La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 06 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hm52f7kt0z/
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LA MÉTROPOLE PRIX DU HUMERO •BOUT :* CINQ CENTIMES BOÏADMME-DNI : ONE PENNY HOLLANDE jt VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : 212 Holborn. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sb. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ME ANNEE SAMEDI 6 MAI 1916 No. 126 LA GRANDE GUERRE La nouvelle note allemande Deux Zeppelins détruits Le service obligatoire L'état-major allemand daigne admettre que les Français «nt " obtenu un point d'appui " dans " une partie " d'un de leurs " postes avancés " sur les pentes du Mort Homme, mais, chose curieuse, alors que Paris situe ce gain au nord-ouest, le bulletin de Berlin le place au sud-ouest et prétend qu'à l'ouest une attaque française a été repoussée. Quoi qu'il en soit, il appert, dit la revue officieuse des événements, publiée jeudi soir à Paris, que le commandement français devant Verdun a décidément passé de la défensive pure et simple à la tâche dé reprendre du terrain par des contre-attaques partielles. Ces contre-attaques font disparaître graduellement la menace allemande contre le Mort Homme de la même façon que l'avance méthodique dans le bois d'Avocourt a déjà si heureusement écarté celle dirigée sur la cote 304. Pour le reste, il ne s'est guère passé i'événements intéressants sur le front x:cidental pendant la journée de jeudi. \u Mort Homme, une petite attaque al-emande contre une des tranchées réaniment capturées a été arrêté par le eu de barrage des 75. Le violent bom-lardement de la région de la cote 304 1 continué. A l'est de la Meuse et en iVoevre, il n'y a eu qu'une activité mo-lérée de la part de l'artillerie française, ïn Argonne, celle-ci a bombardé les ravaux ennemis du bois de Cheppy; ians cette région,il y a en outre eu des rayaux de sape à l'avantage des Fran-ais. Ailleurs, canonnade habituelle. Les Allemands, pour se venger sans loute de ne pouvoir l'atteindre, conti-luent à détruire systématiquement à ;rande distance la ville de Verdun. Ils 1 envoient en moyenne 450 obus par our, quelquefois 250 seulement, et, lors-jû'ils ont subi un échec sur le front, îoo à 1.000. Jusqu'ici, la ville a reçu en-'iron 30.000 obus dont les calibres valent entre 15 et 42 centimètres; le type t plus employé est le 380 des mortiers Skoda autrichiens. Si l'on songe que :hacun de ces projectiles coûte en moyen-ie quatre mille francs, on peut calculer [ue le bombardement de Verdun a coû-é jusqu'ici aux Allemands environ en-iron cent vingt millions de francs, sans utre résultat que ia destruction de mai-ons depuis longtemps évacuées. Les hambres souterraines de la citadelle l'où sont dirigées les opérations sont aillées dans le roc et sont donc complè-ement à l'abri des plus gros projectiles. )n y entend à peine leurs détonations. Sur le front britannique, il règne une issez grande activité. Près de Monchy, ennemi effectua un raid sur les tran-hées anglaises, faisant quelques victi-nes ; à Neuville, il fit sauter deux mi->es sans résultat. Au Double Crassier Lens) les Anglais firent sauter une mine ;t effectuèrent un raid à coups de bornas sur des abris hostiles. Les Allemands prétendent avoir abat-u près de Middelkerke un des aéropla-les français qui avaient survolé Osten-lançant des bombes " qui ne réus-51rent qu'à frapper les jardins du Cha-l« Royal Sur le front russe, les Allemands concluent à bombarder avec violence le Acteur d'Uexhuell, le secteur sud-ouest Je Dvinsk, et le secteur sud de Krevo. Ur ce dernier point, l'artillerie russe réussit à abattre un ballon captif allemand d'observation. En Caucasie, les Russes repoussèrent j®e contre-attaque de nuit turque clans ! direction de Baiburt contre une par-lf des positions récemment conquises lr l'ennemi. Ils repoussèrent également !j attaqué de nuit dan?