journaliste Joset d'Arlon (directeur de i' " Avenir du Luxembourg ") a été condamné à perpétuité pour cause d'espionnage en faveur de la Belgique. Cette nouvelle est allemande, répétons-le. Nous attendons des renseignements complémentaires au sujet de cette lourde condamnation.leurs "trucs" en belgique. Il y a quelques jours la population de la banlieue bruxelloise eut la surprise de voir dresser des échafaudages autour des trois hangars d'Etterbeek, de Berchem-Sainte-Agathe et de Haren-Evere. Sa surprise augmenta lorsqu'elle vit une légion de peintres y prendre place et y badigeonner à larges coups de brosse tout un décor théâtral. 'Ce travail terminé, elle comprit que le but poursuivi par les " Boches " était de donner le change aux aviateurs alliés, lorsque. ceux-ci tenteraient de détruire leurs appareils. Bien que ces " transformations " donnent une illusion assez complète de maisons aux toits rouges, jamais nos pilotes, topographes perspicaces, ne se laisseront prendre à ces ruses grossières et ne manqueront pas de réduire en miettes ces immeubles de contrebande. —1 Suivant les communiqués français, un des forts du camp retranché de Metz a été bombardé par l'artillerie fi&u£ai&es LE COMITE PROVINCIAL DE EC0URS ET D'ALIMENTATION. DISCOURS DE M. FRANCK. " La Belgique," que les frères Kutt ont fait îparaître à Bruxelles, publie les lignes sui-antes, se rapportant à la dernière réunion u Comité provincial de Secours et d'Alimen-Ltion. Son président, M. Louis Franck, a rononcé un discours très applaudi, où il a. assé en revue l'oeuvre créée par M. Solvay t si brillamment dirigée par M. Francqui, u Comité National de Secours et d'Alimenta-on et de la "Commission for relief," et Lgnalé la complexité du problème et l'énorme ffort accompli II a exposé ensuite l'oTga-isation pratique et commerciale adoptée à nvers. Un bureau commercial a été placé la tête de. la- section d'alimentation et un ureau technique et administratif à la tète de i section de secoui-s. M. Ed. Bungc, le grand égociant, dirige le premier, aidé dans cette Iche par M. Friling, M. Carlier, directeur de i Banque Nationale, dirige le second. S'occupant de la situation des milieux .nanciers et comi ciaux et de leur attitude endant la guerre. M. Franck a dit:— " Je constate avec satisfaction que de nou-eau la haute banque et le grand commerce nversois, sollicités par M. Bunge et M. Carier, nous ont aparté le plus généreux con-ours. Quelle réponse aux déclamations îa-iles parfois entendues en temps de paL\! Le ^uple saura reconnaître les services rendus t ceux-ci seront un gage de paix sociale." M. Franck a ensuite passé en revue les Afférentes œuvres qui se rattachent au Comité Cational—aide aux familles des miliciens, .ide aux familles d'officiers et de sous-offi-iers et gendarmes, aides aux artistes. Parant de la question de l'enfance et des efforts n vue du placement à l'étranger d'orphelins t. de petits Belges malheureux, il' s'est ex->rimé dans les termes suivants, vivement' ap->laudis :—• " Dans un sentiment humanitaire, assuré-nent digne de tout éloge, il s'est formé à 'étranger des institutions qui s'efforcent de ecueiller en Belgique les enfants dont les i jarents ont péri au cours des événements de guerre ou qui, pour d'autres causes, ne se rouvent pas en état d'élever leur progéniture. )es milliers d'enfants ont été envoj'és ainsi au lelà de nos frontières. Je ne mets pas en loute le caractère philanthropique de ces euvres ; je rends hommage à la générosité, au [ésintéressement de leurs promoteurs, aux moules élevés qui les inspirent; mais nous aussi îous avons des devoirs: le sentiment du Co-nité National est que dans un pays comme la Belgique nous devons veiller nous-mêmes au sort de ces enfants infortunés. J'estime que îous n'en sommes pas au point de laisser ex-jorter les générations nouvelles. Même s'il l'y avait pas de pain pour tout le monde,- il leyrait toujours y en .avoir pour les enfants, ît surtout .pour ces enfants-là." Après avoir parlé des projets d'intervention le l'Œuvre de Secours, il énumère les modes livers de l'aide, quo fournira cette section: ' aux femmes d'officiers, aux femmes de sous-)ffiçiers, aux femmes de gendarmes, aux emmes