La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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24 augustus 1915
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s.n. 1915, 24 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h12v40kw5r/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. MARDI 24 AOUT 1915. N°- 236. LA GRANDE GUERRE. ie desastre naval allemand—ce QU'IL reste de preparatifs formidables. — la double defaite. — l'effort allemand en russie.—deux millions et demi d'hommes.—la banqueroute inevitable. — dans l'ouest. — les balkans. La brise de la victoire souffle sur le début ( cette semaine et l'Allemagne qui a pour la ornière fois de cette guerre sérieusement ■;qué sa flotte vient de recevoir une bien dure ^on. Et pourtant que d'histoires n'avons-ïous pas lues, en particulier dans les journaux hollandais, au sujet des préparatifs formidables dans la flotte allemande, où l'on essayait des canons monstrueux et des expions auxquels rien ne résisterait! Que faut-il croire de tout cela après l'écrasante défaite que vient de subir l'ineffable von Tirpitz de la part de la flotte russe, qui est cependant, et de très loin, inférieure à la flotte anglaise. Dieu bénisse le jour où la flotte allemande se mesurera avec la marine britannique; toute la flotte y passera, et elle ne l'aura pas volé! Ce succès comptera dans l'histoire de la marine russe, car c'est un des plus glorieux qu'elle aura remportés. Deux croiseurs et huit torpilleurs furent coulés ou mis hors combat par la flotte russe, déclara le président de la Duma, tandis que le dreadnought "Moltke" fut coulé par un sous-marin anglais. On connaît le " Moltke": sistership da " Goeben," et déplaçant 26,000 tonnes, avec u;i équipage de 1013 hommes et officiers, armé de trente-quatre canons, dont dix de 28cm., et quatre tubes à torpilles, ce navire, le plus zrand que la flotte allemande ait perdu jusqu'ici, avait pris part au raid contre Scar-borough, Hartlepool et Whitby, et faisait partie de l'escadre allemande que l'amiral Beatty avait mise en déroute le 24 janvier dernier. Les innocentes victimes de Scarborough et l'équipage du " E13 " si lâchement attaqué dans les eaux danoises, sont rudement bien vengés. De plus, les forces de débarquement que les Allemands voulaient jeter sur la côte de Pernau, au nord du golfe de Riga, pour atteindré plus vite Pétrograde et alléger la pression exercée contre les troupes de von Hindenburg, furent complètement anéanties, et les barges sur lesquelles se trouvaient des milliers de soldats furent coulées ou capturées. Cela démontre un des côtés de l'effort désespéré que font les Allemands pour briser définitivement la résistance russe. Leur -cri de ralliement est à présent " Nach Petersburg," oomme au début de la guerre il a été " Nach Paris." Paris fut hors d'atteinte, et l'on peut dire, presque avec certitude, que Pétrograde le sera aussi, malgré le déploiement de forces considérables. Suivant un bulletin officiel de Pétrograde, il n'y a pas moins de trente-cinq corps d'armée opérant sur le front russe, c'est-à-dire 40 pour cent de toute l'armée allemande; avec l'armée austro-hongroise, cela fait plus de 70 pour cent, soiit un total de cent et vingt divisions d'infanterie, ou environ deux millions quatre cent mille hommes. La proportion des forces allemandes envoyées contre les Eusses au début de la guerre n'était que de 38 pour cent; alors que le contingent total des forces ennemies croissait de 150 pour cent, le total des forces envoyées contre les Russes a augmenté de 200 pour cent. Si ceila donne à réfléchir, nous avons cependant de quoi nous consoler; car suivant une dépèche adressée au " Matin " de Paris, le ministre russe de la guerre a décidé d'appeler sous les armes les jeunes classes de l'Opol-chenie, la dernière réserve, et cet appel ne donnera pas moins de huit millions de nouveaux soldats à la Russie. Le " réservoir inépuisable d'hommes" garde bien sa réputation, et le printemps prochain, si l'Allemagne n'a pas déjà mis les pouces d'ici là, verra en Russie une des marches en avant les plus formidable qu'on ait contemplées jus-îu'ici.Entretemps le " Telegraaf " apprend par la voie de Genève, qu'avant l'ouverture du Reichstag le chancelier allemand a eu une importante conférence secrète avec les ministres, ies chefs de paa*t£ et des persomnages influents, au cours de laquelle le ministre des finances