La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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06 december 1918
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s.n. 1918, 06 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/st7dr2qf4x/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE BELGIQUE : DIX. CENTIMES ANGLETERRE ; ONE PENNY HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX! CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES - .lin bc ni acc lureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. r 3 mois 9 «h Abennemeetg t <[ 6 mois iy «h, i an |2 th ^ w _ A HTUT1.1 IJI VENDREDI 6 DECEMBRE 1918 Registerei at ^ G. P. O. -kj _ Q/IA m o Ntwtfaftr NO. 340 I ILes oleuriucheries du Olownprmz Rupprecht a sauvé Paris ! ,u vaste usine à lames de crocodiuie qu «* [devenue '/Allemagne et dont ^hefs de, fabn-ntion principaux sont le Dr. Soif, le Ur. fier et le cardinal Hartmann vient d etre rlrttde d'un directeur de choix en la personne I u tranprinz qui, dans sa cure de te petite L de Wieringen, où il passe de marnes -our-i nées a ouvert son cœur à un entreprenant correspondant de 11" Associated Press de New- en croire l'ex-héritier du_trône impérial, te Kronprinz et son père seraient aussi innocents que des enfants qui viennent de nai-! tre Le Kronprinz aurait compris que ;1 Allemagne avait perdu la guen-fe à la 'bataille de la Marne et aurait essayé, sans succès, de convaincre le grand était-major 'die faire la paix idès octobre 1914; il Saurait jamais désire la ; guerre (at n'était nullement au courant de ce [qui se passait en juillet 1914; !e conseil de ' Potsdam esit un mythe, Je Kaiser non plus ne f désiralit pas la gueme ; à Verdun, Je Kronprinz refusa deux fois d'attaquer et considéra toujours cette entreprise comme une erreur. L'offensive de mars 1918 fut effectuée contre son avis. Le Kronprinz se déclara grand admirateur de M. Wlilson, qui assurera une ■paix de justice au peuple allemand, qu'il est impossible d'humilter ou d'écraser sans créer un sentiment de revanche. Les conditions de l'armistice sont très sévères et presqu'impos-strbles à exécuter, l'Entente privant l'Allemagne d'une grande partie de ses moyens de transport. Le traité de Brest-Litovsk (il ne fut pas question de ceilui de Bucarest!) ne fut dur que paroe que les Allemands étaient confrontés par le bolchevisme. tLe Kronprinz déclara qu'il avait toujours été adversaire des raids aériens sur llles villes non fortifiées, de la guerre sous-marine, du bombardement dte Paris, des déportations "inutiltes et, en fait, stupi- Au sujet de l action de 1 AMamagne en Belgique aiu début de la guerre, le Kron-rlinz dit que le grand étiat-major allemand 'avait informé que Sir Douglas Haig était en telgique en juillet 1914, effectuant une visite 'inspection militaire complète en vue d'opé-ations futures. Lorsqu'on lui suggéra que 'ébat-major allemand en fit autant le Kron-rinz déclara qu'il ne le savait pas." Linterview dura deux heures et le Kron-«rinz demanda que certaines questions qui fu-ent discutées ne fussent pas publiées, requête 1 laquelle il fut apparemment fait droit. Les déclarations larmoyantes du Kronpr nz 1e tromperont évidemment personne. Elles ont dénuées de toute preuve. Leur auteur 'est fait interviewer plusieurs fois par des ournalistes des Etats-Unis lorsque ceux-ci talent encore neutres, jamais il ne souffla mot'des dénégations qu'il présente aujourd'hui >our influencer l'opinion américainie. Ce qu'il faut noter oeperadante c'est que le Cronprinz, déclare ne pas avoir abdiqué. " Je l'ai renoncé à rien, dit-il, je n'ai signé aucun locument, d'aucune espèce". Son père ayant énoncé à ses deux trônes, il s'ensuit qu'aux -eux des royalistes et des impérialistes alle-nands le Kronprinz est virtuellement roi Ce °russe et empereur d'Allemagne et quoiqu'il léclare être prêt à aller travailler dans une usi-îe allemande si le peuple allemand décidait de brmer une république, on devine que dans 'aletrniative contraire il1 est non moins prêt à aire valoir tous stas droits. Cette situation contribuera sans doute à dé-erminer l'action des Alliés à son égard. Le prince héritier de Bavière fait lui aussi