La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 10 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sx6445jj5c/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. JEUDI 10 JUIN 1915. No- 161. | la grande guerre. I AUTOUR DE NEUVILLE ST-VAAST. ■ L'OFFENSIVE ITALIENNE SUR ISONZO.—UN DIRIGEABLE ITALII DETRUIT,—UN ACCORD ENTRE I ROUMANIE ET LA BULGARIE—U* I SURPRISE QUI COUTE 200 MOR' SUR LE DNIESTER.—LA DEMISSIC DE M. BRYAN.—UN SOUS-MAR: COULE. I Au cours des combats de ces derniers jou I k Français, qui ont déjà fait un effort co ■ (dérable, n'ont eu à enregistrer dans I ' ;our d'Arras, d'autre succès que l'occup I • a de toute-l'île occidentale du village < ■ Xeuville St-Vaàst, qu'ils ont emportée d'£ I yj|, de même que quelques maisons au noi I au "labyrinthe " des attaques allemandeso ■! été repoussées, et au sud d'Hebuterneles gai: ■ ài la veille ont été . maintenus malgré que 1 ■ iiiemands eussent amené à la hâte de gran< I îtaiorts à l'aide d'automobiles. L'avance f ■ j jr; poursuivie sur un.-front de plus de 13' ■ mètres. I sur le front des troupes britanniques ■ situation est inchangée, et l'activité de l'art I \w>allemande a diminué; deux aéroplan I eaKinis ont été descendus. I l'armée belge, de son côté, a résisté co ■ viusement à un vi-olent bombardement < ■ ai tranchées au nord de Dixmude, et d I rjlages au sud de Stuyvekenskerke et < ■ Bamskapelle. I L'offensive italienne sur l'Isonzo, so d ■ reloppe rapidement et une grande bataille H prépare dans ces parages. A la suite de l'occ H pation du Monte Negro, par l'Italie, les troup ■ du roi Victor-Emmanuel ont coupé la rou ■ de la passé de Predil, empêchant ainsi I camp retranché de Tolmino de recevoir di ■ renforts. Après avoir jeté des ponts si H l'Isonzo, elles ont solidement fortifié la iv ■ wuche du fleuve et actuellement meilace: ■ Tolmino par un mouvement tournant. I ■ capture de Tolmino, qui mettrait les Italiei H en possession de la ligne de Gorz, est dor H d'une importance extrême. I Cette offensive, qui prouve une supériori' H 1res marquée de l'artillerie et de l'infanter H italiennes, met en même temps à néant 1< H histoires d'invasion rapide et brutale que 1< I agents allemands avaient répandues dai H :oute l'Italie. L'Autriche n'a pas eu le temj; ■ ni l'occasion de se fortifier sérieusement, < H -Ile se trouve ainsi en fort mauvaise posture I La rruerre dans les airs se poursuit ave H activité ; des aviateurs autrichiens ont bon H lardé Venise, sans faire de dégâts, heureus H nient. Malheureusement les Italiens viennei H ie perdre , un de leurs dirigeables, le " Citl H oi Ferrara," qui suivant la version autr H chienne, a • été détruit par l'avion " L 48, I :andis que suivant ùn communiqué italien, ! ■ :avire aérien dut descendre sur l'eau et pr H feu. L'équipage a été sauvé et fait prisonniei I Une nouvelle activité se manifeste dans 1( H Balkans. Suivant la " Deutsche Tageszeitung. H qui a l'air fort intéressée à la question, u H accord entre la Bulgarie et la Roumanie sera ■ imminent. Cet accord porterait sur la nei ■ :ralité que ces deux pays auraient convenu c I :arder, et ce bruit est confirmé suivant 1 I "Vossische Zeitung " par deux diplomate H bulgares, qui ont donné l'assurance que lei ■ pays resterait neutre. Ce sera probablemei ■ jusqu'au moment où leurs intérêts leur di< ■ feront le parti le plus avantageux à prendre. I En Russie, la situation se dessine de faço ■ plutôt favorable. Le 7 dernier, sous la pousse ■ de nouveaux renforts allemands, les Russe ■ abandonnèrent le village de Doubie et se coi H centrèrent sur une position fortifiée devar H 8haw]i. En Galicie, sur la rive gauche du Wii ■ -nia ils firent 2000 prisonniers. Les combal H -tir le Dniéster continuent avec acharnement* attaques sur les positions russes d Hf-'artsberg et de Zhdatchen n'eurent aucu ■ résultat, mais nos Alliés parvinrent à y caj ■ turer 300 prisonniers, six officiers et deu H fanons Maxim. Sur la rive gauche du fleuv< ■ les Allemands ont amené de grands renfort: ■ «t sur la rive droite ils se sont fait surprends ■ «t la surprise leur coûta 200 morts. I La note des Etats-Unis à l'Allemagne a eu c I résultat, plutôt surprenant, de la démission d H M. Bryàn, secrétaire d'Etat dans le cabine ■ ^ilson. La succession de M. Bryan a été r< I Prise par M. R. Lancing, conseiller du départe ■ ment d'Etat. U résulte de la correspondanc de M. Bryan avec le président Wilson, que 1 H premier était fortement en désaccord avec 1 H thef du gouvernement au sujet de la rédactio H de la note à l'Allemagne. Les principes pac ■ fistes du secrétaire d'Etat ne lui permetten H pas; dit-il dans sa lettre de démission, une att: ■ tude militante. Et