La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 31 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5g93r/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. ggME ANNÉE. MERCREDI 31 MARS 1915. N°- 90. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. AEROPLANES SUR REIMS. EVACUATION DE HEUDICOURT. PARIS, 30 mars.—Communiqué officiel de 15 Jieures:— Hier, calme sur tout 1© front en générai. L'a aéroplane allemand lança des bombes sur Jîeims. Deux personnes furent blessés. Un des projectiles tomba sur l'abside de la cathédrale. Un feu bien dirigé de notre artillerie forçe renierai à évacuer en désordre le village de Heudi-iourt (nord-est de Saint-Mihiel).—Reuter. BOMBARDEMENT DE NIEUPORT. PARIS, 29 mars.—Conïmuniqué officiel de 23 Jicôres :— L'ennemi a bombardé la ville de Nieuport et ^icuport-Bains, mais les dégâts causés au point jct«» sur l'Yser furent peu importants. En Champagne, duel d'artillerie dans les environs de Beauséjour. Dans l'Argonne, duel d'artillerie, principalement clans le district de Bagatelle, ou l'activité a cté très grande des deux côtés. Sur le reste de la ligne la journée a été calme. J1 n'y a pas eu de combats d'infanterie.—Reuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 30 mars.—Communiqué officiel du prand quartier-général :— Daus le théâtre occidental de la guerre; il n'y ,i eu que des duels d'artillerie et des engagements tntre sapeurs.—Wireless Press. RIEN A SIGNALER. LONDRES, 30 mars.—Le Press Bureau annonce nue la dépêche bi-hebdomadairc de Sir lofan French dit qu'il n'y a rien à sjgnaleT sur le Iront britannique en France. BOMBES A CASSEL. PARIS, 29 mars.—Un Taube est passé au-dessus de Cassel à huit heures du matin et^ a jet* six bombes. La ligne de tramway a été légèrement endommagée. L'aéroplane est passé ensuite par Hazebroucb et Bailleul. Jeudi, le village de Vlamertinghe entre Poperinghe et Ypres, a été bombardée par un raiu blindé. Des dommages insignifiants ont >té en usés.—Renter. L'ITALIE SE^ PREPARE. MESURES NAVALES ET MILITAIRES. HOME, 30 mars.—Contrairement aux avis qui >nt paru danâ la presse étrangère l'Autriche n'a nuais entamé avec l'Italie des négociations Hroctes concernant des concessions territoriales \entuelles. On déclare dans les milieux les plus élevés que out ce qui a été fait en ce sens est du à l'initia-ive allemande et à l'action du prince von Biilow, iiinié par le désir d'éliminer des causes d'antago-■ : : i ae qui ont toujours existé entre l'Autriche l'Italie. Même les efforts de von Bulow dans, ce sens ont té extrêmement prudents et vagues; les avis qui mt paru sur cette question sont donc prématurés, est pourquoi l'Italie continue vigoureusement e< préparations militaires fort étendues, ne achant pas ce que l'avenir peut réserver, quand, u mois de mai prochain,- les événements en inrope prendront une tournure décisive.— leuter. 1 EN ACES AUTRICHIENNES CONTRE LE TRÉNTIN. PARIS, .:o mars»—Le "Matin " publie le télé-ramme suivant de Milan, daté d'hier:-—Un télé-raramo de Vie.nne au "Popolo d'Italia " rend ornpte des travaux de défense qui sont exécutés hâtivement par l'Autriche dans le Trentin. Il ajoute:—La population est fortement im-•ressionnée, car elle craint des représailles féroces l'Autriche au cas d'une invasion italienne 'robable. Il y a des raisons de croire que l'Au-riehe prépare la destruction du Trentin en vue le ne laisser à l'Italie victorieuse qu'un amas de Bines f umantes.—Reuter. L'ACTION GRECQUE. DECLARATIONS DE M. VENIZELOS. ATHENES, 29 mars.—M. Venizelos est rentré le lia Spezzia à Phalère pour éviter les manifesta-içiris qui auraient accueilli son débarquement au Mxée, mais la foule qui l'accueillit aux* cris de Vive-la sauveur de la Grèce," n'en était pas ■oins dense à son arrivée. M. Venizélos prononcera probablement un iaud discours demain, critiquant le nouveau dni9tère qui compromet par son attitude de 1 '■ neutralité la réalisation des aspirations ' '-ulaires de ia Grèce. 1 es nouvelles élections auront lieu du 10 ara mai. et engloberont plusieurs nouvelles cir-onseriptions, notamment le Haut-Epire. Au cours d'un meeting privé de ses amis poli-'iues à Athènes, M. Venizelos protesta contre urmes du communiqué officiel de samedi "niier, insinuant que pour écarter le péril bul-;Hro en cas d'intervention des Grecs, jtf. Veni-;elos aurait éventuellement cédé le port de ■"n u 11 a, au roi Ferdinand. Aucune concession de territoire ne nous a U' réclamée, déclara M. Venizelos. Au contraire, es puissances de l'Entente comptaient sur notre 'ppui pour faire abandonner par la Serbie une wuie de la Maeédonie qui aurait ensuite été ;':volue à la Bulgarie. Un état- ne peut s'agran-lii" sans'sacrifies. Le cabinet actuel attend l'abandon de la «-utralité bulgare avant d'agir, mais la Bulgarie gardera bien de coopérer avec la Grèce si en éeompense de son effort elle n'acquiert que :(\000 kilomètres, alors que la Grèce doublerait -on territoire. La coopération d'une seule division de l'armée hellène, et de notre flotte nou9 r-'iii valu l'amitié de trois grandes puissances. I Italie avec trente millions d'nabitants n'a qu'un in il lion de nationaux à libérer, tandis que la l,rèet?, avec cinq millions d'habitants, doit 'ft.rânchir quatre millions de Grecs. La situation fies deux pays ne peut donc être comparée."