- la direction 'rzinjou, où se trouve concentrée la ®aieure partie de la deuxième armée Nue. > troupes françaises du corps ex-: !;ionnaire de Salonique ont occupé a_ ville de Florina, en territoire grec, à vi kilomètres au sud de Monastir. ^ rd Kitchener a déclaré à la Cham-e des Lords que le général Towns- hend avait été forcé de rendre Kut parce que ses troupes étaient sur le point de mourir de faim ; le ministre de la guerre a ajouté que le vaillant commandant avait fait tout ce qui était humainement possible pour résister jusqu'au bout. Quatre rebelles, Joseph Plunkett, Edward Daly, Michael O'Hanrahan et William Pearse, condamnés à mort, ont été exécutés hier matin; seize autres, condamnés à mort, ont eu leur peine commuée en travaux forcés à temps. Un nouveau contingent de troupes russes — le troisième — a débarqué jeudi à Marseille. Le jugement des chefs rebelles irlandais continue. Le corps de l'un d'entre eux, The O'Rahilly, a été découvert près du bâtiment des postes de Dublin. On suppose qu'il aura été frappé d'un balle en cherchant à fuir. Mercredi, il y avait encore de légers troubles dans le sud et l'ouest de l'Irlande, avec quelques pertes, mais les rebelles sont coupés et entourés par les colonnes mobiles anglaises, et on peut prévoir que dans peu de jours les dernières traces de l'insurrection auront disparu. La nouvelle loi militaire imposant la compulsion a été votée jeudi soir en deuxième lecture à la Chambre des Communes par 325 voix contre 36. .Le système de recrutement volontaire par groupes a été rouvert. La réponse du gouvernement allemand à la note énergique du gouvernement des Etats-Unis du 20 avril menaçant Berlin de rompre les relations diplomatiques si la guerre sous-marine dans sa forme actuelle n'était pas abandonnée, a été publiée hier. Nous n'en avons pas encore vu le texte complet, mais ce que nous savons c'est que l'Allemagne se rétracte honteusement au sujet du Sussex, reconnaissant que ce navire a été torpillé " par erreur ", mais refusant de discuter le cas avant d'avoir " établi certains points " et niant toujours que les commandants de sous-marins détruisent sans examen les navires rencontrés. L'Allemagne voudrait voir soumettre à une cour d'arbitrage la question des navire^ marchands armés; elle est prête à payer des dommages-intérêts pour l'Arabie et juelques autres navires; elle voudrait voir enfin, à certaines conditions, la guerre sous-marine réservée à la zone de guerre et s'explique longuement sur le blocus anglais. Malgré des concessions évidentes, et des arguments dilatoires, il ne paraît pas que la note réponde à ce que le président Wilson attendait de son ultimatum à peine voilé du 20 avril, et il faut donc prévoir pour le moins une augmentation de la tension germano-américaine. Un communiqué officiel de l'Amirauté britannique dit : " Un zeppelin a été détruit hier (jeudi) par une de nos escadres de croiseurs légers au large de la côte du Schleswig D'après une dépêche de Salonique, un zeppelin qui a survolé la ville hier matin a été violemment bombardé; on croit qu'il a été détruit. Mœurs hongroises On écrit de Budapest à le Gazette de Lausanne : / Un nouveau cas de fraudes militaires occupe en ce moment la presse hongroise. Les accusés sont Aloys Rudnay, prélat à Bajmoc, et Emerich Ivanka, député, qui ont truqué le poids du bétail fourni par eux à l'armée. La presse demande ironiquement si l'armée lésée par ces faussaires est la même à laquelle certains Galiciens ont fourni des étoffes de dames pour les uniformes et des chaussures à semelles de papier pour les tranchées. Elle demande encore si la justice qui aura à connaître de ces faits sera la même que pour les cas précédents. On constate que depuis l'ouverture du procès le député inculpé est sujet à des attaques de paralysie. Cette " paralysie intermittente " paraît suspecte et les journaux réclament une justice égale pour tous. L'enrôlement forcé des Belges officiellement confirmé Répondant à une question de M. Catl: cart Wason, Sir Edward Grey, ministr des Affaires étrangères de Grande-Bre tagne, a déclaré jeudi ^soir aux Com munes : Le ministre de' Sa Majesté [britannique au Havre a signalé que le Gouvernemen' belge a reçu avis que le Gouvernemen allemand a l'intention de forcer tous le; sujets