expliqua que le nouvel emprunt et l'émission de bons de guerre épuiserait complètement les finances allemandes et que le pays se trouverait acculé à la banqueroute. Il fallait donc se tenir prêts aux pires éventualités ; d'autre part, Von Moltke déclara que seuls ceux qui n'étaient pas très au courant de la situation pouvaient espérer de briser complètement la Russie; mais malgré ces observations la conférence refusa d'adopter une résolution engageant le Reichstag à faire montre de calme &t de modération. Sur le front de d'ouest les opérations ne sont ?uère importantes, si ce n'est dans les Vosges, sur les crêtes de la Linge et de Barrenkopf, où après un violent combat les Français se rendirent maîtres de plusieurs tranchées enT demies; dans les autres secteurs, les- engagements furent «ans aucune importance. En Italie, les progrès se font lents aussi, sans changements apparents d-ans aucune direction. Des Balkans il n'y a guère de nouvelles définîtes; illi est cependant intéressant denotei que la Serbie s'est déclarée prête à accepter toutes concessions pour arriver à une entente avec la Bulgarie; tous les journaux y sont favorables. Il faut croire que cette entente pourra se produire sous peu. un dementi. La légation de Belgique de La Haye adresse &ux journaux belges de Hollande le démenti suivant :— Les journaux allemands des 10 et 11 de ce Nois ont consacré de longs articles à un manifeste ou proclamation de Sa Majesté le roi des belges répandu en Belgique à l'occasion de la tè:e nationale du 21 juillet. Le Ministre de Belgique déclare que cette Pièce est un faux et une véritable mystification.Le Roi et son Gouvernement n'ont connu ce Prétendu manifeste que par les journaux La Haye, le 18 août 1915. LES ALLEMANDS CHERCHENT LA SIGNIFICATION DU MOT "BOCHE," On mande de Bâle, le 17 août:— A la suite d'une plainte déposée par le ministère de la guerre, le tribunal de Dessau a intenté une action pénale contre "une jeune fille de Rombach, près de Metz, Mlle Gabriei'le Bartliel, actuellement en prison préventive pour offense à l'armée allemande, causée par l'emploi du U rmo "Boche." Mlle Bartliel, jeune Alsacienne, dont la mère est d'origine française et qui a deux cousins sdltdats dans l'armée française, avait rendu visite, à Pâques, à son père, à Zerbsit (Anhalt). Le 5 juin, un convoi composé de prisonniers portant des sacs postaux destinés à un camp de prisonniers, traversait la ville; Mlle Barthel, allant à la rencontre du convoi, laissa tomber une feuille de papier qu'un prisonnier russe ramassa ; mais un soldat de l'escorte eut le temps de se saisir de la feuille; la jeune fille fut amenée au corps de garde, où l'on constata que le billet portait ces mots: " Vive la France! Savez-vous que les Boches ont subi récemment une défaite près d'Arras? " On l'inculpa d'abord d'espionnage; mais bientôt cette accusation, fut abandonnée par le ministère public qui jjorta plainte pour emploi du mot " Boche." L'accusée et son défenseur ont soutenu que le mot " Boche " ne constitue pas une offense; cette expression, ont-ils dit, sert à désigner toutes fies personnes qui parlent allemand, y compris les Suisses allemands et les Luxembourgeois (!) La cour a longuement-discuté sur la signification précise du mot "Boche"; pour le président, c'était un " provincialisme " qui signifiait à peu près "abscès répugnant" (sic) ; en tout cas, la Cour a estimé que le terme n'était rien moins que flatteur et elle a décide de renvoyer l'affaire, sur la proposition de la défense et du ministère public; d'ici là, il'Uni-versité de Strasbourg a été priée de nommer une expert chargé de se renseigner sur la signification du mot " Boche " en Alsace-Lorraine.l'honneur belge. Sous ce titre, "L'Illustration," l'artistique publication parisienne, a publié, à 1 occasion de l'anniversaire de la guerre, les lignes qui suivent, signées Henri Lavedan:— " Nous tournerons nos yeux par où regardent nos cœurs, vers cet adorable et délicieux petit royaume, riche de tous les plus purs trésors et qui n'est à présent que cendres, fumier, ruines, décombres et chaos. Repaissons-nous des dégoûtantes images d'horreur ! Ayons la hantise des clochers rompus, des villes calcinées ! Soyons obsédés des victimes, des suppliciés qui n'ont pas cessé par delà la mort de tendre leurs bras, "d'en appeler," de crier: "Au secours!" N'évitons pas qu'ils nous soient pénibles et qu'ils viennent