— Reuter. . M. Hobhouse, ministre anglais des postes, a 'leclare dans un discours, à Bristol, que quatre neures après la déclaration de guerre, tous les c«bles allemands étaient coupés. v Vne dépêche d'Amsterdam annonce qu'un H il11- a vu ^er de la pointe nord de l'île ne u > rjse hollandaise Schierraonnikoog, se diri • feant vers l'ouest. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. ATTAQUES INFRUCTUEUSES. UN BATAILLON ANEANTI. PETROGRADE, , 29 mars.—-Communiqué officiel du .grand quartier-général:— Sur le front à l'ouest du Niémen, l'offensive allemande a été arrêtée par les Russes.. Un bataillon du 21me corps allemand, qui avait avancé samedi par le lac Dusia gelé, a été anéanti par une attaque à la bayonnette près du village de Zerbishki. Près d'Ossovetz, l'artillerie allemande a presque entièrement cessé son feu. Entre Szkwa et l'Orjice, les opérations militaires continuent. Pendant un combat désespéré pour s'assurer la possession du village de Pakh, les Russes ont capturé neuf mitrailleuses allemandes.Dans les Carpathes, entre Garlice et Bartfeld, les Autrichiens ont livré samedi des attaques persistentes mais infructueuses. Dans la direction de Baligrod et vers la rive gauche du San supérieur, les Russes ont progressé, et capturé plus de GOO prisonniers ainsi que quatre mitrailleuses. A Kosmoka, les Russes ont de nouveau repoussé des attaques allemandes.—Central News. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 30 mars.—Conïmuniqué officiel du grand quartier-général :— Dans le théâtre oriental de la guerre, d'après les rapports du prince Joachim de Prusse, qui était sur les lieux, les Landsturm de la Prusse orientale se conduisit brillamment dans les combats pour la possession de Tauroggen, qui se terminèrent par l'occupation de cette localité; elle fit 1000 prisonniers. Les Russes éprouvèrent des pertes très sévères à KrasnopoL Quelque deux mille hommes furent tués. Notre butin pris dans ces combats jusqu'à la nuit dernière s'élève à 3000 prisonniers, sept mitrailleuses, un canon et plusieurs voitures de munitions. Sur la Szkwa, près de Klimki, deux officiers russes et 600 hommes furent faits prisonniers pendant une attaque infructueuse des Russes. Dans la région d'Olszyny, sur la rive gauche de l'Omulew, deux attaques nocturnes russes furent repoussées. Les tentatives effectuées par les Russes pour traverser la Bzura inférieure furent arrêtées.— Wireless Press. UN MOUVEMENT TOURNANT. HEROÏSME D'UN OFFICIER. PETROGRADE, 30 mars.—Un communiqué officiel publié hier soir dit:— Il résulte de l'examen d'importants documents dont nous nous sommes emparés, que les Allemands attachaient une énorme importance à leur mouvement offensif dans le Trans-Niémen, mouvement qui a échoué le 27 mars. La tâche principale était dévolue à la Slme division, qui fut soutenue par trois régiments de réserve et un corps important de cavalerie. Ces troupes avancèrent de Calvaria Krasno avec l'Ordre de marcher à tout prix sur Lodzie et de couper nos forces, qui étaient entrées en contact avec l'année allemande à l'ouest de ce point. En exécutant ce plan, les Allemands firent de prodigieux efforts et essayèrent même d'envelopper, sur la glace du lac Doussia, notre aile droite qui opérait au nord de Lodzie. Manœuvrant sur la glace du lac, les Allemands tentèrent aussi de tourner notre position dans le passage entre le lac et Symno. En deux occasions cependant, près des villages de Zebrziski et de Metelitza, nous avons développé des contre-attaques contre les troupes allemandes qui avaient pénétré jusqu'à notre arrière, et nous les avons entièrement anéanties. Pendant l'engagement du 27, au cour-s duquel nous avons pris des tranchées allemandes près du village de Vakh, dans la direction d'Ostrolenka, le capitaine Suvoroff sauta dans une tranchée ennemie et captura une mitrailleuse, qu'il tourna contre l'ennemi. Il ouvrit un feu meurtrier contre les troupes dé réserve allemandes qui arrivaient à la rescousse. Pendant les derniers jours, sur la rive gauche de la Vistule, le feu d'artillerie des Allemands a été très peu violent. U semble que les forces enemies dans cette région sont très affaiblies.