La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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16 oktober 1917
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s.n. 1917, 16 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9p2w37mq54/
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LA MÉTROPOLE IONE PEIMNY CINQ CEI! TIME» ilfilDE : VUF CENT pSr: DIX CEHTIMM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux î 43, Ckanccry Lane, W.C.2 — Telepkoae : Holbern 218. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 24-M» ANNEE MARDI 16 OCTOBRE 1917 No. 289 LA GRANDE GUERRE Les opérations à Riga IuNE MENACE SERIEUSE Encore l'entrevue de Potsdam Sous avons annoncé hier le débarquent des forces allemandes sur l'île Jesel, à l'entrée du golfe de Riga, après les informations reçues à Pétro-ide par le ministère de la Marine, la je allemande se composait de huit tassés du type "dreadnought", une izaine de croiseurs-légers, quarante pilleurs et trente lève-mines. Suivant : déclaration de l'état-major général la flotte, depuis le premier moment son débarquement sur l'île d'Oesel |ua dix heures samedi matin, l'en-ni réussit à forcer la résistance des iipes russes, à prendre possession de te la partie nord et est de l'île et à pprocher jusqu'à douze verstes d'A-sberg. Les troupes russes occupent jours la péninsule de Svorb-Serel ; inemi a encore fait une démonstra-1 contre l'île de Dago, mais sans l'oc-er.,n communiqué officiel russe concer-it le débarquement allemand explique l'ennemi s'était préparé depuis un |ps considérable pour cette opération lue la faiblesse du service de patrouil-i dû favoriser le débarquement, qui it effectué avec une rapidité extraor-îire; le contingent ennemi se compo-d'une ou deux divisions. La cap-i d'Oesel, ajoute le communiqué, pri-i les Russes de leur position jusqu'i-iominante dans le golfe de Riga et ible préparer de nouvelles opérations l'ennemi, probablement dans la direc-i d'Hapsal. e eommnuiqué allemand dit qu'a-> une préparation bien mûrie, une en-irise combinée fut commencée confie russe "bien fortifiée" d'Oesel, & sur un point d'appui à la tête de aie de Riga. Après des opérations 'dues de levage des mines dans les s côtières, les fortifications sur la pécule de Svorb, près de Kielkond, à laie de Tagga et au Soelo-Sund fu-t prises sous le feu le 12 octobre. 'uand fes batteries russes furent ré-K au silence, des troupes furent dé-îuées dans la baie? de Tagga, sur la ■ nord-ouest de l'île, et ces dernières went rapidement la résistance russe s leur vigoureuse marche en avant, s avancent actuellement vers le sud- Serel, ur la pointe sud-est de la msule de Svorb, et Arunsberg, la ca-jc d'Oesel, sont en flammes. "e d'Oesel se trouve en travers du e de Riga, à nviron 160 kilomètres "ord-nord-ouest de la ville de Riga, étendue est de 1.600 kilomètres caret sa population est de 70.000 La capitale Arensberg, avec une "lation de 5.000 à 6.000 âmes, se !'e Sl'r la côte sud de l'île, à l'est a péninsule de Svorb, qui pointe dans 'lrection de Windau. litre Oesel et la terre ferme d'Est-se trouve la petite île de Moon, ls que l'île de Dago se trouve im-'atement au nord d'Oesel. Entre Oe-et Dago se trouve le Sele-Sund. La ' 011 les Allemands ' prétendent avoir ctué leur débarquement, entré le Se-u,,d et la péninsule de Svorb, est 1 e par des rochers à pic. D'après °mniuniqué russe, les Allemands eu- ■ moins de succès à Dago et à Moon. " '3ce de l'île de Dago, sur la terre a Un point dont le nom n'est pas '°nné sur la carte, vient déboucher foie ferrée qui conduit à Reval, la e base navale russe à l'embou-•e du golfe de Finlande. Il faudra 'Ifment s'attendre à ce que l'en-a ^ eiIipare de cette voie ferrée et !,t*s avoir effectué un nouveau dé-' ment, il fasse une opération si-f'( par terre et par mer contre . L "e fois maîtres de la place et ,.'s ^ Helsingfors, en Finlande, 'Quelle les Allemands méditent ^ent une attaque, comme nous di-> a quelques jours, ils disposeront 1 1 golfe de Finlande-L 'es C'tiques militaires russes, "(|uement allemand, qui se déve loppe vers l'est