déranger notre sommeil. C'est grâce à eux qu'ici, nous qui vivons encore, nous dormons en paix. Tous, en. tombant, en s'abîmant, en croûlant, hommes et choses, arbres, êtres, maisons, vieillards et clochers, petits enfants et cathédrales, tous ils nous ont servis. De leurs pierres, de leurs statues et de leurs corps ils ont fait obstacle; ils ont retardé notre heure... Ne l'oublions jamais. Et, aux pieds de la chaîne de montagnes, que feraient en ce paisible empire des plates étendues les monceaux de cadavres et de débris, si on les entassait, renouvelons l'immuable serment de ne cesser le feu qu'après avoir rendu la Belgique à ses enfants et à son Roi. Sinon, aurions-nous opéré pour nous-mêmes, et bien au delà, toutes nos reprises, nous ne serions pas " libérés." reconnaissance autrichienne. On évoquait ces jours-ci le souvenir de la belle Marie-Cazimire d'Arquien, devenue reine de Pologne par l'amour de Jean Sobieski. Elle eut toujours une grande influence sur son mari; ce fut d'après ses conseils qu'en 1683 il répondit à l'appel désespéré de l'empereur Léopold, qui le suppliait de venir au secours de Vienne, assiégée par le grand-vizir Kara-Mustapha, à la tête de 200,000 Turcs. Sobieski accourut avec sa vaillante armée. Le 11 septembre, il paraissait sur le Kahlen-berg et, le lendemain, engageait la bataille. La lutte fut terrible, longtemps indécise; enfin, une charge furieuse de Sobieski et de la cavalerie polonaise brisa la résistance des Turcs et décida de la victoire. Vienne était délivrée. Léopold, qui avait tremblé devant le péril, fut prompt, le péril passé, à oublier son sauveur et témoigna envers celui-ci de la plus noire ingratitude ; il n'est sortes de mauvais procédés dont il n'usa contre lui et les Polonais.Dans la lettre que Sobieski écrivit alors à " la seule joie de son âme, à sa charmante et bien-aimée Mariette," après lui avoir annoncé sa victoire, il lui conte la façon dont il est traité par Léopold: " On refuse d'enterrer nos morts; on pille nos bagages; on nous enlève nos chevaux restés en arrière. Nous serions moins malheureux si l'on avait la charité de nous construire un pont sur le Danube, et que nous puissions passer en pays ennemi. Nous sommes ici sur les bords du Danube, comme autrefois les Israélites sur les bords de l'Eu-phrate... " Telle était la reconnaissance autrichienne pour le service rendu; elle faisait prévoir ce qui advint moins d'un siècle après: l'Autriche prenant sa part dans les dépouillés de la Pologne ! — Le conseil communal de Saint-Josse-Ten-Hoode a voté un crédit de 6000fr. pour payer des indemnités de vacances au personne»! enseignant intérimaire. Un second crédit de 6000fr. a été votj en faveur de l'Œuvre des restaurants à prix réduits. Enfin, Uine somme de 6o0fr. sera consacrée à l'achèvement des travaux à la plaine des jeux mise dès à présent à la dispo-itim des enfants fréquentant les écoles communales. LA VIE A ANVERS. ARRESTATIONS EN MASSE LA QUESTION DES LOYERS. Dernièrement les Allemands ont opéré u coup de filet du côté de la rue des Emauj 11 paraît que dans un cabaret, à l'enseign " In den Zwalm," ceux qui voulaient faii porter des lettres en Angleterre ou en Franci et surtout vers le front, se rendaient fréquen ment. Dénonciateur ou mouchard? O ignore. Toujours esVil qu'une souricière fi établie mercredi. Tous ceux qui eurent 1 malencontreuse idée de pénétrer dans l'étî blissement en question, consommateurs ou e: péditeurs de lettres, furent arrêtés et, séanc tenante, conduits en prison. Bientôt, let nombre s'élieva à quarante. Parmi les délinquants " au sens allemand figurait M. Grégoire Baeyens, chef du secri tariat de l'hôtel de ville, et plusieurs autre employés de marque. Cette nouvelle s'est vite répandue en vilL On ne parlait jeudi que de ces arrestation Le collège échevinals'en émutet décida, apre un long examen, de demander à l'autorité ail mande la mise en liberté—conditionnelle—c M. Grégoire Baeyens et des autres employé ceci afin que le service " ne souffre pas tro de leur absence." Mais les Boches ont fa répondre qu'ils considéraient les délits comn extrêmement graves et qu'il' leur était impo sible de répondre actuellement à la demanc du Collège! La plupart des arrêtés voulaiei faire parvenir des lettres à leur fils au front M. Baeyens aurait été relâché depui paraît-il. On vient de créer à Anvers, à l'initiative c la Commission intercommunale, avec