— Reuter. LA SITUATION DANS LES CARPATHES. AMSTERDAM. 30 mars.—Le correspondant du "Berliner Tageblatt," au quartier:général autrichien, dit que les combats des Carpathes se sont concentrés ces derniers jours autour des passes de Dukla et de Lupkow, où les Russes ont avancé. Pour le moment, toutefois, la situation critique qui existait au sud de la passe de Dukla semble avoir cessé d'exister, et le moment d'une décision n'est pas encore venu.—Central News. LES SUCCES DE BARTFELD. PETROGRADE, 29 mars.—Un combat acharné est engagé sur les fronts. Les succès russes à Bart.feld ont divisé les forces ennemies opérant en Galicie méridionale et occidentale, et créé des obstacles aux mouvements de l'ennemi.— Central News. SUR LE NIEMEN. PETROGRADE, 29 mars.—Les reneoirtres à l'ouest du Niémen ont lieu sur un front relativement restreint, mais étant, donné l'importante concentration des forces ennemies, l'action a pris un caractère très violent. Quand des détachements de marins furent envoyés en reconnaissance à Memel, l'ennemi y dépêcha une partie des foroes du sud du Niémen, . comprenant, croit-on, le 21me corps, qui subit de grandes pertes à Grodno. En vue de parer à notre offensive à l'ouest du Niémen, l'ennemi à transféré maintenant ses troupes de Memel et entreprend de nous résister désespérément. Les forces totales allemandes, y compris la cavalerie, qui opèrent à l'ouest du Niémen, s'élèvent à plus de trois corps d'armée.—Reuter. RENFORTS. AMSTERDAM, 30 mars.—Un rapport non confirmé de Tongres dit que 60,000 hommes de troupes allemandes, composées principalement de cavalerie, ont passé par Tongres en route pour les Carpathes.—Central News. UN ZEPPELIN ENDOMMAGE. AMSTERDAM, 30 mat^.—D'après un avis de Liège un Zeppelin fortement endommagé a atterri il y a peu de temps dans le voisinage de cette ville.-—Central News. L'ATTAQUE DES DARDANELLES. DARDANOS ABANDONNE. i ROME, 29 mars.—La "Tribuna" publie un! télégramme de Dardanos disant que le bombardement des Dardanelles a repris samedi soir pour s'arrêter dimanche au lever du soleil. Tous les navires de guerre qui y participèrent sont intacts. Plusieurs des forts turcs ne répondront pas, et les autres ne répliquèrent que faiblement. Des aviateurs purent constater que le fort de Dardanos avait été abandonné.—Central News. EXPLOIT D'UN HYDROPLANE. AMSTERDAM, 30 mars.—Un télégramme de Constantinople dit que le quartier-général turc a publié le communiqué suivant :— Hier, un de nos hydroplan-es a .lancé des bombes sur un navire de guerre anglais croisant en dehors des Dardanelles. VON SANDERS GENERALISSIME. AMSTERDAM, 30 mars.—Une dépêche de Constantinoplc dit qu'un iradé impérial constitue les troupes turques concentrées aux DaTdainelIes et dains leur voisinage, en une seule armée, dite cinquième armée, qui sera commandée par le maréchal Liman von Sanders.—Central News. Note.—La télégraphie sans fil allemande dit que cette armée comprendra cinq corps. VON DER GOLTZ. A CONFIANCE. PARIS, 30 mars.—Une dépêche de Bucarest au " Petit Parisien " dit que le maréchal von der Goltz, après avoir été reçu par le Roi et le chef do cabinet, a fait la déclaration suivante au directeur de 1' " Adverul," qui avait exprimé sa surprise de lui voir quitter Constantinople dans les présentes circonstances:— Je no suis pas un homme qui fuit, le danger. Nous n'avon6 rien à craindre. Avant la première attaque des Dardanelles nous étions convaincus qu'elle ne réussirait pas. Nous pouvons aujourd'hui affirmer avec certitude que les flottes de l'ennemi ne passeront pa$. car les résultats que nous avons obtenus ont dépassé notre attente. Lorsque l'ennemi rencontre les autres obstacles que nous avons préparés à son intention, le résultat n'en sera que plus apparent. Nous ne manquons pas de munitions, et les industries turques (sic) peuvent équiper une armée de 500,000 hommes. Constantinople est calme, malgré la présence de quelques personnes timorées. Le Sultan est toujours dans son palais, et Enver Pacha est optimiste. Nous sommes convaincus que nous vaincrons.—Exchange.AMSTERDAM, 30 mars.—Quoique le maréchal von der Goltz soit en route pour Berlin, la "Gazette générale de l'Allemagne du Nord" dément que sa mission à Constantinople soit terminée.—Central News. LEMNOS ET LES ALLIES. LONDRES, 30 mars.—L'agence Reuter '.apprend au sujet de l'occupation de Lcmnos par les Alliés, que le statut de cette île diffère de celui d'Imbros et de Tenedos. Ces deux dernière ont été laissées à la Turquie par la conférence des ambassadeurs à Londres. I^emnos, au contraire, fut attribuée à la Grèce, mais comme les Turcs n'étaient pas d'accord au sujet de son annexion 'par la Grèce, les Alliés l'employèrent à leurs fins militaires. Le gouvernement grec n'y a fait aucune objection, mais oe fait n'indique nullement que la Grèce ait abandonné ses prétentions sur .cette île. SUR LE BOSPHORE. PARIS, 30 mars.