il explique son attitude e ■ disant que rester dans le cabinet équivaudrai H 3 l'abandon d'un devoir à l'égard de son pays H C est-à-dire, la prévention de la guerre. ■ Malgré cela, il ne serait pas question dan ■ ja note que les Etats-Unis sont disposés à s ■ Joindre aux Alliés pour la question du blocus ■ ®&is il est probable que le texte en sera énei H S'que et plutôt "poivré." ■ La démission de M. Bryan, qui a signé 1 I Première note à l'Allemagne, et qui se refus ■ «" signer la note nouvelle, qui n'est qu'une répé ■ «on-—plus énergique, il est vrai—de la pre ■ mière, est considérée avec très peu de sym I Pathie, .surtout en un moment aussi difficile, e ■ en Allemagne elle a créé un malaise assez ac ■ ceQtué^ qui est surtout fait de l'ignorance d I &que sera ^aven^r' au cas °ù présiden ■ "uson serait inexorable. H fcn attendant les mesurés prises par l'Ami H rau^ britannique contre les pirates allemand ■ paissent avoir bon effet. On. annonce offi ■ tellement que les Anglais ont coulé un sous ■ ^ar^n dont l'équipage a été fait prisonnier ■ oravo! ■ la vitrine d'une boulangerie de Saint ■ "Utes, on peut lire l'avis suivant: ■ Le boulanger X... est privé de farine, parc ■ ?Qon a trouvé dans sa maison 2.000 kilos d ■ ^ne, alors qu'il refusait du pain à ses clients I un ^es. C^en^s du dit boulanger peuvent s ■ Pourvoir de pain au local de l'alimentatior H Place de Bethléem." ■ vrt ute J°lirnée on stationne devant cett j 4lrme pour lire le placard. LA HOLLANDE AVERTIE. _ LA MENACE ALLEMANDE . . L' SOUS L'ERREUR GEOGRJ ™ PHIQUE. [E . ^ Ce n'est pas d'hier que les publicistes al mands déclarent que les bouches du RI ^ doivent révenir à l'Allemagne. Mais les < clarations de ce genre renouvelées pendant guerre actuelle ont certes plus de valeur q les écrits pangermanisme d'avant la guerre. ^ Chose curieuse, par deux fois au moins, da le ces derniers temps, c'est à propos de l'annexi a- de la Belgique par l'Allemagne que la poss< je sion des bouches du Rhin est revendiquée. ,s. La première fois, ce fut Herr von Dernbu d. qui, dans un article paru dans la "Tribune nt de New York, exposa qu'Anvers commanda is les bouches du Rhin ( !) ne pouvait demeui as port belge. ls On pouvait, à ce moment, imputer à cei at girouette prétentieuse de von Dernburg u )0 ignorance un peu grosse des rudiments de géographie. la Mais voici qui est plus grave. .1- Le roi de Bavière, sentant sans doute le 1 es soin de " ravigoter " son peuple, qu'inquiè la menace italienne, vient de prononcer î u- discours dans lequel il déclare que les exte le sions territoriales de l'Allemagne la mettro îs à l'abri désormais et que ce sera là le résuit le de cette guerre. Ce langage assez peu clair est traduit il é- médiatement, et comment, par les " Munchen se Neueste Nachrichten." Le journal bavarois : i-. manque naturellement pas la gaffe d ss bouches du Rhin ! :e Encore? C'est décidément une gageui le dira-t-on. Mais ne serait-ce pas plutôt u: îs grosse " ficelle "? ir "Le fait, dit ce journal, que le Roi pai re avec cette certitude du résultat direct que no it allons gagner du Rhin à la mer doit convainc ia chacun que notre Roi, qui est très informé < ls matière militaire, n'a aucun doute que ne ic mettrons la main sur la Belgique lors de la co clusion de la paix. En tous cas, pareille e é tension paraît nécessaire aussi bien pour d e raisons militaires que pour les bouches c ;s Rhin afin d'assurer l'avenir économique < iS notre peuple. Quelle forme juridique donner LS t-on à cette éxtension? C'est là une questie ,s pour l'avenir, mais il est clair qu'il n'est que ^ tion que de la bouche du Rhin en Belgique que la neutralité de la Hollande n'en souffri: 10 pas." 1_ Explique ce charabia qui pourra. 5" Le Rhin n'a jamais: passé en Belgique qi nous sachions. U passe en Hollande; les Ail a mands veulent qu'il devienne entièrement ail mand et c'est l'intégrité jde la Belgique qu'i menacent ! e Nous comprenons fort bien que la près: 11 hollandaise trouve cette prose inquiétante. Mais nous sommes curieux de voir comme] les " Mûnchener " vont sortir de ce mauva pas et répondre aux questions de la près: hollandaise. It: Nous craignons qu'après tout il n'y ait ' l" qu'une querelle d'Allemands, où la mauvaii foi et la brutalité marcheront de pair. j MGR DEWACHTER A F0LKEST0NE. e UN SERMON PATRIOTIQUE. i_ Mgr Dewachter, qui représente en Angleteri t, le cardinal Mercier, poursuivant sa tourné' j. est venu passer quelques jours à Folkeston< ,s où il a pu se rendre compte de l'énorme tri ; vail effectué par les Anglais avec le concoui e des Belges, en faveur de nos réfugiés de guerr< n Accompagné de M. L. Criquellion, dont était l'hôte, il a