de .caporaux, aux femmes de volon-aires de carrière, aux femmes d'agents civils nilitarisés, chauffeurs, etc. ; aux femmes de 'onctionnaires ét agents de l'Etat qui se trouvent sous les armes; aide et protection aux nédecins et pharmaciens—surtout à la campagne—qui ont subi des dommages graves par >uite de la guerre; aide aux artistes: de nom-Dreux peintres, sculpteurs, musiciens se trouvant depuis' des mois dans une situation voisine de la misère." Il a terminé son discours ainsi:— "Je vous ai fait l'énumération des travaux 3ui ont été entamés ou accomplis en quelques semaines ici et ailleurs dans le pays. Ils représentent une politique féconde de solidarité, d'initiative et de généreuse entente entre tous les hommes de dévouement. J'espère, .Messieurs, 'qu'ils auront votre approbation. Je fais appel à votre concours pour nous aider dans cette œuvre, qui s'efforcera, pendant que nos soldats se battent et se sacrifient pour la patrie, de protéger le foyer, nos classes laborieuses et les générations de demain ! " L'assemblée a souligné par des acclamations unanimes ce vibrant appel. une oeuvre belge des invalides de la guerre. Une œuvre nouvelle vient d'être créée à Bruxelles et fonctionne déjà depuis quelques jours. C'est le comité d'aide et d'apprentissage aux invalides de la guerre. Un certain nombre d'invalides ont été placés dans des écoles, où ils apprennent le métier concordant avec leurs désirs et les exigences de leur état physique. Chaque invalide est l'objet d'une étude spéciale. Une enquête est faite à son sujet et il est examiné par une commission spéciale. Il est pourvu de l'appareil qui lui est nécessaire et placé dans un institut de mécanothérapie, où on. lui apprend à. se servir de son bras ou de sa jambe; ensuite il est placé dans l'école choisie par lui et la commission d'enquête. L'idée première avait été de créer une école spéciale à Bruxelles; il a paru plus pratique d'utiliser immédiatement les établissements existants. U y a, en effet, en Belgique, de nombreuses écoles techniqués, qui comprennent plusieurs sections professionnelles. Elles peuvent donc suffire largement pour le moment. Le meilleur accueil y sera, réservé aux invalides, que l'on cherche à placer près de leurs foyers. U est possible que certaines professions demandées par les invalides ne soient pas enseignées dans les écoles techniques du pays. Dès que le besoin s'en fera sentir, le comité créera à Bruxelles les sections d'apprentissage nécessaires. L'œuvre viendra en aide aux invalides, à tous les points de vue; elle les aidera d'abord par le don des appareils orthopédiques, ensuite elle procurera des emplois dans l'industrie. Le comité national a accordé à cette, belle entreprise un premier subside de 103000 francs. UN SOUS-MARIN ALLEMAND COULE UN CONTRE-TORPILLEUR ANGLAIS. DEUX TORPILLEURS ALLEMANDS ECOPENT! LONDRES, 2 mai.—Le Press Bureau publie le communiqué suivant de l'Amirauté :— Une série de petites affaires a eu lieu dans le voisinage des bateaux-phares " Gailoper " et " Nortli Shingle," samedi dernier. Au cours de la matinée le contre-toTpiileur anglais " Rccruit " fut coulé par un; sous-marin allemand; quatre officiers et 21 hommes d'équipage furent sauvés par ie chalutier "Daisy." .A trois heures de l'après-midi le chalutier " Col.umbia " fut attaqué pàr deux torpilleurs allemands, qui s'approchèrent par l'ouest .et commencèrent l'action sans hisser lès pavillons.Le " Columbia " fut coulé par une torpille; un. seule, homme d'équipage fut sauvé pai dvautres chalutiers. Une division de contre-torpilleurs anglais, comprennaut le . " Laforéy," " Lepnidas,' " Lawford " et " Lark," donnèrent la chasse aux deux navires allemandes;: et .après une courte poursuite d'une heure les coulèren-t tous deux. Les contre-torpilleurs anglais rie subirent •aucune perte. Deux officiers- allemands, et 4-1 matelots oui été recueillis en mer et faits prisonniers, dt guerre. LES BELGES EN ANGLETERRE Ce.soir lundi, à 81 heures, aura licu.au Nev Theatre, St.' Martin's-laiie, la première''repré sentation de "Madame Sans Gêhe;"la cëlèbrt comédie en trois actes de Victorien Sardon avec le concours de Mme Réjane, qui' créa ; Paris le rôle de la blanchisseuse- . Les réunions mensuelles- du " Club Belge d( Londres" viennent agréablement couper, pou nombre de nos compatriotes, la monotonie de longs jours passés loin du.foyer, -et-le'plais i de rencontrer des figures connues est autan que l'attrait d'un programme toujours ctaoi.