—Les journaux publient un télégramme de Rome annonçant que le bombardement du Bosphore par la flotte russe eut lieu à une distance de 18 kilomètres par des canons 30.5 centimètres.—Reuter. LES PIRATES RIENT. INDIGNATION AMERICAINE. NEW-YORK, 30 mars.—La presse new-yorkaise, commentant, le dernier attentat des sous-marins allemands, dit que la civilisation moderne n'a jamais rien connu jusqu'ici qui put approcher les crimes commis pendant ces dernières quarante-huit heures par les sous-marins, qui opèrent avec L'approbation et sous la direction de l'amirauté allemande.—Central News. NEW-YORK, 30 mars.—Dan* un article inii-tulé "La Kultur à son apogée." le "New York Herald" commente comme suit l'attentat sur le " Palaba " :— Il y a une grande joie dans les lieux de Kultur, à la nouvelle qu'une centaine de non-combattants, y compris quelques femmes, ont été sauvagement assassinés en haute mer. C'est "Der Tag." Le "World," traitant du même sujet, déclare qu'il n'est plus question ici de guerre, mais de meurtre. Il fait s'élever une vague de pitié à travers tout l'univers neutre, ajoute-t-il, et de l'horreur pour les hommes du haut commandement qui ordonnent de semblables crimes. La haute direction de la guerre, telle qu'on la comprend à Berlin, commença par une gaffe gigantesque, l'invasion de la Belgique. Elle continue par un autre impair, en décrétant la boucherié organisée en plein mer d'hommes, de femmes et d'enfants sans défense.—Reuter. PLUS D'AVERTISSEMENT. AMSTERDAM, 29 mars.—La chasse heureuse d'un sous-marin allemand par le steamer anglais " Brussels " a rendu les Allemands furieux, et l'Amirauté se prépare à publieç "un ordre aux sous-marins leur commandant de couler ftrns les navires marchands britanniques, sans avertissement.On justifie cet ordre par le fait que les navires marchands sont armés et ont tiré sur des sous-marins, et qu'ils sont, par cela même, considérés par les Allemands comme des navires de guerre. —Exchange. 'NAVIRE HOLLANDAIS MINE. GRIMSB'i-, 29 mars.—Le chalutier à vapeur " Pinewold " a débarqué ici ce soir le capitaine et les seize hommes d'équipage du steamer hollandais " Amstel,'' allant de Rotterdam à Hull avec une cargaison de marchandises diverses, et qui coula le matin en mer du Nord à la suite d'une explosion. L'équipage put quitter le navire dans les canots du bord, où ils restèrent sept heures. La vigie fut légèrement blessée. Le capitaine croit que son navire a touché une mine. LA NOTE AMERICAINE. WASHINGTON, 30 mars.—La réponse des Etats-Unis à l'ordre en conseil anglaas sera envoyée demain ou après-demain au Dr Page. La note établit les principes de droit international que le gouvernement appliquera en matière do. navigation, et fait entrevoir des mesures immédiates et énergiques, on cas de violation des droits amoricaios.—-Central News. LA VIE A ANVERS. UN VOYAGE. TOUS BAVAROIS! AMSTERDAM, 26 mars (par courrier).—Un correspondant de la " Vlaamsche Stem," le vaillant organe belge paraissant en Hollande en langue flamande, publie la relation d'un court voyage qu'il vient de faire à Anvers, relation remarquable par l'impression qu'elle donne de la vie dans la grande cité provisoirement occupée^ par les Allemands. Nous en extrayons les renseignements suivants :— Malgré les dénégations des journaux hollandais, qui disaient que la chose était impossible parce que le gouvernement des Pays-Bas s'y opposait, un bureau allemand, où sont installés des fonctionnaires allemands, et où l'on délivre des passeports allemands, fonctionne depuis le 2d février dans la ville-frontière de Roosendael, sur territoire hollandais. Le passeport coûte 39 florins, ou 4.5 frs. 75, dont 10 fis. 50 pour la pièce, 1 fl. 80 pour l'homologation d'un notaire et 7fls. 20 pour le cachet du consul allemand. Le contrôle est très sévère. Il se pratique dans un petit local, où se presse une grande foule. L'arbitraire joue un grand rôle dans la distribution des précieux papiers. Ceux-ci obtenus, on se rend à la petite gare, toujours bondée, et où les vivres se paient, comme en octobre, au poids de l'or. Le départ se fait rarement à l'heure indiquée. Il part en moyenne six à sept cents personnes par jour pour Anvers, mais il en revient en moyenne quatre à cinq cents par toutes sortes de voies. A la frontière, quelques sentinelles le long du chemin de fer à Esschen, gare-frontière belge, visite, wagon par wagon, qui dure deux heures, et n'est pas très sévère. On se contente de vérifier les papiers dés voyageurs