visité successivement le x ambulances, maternités et écoles, qui sont c , vrais modèles du genre. / Après avoir prêche un sermon empreint de / plus beaux sentiments de patriotisme, il fi reçu officiellement au Town Hall, où, dans u e discours magnifique, en anglais, il fut un v e brant éloge de l'hospitalité apportée au t Belges. Il rendit un hommage bien mérité la collaboration des Belges pour qui il eut de paroles pleines d'encouragement. e On peut évaluer à 300.000 le nombre de ne e compatriotes qui s'arrêtèrent à Folkeston< e Environ 200,000 eurent recours aux bons office 1 du " War Refugees' Committee," dont 1 direction assurée d'abord par Mr. Franklir t délégué du gouvernement, vient de passer au mains de Mr. Dobbs, un homme plein de cœi: ^ et de délicatesse, lui aussi. t Mgr DewachteT, avant ue quitter Folkeston< tint à assister, invité par le général Coveliers au départ des recrues belges, départ qui fi g précédé d'une cérémonie du plus haut intérêt : ITALIE ET_BELGIQUE. ; UN TELEGRAMME DU ROI ALBERT. Le roi Albert, dit le " Courrier de l'Armée : x (belge), a envoyé le télégramme suivant au rc . d'Italie:— 3 "A l'heure où l'Italie donne à la cause de t alliés l'appui de ses armes, je tiens à exprime à Votre Majesté les vœux ardents que la natio - belge et moi-même nous formons pour 1 s succès des armes et la gloire et le bonheur d - peuple italien." Le roi d'Italie a Tépondu :— " Je remercie Votre Majesté des paroles am: cales qu'elle a bien voulu m'adTesser et j forme des vœux ardents pour le bonheur c la gloire de Votre Majesté et de son armée a Au moment où l'Italie prend les armes pou l l'accomplissement de ses destinées nationales toutes ses sympathies vont à la valeureus nation belge." — Le général belge de Witte, retour de Pétro 3 grade, se trouve en ce moment à Rome, oi il a été reçu par le Roi et le Pape. UN MINISTERE NATIONAL ? •• On fait, en ce moment, dans certain milii i belge de Londres, une agitation de presse, pui ment artificielle d'ailleurs, en faveur de constitution d'un ministère belge de coalitio d'un gouvernement belge national. Mon Dieu, nous voulons bien ! Nous i Ie" voyons pas le moindre inconvénient, si ce in peut faire plaisir a quelques politiciens, qu'e lé- les munisse d'un marocain flambant neuf, la qu'on renvoie à leurs chères études, à cet u0 occasion, un nombre correspondant de ni ministres actuels à portefeuille. Mais noi n'apercevons pas très clairement qui et à qu n8 cela pourrait servir, en dehors de la satisfa on tion de quelques ambitions dont nous noi îs- efforçons en vain de découvrir l'existence. Ce que les idéalistes impénitents qui dirige] rg la campagne en question négligent de co: : " sidérer, ce sont les faits. Ils nous propose] nt l'exemple de la France, de l'Angleterre e er paraît-il, de l'Allemagne et de la Roumani Mais ils oublient d'ajouter que dans ces pay ,te le (ïontrôle parlementaire existe toujours, qv ne les pouvoirs législatifs y sont en exercice, qi la tous les ministres y représentent l'exerci< d'une administration et que dans ces cond tions il est juste qu'ils soient choisis dans toi ie- les partis. te Est-ce le cas pour la Belgique? On pei in bien, semble-t-il, répondre négativement à cet' n- question. Le gouvernement belge a reconn nt l'impossibilité matérielle de convoquer 1< at Chambres au Havre, et, peut-être, de légifért valablement. En outre, le pays étant occui n_ d'une façon presque complète par l'ennem er l'activité de plusieurs de nos départemen' je ministériels est purement nominale. Ce soi es là des faits, qu'il importe de ne pas négliger Or, nous le demandons, serait-il, nous r e, disons pas même juste, mais expédient, e: ie remplacer ceux des membres actuels du goi vernement qui exercent des fonctions actives le Voudrait-on voir, par exemple, M. de Broqu jS ville, l'initiateur d'une organisation militaii re qui a fait, semble-t-il, ses preuves depuis di (rl mois, abandonner ce poste de toute premièi JS importance et qu'il remplit, croyons-nous, à 1 q. satisfaction la plus générale? Voudrait-o x_ priver le pays des services de M. Segers, qui 2S réussi à continuer, en dehors du pays, l'ae [u ministration du matériel roulant et d'un le grosse partie du personnel ouvrier des chemir a_ de fer; ou de ceux de M. Carton de Wiart, qi ,n s'est dépensé avec tant d'activité à faire éclate s. la vérité sur les atrocités allemandes; ou ei core de ceux de M! Renkin qui,, malgré 1 :a guerre, n'a pas cessé pendant une minute d faire face aux besoins de notre grande coloni africaine? Non, n'est-ce pas? ie Alors, il reste les ministères de ï'intérieû: e_ des sciénces et arts, du travail, de l'agricultùr< e_ des affaires étrangères. Un