belges qui ont résidé en Allemagm pendant trois ans, à s'enrôler dans l'arméi allemande. •Pour justifier une telle action, le Gouverne ment allemand s'appuie sur une ancienne clause de la Constitution belge, annulée de. puis de longues années et qui prévoyait que 1 a nationalité belge se perd automatiquement par la résidence continue pendant trois années en dehors de la Belgique. Il me revient que quelques Belges seulement seront atteints par cette décision du Gouvernement allemand, dont le caractère illégal est évident. Le Gouvernement belge prendra sans doute telle action qui soit appropriée et possible par l'intermédiaire du Gouvernement neutre qui a charge de ses intérêts. La mesure illégale prise par le gouver nement allemand est uneindicationjprécicu se sur l'épuisement de ses ressources er hommes. Nous avons déjà déclaré ici et nous répétons encore, que l'on peut s'attendre encore d'ici un certain temps à d'autre; actions tout aussi illégales en matière de recrutement pour les armée: allemandes, actions de nature à retardei considérablement la victoire finale des Alliés et sur le détail desquelles nous ne pouvons malheureusement nous étendre ici. Nous répétons aussi que le gouverne ment belge est désarmé devant semblable; mesures, puisqu'il ne possède aucur moyen d'effectuer des représailles utiles et que les gouvernements neutres se contentent de " prendre note " de ses protestations les plus énergiques et les plus solennelles.Nous répétons que les gouvernements alliés, et spécialement la Russie, possèdent d'énormes gages allemands et qu'il est de leur devoir de menacer l'Allemagne de les saisir en tout ou en partie au profit de la Belgique dans le cas où le gouvernement de Berlin continuerait, à l'abri de la force brutale, ses manœuvres illégales à l'égard de notre pays. Les Belges veulent servir On lit dans le XXme Siècle : Beaucoup de Belges réfugiés en France et en Angleterre sont prêts à marcher dès qu'on les appellera, mais ils attendent l'appel. Ils veulent que la mesure soi! générale et atteigne également tous les hommes de leur âge. Ils veulent auss: que l'appel les décharge d'une responsabilité devant laquelle ils hésitent et réduise la résistance qu'ils rencontrent de la par: de leur famille effrayée d'un sacrifice que d'autres ne s'imposent pas. Et, enfin ils demandent avec raison que le sort de cette famille soit bien assuré. Tout cela ne dépend pas d'eux, mais du gouvernement, et c'est pourquoi ils attendent qu'on organise pour eux l'accomplissement d'un devoir que les Anglais eux-mêmes, si foncièrement hostiles à tout service obligatoire, ont fini par comprendre. Le terreur en Alsace Le conseil de guerre de Mulhouse a condamné l'ouvrier Albert Tschorra, de Pfastatt, à six mois de prison pour avoir conseillé à un de ses amis, Camille Heitz, de déserter pour ne pas être obligé de se battre contre la France. I.es parents du déserteur ont été également condamnés à trois mois de prison. Toute la famille Marbacher, père, mère, fille et fils iront également en prison pour avoir caché leur fils et frère au moment de l'appel militaire. Contre l'Egypte Le correspondant de Londres du Corriere délia Sera fait remarquer un fait qui a passé jusqu'ici inaperçu. Dans les récents combats qui ont eu lieu dans la péninsule de Suez, on a noté la présence d'un bataillon de troupes austro-allemandes.L'ennemi, on le sait, fut alors battu et repoussé, mais cette réelle coopération allemande dans les opérations de guerre en Egypte démontre que l'Allemagne n'a pas renoncé, ce qu'elle tend à laisser croire, à son projet d'invasion de l'Egypte. POUR LES BELGES EN DETRESSE Discours de MM. Asquith et Hymans Le " National Committee for Reliel ] in Belgium " a tenu jeudi, à Mansior t House, sa première assemblée annuelle, t Le colonel Sir Charles Ch. Wakefield, lord-> maire de Londres, présidait la réunion. ; Parmi les autorités se trouvaient M. Asquith, chef du cabinet britannique, S.E. le cardinal Bourne, archevêque de Westminster, le ministre de Belgique et Mme Hymans, les ambassadeurs des Etats Unis et d'Espagne, M. Pollet, consul