igure d'humanitaire. Un journal munichois iffirme qu'il empêcha île grand état-major l'incendier Paris à l'aide de bombes d'un nouveau type ! Quand nous serons à oent, nous ferons unie Après 1 armistice Une triple alliance Le Popolo Romano annonce que l'allianc< anglo-française sera complétée par une alliance avec l'Italie. On demande l'arrestation d'Hindenburg On annonce de Berlin qu'à Leipzig le Conseil des ouvriers et soldats a demandé la dis. solution du grand quartier général, ainsi que l'arrestation d'Hindenburg. La fermeté de Beatty Un télégramme de l'Agence Woilff a Berlin dît que la réponse de l'amiral1 Beattv au sujet des termes de l'armistice concernant la mer vient d'arriver. Elle ne contient pas la moindre concession par rapport au commerce, à la navigation et à la pêche dans la mer du Nord. Les tombes des soldats britanniques Le gouvernement britannique a décidé de réunir dans de grands cimetières en terres belge et française les corps des soldats britanniques tombés au champ d'honneur. Ces nécropoles seront entretenues aux frais de la Belgique et de la France, qui ont offert à îa Grande-Bretagne de céder des terrains nécessaires et "d'adopter" ses morts- Des volontaires pris parmi les compagnons de ceux qui sont tombés procéderont aux exhumât'jns avec l'assistance d'aumôniers. Les Luxembourgeois remercient leurs libérateurs Une proclamation, rédigée en anglais, en français et en flamand, a été affichée sur les niurs die Luxembourg. Le peuple luxembourgeois y remercie les APliés, ses libérateurs, et flétrit l'Allemagne qui a forfait à l'honneur. La princesse Mary d'Angleterre à l'hôpital I • ♦ La princesse Mary d'Angleterre à 'hôpital militaire belge de Rouen La prinioesse Mary, fille de S. M. ie roi George V d'Angleterre, a visité, le vendredi Ij9 novembre 1918, l'hôpital militaire de Rouen. Ensuite, la princesse se rendit à ""•portant hôpital belge de Bonsecours. •^Pres avoir été saluée, à son arrivée, dans a grande salle des fêtes de l'institution, son ™tesse Royale parcourut les baraquements : ans lesquels reposent les 'blessés. Les bra-res soldats belges firent à la gracieuse prin-j *sse la plus chaleureuse et l'a plus enthousiaste des réceptions. " Les Belges sont un peuple splendide" dit la reine d'Angleterre La reine Mary d'Angleterre a souhaité la bienvenue, mardi, dans la gar; de Gannon Street, à un groupe considérable de prisonniers britanniques retour d'Allemagne; elle avait pris pliaee à côté du buffet du Y.M.C.A. et offrait personelle-ment des sandwiches, dbs gâtea.ux et du oaifé aux soldats affaiblis et fatigués qui descendaient du tirain et faisant la causette avec eux. "Nous sommes enchantés de vous voir de nouveau chez vous", diit la reine. Les Allemands vous ont trii-■tiés de façon, honteuse. D'après la Daily Chronicle (4 décembre) le soldat Joseph Parker, du régiment des East Yorbs, raconta à lia souveraine qr.'il avait travaillé pendant neuf mois, avec cent autres prisonniers britanniques, derrière les Lignes allemandes, souis le feu de leurs propres canons. — N'eut été le peuple belge, remarqua un autre solldat, nous serions mortj, de faiiim. — Oui, répondit Sa Majesitlé,Zes Belges sont un peuple splendide. Nous avons à les remercier pour une foule de choses. Cet hommage royal méritait d'être relevé.* M. Hoover à Bruxelles L'ouverture de la bourse retardée Bruxelles, 3 déaemhre. — Bruxelles assiste journellement à de nouveaux arrivages ce troupes alliées en route pour le Rhin. La vi'le est toujours fort préoccupée de ses hôtes et de sa liberté retrouvée. Les services publics ic-prfennent lentement, mais la réouverture .'e la Bourse a été retardée. Les troupes allemandes ont évacué samedi dernier le district de Diisselldorf. Les autorités allemandes à Aix-la-Chapelle ont reçu le commandant belge au Rathaus avlac toutes les déférences. M. Hoover revient ici samedi pour compléter les nouveaux arrangements du ravitailie-m|ant de la Belgique. Le conseil communal organise une réception à laquelle MM. Hoover, Brand Whitlock, ministre des Etats-Unis et le marquis de Villaîobar, ministre d'Espagne, recevront le titre de bourgeois de Bruxelles. Le générai corr|plandant et les officiers