et de les tâter superficiellement On s'embarque alors dans un antre train et, après quelques arrêts, on arrive à Anvers. Les hommes peuvent s'en aller après le contrôlo | de leurs papiers, mais les femmes doivent subir i la visite corporelle. Il en est de même au départ. La ville est assez animée, puisque personne ne travaille. Plus de monde dans les cafés qu'on ne pourrait croire. Au Weber, des officiers allemands, mais aucun Belge. Dans les rues, un soldat de-ci delà, pour la plupart des nouveaux arrivés auxquels il rie manque que le Baedeker. A 8 heures (allemande), fermeture des maga: sins, et. calme général, sauf dans les cafés qui restent ouverts, malgré la consigne. Les soldats allemands se conduisent bien et ; cherchent, sans succès, à faire des avances à la population. Hors de la ville, les sentinelles saluent les passants à quatre pas de distance. Leur service est dur, car on les laisse quelquefois ; de garde pendant trente-six heures d'affilée. Il y a en a qui sont âgées de soixante-cinq ans. Ce sont des Landsturiniens, qui.doivent servir à la place de leur fils, déserteur. Presque tous les soldats se disent. Alsaciens ou Bavarois. Cette qualité passe pour un amulette. Par exemple, il faut être très attentif à ce qu'on dit. Beaucoup d'Anversois en ont fait l'expérience. Le marchand de fromage Ruyschers, de la place de Meir, apprenant la mort de son fils au front, s'écria dans son magasin: "Ah. les misérables!" Une demie-heure plus tard il était rue dés Béguines 1 La ville est pleine d'éspions et d'agents provocateurs, qui recherchent les confidences pour trahir leurs naïfs interlocuteurs. Un grand rendéz-vous des Allemands, c'est la boulangerie du Canal-au-Sucre tenue par ce Weber qui, apprenant l'affaire de "Visé, leva les bras au ciel et s'écria: "Dieu soit loué, les Allemands arrivent!" Cet individu, un naturalisé, est arrivé à Anvers sans un sou vaillant et possède aujourd'hui, grâce aux Belges, une jolie fortune. " Voilà un endroit, dit le correspondant, où aucun Belge ne devrait plus mettre les pieds I Hélas, où restent; les belles résolutions? Le " Handelsblad " aussi ne disait-il pas: "Plus un sou- des Allemands ou aux Allemands," et n'ac-cepte-t-il déjà pas les annonces payées de l'Allge-ineine Deutsche Schule? Les enfants de plus de vingt familles anversoises ne fréquentent-ils pas déjà cette école?" Le chômage est général, comme la charité. On donne en abondance vivres, vêtements et argent. U y a évidemment des erreurs et des abus. Une cliente d'un bureau de secours y perdit un jour sa bourse contenant... trois mille francs. A la campagne, c'est le calme le plus complet. Il y a des villages où, en plein jour, on ne rencontre âme qui vive, sauf des soldats allant au front, la chanson aux lèvres et l'angoisse au visage, ou des officiers qu'on conduit on ne sait pas où, les menottes aux poings. Pour quitter la ville, il faut se 'rendre à la " Passcentrale " de l'hôtel van den Abeele, où, à l'intérieur, un agent de police anversois fait, le service d'ordre." Un des officiers allemands qui y fonctionnent était, il y a quelques mois, à la charge du bureau de bienfaisance d'Anvers, qui lui payait son loyer et son pain... Un autre correspondant envoie un compte-rendu des funérailles solennelles, célébrées le 9 mars en l'église Saint-Charles Boromée, de M. Raymond Delbeke, cavalier mitrailleur volontaire au "premier régiment des guidés, né à Anvers le 23 mai 1894, tombé au champ d'honneur, à l'Yser, le 28 février 1915, inhumé à Ghyverin-ehove.Toute la ville s'était associée à l'émouvante cérémonie. A la fin du service les orgues ont joué la " Brabançonne " et notre hymne national a été écouté debout par tous les assistants. Le Bodenhausen, qui se cachait derrière une colonne, en a blêmi de fureur. Ce sera un réconfort pour notre ancien ministre des Travaux publics et pour la baronne Delbeke—à qui nous présentons nos condoléances émues—que de savoir que leurs fils est mort en héros donnant un magnifique exemple à tant de pleutres qui encombrent encore la ville et se cachent derrière le rappel que leur adressa M. Franck pour faire semblant- de ne point entendre l'appel solennel de leur Roi et de leur patrie endeuillée. LA PILLAGE ORGANISE. i UN AVEU. Les Allemands viennent de faire afficher dans les gares belges, dans tous les_ bureaux à marchandises. un avis concernant les envois à faire à leurs familles par les Allemands civils et soldats. Pour remédier aux irrégularités constatées, dit ce document typique, et éviter que des objets appartenant à des particuliers ne soient enlevés irrégulièrement, tous les. colis suspects devront à l'avenir être envoyés à l'autorité militaire, qui fera procéder à une enquête :— "A