général à Londres, les hauts commissaires du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle Zélande, les agents généraux de la Colombie britannique, la Tasmanie, l'Australie occidentale, l'Alberta et le Queensland, de nombreux lords et membres de la Chambre des Communes, ainsi que la plupart des consuls de Belgique du pays. Le lord-maire, qui prit le premier la parole, déclara qu'il était absolument nécessaire que l'œuvre du Comité national fût continuée. Sept millions de personnes dans la partie occupée de la Belgique attendent la délivrance, et de ces sept millions, trois millions au moins sont dans : une détresse complète. M. Asquith donna i ensuite lecture du télégramme suivant du : roi Albert : Je suis profondémenr reconnaissant d'apprendre les résultats magnifiques atteints au cours du premier exercice du " National ; Committee for Relief in Belgium ", qui a : dans une grande mesure aidé à alléger les souffrances et à stimuler le courage de la population belge. Je présente mes sincères ; remercîments à tous ceux qui, en Grande-Bretagne comme dans les colonies britan-. niques, ont si généreusement contribué à cette œuvre de secours et d'humanité. Le duc de Norfolk, qui donna lecture du rapport annuel, déclara que le fonds avait reçu un total de dons de £1.657.418 (32035-45° francs), dont £1.600.000 ont été dépensés pour secourir les Belges en pays occupé. Du total reçu jusqu'au 26 , avril, £415.511, provenaient du Royaume» Uni, et le restant, c'est-à-dire £1.241.907, des colonies. M. Asquith, en proposant l'adoption du rapport, félicita cordialement le National Committee pour les résultats obtenus et exprima à l'ambassadeur américain, et par son intermédiaire à la grande nation américaine, la gratitude que le gouvernement et le peuple britanniques éprouvaient pour la charité inépuisable que les Etats-Unis démontraient à l'égard des prisonniers internés, blessés ou non. i La grande mesure dans laquelle les souffrances inévitables dans une guerre dans laquelle l-.i moitié du monde civilisé se trouve engagée ont été allégées, ajouta-t-il, par les bons offices des Etats-Unis et ses représentants diplomatiques autant que par les sentiments d'humanité du peuple américain, ne saurait être trop appréciée. Sans l'intervention des Etats-Unis et de l'Espagne il aurait été militairement impossible pour les gouvernements alliés de sauver de la famine dont les menaçait l'envahisseur la population civile de Belgique, s'élevant à plus de sept millions d'âmes et dont la grande partie sont des femmes et des enfants. Grâce à l'action énergique des ambassadeurs d'Amérique et d'Espagne, des ministres à Londres, Bruxelles et Berlin, des négociations furent conclues pour l'envoi aux malheureux Belges de vivres, sans danger de les voir intercepter par l'ennemi. C'était là déjà un succès diplomatique pour lequel les gouvernements alliés et la Belgique avaient des raisons de se montrer reconnaissants. Mais ce n'était encore qu'un commencement. Le problème pratique de savoir comment nourrir une nation subitement confrontée avec la prévision d'une famine et parquée par une armée ennemie, offrait des difficultés sans précédent. M. Herbert Hoover entreprit, sous les auspices des représentants américains et espagnols, de former ce que l'on a appelé la Commission neutre pour les secours en Belgique. Lord Curzon a décrit, continua M. Asquith, l'œuvre de M. Hoover comme un miracle d'organisation scientifique. Je crois que ce n'est pas une exagération. En ajoutant au nombre des personnes auxquelles M. Hoover et ses collaborateurs fournissent le pain quotidien celles du nord de la France occupée par l'ennemi, le nombre total des secourus est de neuf millions, dont cinq millions se trouvent dans une détresse à peu près complète. Le volume énorme detonnage et de vivres nécessaire amène naturellement les opérations du nouveau comité sous la surveillance la plus étroite de l'Amirauté et du War Office. Je suis en mesure de déclarer que nous sommes convaincus que les vivres atteignent les^ Belges et les Français et n'atteignent qu'eux, et je désire exprimer au