seul de ces d( [s parteinents serait à même de manifester én c moment une activité positive, s'est Celui de 5e Davignon, qui pourrait utilement préparer, pa des enquêtes, économiques, commerciales e ^ industrielles, par la publication rapide de [s rapports d'un grand nombre. de nos consul: ;e cette " après-guerre ".dont on ne. semble guèr se préoccuper dans les sphères officielles. Mai à les autres? ;e Et dans ces conditions, quel homme d'éta libéral ou socialiste voudrait échanger ai jourd'hui l'exercice de l'activité d'aide ou d propagande qu'il a librement assumée e faveur du pays, contre le plaisir de propose au Roi la nomination du bourgmestre d Stuyvekenskerke, de préparer des achats d graines ou d'instruments aratoires en vue d la récolte de 1916, ou, plus simplement encore de se croiser les bras? Nous doutons qu'il s'e trouve. e L'inaction forcée de certains des membre du cabinet en exercice lors de la declaratio: de la guerre n'a rien d'humiliant pour eux, ca l" cette inaction est le fait d'événements dont il s ne^ sont pas responsables, et la continuatio: même de l'existence de notre gouvernemen li leur commande de rester à leur poste, malgr s tout. Quand le territoire national sera libéré e ils rentreront dans leur bureau ministériel 1 tête haute, et ils y referont avant toute autr s chose ce que l'ennemi aura défait. Mais quell lt serait, je vous prie, la situation morale d' f1 leader libéral ou socialiste reprenant des fonc 1_ tions qui n'ont comme raison d'être—ou près ^ que—que le fait de leur conférer le droit d a siéger dans le conseil de la Couronne? Les leaders de l'ancienne opposition ont reçi ce droit. Dès que la situation est devenu (S menaçante, le Roi les a appelés à délibéré côte à côte avec les membres du gouvernement s afin que les actes du Conseil fussent l'expres a sion même des vœux de tout le pays. Cett l> mesure a été unanimement approuvée et le x événements ont montré combien elle étai r sage. Nous nous plaisons à croire que la col laboration des leaders de l'ancienne oppositioi n'a été négligée dans aucune des conjoncturel ' graves qui se sont produites depuis lors, e qu'elle se poursuivra harmonieusement jusqu'i l'heure de la délivrance. Cest le vœu du pays le vœu de tous les Belges qui ont oublié leur dissentiments d'autrefois pour ne considère plus, en toutes choses, que le salut de la patrie Nous croyons que les circonstances elles mêmes commandent la continuation de cêtti politique. Nous croyons que MM. Hymans Goblet, Vandervelde et Destrée—pour ne cite , qu'eux—se diminueraient en abandonnant le: fonctions qu'ils remplissent aujourd'hui, pou 1 accepter, des portefeuilles nominaux, qu n'ajouteraient rien, ni à leur mérite, ni à l'uti s lité de la tâche patriotique qu'ils ont si biei r comprise. Nous avons la quasi-certitude qu'il; 2 sont de cet avis et qu'ils désapprouvent uni e campagne qui pourrait faire croire qu'elle es j due à des ambitions auxquelles ils sont étran gers; nous serions même heureux qu'en tout< franchise, ils fassent connaître leur sentimen à cet égard. A notre sens, c'est lorsque nous serons ren ® très victorieux chez nous, et non pendant cett* * terrible crise, qu'il conviendra de déterminer 1î • participation de nos hommes d'Etat à l'exercic< r du gouvernement en vue de la reconstitutior ' de la Belgique. Il nous paraît certain dès au e jourd'hui que ce partage se fera sur une bas< purement nationale; il sera du reste d'autan plus facile à effectuer que les événements - auront conféré à certains hommes d'action el i de devoir, des titres éminents aux reconnaissants sufrages du Roi et de la Nation. A ANVERS. « AU CONSEIL COMMUNAL, e-laa, ANVERS, 3 juin.—Le conseil commui s'est réuni lundi dernier à midi et quart, se ie la présidence de M. De Vos, bourgmestre. 'a Après la lecture par M. Melis, sécréta communal, du procès-verbal de la séance p ^ cédente, on passe à l'ordre du jour. )S Les écoles normales de la Ville.—En séar iS du 3 août le Conseil communal a décidé ^i demander au Gouvernement l'agréation c c_ écoles normales de la Ville. ls Par suite des temps troublés que ne ^ traversons, la demandé d'agréation est resi 1_ sans suite pendant plusieurs mois; ce n'< que dans le courant de mars qu'elle put ê-t, examinée régulièrement et vers la fin d'av 3. des écoles normales ont reçu la visite de 1': B> specteur de l'enseignement normal; ce foi ie tionnaire a exprimé son entière satisfactic |e toutefois il a fait remarquer que le Gouveri :.e ment demanderait certainement d'ajouter ! 