et le sud de l'île d'Oesel, met dans une situation difficile les troupes et les batteries dans le district d'A-rensberg et plus spécialement celles de la péninsule de Serel. Les experts croient qu'il faut s'attendre à des actions subséquentes dans le golfe de Riga et ensuite contre la côte d'Esthonia, plutôt qu'à une tentative vers le golfe de Finlande, qui est protégé par de nombreux champs de mines, que l'ennemi devrait d'abord nettoyer sous la menace de la flotte russe. Les premièrs engagements navals dans les eaux d'Oesel ont montré que l'on peut compter avec certitude sur le succès d'un appel aux équipages de la flotte russe. Le Comité central a adressé aux marins un appel, dont le premier résultat a été la cessation de tous les meetings à Helsingfors. En tout cas, la possession du golfe de Riga par les Allemands apparaît aux critiques militaires comme une menace des plus sérieuses et un .avantage considérable pour l'ennemi, qui pourra assurer ses communications avec Riga par la mer. Sur les fronts de l'ouest, tout est calme pour le moment, les opérations étant fortement entravées par les pluies. En Afrique orientale, les troupes britanniques ont occupé Ruponda, un nœud important de voies ferrées à l'extrémité nord-ouest du plateau de Muera et sur le flanc de la ligne de retraite prise par la colonne principale ennemie, dont l'ar-rière-garde subit la pression du contingent britannique, qui s'approche, venant de Nahungo. Dans la zone occidentale, un fort détachement ennemi a été délogé de ses positions dominant le Luwegu River drift, près de Mponda, à environ 85 kilomètres au sud de Mahenge, et a battu en retraite à 9 kilomètres au nord-est. _ La question de la Conférence de Potsdam, révélée par le Times il y a quelque temps et à laquelle la déclaration de la guerre aurait été décidée le 5 juillet 1914, bien avant la remise de l'ultimatum de l'Autriche à la Serbie, vient d'être agitée de nouveau par les déclarations de M. Henry Morgenthau, ancien ambassadeur américain auprès de la Turquie. M. Morgenthau, qui a eu de nombreuses entrevues avec des diplomates allemands et autrichiens, raconte l'incident suivant : "Le 18 août 1914, en ma qualité d'ambassadeur américain à Constantino-ple, je rendis visite au marquis Pallavici-ni, ambassadeur d'Autriche-Hongrie, pour le féliciter à l'occasion du 84e anniversaire de la naissance de l'empereur. Après avoir échangé les compliments diplomatiques d'usage en ces circonstances, il me parla de l'état de santé de l'empereur et de sa grande activité physique et mentale et dépit de la tension à laquelle il était soumis. La conversation tourna ensuite sur la" guerre, commencée depuis trois semaines,et Son Excellence me raconta que, lorsqu'il était allé voir l'empereur, au mois de mai, Sa Majesté impériale lui avait déclaré que la guerre était inévitable." Quant à la conférence de Potsdam, M. Morgenthau dit qu'il a appris les détails du baron Wangenheim, alors ambassadeur d'Allemagne à Constantinople, "dans un moment d'enthousiasme'après l'heureuse arrivée du Goeben et du Bres-lau dans les Dardanelles". La Conférence de Potsdam était présidée par le le Kaiser : s'y trouvaient aussi le comte Moltke, von Tirpitz, les chefs de la finance, les directeurs des voies ferrées et les chefs d'industrie. A chacun d'eux le Kaiser demanda s'ils étaient prêts pour la guerre et tous répondirent dans l'affirmative, à l'exception des financiers qui demandèrent deux semaines de répit pour vendre leurs obligations. Après la conférence, le Kaiser partit ostensiblement pour sa croisière en Norvège, tandis que le chancelier quitta Berlin pour aller se reposer. Ces détails furent confiés à M. Morgenthau le 26 août, six semaines après le début de la guerre. Et M. Morgen- Le Ministère des affaires économiques Son programme Un "conseil économique" s Comme nous l'avons annoncé le Moniteur du 13 octobre a publié un arrêté royal instituant un Ministère des Affaires économiques, dirigé par M. Paul Hvmans, ministre de Belgique à Londres. Une personne autorisée fait à ce sujet les déclarations suivantes : Le