de la division canadienne reçoivent M. Max à dîner ieuicli, pour rendre un tribut d'hommages à 'attitude héroïque du bourgmestre. Le ministre de France se rend à Paris mar-:li pour y préparer la visiitle du roi Albert. —-Times. , Rapatria ment f Avis officiel Les réfugiés désirant être rapatriés aux frais du gouvernement britannique peuvent pour tous renseignement au sujet du voyage, du transport des bagages, des formalités à accomplir, s'adresser par écrit au Rapatria-tion Department, Local Government Board, n Whitehalll, Londres. Pour tous autres renseignements au sujet d du rapatriement, les réfugiés peuvent s'adres-n ser au Bureau belge du rapatriement, Gene-e ral Buildings, Aldvvych, 2e éitage. Ceci s'applique même à ceux qui rentrent en Bel-e gique à leurs frais. i_ Il est donc inutile de s'adresser au Consulat général ou au Comité officiel belge. Les j réfugiés s'éviteront des courses inutiles en j s'adres/sant directement et exclusivement au Bureau de rapatriement spécialement institué à cet effet. Il leur est recommandé de suivre attentive-ment les avis officiels publiés à leur intention dans les journaux belges en vue de les tenir au courant. Les réfugiés peuvent être assu-\ rés que toutes les mesures seront prises a pour assurer le retour de tous l'es Belges, dans les meilleures conditions possibles et aussi rapidement que les circonstances le permettront.'e Le rapatriement sera réglé avec ordre et e avec méthode et sera probablement terminé 11 d'an's trois ou quatre mois, it -♦ Oeuvre d'assistance aux re prisonniers de guerre belges il en Allemagne i- le Le Comité dte Londres, afin de calmer les ^ appréhensions des parents et amis des prisonniers belges en Allemagne, a l'honneur de 4 porter à leur connaissance que la libération de tous les prisonniers sera prochaine. Un bon nombre sont déjà probablement rentrés en Bellgique. Dans oes conditions, l'Office central a décidé de supprimer, depuis l'armistice, les envois de "colis personnels, car il est vraisemblable, étant donné la lon-|l& gue durée du transport, que les paquets arriveraient aux caimps après le départ des destinataires.~ Toutefois l'Office central du Havre continuera à effectuer des envois collectifs de vivres aux comités de secours des camps à l'in-® tention de nos compatriotes, afin qu'ils soient suffisamment ravitaillés jusqu'au moment de :é leur élargissement. Ces envois seront même !e notablement majorés en compensation des :C envois personnels suspendus. u La reconstitution de la Belgique u L'aide britannique -ii Une dépêche Reuiter envoyée de Liège dit : Une comlmission britannique qui s'est fo.'-mée pour aider à la reconstitution, des usines i- locales et des ateliers de chemins de fer à Liège est activement à l'œuvre et espère per-mettre à la population de reprendre le trais vai'l incessamment. :j Une démonstration a eu lieu pour exprimer la gratitude des habitants pour les forces alliées. Elle a pris la forme d'une procession. à laquelle participaient 400 sociétés et u qui a parcouru la ville portant dles drapeaux belges et alliés. ♦ L'ordre de l'Yser Le roi des Belges a l'initenition de créer un nouvel ordre militaire qui portera le nom d'ordre de l'Yser. C'est' le maréchal Foch qui recevra le premier cette distinction, qui sera également décernée au maréchal French, ainsi qu'à l'officier qui commanda les marins d'ans l'héroïque bataille de l'Yser, l'amiral Ronar'ch. Nos souverains à Paris e ® Le roi Albert est parti *hier, jeudi, pour e Paris, accompagné de la reine Elisabeth et e du prince Léopold. a -jjj- >> > Les pertes américaines pendant la guerre e s Le général Marsh annonoe que les pert> s américaines pendant la guerre, en dehors des prisonniers s'élèvent jusqu'au 25 novembre à un total de 262.723, solit 58.478 tufs, 189-955 'blessés et 14.230 manquants. Le nom--, bre des prisonniers est encore indéterminé par •t suite d'une erreur du transmission dans un , câble. Le général Marsh s'attend à ce que 175.000 hommes soient rappelés d'Europe en i décembre let les experts maritimes croient que r 300.000 hommes pourront être transportés k mensuellement une fois que la démobilisation battra son plein. Le général Marsh annonce