1_ devoirs envers Dieu au programme de mon ls pratique, pour les élèves dispensés du coi . de religion. M. l'échevin Desguin a fait une démarc e au ministère des Sciences et des arts po u insister afin que l'agréation sollicitée s< :s accordée à bref délai, sinon les diplômes q T nos écoles délivreront à la fin de l'année s< ,e laire ne seraient pas valables, et nos instit lj teurs et institutrices qui en sortiront seraie ,s . tenus de se présenter devant le jury cent] ^ pour être nommés dans une école officielle; secrétaire-général du ministère lui a rep: e senté que la ville sera obligée de compléter e programme de morale pratique par l'adjoi 1_ tion des devoirs envers Dieu, comme ont dû ? faire les écoles normales de Liège, Mons, Ch; leroi et Gand, le Gouvernement ayant fait e ce point une condition sine qua non de l'agre x tion. e La Commission ele l'enseignement est d'a> a que l'intérêt des élèves commandé à la vi n de céder sur ce point, afin d'obtenir l'agréati a des écoles normales. I- Après un échange de vues assez vif, la pi e position du Collège est adoptée par 19 voix s G abstentions (MM. Strauss, Cools, Delannc ii Goetschalck, Haesendo.nck et Bongers). I r cinq premiers s'abstiennent parce qu'en pri i- cipe l'inscription des devoirs envers Dieu a programme ne leur paraît pas nécessaire, ta e dis que M. Bongers estime que les écoles n< e maies de la ville né répondent pas à l'esp: de" la loi. Hospices civils.—Le Conseil approuve l'e ■, écutjoii de travaux de restauration aux bâ •- ments de l'orphelinat pour filles, rue Albe e Gisar (aile droite) endommagés par le boi bardement (dont coût 1435 fr.) ; il approu r également la restauration de la partie ince t diée de l'écurie et dè"la remise de l'orphelin g pour garçons, rue Durlet, et la constructi< ; d'une annexe, ce qui entraînera une dépen e de 52o7 fr. s M. Bongers demande si la question des le faits par Mme Van den Wijngaert, à divers t églises, a déjà été renvoyée à la commissi< _ des finances. e M. Strauss répond que ce sera fait sa 1 retard. r M. Langhor proteste contre le fait qu'u: e foire soit installée actuellement à la plai; e De Coninck. e M. le bourgmestre déclare que le Collé échevinal n'est pour rien dans cette affaire ^ qu'il n'a pas donné l'autorisation qu'on 1 demandait. La séance est levée à 1 heure.—" ] 1 Belgique." s NOTRE BUREAU DE t CORRESPONDANCE. § Notre prochain courrier pour Anvers et 1 Belgique part samedi, et les lettres qu'on ve ? ^ji confier doivent nous parvenir au plus ta 2 vendredi soir à 22 heures. Nous rappelo: 1 nos instructions :— lo. Lettres pour Anvers et faubourgs, écha , pant complètement au contrôle ennemi, i mises personnellement à domicile, où les i l ponses sont reprises, par courrier spécial, s permettant aux Belges réfugiés de donner " leurs parents et amis des nouvelles vraies < la guerre, notamment sur la destruction e dernier Zeppelin. Prix 4 sh., réponse garanti ^ Les lettres doivent être écrites sur un simp " ou double feuillet, 15 x 24, de papier léger-l nous insistons sur ce mot—et ne contenir noms de famille ni adresses. Joindre non et adresses de l'expéditeur et du destinatai sur un feuillet détaché. 2o. Lettres pour la Belgique (sauf les dei Flandres) mises à la poste à Anvers et so mises à la censure allemande locale, prix 2 si sans réponse. Ces lettres doivent être postdatées d'Anver de huit jours, et ne peuvent renfermer aucui nouvelle de la guerre, ni faire allusion l'Angleterre, aux réfugiés, etc. Elles doiven en un mot, donner l'impression d'avoir é écrites à Anvers. Prière de les mettre soi une "petite" enveloppe adressée et laissi ouverte. Nous ne pouvons obtenir de répon; à ces lettres. Un service spécial poi Bruxelles est en préparation. Avis important.—Nous prions nos corr spondants de suivre à la lettre nos instru tions. Nous avons été foreîés de renvoyi plusieurs communications défectueuses, d'e des frais bien inutiles des deux côtés, et ur perte de temps. La dame qui nous a adressé une lettre poi Mme D..., rue de la Vallée, Bruxelles, est pri< de faire connaître ses noms et adresse, cj nous ne pouvons transmettre sa communie tion. LE BOURGMESTRE DE • MAESEYCK E PRISON. M. J. Driessen, bourgmestre de Maeseycl vient d'être arrêté par les Allemands et en mené en auto. Les motifs de cette arrestation ne sont p£ encore connus. L'UNIFICATION NATIONALE. M. Guiseppe Molteni publie dans la " Rivista internazionale di Scienze sociali," sous le titre: "De l'unité politiqûe à l'unité inter-ial nationale de la Belgique," un article remarquable dont la conclusion mérite les réflexions ele tous. Après avoir analysé avec sagacité les élé-'re ments qui entrent dans la psychologie com-ré- plexe de la nation belge (esprit positif et pratique d'une part, honnêteté foncière, goût du ce labeur, et individualisme d'autre part), et noté