oeux.qui appartiennent à l'armée, il est permis de prendre certains objets de peu de Valeur comme souvenirs des dangers courus ou pour certains hauts faits. Les armes et les cartouches n'appartiennent toutefois pas aux objets qui peuvent être pris comme souvenirs." Saurait-on être plus cynique? Les armes ne peuvent pas être " prises," mais les montres, les pendules et même les pianos sans doute, c'est une autre affaire ! Cest .la Kultur étalcedans toutorsa splendeur 1 FAUT-IL TRAVAILLER LE 1ER MAI? OUI, POUR LES SOLDATS. J'ai reçu la lettre qui va suivre. J'espère que tous les journaux de langue française, paraissant en Angleterre, tiendront à la publier. Elle émane d'un socialiste qui aime son pays, qui veut venir en aide à ses défenseurs. Nul doute qu'elle ne rencontre Don accueil chez ceux mêmes qui, d'ordinaire, ne s'associent pas à nous pour fêter le 1er mai:— "Camarade Emile Vandervel^e, "Je vous prie de bien vouloir examiner s'il n'y aurait pas heu que vous fassiez un appel aux ouvriers belges actuellement occupés eu Angleterre. Nous serons bientôt à la veille du premier mai. Mais, cette année, il ne saurait être question de glorifier notre fête du travail par le chômage, pendant que nos braves soldats versent leur sang pour la défense de oe qui reste de notre pays- "Aussi je propose que les Belges qui travaillent en Angleterre passent leur journée le premier in ai et en versent le salaire au profit de nos braves et vaillants défenseurs. Nous sommes une cinquantaine i- Prana Spark-lets; j'ai consulté cette nuit vingt d'entre eux qui ont vivement accueilli mon idée. Aujourd'hui je ferai le reste. Nous sommes, d'après ce que l'on m'a dit, 40.000 hommes em: ployos dans tous les coins de l'Angleterre et si mon idée était accueillie, fut-ce par la moitié des ouvriers, ce serait une grosse somme que nous recueillerions pour nos braves petits troupiers. J'espère, camarade, que vous examinerez cette idée et que vous ferez le nécessaire pour la réaliser. "Comme je suis très connu dans la ville de Liège et surtout à Herstal où je reste, vous pouvez vous servir de mon nom dans votre article et je. reste votre humble admirateur pour la belle campagne que vous menez ici. "L. L. BEAUDON, "membre du parti ouvrier belge et délégué à la Fédération Liégeoise pour la maison du peuple do Herstal." J'ajouterai peu de chose à cette lettre si touchante dans sa simplicité. Pour la première fois, depuis vingt-cinq ans, je conseille à mes camarades ouvriers do no pas chômer le 1er mai. ■ Comment célébrerions-nous la fête de la Paix an moment où le monde entier est en guerre? Comment proposerions-nous de suspendre lo travail, alors que, pour délivrer notre pays pour < assurer le triomphe de la Liberté et du Droit, il est tout aussi indispensable de travailler, pour nourrir, pour armer les combattants, que de combattre?Mais ce n'est pas un motif pour oublier notre idéal, pour renoncer à nos espérauces. Il nous est impossible, hélas! de "fêter" le 1er mai. Mais nous pouvons, nous devons le " célébrer." Et comnlent les travailleurs belges pcurraient-ils mieux le célébrer, qu'en accueillant fa demande de notre camarade Beaudon? Je le leur demande à mon tour, et j'espère de tout cœur, que le 1er mai nous pourrons envoyer à ceux qui sont au front, l'offrande" des ouvriers chassés de Belgique, qui comptent sur nos soldats pour y rentrer. EMILE VANDERVELDE. P.S.—Les dons peuvent être envoyés au " British Gifts for , Belgian Soldiers; Victoria Hôtel, Northumberland-avenue, London, W. POUR NOS PRISONNIERS. UN APPEL DU MINISTRE DE BELGIQUE A BERNE. . Nous avons reçu la lettre suivante, que nous recommandons chaleureusement à l'attention de nos lecteurs:— Berne, le 23 mars 1915. Monsieur le Directeur de La Métropole, Londres. Monsieur le Directeur, La Légation du Roi à Berne reçoit fréquemment des demandes de secours de prisonniers de guerre belges en Allemagne, qui se trouvent dans une situation particulièrement malheureuse. Tous les pays belligérants s'efforcent de soulager les misères de leurs militaires captifs en territoire étranger. Mais la Belgique ravagée et ruinée par l'invasion est dans une situation difficile pour s'acquitter de ce soin. Nombreuses sont les familles dans l'impossibilité de communiquer avec un des leurs en Allemagne. Et ! plus nombreuses encore les familles incapables d'envoyer le moindre secours à un père, frère, ou ; fils dails le plus triste dénuement. J'ai la confiance, Monsieur le Directeur, qu'un appel aux sentiments charitables des lecteurs de votre estimable journal pour remédier à cet état de choses serait accueilli avec empressement. Permettez-moi donc de vous prier de leur demander une patriotique contribution en faveur de nos prisonniers de guerre nécessiteux.