également que 649.000 hommes ont été désignés aux Etats- T T t-> A4--^ 1 x u r a a\~: La libération de la Belgique Les populations de Wallonie et les soldats aaglais M. Louis Pierard, correspondant de guerre de .la Victoire, de Paris, accrédité auprès de xjl'iarmée britannique, écrit à so.i journal (30 novembre 1918) : Dimanche matin (24 novembre 1918), les premiers détachements 'britanniques entraient dans Huy que les Allemands avaient évacué l'avant-veille. En avant de Huy, nous sommes allés jusqu'à Orrïbret, où des Allemands se trouvaient encore quelques heures auparavant. Nos amis britanniques ont été accueillis avec l'enthousiasme que l'on devine dans toute cette vallée de la Meuse où les Allemands ont commis, aux sombres jours de 1914, les pires excès. Les petites villes accueillantes ont été abondamment pavoisées aux couleurs belges et aux couleurs de nos alliés. A Namur, le "bia bouquet" de la chanson est pour les sôldats du brave Plumer ou bien encore pour ces cavaliers q'iu donnent la comédie le soir dans une des salles de lia ville. L'humour wallon ne perd pas ses droits. Dans l'une des vieilles rues de Namur, voisine du confluent de Sambre et Meuse, nous avons vu se balancer à une fausse porte de verdure un lion belge au-dessous duquel ijes habitants du quartier avaient inscrit : "Grognon (quartier de la ville) imprenable." A Jambes, à Andenne, à Huy pendent au-dessus de la rue des mannequins, infiniment comiques, vêtus de feldgrau portant le casque à ponte et quelquefois'tirant Ha langue. Dans les étroites rues sinueuses de Huy, voisines du "pontia" et du "bassinlia" fameux, tout près de la vieille cathédrale au beau portail roman, nous fendons une foule énorme, bon enfant, quli manifeste bruyamment sa joie d'être délivrée. Nos uniformes khakis sont salués au passage de folles acclamations. Sur les murs, une affiche donne le programme des réjouissances lau faubourg de Statte. Dans l'ordre du cortège, on lit notamment : "Centrale des cuivres" : te habitants de State qui ont pu cacher leurs cuivres sont invités à les porter solennellement dans le cortège".A un carrefour, une charrette est arrêtée, sur oette charrette, un piano, un pianiste, un chanteur et un drapeau sur lequel on lit au-dessus d'une devise latine : "iLes dragueurs de la Meuse". Très drôles «es braves dragueurs qui vendent au profit des orphelins et dès mutilés une chanson wallonne que la foule reprend avec entrain. Les troupes françaises acclamées avec enthousiasme à Bruxelles Dans la matinée du 26 novembre 1918, la 41e dlivi'S'ion française commandée par le général Rablou, a traversé Bruxelles. Le général et son état-major furent reçus à l'hôtefl de ville, où M. le bourgmestre Max leuir souhaita la bienvenue en termes chaleureux. L'accueil enthousiaste, a-t-il dit, que rencontrent partout en Belgique les -armées de la France, témoigne dte nos sentiments de ■•poon-naissance et d'admiration pour les incomparables soldats qui, dlans cette guerre, ont contribué si puissamment au triomphe de la cause dont dépendait l'avenir de l'humanité. Notre émotiion est encore plus intense en présence de vos troupes, car nous savons la part qu'elles ont prise dans la suprême offensive des Flandres, où Français, Anglais et Belges ont cimenté d'ans la victoire féconde leur fratlernitlé d'armes. M. Max a terminé par le cri de : ''Vive la F ra<nee ! ' ' Une foule immense n'a cessé d'accia-mer les soldats qui on® dléfilé devant la légation dte France, où les attendaient le général Degouttie, M. Defrance, ministre de France à Bruxelles, et de nombreux officiers supérieurs. ♦ Litvinof arrêté Cinq personnes, parmi lesquelles le bolchevik suédois connu, Carlseon, et le diplomate bolchevik russe Litviinoff, ont été arrêtées à bord d'un vapeur suédois allant de Pétrogra-de à Stockholm, qui fut contraint par la tempête de se réfugier dans le port finlandais de Bjoerkote. La police finlandaise, en examinant la cargaison, a trouvé quatre grandès caisses et trois valises renfermant des tracts bolchevis-tlas imprimés en suédois et destinés à êtr» îé- pandus en Suède. ♦ La tristesse d'Hindenburg Le correspondant à Cassel du Lokal-ln-zeiger dit que tout le monde a