que les deux groupes ethniques qui la composent, faute de s'être assez rendu compte de os leurs force et de la profondeur des liens de leur vie commune, n'avaient pas dépassé le us stade de l'unité purement poltique, M. G. Mol-,ée teni montre que l'agression allemande a exalté >st subitement toutes les énergies intérieures, •re jusque-là pleines de contrastes, des deux groupes ethniques flamand et wallon, qu'elle en a produit la fusion morale et a finalement n" cimenté ainsi l'unité nationale de la Belgique. IC" Voici sa conclusion:— n' ...Comment donc l'esprit pratique et positîf ie" de ce peuple avait-il tant tardé à s'apercevoir es combien a été imprévoyant le manque du pré-L*e paration militaire qui l'exposait ainsi à la rs volonté prépondérante d'autrui? Comment donc, en présence de cette insuffisante prépa-he ration militaire, le même esprit pratique et u.y positif ne lui suggéra-t-il pas l'idée de n'op-^ poser qu'une faible résistance, plus apparente 116 que réelle? Comment voulut-il, au contraire, :0" exposer sa vie, et, nouveau David, lancer sa u" pierre à Goliath, en sacrifiant à ce geste épique j toute sa merveilleuse richesse économique et j artistique? Comment donc un peuple qui pos-Ie sédait si peu le goût militaire montra-t-il, dans ■e" son magnifique élan combatif, qu'il avait, le sous la cuirasse du marchand, à un degré si L®" élevé, la vertu du soldat? C'est seulement si 'e l'on tient compte de ce double aspect qui 'r" caractérise la psjrchologie belge, de cette double force motrice qui rend si égale, dans ce a~ sens, l'âme des Flamands et des Wallons, si différentes sous d'autres aspects, que l'on peut ,1S répondre à ces questions... e La Belgique tarda à s'armer, parce que son m réalisme ne se disjoignait pas de cet idéalisme qûi lui faisait apparaître comme toute-puis-°" santé, au delà des limites de la réalité, la ^ garantie des traités; attaquée, elle ne se prêta ^ pas. au. calcul utilitaire d'un simulacre de ré-n_ sistance, parce que son même esprit positif m l'avertit que c'était une spéculation hasardée n_ et erronée; c'était courir le risque de tomber )r_ dans une servitude honteuse sans avoir tenté . de vendre chèrement sa liberté. En combattant, elle révéla une fibre guerrière inattendue, x_ parce que les traditions séculaires ont une survivance tenace, qui ne se déracine pas facilement et résiste aux plus lourdes et en-combrantes superstructures. Ce pays était ve toujours, outre la terre de l'association, de n_ l'industrie et du commerce, de la pratique créatrice du travail et de la richesse, la terre m du particularisme, de 1' " autonomisme," de se l'esprit fier et indépendant, intolérant des tyrannies, contempteur des bourrasques de la „s guerre. . N'était-elle pas, n'est-elle pas, cette gS Belgique, le berceau classique de la guerre? m Comme dit Michelet: "Cette frontière des races et des langues européennes est un grand 1S théâtre des victoires de la vie et de la mort. Les hommes croissent rapidement, se multi-ie plient d'une manière suffocante: puis les ie batailles pourvoient à les désencombrer. C'est là.que c'est toujours livrée la grande bataille -rg des peuples et des races ! "... (Retraduit sur le gfc texte italien.) ni Mais si les caractères unitaires typiques du peuple belge nous aident à mieux comprendre ja le spectacle que la Belgique a donné aujourd'hui, la tragédie qui se dyoule actuellement peut nous servir à éclairer en partie ce que pourra être le lendemain de ce grand petit pays... Nous ne faisons pas de prophéties tout aussi faciles que problématiques et illusoires, sur le sort réservé à la Belgique, à la fin de cette la guerre. Maximilien Harden peut croire—et ut même sa confiance sera partagée par des mil-•d lions de ses compatriotes—que les quarante-is quatre cloches de la cathédrale de Gand sonneront pour saluer les guerriers allemands de p_ retour dans les terres de Flandre, et que la e_ " Dulle Griete," la " Marguerite enragée," le célèbre gigantesque canon de fer, aura, de la et place flamande, envoyé son salut fraternel au à mortier de 420, à la "Joyeuse Bertha" qui a jg fait des miracles à la prise d'Anvers, parce [u que la conquête de la Belgique et des Flandres e françaises jusqu'à Calais assurerait un libre le débouché sur l'Océan et marquerait la fin des _ luttes séculaires entres Celtes et Germains... 