î'appi financier et la collaboration du Comii national de secours >et d'alimentation, u comité pour résoudre le problème délicat d< logements, arranger à l'amiable les différenc sur les loyers et éviter l'expu'ision des loc taines, qui a donné lieu dans ces demie: temps à des scènes pénibles. On citait dernièrement, dans un journ; publié au pays, le cas d'une pauvre femn dont le mari est à l'armée, et qui, ayant é victime d'un accident, avait été transportée l'hôpital, où elle resta en traitement pendai un temps considérable; lorsqu'elle put réii tégrer sa demeure, elle se trouvait débitric de plusieurs mois de loyer, qu'elle ne pi acquitter, faute d'avoir eu le moindre reven durant l'époque de l'incapacité de travai elle fut èxpulsée ! Pour atteindre de la façon la plus pratiqi le but qu'il se propose, le comité a examir divers modes d'intervention. Parmi ceux-c il convient de signaler le moyen d'alloué contre garantie hypothécaire, des indemnit* ou des avances aux propriétaires éprouvés qi se montrent généreux envers les .ocatairi dignes d'intérêt et qui ont de la sorlîfe sacrif les revenus nécessaires à Heur propre subsi tance. Inutile de dire que le comité réagii énergiquement contre toute spéculation si les situations anormales et contre tout ma vais vouloir de la pant des débiteurs. Une pétition a été adressée à l'administr tion communale pour que, en face de cet nécessité pressante, elle appuyé le comité. I Collège a examiné avec bienveillance cet requête. Il estime que c'est un acte de so; darité vis-à-vis de la population de satisfai à ce désir, d'autant plus que la forme chois n'emporte qu'une responsabilité limitée pôles finances communales et n'entraîne pi d'intervention directe dans des situations ca quelque pénibles qu'elles soient, ne peuve: être corrigées par les pouvoirs communaux, leur être légalement mises à charge. Le Conseil communal a été invité à déclar que la ville garantira jusqu'à concurrence ; 100,000fr. le remboursement des trois quar des avances et prêts facits par ï'orgamisme su dit, et sur la recommandation du Comité d logements, aux propriétaires qui sont dans besoin à la suite de leur générosité vis-à-v de leurs locataires. Il propose en outre : décider que, dans des cas exceptionnels, ville pourra supporter jusqu'à concurrence < 5000fr. les frais hypothécaires ^ pour les pi priétaires, à qui l'on ne saurait équitibiemer vu leurs moyens insuffisants, porter ces frn en compte. Le principe une fois admis, le Collège pou Tait agir en vertu du pouvoir qui lui se donné et liquider plus tard, sur le c-édit < guerre voté, ce qui a été déboursé par la VilL les guerites patriotiques. Deux sentinelles allemandes sont tous 1 jours de garde, rue Wynants, derrière Palais de Justice à Bruxelles. On a placé à leur intention deux belles guérites, bariolé' de rouge, de blanc, de noir, les couleurs < l'empire. Il y a quelques jours donc, les dei: sentinelles ayant été, pour des raisons qi l'on ignore, provisoirement retirées, les guérit sont restées; pendant vingt-quatre heures, sai surveillance. Un fumiste en a profité poi modifier la physionomie des deux édicules leur donneç un aspect un peu plus réjouissan Sur l'une, le blanc des couleurs impérial s'est mué en un jaune éclatant. Sur l'autre, noir a été passé au bleu. Quand les soldats boches sont venus r prendre leur service, l'une des guérites éta peinte aux couleurs de la Belgique et l'aut: aux couleurs de la France! la "libre belgique." Les autorités allemandes continuent à î chercher sans succès le rédacteur et l'édite de la " Libre Belgique," le mystérieux journ qui, en pleine Belgique occupée, paraît rég liérement, en dehors de tout contrôle de la ce sure, et dit aux oppresseurs de cruelles véritt Le gouverneur général von Bjssing reçc chaque numéro de ce journal. Il a promis ui prime de 15,000 francs à qui lui ferait déco vrir le ou les rédacteurs. On a arrêté pl sieurs personnes qu'on soupçonnait d'y cc laborer, mais le journal paraît toujoui Quand on fait des enquêtes et des perquû tions pour la trouver à Bruxelles, la " Lib Belgique" se publie à Liège; quand on i cherche à Liège, elle paraît brusquement i Anvers, à Gand. à Namur ou à Mous. BRUXELLfc.b VU PAR UN HONGROIS. Voici un curieux article publié, il y a quelques jours, dans le " Vilog," de Budapest, par son correspondant hollandais qui a visité Bruxelles récemment:— [i De ma fenêtre, dit-il, je