nouveau ministère aura pour mission d'étudier les problèmes de restauration économique et de politique commerciale, de préparer et de prendre les mesures d'exécution nécessaires. C'est une tâche considérable à laquelle différents organismes officiels et privés se sont consacrés auparavant, notamment M. Emile Waxweiler, dont la méthode et les travaux demeureront des guides précieux.Si importants que soient ces efforts, il devenait urgent de les coordonner sous une direction unique et de leur donner une impulsion énergique. L'industrie belge a beaucoup souffert de l'occupation ennemie. Le nouveau ministère étudiera la question de la réparation des dommages, veillera au réoutillage des usines et ateliers et au réapprovisionnement des stocks. Il étudiera la création d'un organisme d'achat, rechercha les modalités de crédit industriel et commercial nécessaires pour la restauration économique du pays. Il préparera la négociation des traités de commerce. Toutes ces questions étant indépendantes, doivent être étudiées ensemble dans une même pensée organisatrice et constructive. L'occupation ennemie accroît les difficultés de la tâche du gouvernement, pri-. vé de contact avec les intéressés- Par suite de l'impossibilité dans laquelle il se trouve de consulter ses conseillers habituels, le gouvernement est obligé de recourir à des procédés exceptionnels pour utiliser l'expérience des hommes d'affaires. C'est pourquoi un Conseil économique sera institué, composé de personnalités représentatives des affaires, résidant maintenant à l'étranger. Son rôle sera consultatif sous la présidence du ministre; ses membres seront nommés par le roi. Les vice-présidents, MM. Cooreman, baron Ancion et baron van Eetvelde, et une cinquantaine de membres ont déjà été nommés; le nombre de ces derniers n'est pas limité. L'administration centrale s'inspirera de l'esprit réalisateur des hommes d'affaires. M. Herman Hubert, inspecteur général des mines, sera secrétaire général; M. l'intendant Thys sera directeur général du secrétariat et de l'administration; M. Van Langenhove, secrétaire de l'Institut Solvay, sera directeur du Cabinet; les cadres de l'administration seront complétés prochainement. Le nouveau ministre déclare : "Nos populations, muettes sous l'occupation ennemie et dont nous admirons l'irréductible courage, seront dans nos travaux l'objet de nos préoccupations constantes. Nous aurons surtout à cœur de sauvegarder leurs intérêts. Toutes les mesures nécessaires prises provisoirement en dehors d'elles, seront conçues telles que les Belges du pays occupé puissent dès la libération y trouver leur place. Ils nous retrouveront partageant des sentiments et des préoccupations identiques aux leurs." Les services du nouveau département seront installés à la villa "Ma Normandie" à Sainte-Adresse, qui abritait jusqu'ici l'Intendance. o—o Un démenti Le Corriere délia Sera assure, dans un de ses derniers numéros, que le gouvernement belge aurait été en désaccord avec les autres gouvernements alliés sur l'attitude à prendre à l'égard de la démarche pontificale en faveur de la paix. Nous tenons à dire que l'information du Corriere délia Sera est dénuée df tout fondement. thau ajoute qu'en dehors "de certains milieux de la cour de Berlin et de Vienne, personne ne Songeait que la guerre résulterait de l'assassinat dë Sarajevo. Qui donc doute encorej de la..responsabilité directe et personnelle- du Kaiser et de la culpabilité de l'Allemagne? LA LITTERATURE ALLEMANDE Nous connaissons trop peu la littérature allemande contemporaine et c'est dommage, car elle nous offrirait de précieux renseignements sur la mentalité de nos ennemis. Quant aux morts illustres de cette littérature, tout le monde semble avoir compris qu'il serait injuste d'envelopper les grandes et sereines figures de Schiller et de Gœthe dans le tourbillon d'indignation exaltée que la férocité de leurs compatriotes n'a que trop légitimement déchaîné. Ils sont déjà loin de nous par le temps, ils appartiennent à une époque où l'Allemagne, non encore tombée sous l'influence de la Prusse, n'avait