3i Nous rie sommes pas doués d'un esprit pro-1S phétique et nous ne savons pas si l'opinion rô d'Harden sera conforme à la réalité. Dans l'intérêt du droit et de la justice, nous devons lx souhaiter que cela n'arrive pas. Mais ce dont x- nous pouvons être sûrs, comme d'une conséquence certaine, c'est que cette guerre aura une grande importance sur l'avenir du peuple s> belge, parce qu'elle aura fait plus pour l'unité ie politique et nationale de la Belgique que des ^ siècles d'activité et d'efforts communs. t, té ARRESTATION DU CURE DE is CALMPTHOUT. îe Un fait nouveau aussi odieux que lâche a 'e ajouter à l'actif de nos ennemis. ir Le curé de Calmpthout se promenait aux environs de sa commune, lorsqu'il fit la ren-b- contre de deux messieurs bien mis et parlant s- le français, qui lui demandèrent comment ils îr devaient s'y prendre. pour gagner la Hol-ù lande, se disant des Belges désireux d'aller combattre pour leur pays. Le brave homme leur donna naturellement ir toutes les indications nécessaires; ses interne locuteurs se confondirent en remercîments et Lr disparurent. î- La nuit suivante on sonna au presbytère; ce sont nos deux polis messieurs qui viennent cueillir le curé, le chargent dans une automo-^ bile et... en route pour l'Allemagne. Peut-on être plus vils et plus lâches? La société " Belgica " se réunira en assem-t, blée générale, le mardi 15 juin à 3 heures, 20, î- Hanover-square, 1er étage. M. Jules Destrée, membre de la Chambre des s -représentants donnera une conférence ayant pour sujet: "L'Intervention en Italie." MONITEUR BELGE. DES 2, 3, 4 ET 5 JUIN. armee. ACTIONS D'ECLAT.—ORDRE DE LEOPOLD.— NOMINATIONS. Sont nommés cheTalicr de l'Ordre de Léopold: Lo capitain commandant adjoint d'êtat-major Denayer, \., et les cap: taioes en second adjoints d'êtat-major Doms, D., et lutteur. G de l'ètat-major de la. 5e diTision d'armée; le capitaine corn mandant de Blommaert, E.-ll.-J.-M., du groupe des cuidc de la 2e drrision de cavalerie, et le capitaine en second d réserve Brugman, P.-E.-L.-M., du groupe des guides de 1.x 2 division de cavalerie; M. Bernaerts. aumônier au 2e régimen do chafseurs à pied; lo sous-lieutenant auxiliaire eScluck, di 1er régiment do ligne; l'aumônier auriliare De Groote, di 1er régiment de chasseurs; le maréchal d«6 logis Barbier, Ph. du 3o régiment de chasseurs; le maréchal dos logis Clotsen, d l'état-major do la lro division de cavalerie; le sergent Codi ncau, do la compagnio do pionniers pontonniers cycli6trs n la lro division de cavalerie; l'auxiliare du service de sant .Mahy, du 2e régiment de ligne; le maréchal de logis Mafcon do l'artillerie de la Ire division de cavalerie; le lieutenan Adam, H.-I., du 4e régiment de ligne, détaché & la corn pagnie de pionniers-pontonniers du génie de la 2e division 1© lieutenant C&lle, P., ds la compagnie de mitrailleurs de 1: 5e brigade; le sous-lieuteriant Ossola, K.-O.-C., du 2 régiment do ligne; le lieutenant Loisson, F.-G.. di 2e regiment de ligne: lo lieutenant do Kerck hove de Dentorghem, du 1er régiment de lanciers Lo sous-lieutenant Deforchaux, A., du 2e régiment de cara biniers; le sous-lieutenant auxiliaire Clément. O.-J.-L., di 2e régiment de ligne; lo sous-lieutenant auxiliaire do Fon seca, du 4o régiment do ligne; le sous-lieutena.nt auxiliairi de Pays, du 1er régiment de lanciers; le brigadier Crochelei du 1er régiment c'.e lanciers. ORDRE DE LA COURONNE,—NOMINATIONS. Lo capitaino commandant Hendrickx, J.L., du lie régi ment de ligne, est nommé officier de l'Ordre do la Couronne Sont nommés chevalier do l'Ordre de la e)ouronne: L'Officié auxiliaire Baron do t' Serclacs, II., du groupe des guide do la 2e division de cavalerie; .Tans, A., 1er maréchal de: logis chef de l'artillerie de la brigade B; l'adjutant Noël A., du bataillon do carabiniers cyclistes; M. Coppens, frèr mineur, en religion, père Evariste; le sôldat volontaire pou la durée de la guerre Van Overstracten, de l'artillerie de li lro division de cavalerie; lo sous-lieutenant auxiliaire Ler naux, de la compagnie de mitrailleuses de la 5e brigadi mixte; les soldats do Meyer, Lepage et Beco, do la com Kagnio de pionniers pontonniers de la 2e division d armée î capitaine en second de réserve Mascart, G.-C.-E-G.. di genie do la Ire division d'armée; le lieutenant Gilliard L. O.. du 4e régiment de chasseurs à pied; le sous-lieutenan Nadrin, E.M., du ler régiment de chasseurs à pied; li sergent Cambior, du 2e régiment de carabiniers: le médecii de battaillon De Graere, du 13e réçiment do ligne; li sergent De Meyer, du 4o régiment de ligne; le maréchal de logis do gendarmerie Blanchi, attaché à la 5e divisioi d'armée; le caporal Haye, J.. et les soldats Vanderlinden, E. et Baltus. W., du 2e régiment de carabiniers; le capora Solbreux, du 4e régiment de ligne. ORDRE DE LEOPOLD II.—-NOMINATIONS. Sont nommés chevalier de l'Ordre de Léopold II : I.