suis les aiguilles de l'horloge, qui marque l'heure officielle de e Bruxelles, d'après laquelle la vie se règle a e présent, la vie publique, bien entendu, les chemins de fer, les restaurants, la poste, i- La vie privée, par contre, a conservé l'heure ii ancienne; c'est celle qu'on peut lire aux t montres sur les bras, aux pendules sur les a murs; les repas, les affaires, le lever et le i- coucher se règlent d'après l'heure de l'Europe occidentale. Les Belges disent avec un sou-e rire ironique: " Eh bien, le soleil ne se lèvera r pas plus tôt à cause des Allemands! " Dans les annonces, dans les prospectus, ils spéci-" fient toujours: "heure allemande,—heure i- belge." s Les agents de police, les employés des postes continuent à fonctionner avec le consentement î- du gouvernement belge. Leur attitude est =• souvent très embarrassée. La plupart des s agents fraternisent avec les passants, lorgnent les jeunes filles et ne se gênent pas de sourire e tout en s'occupant de maintenir l'ordre. On leur crie: "Dis donc citoyen, tu n'est pas P mieux loti que nous, soyons solidaires, fichent nous la paix ! " Us doivent saluer les officiers e allemands: ils le font, les dents serrées, les 5" yeux haineux. Le murs sont couverts e d'affiches: le gouvernement allemand publie en allemand, en français, en flamand, les nouvelles officielles de la guerre, des proclama-tions, des avis, des arrêtés. Il y a aussi les affiches de l'autorité muni-e cipale, mais elles doivent toujours être sou-n mises au gouverneur depuis les expériences e faites avec M. Adolphe Max, " le martyr des n affiches," disent les Belges. Tant que ce re-:s marquable bourgmestre resta en place, ses compatriotes recouraient beaucoup à son éru-l~ dition profonde; ils s'inspiraient, de son atti-s tude courageuse. Quand les Allemands se , furent installés, -le bourgmestre, très au cou-1 rant des lois de la guerre et des conventions e. de La Haye, en exigeait l'observation stricte. On voyait son auto partout et Bruxelles lui ^ doit une grande reconnaissance. On trouve encore par-ci, par-là, sur les murs des affiches jaunies portant la proclamation historique du ^ 19 août 1914, un jour avant l'entrée des Alle-u mands: "Citoyens, malgré la résistance hé-^. roïque de nos troupes, secondées par les armées alliées, il est à craindre que l'ennemi [e* envahisse. Bruxelles. Si pareille éventualité ^ se réalise, j'espère pouvoir compter sur le j caime et le sang-froid de la population. Quoi r' qu'il arrive, écoutez la voix de votre bourg-^ mestre et maintenez-lui votre confiance, il ne ,i la trahira pas. Vive la Belgique libre et indé-;s pendante ! Vive Bruxelles ! " ie Ce que l'affiche faisait prévoir arriva. s. Adolphe Max gardait sa confiance dans le a secours anglais et encourageait en consé-ir quence la population à arborer toujours le > drapeau belge; en même temps il publiait la déclaration du gouverneur disant "que les a- Français ne sont plus en état de porter secours ûe à la Belgique" la faisant suivre de son "dé-,e menti le plus formel." te Sa dernière affiche porte la date du 16 sep- i- tèmbre. Le gouverneur d'alors, baron von -e Luttwitz, avait fait enlever les drapeaux ie belges. Le peuple de Bruxelles put lire à ce ir moment le post-scriptum suivant de M. Max: us " Je demande à la population de donner un i, nouvel exemple du sang-froid et de la granit deur d'âme dont elle a déjà donné tant de ii preuves en ces jours douloureux. "Acceptons provisoirement le sacrifice qui >r nous est imposé, retirons nos drapeaux pour le éviter les conflits et attendons patiemment ts l'heure de la réparation." s- On fit coller bien vite des bandes blanches îs sur ce texte et dix jours plus tard M. Max lô avait quitté le sol belge. Mais dans l'obscu-is rité de la nuit, des mains inconnues ont passé le le papier à l'huile et toute la ville put con-la tinuer à lire la phrase sous le masque rendu le transparent. 