nom du gouvernement ma très profonde gratitude à M. Hoover et ces citoyens américains qui ont si noblement sacrifié leur temps et leurs occupations sans espoir de récompense, pour effectuer ce travail d'achat de vivres et de distribution des approvisionnements qui seuls permettent au peuple belge de tenir bon. C'est un des plus beaux accomplisse ments dans l'histoire de l'organisation d'humanité et de philantropie. Nous apprenons par le rapport qu'une somme de /30.000 par semaine est volontairement souscrite par des sources britanniques pour alléger la détresse des Belges en pays envahi. C'est une forte somme, mais je ne suis pas certain qu'elle soit suffisante. J'espère que dans les mois prochains elle sera substantiellement dépassée. Je crains que je ne puisse ici passer sous silence l'attitude du gouvernement allemand à 1 égard des sept millions de personnes qui composent en ce moment la population civile de la Belgique. Aujourd'hui, termina M. Asquith, nous ne pouvons envoyer en Belgique que juste assez de vivres pour garder en vie le peuple belge opprimé, et nous ne pouvons le faire que par les cordiaux offices du Comité neutre. Un jour viendra, bientôt j'espère, mais il viendra tôt ou tard, où les vaillantes armées du roi Albert et nos frères d'armes de France réussiront à délivrer le peuple belge tout entier de la tyrannie qui l'enchaîne maintenant, et à restaurer cette prospérité qu'il a si noblement sacrifiée plutôt que de porter atteinte à son honneur et «à son indépendance.De longs bravos saluèrent les belles paroles de M. Asquith. " Il faut intensifier le ravitaillement " dit M. Hymans M. P. Hymans, ministre de Belgique à Londres, a prononcé ensuite le dicours suivant : J'ai entendu avec un vif sentiment d'admiration et de gratitude le rapport dont le duc de Norfolk a donné lecture et dont le premier ministre et le Cardinal Bourne ont proposé l'adoption. Je remercie l'homme d'état illustre qui dirige le Gouvernement et Son Eminence le Cardinal Bourne de l'hommage éloquent qu'ils ont rendu à mon Souverain et à mon pays. Les chiffres imposants dé la contribution de la Grande-Bretagne et des Dominions, plus de 40 millions de francs, sont un splen-dide témoignage de l'amitié qu'ont vouée à la Belgique, dans les cruelles épreuves qui lui sont infligées, les populations de cet immense empire, si étroitement unies dans là charité comme dans la guerre. De l'autre bout du monde, des lointaines colonies sont venues de larges offrandes, dépassant 25 millions de francs. Rien ne nous touche plus que de savoir que là-bas, par delà les mers, on pense à nous et que le nom belge y est aimé et honoré. J'exprime la profonde gratitude du Gou» vernement belge et de sept millions de mes compatriotes qui n'ont pas la liberté de parler, à tous ceux qui ont organisé ce magnifique mouvement de solidarité, au comité qui l'a coordonné et centralisé et spécialement au duc de Norfolk qui lui a donné l'appui de son nom, de son expérience et de sa constante sollicitude, à tous ces collaborateurs, de tous les rangs, de toutes les religions, de tous les partis. Qu'il me soit permis d'adresser un salut respectueux à LL. MM. le Roi et la Reine et à S.M. la reine Alexandra, dont le geste gracieux a consacré si noblement l'œuvre du Comité National. Le ravitaillement de la Belgique est une entreprise considérable et difficile et demeurera l'un des phénomènes les plus remarquables des temps dramatiques où nous vivons, et au milieu de tant d'horreurs, une des consolations de cette guerre. C'est la Commission américaine qui, conciliant les scrupules d'une stricte neutralité et les ferventes inspirations du cœur, a, sous le patronage de LL.EE. les ambassadeurs des Etats-Unis et d'Espagne, réalisé cette grande œuvre. Ce discours fut vivement applaudi. S.E. le cardinal Bourne appuya la pro-position d'adopter le rapport, ce qui fut fait à l'unanimité. Des discours furent encore prononcés par M. Hoover, Sir Thomas Mackenzie, Sir Peter McBride, et le Grand-Rabbin.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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