- Des dons en argent pourraient être adressés a la Légation du Roi, ou directement à Mme A. Faggi, au siège du " Comité bernois de secours aux prisonniers de guerre," place de la gare, 5, Berne, en spécifiant que les dons sont destines exclusivement aux prisonniers belges. Ces dons seront transformés en paquets de vêtements et d* vivres (chocolat, lait condensé, biscuits, conserves), qui donnent tant de satisfaction à ceux qui les reçoivent. . Je crois d'ailleurs superflu d ajouter que le "Comité bernois de secours aux prisonniers de guerre" remplit àVec autant de dévoùinent que de désintéressement la mission de confiance dont il s'est, bénévolement chargé. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, 1 assurance do ma considération la plus distinguée.. Le Ministre de Belgique à Berne, P. de GROOTE. Nous sommes certains que l'appel de notre Ministre à Berne sera entendu. Comme nous l'avons fait remarquer a plusieurs reprises, les Belges exilés remplissent une haute mission sociale qui justifie leur absence du pays. Par leur action morale et matérielle, non seulement ils continuent à affirmer au grand déplaisir de l'ennemi, l'existence de la Belgique indépendante, mais encore ils contribuent a soutenir notre armée, à adoucir le sort de nos soldats prisonniers et internés, à aider nos malheureux- compatriotes restés au pays. Eux seuls sont en mesure de s acquitter ckî cette tâche importante. Nous savons qu'ils s'y sont adonnes avec ardeur et que, malgré les circonstances difficiles, on n'a jamais fait appel en vain à leur générosité. Nous sommes sûrs qu'ils n'oublieront pas oeux de nos malheureux et braves soldats que le sort des armes a placés entre les mains de l'ennemi. Us ont plus que tous autres", peut-être, besoin de leur aide. Que chacun de nos lecteurs se hâte donc d'envoyer son obole à notre ministre à Berne, fût-ce même en se privant du nécessaire. Les moindres (ions sont les bienvenus. Pour oeux qui craindraient que. dans les circonstances où se trouve l'Allemagne, les vivres envoyés à nos prisonniers ne leur parviendraiemt pas, nous reproduisons l'extrait suivant du premier rapport du comité de Berne:— Le Comité bernois créé à la fin de décembre 1914 vient de se réunir le 22 février afin de constater les résultats de son activité pendant ses doux premiers mois d'existence. Ces résultats sont très satisfaisants et les membres du Comité bernois ont pris la résolution de continuer leur œuvre avec le même zèle qu'auparavant. Se joignant au Bureau contrai de. secoure dq LES BELGES EN ANGLETERRE L'assemblée générale annuelle de 1 ^^-v; drique française" se tiendra à Paris aujourd hui mercredi. Nous croyons intéressant de donner quelques renseignements sur la marche des affaires pendant l'année sociale clôturée au 30 septembre 1914, en raison des capitaux belges engagés dans cette société, soit directement, soit par l'intermédiaire de 1' "Oxhydrique Intel-nationale" de Bruxelles. L' "Oxhydrique française" exploite quatre usines à Lille, Verdun, Aleaux et Lyon. Rien de précis n'est connu de la direction au sujet de l'importance des dévastations auxquelles les deux premières usines ont été soumises; quant aux deux dernières, après un léger temps d'arrêt à l'époque de la mobilisation, elles ont repris bientôt toute leur activité. Malgré l'impossibilité de dresser les inventaires réels des usines atteintes par la guerre, le conseil a préféré soumettre à l'assemblée la situation comptable telle qu'elle ressort des écritures,# sans tenir compte des dégâts inconnus, plutôt* que de reporter à une date ultérieure la réunion statutaire. Le capital de 1 million 250,000 frs. n'a pas varié, ni comme importance, ni comme catégorie de titres. La trésorerie est toujours satisfaisante, et s'élève à 328,697 frs. ; la clientèle, malgré les effets du moratorium, ne doit que 85,000 frs. environ, et il a été prévu près de 40,000 frs. pour les amortissements avant le bilan. Le solde bénéficiaire de l'exercice se monte à 336,760 frs. Malgré cet excellent résultat, le conseil soumettra à l'assemblée générale l'idée de ne point statuer dès à présent sur la réparti-, tion du solde ci-dessus, afin que la situation des usines de Lille et de Verdun ne constitue pas d'aléa inquiétant. L' "Oxnydrique Internationale" de Bruxelles, dont nous avons dit un mot plus haut, ne clôture ses écritures qu'au 31 mars. Aux dernières nou-velles ses usines n'avaient pas subi de dommages, bien qu'elles aient' été occupées, dès les début de la campagne, par les Allemands, qui se sont appropriés un stock de bonbonnes important en promettant de les payer... après la guerre. C'est évidemment un sérieux «ennui pour cette société