0- Depuis lors, on ne croit plus aux affiches et t, partout on voit sur les bancs et sur les arbres iç de petites estampilles-fiches: "Ne pas lire les affiches allemandes." r- La vie est normale, mais on n'entend pas :£ de langue étrangère. Les Belges affectent de le ne parler—même ceux qui auparavant faisaient leur correspondance en allemand—que le français. Us sont devenus plus patriotes et on les dirait presque heureux de ce que le nouvel état de choses a fait disparaître les 's anciens litiges; tous sont aujourd'hui unis dans la haine contre les Allemands. Partout à on voit les couleurs belges, les insignes, les ÎS portraits du Roi et de la Reine, dans les salons, Ie aux vitrines, sur les costumes. Une image x symbolique représente une jeune fille tendant ses bras vers le Roi et la Reine qui paraissent es dans les nuages au-dessus des églises. Les is cœurs belges vibrent à l'unisson. On garde ir pieusement les journaux d'avant l'invasion, et on paie cher les journaux de contrebande et t. jamais on ne se lasse d'attendre l'heure de la 3s réparation, qui tarde pourtant dans les télé nèbres. La " Gazette de Lausanne," qui a reproduit ?" cet article dans son numéro du 17 août, l'ac-" compagne de ces réflexions:— . " On y voit que les Hongrois, bien que la force brutale des événements ait rendu pour eux le péril russe aussi tangible qu'il était problématique avant la guerre et bien qu'ils e- soient unanimes à combattre aux côtés de ur forces contre lesquelles ils avaient toujours al lutté dans l'opposition politique, savent toute-u- fois voir beaucoup des choses telles qu'elles n- sont. En effet, l'attitude du correspondant, >s. qui donne peu de place à l'éloge de l'ordre it allemand, mais observe de préférence la vie ie latente de l'âme belge, est aussi caractéristique a- que celle du journal et de la censure hon- ii- groise." 1- s. —Les soldats belges libérés, disent les >i- " Nouvelles de Maestricht," feront bien de ne re pas rentrer en Belgique. Sept d'entre eux, qui la n'avaient pas écoute ce conseil et étaient re-a tournés dans leur famille, ont été arrêtés et conduits en Allemagne. lUUJUUKb LLLL i LES INCIDENTS DE LA " VLAAMSCHE STEM." Nous reproduisons à titre documentairi l'article suivant que publie dans la " Bel gique," de Rotterdam, du 19 août, M. Léonci du Catillon, le flamingant bien connu :— Il est de mon devoir patriotique de signale à tous mes compatriotes que la " Vlaamschi Stem " a cessé d'être un journal belge. MM Albéric Deswarte, A.ndTé Deridder et Cyrille Buysse (l'éminent écrivain qui ne s'étai d'ailleurs jamais occupé activement de c< journal) n'appartiennent plus à^ sa rédaction La " Vlaamsclie Stem " est dirigée aujourd'hu par M. René Declercq, professeur à l'Athéné' Toyal de Gand, et surtout par M. A. Jacot régent de l'école moyenne de Pâturages. L détenteur de la majorité des actions et obliga tions n'est autre que le fameux M. Gerretson lieutenant de l'armée hollandaise. M. le dé puté Van Cauwelaert a ramassé un jour dan le " Tijd " ce champion hollandais du ' hom rule flamand." Nous attendons toujours s; réponse. Je cite le fanatique Domela Nieuwenîhui Nyegaard, pasteur protestant à Gand, un Hol landais rétribué par le Gouvernement belg qu'il exècre; M. Hoek, Jr., fils du pasteu protestant du temple du Marché Ste-Catherine à Bruxelles, depuis quelques mois commis ai département des Colonies hollandaises ; quel ques étudiants embusqués et couards d'Utrecht, ceux-là mêmes qui ont des loisir pour correspondre avec le Herr professeur € doktor von Bissing fils; quelques pique assiettes, puis " last not least," M. Léoi Picard, d'Anvers, un étudiant en lettres qu n'a pas plus de 24 ans, mais qui en a pass sept à l'Université de Gand sans parvenir a doctorat. M. Picard est le rédacteur en ch€ du " Vlaamsclie Post " de Gand. Cette feuilil a pour aumônier militaire le pasteur ho landais Domela Nieuwenliuis Nyegaard, déj nommé; pour unique rédacteur M. Minnaer un jeune homme qui est docteur en science naturelles, et pour officier payeur, un Ho landais naturalisé prussien, M. Wirth, charg de cours à l'Université de Berlin, auteur d'u livre qui fait l'éloge dé M. Declercq, trè sensible à la flatterie. J'ai eu la chance de découvrir des tripe tages qui ont été signalés à notre Gouverne ment. Que les patriotes se rassurent. Nou tenons les fils du complot, car il y a eu rée lement complot. Les coupables et leurs con plices sont démasqués et nous ne les lâcheron plus. La transformation de la " Vlaamsche Stem mérite que l'on s'y arrête. Tout le mond sait que la publication à l'étranger d'un quot: dien, coûte les yeux de la tête. Or, j'ai appri que certains étudiants de l'universit d'Utrecht se sont réveillés un jour actionnaire de la " Vlaamsche Stem." M. Gerretson leu avait ménage cette agréable surprise. 