pas renié toute humanité et toute civilisation. Puis Gœthe lui-même, admirateur passionné de la culture française, n'avait-il pas déclaré, quand on lui reprocha son indifférence patriotique après la bataille d'Iéna, que nulle considération ne lui ferait haïr la France, à laquelle il devait le meilleur de son intellectualité ? Sa mémoire recueille aujourd'hui le bénéfice de cette noble attitude. Wagner est discuté davantage; ce fut son destin de l'être toujours. Des polémiques ardentes se sont engagées, en France, sur la question de savoir s'il fallait ou non jouer sa musique; la Marche funèbre de Siegfried a été huée en Italie; à Buenos-Ayres, récemment, un artiste français a refusé, aux applaudissements de toute la colonie française, d'exécuter des morceaux de Wagner que son imprésario lui prescrivait et avait, en vertu de son contrat, le droit de lui prescrire. Cette attitude, ayons le courage de le dire, est lamentable. L'Art ne peut avoir de patrie, il appartient à l'ordre des choses éternelles, il plane à d'infinies altitudes au-dessus de nos frontières, de nos mesquines rivalités politiques, de nos haines, de nos vengeances. Puis, un Shakespeare, un Michel-Ange, un Beethoven, un Wagner, appartiennent à l'humanité tout entière et ce n'est pas Wagner, ce n'est pas l'Allemagne, c'est nous-mêmes que nous châtions et appauvrissons, quand nous nous refusons à jouir de son œuvre. Au contraire, la génération intellectuelle d'avant la guerre, qui, en France particulièrement, s'est engouée de Nietzsche, prétend excepter ce philosophe de l'antipathie qu'elle voue aux Allemands. Nietzsche, il est vrai, a parlé sâns respect de ceux-ci. Mais lui-même n'en est pas moins un Allemand de la pire espèce et rien ne donne mieux la clef de la mentalité allemande que ses odieuses théories. La conception du "surhomme" ne correspond-elle pas exactement à l'insolent Deutschland iiber ailes? Et n'y a-t-il pas dans Nietzsche des expressions révoltantes de mépris pour la sensibilité, cette vertu* la plus noble, la plus délicate, la plus sublime entre les vertus humaines, cette vertu qui charme le Latin, le Celte ou le Slave au milieu même des horreurs de la guerre, le désarme devant la faib'esse, l'innocence ou l'infortune, lui inspire les plus chevaleresques amours et les plus magnifiques immolations? Nietzsche et l'Allemagne ne voient qu'illogisme et débilité dans ces sentiments généreux. Jamais l'Allemand n'interrompt son œuvre de tuerie, d'incendie, de pillage et de torture, pour se souvenir un instant qu'il est homme. Pas de sensibilité. Cette pensée de Nietzsche formule toute l'action de l'Allemagne dans la guerre actuelle. Oui, il est bien l'image de sa patrie, ce théoricien de la superbe que la superbe rendit fou et sa patrie finira comme lui, égarée et brisée par l'excès même de son orgueil. Nietzsche incarne trop la mentalité allemande pour qu'on le puisse, dans le mépris et la réprobation, séparer de l'Allemagne. Cette mentalité brutale et dominatrice, cette idée que la race allemande est supérieure aux autres races et que l'Eternel a créé tous les peuples pour servir de marche-pied à la nation choisie, on la trouve dans la plupart des romans parus en Allemagne dans les années qui ont immédiatement précédé la guerre. Le Mal du Pays de Rudolf Herzog, œuvre d'un grand mérite littéraire d'ailleurs, peint la condition des Allemands aux Etats-Unis, dont il estime le nombre à quinze millions, et tout le livre n'est qu'un hymne à la gloire de l'Allemagne, une exhortation à faire triompher, au milieu et au-dessus des étrangers, l'idéal germanique. Quinze mil lions d'Allemands ! L'on voit quels embarras une telle quantité de tels hôtes est de nature à susciter aux Etats-Unis dans les circonstances présentes. Dans un autre roman de la moderne Allemagne : -L'épée à mon flanc, un autre écrivain met en scène l'aristocratie militaire allemande et les couleurs sympathiques qu'il lui prodigue ne parviennent pas à déguiser la dureté des mœurs, l'orgueil de caste, la grossièreté de manières, l'indigence intellectuelle, le caractère