< maréchal des logis chef de gendarmerie Tenret, A., attachi au grand quartier général; 10 cavalier Beckaert, M., du 3i régiment do lanciers; soldat De Poortere, de l'état-major di la Ire division de cavalerie; le brigadier volontaire pour 1s durée do la guerre Hanoteau, de l'artillerie de la Ire divjsior do cavalerie; lo soldat G-oets, de l'artillerie de la Ire divisior de cavalerie; lo conducteur d'automobile De Lansheere, P. du 8e régiment de ligne. DECORATION MILITAIRE. La décoration militaire de 2e classe (article 4) esi décernéo: Au maréchal de logis Cattoir et aux cavalier: Chiers, Van Ckx>len et Devogt, du groupe des guides de 1« 2o division de cavalerie; au caporal Jansen, H., et auj soldats Uytterhagen, R.. et De Ncve, G., du régiment di carabiniers; au caporal do Neef, A., et au soldat Thuysbaert V.. du génie, automobilistes volontaires au grand quartiei général. La décoration militaire de 2e classe (article 4) esi décernée aux soldats Van Belle, CJop et Lequare, du batailior du génio de la 2o division d'armée; au brigadier V4nck el aux soldats De Greef, Hendrickx et Van Nieuwenhuizen, d< l'artillerie à cheval de la Ire division de cavalerie; au soldai Baichez. Ch., de la section de télégraphistes de la 4c divisior d'armée; aux soldats Schneider et Knuts, du 8e régiment d« ligne. AUDITORAT MILITAIRE. DEMISSION. Par arrêté royal du 19 mai 1915, la démission de se! fonctions d'auditeur militaire offerte par M. Gielen esl acceptée. NOMINATION. Par arrêté royal du 19 mai 1915, le CHievalier de Sellier! de Moranville, "substitut de l'auditeur militaire de la bas« de Calais, est nommé, pour la durée de la guerre, auditeui militaire. MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES. CORPS DIPLOMATIQUE. Par arrêté royal du 26 mai "1915, M- Emile de Cartiei do Marchienne, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire do 2e classe, est nommé envoyé extraordinaire el ministre plénipotentiaire do Ire classe. echos. Les Belges de Cardiff. Dans l'intention de donner l'occasion aus Belges de Cardiff et environs de se rencontrer, le Club Anglo-Belge a organisé une soirée musicale, dimanche sdir, 6 juin, en la salle du Y.M.C.A., mise gracieusement à sa disposition.Le programme, très goûté et exécuté devant une salle comble, était d~û au bienveillant concours de Mr Long et son excellent orchestre, Mme Fairburne et Miss Dyllis Jones, dont les chansons lurent très applaudies, et Miss Ida Heath, violon solo, qui remporta un fiei succès. Sur proposition du président, M. L. Mey-vaert, tous les Belges ont approuvé avec enthousiasme, de proliter de la date du 21 juillet, jour de la fête nationale belge, pour organiser une réunion patriotique afin d'y prouver une fois de plus qu'ils sont et resteront toujours Belges. En clôturant cette splendide fête, le publie s'est joint à l'orchestre et a chanté les hymnes nationaux. Tous les Belges sont sincèrement reconnaissants envers les organisateurs, le comité du Y.M.Ç.A. et les artistes anglais, de leur avoir procuré une si artistique et agréable soirée. Un cycle de conférences a Manchester. Tous les Belges résidant dans le district de Manchester sont invités à assister aux conférences bimensuelles données, le jeudi, à 4 heures, par le R. P. L. J. Callewaert, dominicain d'Ostende, dans une salle du couvent du Cénacle. Alexandra Park, Manchester. Voioi les titres de ces conférences:— lo. La doctrine de l'Eglise et la guerre. 2o. Les différentes causes de la guerre actuelle.3o. Les conséquences morales de cette guerre pour la Belgique. 4o. Les conséquences religieuses. 5o. Le Pape et la guerre. 6o. Les conséquences morales, et 7o. Les conséquences religieuses de cett» guerre pour l'Europe. Dos invitations sont lancées aux différentes familles belges. Après la conférence, un salut solennel est chanté pour la délivrance de notre patrie. La Maison Severin freres, de Bruxelles, fournisseur attitré de L.L.M. M. le Roi et la Reine des Belges a l'honneur de faire part à sa clientèle qu'un de ses coupeurs so tient à sa disposition, 7, Maddox-street, W., dans les locaux de la Maison Robinson, McBain. Tel. 4533. ANNONCES. " 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p. BELGE connaissant fabrication de farine d« pommes de terre, dextrine, dextrose, sago, macaroni etc peut s'adresser au consulat général de Belgique Î7, Bed-ford-square.DENTISTRY.—Victor Cotils, d'Anvers (rue Quellin) Consultations tous les jours de 2.30 à 6 h Qxford-strcet, 551. Téléphone, 2782 Mayfair. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de. placement d'employés qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne versez d« cautionnement ou de garantie qu'avec les références les pluj sérieuse* I

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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