1 paraît que M. Gerretson dispose de ressource importantes. Ah! les veinards! Henr Murger n'avait pas rêvé celle-là dans "L Bohême." M. Jacob aussi est devenu, vingt-quatre ans, un personnage importan' U est à présent le factotum du lieutenant € son cireur de bottes. Il y un mois à peine, : •s'occupait de faire des traductions pour 1 gouvernement belge. Les typos, toujours cc casses, ont donné comme sobriquet à ce pr( fesseur de la " Mooie uitspraak," le nom d " Ware Jacob," auquel il ressemble comme 1 chevalier à la triste figure pourrait ressemble à Ulenspiegel. Le même "Ware Jacob, qu'il ne faut pas confondre ave celui de Speenhof, est le Parne du "home rule" flamand, première étap vers le " pan-néerlandisme " politiqu< l'enfant chéri de M. Abraham Kuyper avec 1 " Grande Allemagne " comme aboutissemen Déjà M. Gerretson avait imposé à 1 " Vlaamsche Stem " ce pédant au masque o pieuvre. C'est le "Ware Jacob" qui, d'a< eord avec certains étudiants d'Utrecht. ava rédigé le télégramme insolent du 11 juillet a roi des Belges. M. Deswarte n'y avait vu qi du feu, m'a-t-on dit, et il l'avait signé avec IV Declercq. Notons pour mémoire que M1V Jacob et Declercq ont pris sans se faire prie la place de leur excellent et trop confiant am après l'avoir poussé dans ce panneau. Al les madrés paysans! ' La " Vlaamsche Stem," qui manquait c direction et d'argent, a glissé sur la pen fatale le jour où M. Gerretson y command Ce Hollandais voulait en avoir pour soii a gent. Nous n'avons qu'un seul reproche faire à M. Deswarte, c'est d'avoir permis M. Gerretson de se rendre acquéreur de majorité des actions du journal, sans avo consulté ses amis. Quant à la rédaction, el avait toutes les qualités, à cela près qu'el ignorait l'art du journalisme. Elle s'offrait luxe de faire de la littérature, de l'art poi l'art, en pleine guerre européenne et elle d fendait Streuvels. Le lieutenant Gerretson et ses acolytes (Foi ginal porte ici un mot plus fort.—Réd.) MI Declercq et Jacob, se gardent bien de lâch M. Deswarte. N'écrivent-ils pas qu'ils si; vront la voie qu'il a tracée lorsqu'il demane le " home rule " pour la Flandre comme co dition sine qua non de la participation d Flamands à la libération du territoire belge? ( M. Deswarte, désavoué par tous les Flamand a rétracté les articles que ses successeurs i voquent aujourd'hui. Qu'on juge de leu procédés! Espérons que M. Deswarte et s amis se disculperont. On voit que ceux q sont partis ne sont pas encore au bout e leurs misères. Mais pourquoi nos amis hollandais, si scr puleux lorsqu'il s'agit de la neutralité de lei pays, tolèrent-ils qu'un de leurs officiers ou < leurs fonctionnaires se mêle de choses qui t gardent exclusivement les Belges? Que c raient-ils si l'on s'aventurait à intervertir 1 rôles? — Le professeur aldemand Ehrlich qui i venta, avec un savant japonais, le famet remède " 606," est mort subitement dans se laboratoire. — L'attitude des Allemands à Bruxelles e toujours provocatrice. M. Capelle, -énater a été .frappé à la figure parce qu'il n'avait p salué un officier aille m an cL Ce jugement des neutres,Je-voici :— L' " Algemeen Handelsblad " d'Amsterdam^ commentant ie discours du chancelier alle-j mand, et faisant allusion à l'objet de la guerre-tel que l'a proclamé M. de Bethmann-Hollweg, écrit :— Il est désormais certain que le gouverne-' ment allemand luttera pour la suprématie alle-H mande en Europe. 11 est également certain, que la guerre sera plus acharnée et plus lemgue que personne ne le croyait. Toutes les informations indiquent que l'Angleterre et la' : France sont devenues très fortes; les armées^ françaises gagnent constamment en nombre, | en équipement et en-capacité guerrière. Il est bien certain qu'il faudrar anéantir ces^ armées avant que les-deux pays ne consentent! à la paix acceptable du chancelier. Nous ne croyons guère à cette possibilité, même si la.^ campagne Tusse s'aggravait par le progrès vic-^ torieux ininterrompu des armées de Hinden-' ' burg et de Mackensen. 3 Plus loin, 1' "Algemeen Handelsblad''1 2 ajoute :— 1 Pas un Hollandais ne pourra, sans conce- j voir de l'inquiétude, envisager les ambitions' 3 allemandes. La supériorité totale d'un Etat _ qui se moquera des réclamations, des souhaits. 