étroit, têtu et borné, de ces gentilshommes dont les ancêtres vivaient en chevaliers pillards dans les châteaux-forts du Rhin, conduisaient les reîtres au sac de Rome en 1527, à la destruction de Saint-Quentin en 1555, au ravage de la Gueldre et de la Lorraine durant la guerre de Trente Ans. Ceux d'aujourd'hui n'ont pas dégénéré de leurs aïeux. Mais l'instant de la justice est proche. "Nous avons mis fin à votre courte - éloquence", disaient les Thébains vainqueurs de Sparte aux rudes Lacédémoniens qui, après avoir détruit la puissance d'Athènes, tyrannisèrent la Grèce pendant quelques années. Les Alliés rediront bientôt la même parole aux descendants des Burgraves. Alors le surhomme de Nietzsche retombera au rang des bêtes et l'Allemagne — Deutschland ùber ailes ! — dans le cloaque d'abaissement et de déshonneur que lui auront mérité sa mauvaise foi et sa barbarie. E. C. ■ o—o La crise en Allemagne Le correspondant de la Daily Chronicle à Amsterdam, télégraphiant dimanche, donne pour certaine la démission de l'amiral von Ca-pelle, exécuteur de la guerre sous-marine à outrance, comme ministre de la Guerre. Son successeur serait l'amiral von Scheer, qui se fit si bien battre à la bataille du Jutland. Ce changement ministériel, dit-il, est de peu d'importance. Ce qui l'est beaucoup plus, c'est que Michaelis sacrifie Capelle pour essayer de sauver sa propre situation. Toute la combinaison n'est évidemment qu'un grossier truc bureaucratique, qui montre une fois de plus le manque de sens politique des Allemands. Comme le Vorwaerts le fait remarquer, la fable mise en circulation par le correspondant berlinois de la Gazette de Cologne, d'après laquelle Capelle aurait outrepassé les instructions du chancelier ne tient pas. Le ministre de la Marine, en effet, a lu sa déclaration, conçue en termes soigneusement mesurés, et il est inconcevable qu'elle n'ait pas été approuvée par Michaelis. En jetant son collaborateur par-dessus bord, le chancelier n'échappera pas au naufrage. En fait, l'incapacité complète du gouvernement est affirmée par des politiciens d'opinions divergentes tels que Heydebrand et Scheidemann, Reventlow et Ledebour. " Tout le monde en Allemagne (écrit le Vorwaerts), y compris Michaelis lui-même, a compris que Michaelis est devenu impossible. Deux ministres incapables ont surexc'ité de nouveau la passion guerrière et l'espoir de victoire de nos ennemis. Tout ce que la social-démocratie avait fait pour chasser de l'esprit de nos ennemis le fantôme du prochain écroulement de l'Allemagne a été compromis et défait par ces deux fameux héros." Le journal socialiste ridiculise le gouvernement parce qu'il n'a pas osé poursuivre les trois députés minoritaires, et s'est vengé piteusement en arrêtant une femme, Mme Zietz, militante qui eut également une entrevue avec les marins mécontents. La Gazette rhéno-westphalienne déclare qu'elle ne s'oppose pas au départ de Michaelis, et le Lokal Anzeiger demande un chancelier qui soit politiquement ce qu'Hindenburg est militairement. La plupart des journaux voient dans Kuhl-mann le nouveau chancelier. Reventlow fulmine déjà contre lui parce qu'il déclare que la Belgique n'est pas le centre de gravité de la politique et des intérêts allemands. La catholique Germania salue en Kuhlmann l'homme dont le peuple allemand a besoin. Entre temps, Michaelis visite les provinces orientales occupées. Les choses se décideront sans doute au retour du Kaiser de Sofia. o—o Les Etats-Unis en guerre Selon le correspondant du Daily Chronicle a New-York, il y a dans les ports américains 85 navires hollandais, d'une capacité totale de 320.000 tonnes, qui sont internés. Ils portent une cargaison de vivres de 150.000 tonnes et des fourrages. La raison de leur détention est que les Etats-Unis refusent de reconnaître l'accord passé entre la Hollande et l'Allemagne, fixant le pourcentage des exportations de Hollande aux puissances centrales. Le gouvernement américain est en possession de cet accord qui montre que l'Allemagne a un besoin urgent de vivres.

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