que les capitaux belges ont seuls constituée, mais il y a lieu d'espérer que les résultats heureux des hostilités forceront bientôt les envahisseurs à restituer le produit de leur larcin. C'est aujourd'hui mercredi, ù 7 heures efi demie du soir, que M. William Baruh, président de l'Union Dramatique, d'Anvers, donnera sou? les auspices de la "Hitchin Debating Society," une conférence ayant comme sujet " De l'influence des sociétés d'agrément sur l'esprit artistique de la Belgique." Un société de secours aux réfugiés nécessiteux s'est constitué à Coxyde (Belgique) sous les auspices de l'administration communale. Nous prions instamment les sociétés de secours et généreux donateurs qui voudraient fairo parvenir leurs dons pour secourir ces malheureux, do les adresser au président du Bureau de secours aux réfugiés à Côxyde (Belgique), Administration communale de Coxyde. Nous tenons à informer les nombreuses personnes nous ayant demandé les différentes brochures annoncées dans nos derniers numéros qu'elles devront patienter quelques jours avant que nous ne puissions en faire l'expédition. La demande ayant dépassé toute attente, notre stock s'est trouvé épuisé dès le premier jour, oe qui nous sommes obligés de faire une nouvelle commande.A l'occasion des fêtes de Pâques, les guichets d'échango dé billets de la Banque Nationale de Belgique à la Banque d'Angleterre seront fermes les vendredi 2, samedi 3 et lundi 5 avril. Nous rappelons à nos lecteurs que tous les Belges réfugiés en Angleterre sont formellement tenus à se faire enregistrer et que les contrevenants .s'exposent à des poursuites judicaires. Nous conseillons donc a oeux d'entre nos compatriotes qui n'auraient pas accompli cette formalité indispensable, de se faire inscrire le plus tôt possible, soit au bureau de police de leur localité, soit, pour ceux habitant Londres, au General Register Office, Somerset House,- Strand, W.C. Rappelons encore que l'inscription peut être faite par écrit et que les correspondances adressées au " General Register Office," jouissent de la franchise de port. AUX USINES COCKERILL. AMSTERDAM, 30 mars.—L' " Echo Belge " annonce que les usines Cockerill ont été remises en activité. Elles s'occupent de terminer l'exécution d'ordres pour le compte du gouvernement néerlandais et des Indes hollandaises. Ces commandes consistent en matériel de chemins de fer, —Central News. LA DISETTE A NAMUR. AMSTERDAM. 30 mars.—L' "Echo Belge" annonce que depuis le 21 mars la ratiôti journalière de farine est fixée à 185 grammes par habitant.—Central News M. Poinsard à Berne, le Comité bernois a parti cipé aux gramds envois collectifs dans les camps de Bavière, jusqu'à présent à Grafenwôhr et a Jcchfeld. où un intermédiaire spécial suisse a été chargé de surveiller la distribution. De sorte qu'avec les quelques centaines de paquets individuels expédiés à des prisonniers se trouvant dans d'autres parties de l'Allemagne, le Comité bernois a pourvu jusqu'à présent un millier de nécessiteux. Les nombreux remerciements adressés par les prisonniers au comité ont prouvé à celui-ci que ses paquets arrivaient intacts à leur adresse. Le comité s'efforoe dans la mesure de ses moyens de joindre un peu de nourriture (chocolat, lait condensé, conserves) aux vêtements dos paquets. La qualité de neutre du Comité bernois lui ouvre quelques portes en Allemagne; il est heureux de pouvoir par eelà même venir en aide plus effectivement aux prisonniers français et belges. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.T.p, \ 26—BCEFGHJMW—Santé—Prévenir 20 Av -tTV Germains. HENRI De Laet, 110, Crofton Park road, Brocklcy. S.E., voudrait avoir nouvelles do sa -iour.— Mmo. Alfred Boon, 27, rue du Moulin, Anvers. BELGES.—Albert Serste, M, Little Snt. An- drew's-street. London, W.C., se chargo toujours do ramener des personnes, bagages, et de toutes missions do confiance pour les pays envahis do Belgiquo et de France; renseignements gratuits.—Bureau de 9 à 12 et do 2 à 6 heures. I71IRME ang.aise cherche personne responsable pour direction usino de superphosphates, ayant tenu emploi similairo en Belgique.—Ecrire avec références bureau du journal, sous initiales, 8.P.P. J^IEGE.—Tout habitant dé cette viiie employé J/INDDSTRrE DU CAOUTCHOUC est Instamment prie do s'adresser aux bureau* dt ]» VICTOR. TYRE CO.. Ltd.. 15. Cartaret.-6treet. Westminster. ]yj"OUS mettons vivemeut nos compatriotes en 1 * garde contre certaines agences de placement d'craployiV. qui ne virent qu'à leur escrciquor do l'argent. Ne verrez di iM.utionnKin«nt ou do garantie qu'erec ioo referamtca 1»* it>-•érktWBl

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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