2 et des droits des autres Etats signifie que r l'indépendance de notre pays existera aussi longtemps que les intérêts du pays supérieur: [ le permettront. Le " Nieuws Van Den Dag " raille le dis-' , cours du chancelier de l'Empire et s'étonnei s que M. de Bethmann-Hollweg ait attendu! t toute une année pour faire ses révélations sur - l'origine de la guerre. ! Pourquoi, s'écrie-t-il, ne les publie-t-on pas. \ aujourd'hui, avec tous les documents sur les-e quels elles s'appuient? Et lious entendons dej 1 la bouche du chancelier ces mots: "Ce n'est * pas nous qui menaçons les petites nations " G un an après epi'un crime politique terrible a " été commis contre la Belgique et le Luxem-à bourg. s JUGES PAR EUX-MEMES. e On trouve chez un historien allemand, M. 1 Wachsmuth, qui fut dans la première moitié s du douzième siècle professeur à l'Université de Leipzig, cette appréciation du caractère et K des procédés de Fréeléric II, dit le Grand:— s II (le Roi) professait cette doctrine que. lorsqu'il s'agit du bien et de la sécurité de: l'Etat, la question du droit entre gouverne-; s ments ne saurait être la même que lorsqu'il s'agit du tien et du mien entre particuliers; » cette doctrine de .violence et de ruse, il l'appli-a quait dans une telle mesure qu'on n'aperçoit' ^ pas de limite aux libertés qu'il s'octroyait j>our g le triomphe de sa politique. é Et l'historien allemand cite ce trait:— s II arriva à l'ambassadeur de France Valory, r étant auprès du Roi, de laisser tomber par 1 hasard un billet de sa poche. Sans faire sem-s blant de rien, le Roi mit le pied dessus et j congédia l'ambassadeur au plus vite. Ce billet a était de M. Amelot, secrétaire des affaires i à étrangères; il portait de ne pas accorder Glatzi et la Haute-Silésie à la Prusse. t. Frédéric II a lui-même raconté la chose dans; 1 ses " Mémoires." e : i- -—Le Conservatoire de musique à Anvers i- vient de s'enrichir du portrait de M. F. Aerts, e son fondateur, peint par Verscliaren. e —Le peintre Henry Luyten a fait don de-r son triptyque "La Grève" au Musée des •' Beaux-Arts. c —Le feu a été mis par un fumeur impru-1 dent aux gazonnements du fortin la Demi-e Lune et a consumé une grande étendue de , territoire. Les soldats allemands ont dû * creuser d'urgence des ravinements pour éviter ^ un vrai sinistre. a — e ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. it u Des ouvriers belges désirant travailler dans le p Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seule» ' • autorisées par le gouvernement britannique de [. présenter des ouvriers belges aux patrons ■r anglais), ont un grand nombre d'emplois à j conférer, surtout dans le industries agricoles et ] -du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; le pour l'adresse se renseigner au bureau de postes e ue la localité. , Des belges se trouvent dans le3 asiles d« réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses r" du Travail qui sont établies dans ces asiles; à d'autres Belges résidant à Londres, à la Bours« à du Tiavail à Aldwych Skating Rink. ï ÂNGL0- EELGIAN ï TRADE REVIEW Organe mensuel de ^ la guerre économique i- 6 PENCE LE NUMERO, G SHILLINGS L'AN. la S'adresser, 29, Stamford Sîraet, London, S.E. -S — 'r ANNONCES. s> 9 penco la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p. fl- .o "OELGE, garde-malade, 20 ans pratique, de- JL-* mande place ou lemme de chambre.—Ecrire, V.M„ 2S Onsloy-gardons, 78, Sout-h Kojiungton. London. -li /COSTUME complet pour nurse, état neuf, poui |p \_/ personne petite taille à Tendre d'occasion.—Écrira A. B., bureau du journal ENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (nie Quellin), consultât ions tous les jours de 2.30 à 6- heures, OxJord-street, 351. Téléphone. 2782 Mayfair. ^OLDAT belge au front sans nouvelles de sa lO famille, désire correspondre avec personne anglaise.— e- Ecrire l'oelnians, col. amb„ 6 D. A., armée belge. ^ i- T7ÏÉUX journaux et illustrations sont die-ac T mandées pour soldats internés en Hollande, à envoyer à il. Van Sterouti, Oh., 1er s argent major, 14e de ligne, c-araj IL, baraque 5. Zeist, Hollande. n_ " NAISSANCES. lX 1VTONSIEUR and Madame J<ulien Cornet- >n ÎYA Boryera d'Ajirers ont le bonheur de faire part d< la naissance d'un© fille.—19 août 1915. " Lynton," 37, Park-road, Waillington, Snrrey r . : r -\T OUS mettons vivement nos compatriotes en ' J. ^1 garde contre certaines agences do placement d'cmployéi, 1S qui ne ▼Lsem.t qu'à leur escroquer de l'argent. Ne Tersoz do cautionnement ou de garantie qu'arec lca référence* les plua Eérienses I

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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