remarqué l'air grave et triste du maréchal von Hindlenburg lorsqu'il a passé la revue des troupes revenant Pour les enfants pauvres d'Anvers Les étrennes de la victoire Nous avons pris la résolution d'ouvrir, îdtlte année encore notre souscription iraditioninelle en faveur des étrennes des :nfants pauvres d'Anvers. L'armistice, en effet, n'apporte aucune tide pratique aux malheureux. La satis--aation morale n'apporte pas un morceau le pain à ceux qui en manquent. C'est pourquoi nous osons espérer que îotre souscription sera au moins aussi ïlevée que la précédente. Nous avons reçu à ce jour : HUITIEME LISTE Report £ m. 8.10 Anonyme 1. o. o Vnony-me ... ... 1. o Dpsignoorke 12. o ^illiane et Maurioe 10. o eannot et François ... ... 5. o Tatall £ 113.16.10 * * * Rectification. Une erreur s'est glissée lans notre septième liste. Il fallait lire : A l'occasion de l'heureux retour de notre ;her papa et de notre cher oncle Jos., Denise st Williy, 5 sh. ; et de nos chers oncles Stan ;t Jos. Lydie et Mary, 5 sh. « La marche vers le Rhin Le communiqué belge du 3 décembre dit jue durant la journée du 3, les troupes belges, :onitinuant leur avance vers le Rhin, atteignent la ligne Jakepath, Innerath, Gargwei', Dtzenraith, Jubiers. Le communiqué belge du 4 décembre dit jue la troisième brigade de oavalerie a oc-.u->é Leusz et que les groupements légers de ia (.e division d'armée sont entrés à Odenkir-:hen.L'infainiterie n'a pas dépassé l'a ligne attein-e le 3. Aucun incident à signaler. Le communiqué américain du 4 décembre lit que la troisième armée américaine* con-aniuant son avance au sud de la Moselle, at-eignit la ligne générale Berncastel-Malborn-Dtzenhausen. Au nord-ouest de Berncastei', a ligne reste inchangée. Les troupes américaines ont marché pen-lant toute la journée de lundi dans 1k direc-ion de Coblence. Elles ont été reçues par-:out par les populations avec une attitude ésignée. Cependant, les femmes semb'erit envisager îa situation de façon plus amère jue les hommes et détournent le visage au >assage des troupes. Les Américains travaillent en coopération iwec les bourgmestres. A Trêves, le général Preston Browne, pré-îédemiment chef d'état major de la 2e divi-;ion et plus tard commandant provisoire de a 3e division, est actuellement gouverneur nilitaire, tandis que le général' Smith est :hef de l'administration civile. Le oolonel ^untest major de la ville. ♦ Les Allemands en Russie Les bolchevistes, malgré la tendresse dont ls débordent pour les Allemands, sont obligés de reconnaître que oeux^ci manquent par-bis de douceur. C'est ainsi qu'on télégra-)hie dte Moscou : "De toutes parts, dans la zone occupée par es Allemands, des nouvelles arrivent faisant lavoir que les autorités militares allemandes équisitionnent, pillent, enlèvent et emportent ■n Allemagne tout ce qu'elles peuvent. Elles lévastent complètement la contrée. Ces faits je produisent même dans la région à l'ouest le la Bérézina, qui ne sera évacuée que plus ard, mais surtout, et dans des proportions nouïes, dans la région devant être évacuée )rochainement. "Dans la Russie-Blanche, il ne reste p-res-iue plus de chevaux et de bétail. Après ré-[uisition en masse, presque tout le blé a été •mporté en Allemagne. Dans certaines répons, où l'évacuation doit être prochaine, les hamps sont restés en friche, non ensemen-és, toutes les semences ayant été prises et mportées en Allemagne. Les enfants de la 'opu'l-ation locale meurent de faim. Impossi-le de se procurer du Hait. "Dans les villes, les meubles mêmes des abitants, les télégraphes et téléphones ont té pareillement enlevés par les Allemands. )ans îles fabriques et les usines de ces réions, les machines ont été emportées. Sur ;s lignes dte chemin de fer qui doivent être émisés aux Russes, tout le matériel roulant été^ pris par les Allemands, à l'exception e voitures démolies et non réparées par eux. 'es malheureuses régions ont été positive-îent dévastées par les envahisseurs qui se re-rent ou s'apprêtent à le 'faire." On voit que les Allemands sont vraiment ualifies pour se plaindre de la dureté avec îquelle les vanqueurs les réduisent à la fa-

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