--un élément de succès pour les " at homes; ayant pour cadre la salle Léopold I de l'hôte De Keyser. Un public, particUl iëremen choisi, s'y trouvait samedi dernier e't applau dit, comme ils ld méritaient, lès excellent artistes qui prêtèrent leur, concours" à la îèto. Mme Coryn-Levasseur, qui' fut sur les prin ci pales scènes une chanteuse légère des plu fêtées, détailla avec les qualités de diction qu en font un professeur de chant de tout premie ordre " Mon village est le plus beau," de J Urich. On lui fit un gros succès. Mlle Beiloy, de l'Opéra Flamand, chanta d façdn charmante'-l'air de Nédda de " Pail lasse" et fit preuve de beaucoup d'expressio: dans le grand air de la " Reine de Siiba." Trè : applaudie jeune artiste se Ot encore entendi e.i anglais puis en flamand. Mme Kp'chs o-une diseuse exquise, qui. sût, ravir l'auditoir par la finesse avec laquelle'elle débita quelque mélodies. Le publie prit, un plaisir extrême "à réer tendre M. Coryn, le sympathique directeur d Théâtre Royal d'Anvers, qui, malgré un ér rouement malencontreux, prouva dans " Ai m moi" que sa voix n'avait rien perdu de -.0 éclat. La -voix puissante .de M. Colbert ï. piaisjr dans l'air: "Vision fugitive,'-' d'Hère diade, .tandis qu'on apprécia beaucoup M. d Vally, un. ténor à la voix -agréablement -tin brée, dans "Printemps nouveau" et' "Ma tinate." C'est toujours un .régal d'entendre Pexce lent violoniste-Gustave Walther, dont- la- tecl nique se joua des difficultés de l'aria de Bac et du " Chant du soir" de Schumann. Il fi acclamé d'eaithousiasme tout comme Mil Lannoy et M. Kochs, la talentueux ch< d'orchestre du Théâtre Royal de Liège, qi interprétèrent à la perfection les " Varii tions " de Saint Saëns et la " Tarantelle " c Paul Lack, pour cjoux pianos. A l'issue du eonc-ert M. II. de Caters, le d voué président du "Club Belge de Londres, sût en termes aimables remercier les artist< qui assurèrent la réussite de cette belle t union à laquelle il ne manquait que la, pr sence de M. Paul Hymans, le distingi ministre de Belgique. Le représentant du r-des Belges retenu chez lui par une attaqi d'influenza s'était fait excuser eu promcttai pour plus tard une visite au " Club Belge," Samedi, 8 mai, à 3 heures précises, au Terc Hall de Manchester, grande réunion patri tique sous les auspices de M. Gallé, consul e Belgique. Parmi les orateurs citons: M. Va de Velde, ministre d'Etat, le rév. Père Call ivaert (Dominicain) discours flamand etî le d pu té Van de Walle de Malines, Il y aui aussi une partie musicale. ' Tous les Belges, résidant à Manchester dans les environs sont invités à cette démo stration patriotique. — Deux aviateurs frauçais, •le lieutena: Mingal et le capitaine Marin, ont fait m chute fatale dans les environs de Châlons-su Marne au Cours d'ufie reconnaissance eiiaor plane. Le lieutenant Mingal avait reçu de la croix de la. Légion d'honneur et avait é cité trois fois à l'ordre du jour. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montAnl aux ordre*, b.t.j» NOUS mettons vivement nos compatriotes « garde oontfe certaines agences do placement d'employ qui ne vi6ent qu'à leur escroquer de l'argent. No versez cautionnement ou de garantie qu'arec les rélérencea les p cérieuses 1 . • . . ON cherche Bèlgç pour entrer Maison anglai qui exporte machines textiles et la représenter Belgique et Franco Nord après la guerre, necêssairo e< naissance machines industrie cotonnière ainsi qu'un* cert&i connaissance langue anglaise.—Box 26, 1'. B. Browne'e Adr tising-Offices, 71, Market-street, Jtanchcater. " naissancesT" ~ MADAME aLBEUT CAJTNOy. en l'absence . son mari le professeur de l'unirersjté do- TouYain.. ccrament appelé à New York par l'uniTcrcité do Coluittï rf-iut de dQnnor t rr.5 hcurott^enieDl, la jour k une fille, t recerra it uo» d'Etbcl.—Updater Lodsc, Caiabiidge.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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