La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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08 januari 1915
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s.n. 1915, 08 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8g8ff3mw07/
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LA MEÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 20ME ANNEE. VENDREDI 8 JANVIER 1915. No- 8. COMMUNIQUES OFFICIELS! FRANÇAIS. ! VERS ALTKIRCH. LA PLUIE A STEINBACH. PARIS, 7 janvier.—Communiqué officiel de 15 heures:— De la mer à la Lys, il n'y a eu hier que des combats d'artillerie. Nous avons eu presque constamment l'avantage. Nos batteries ont mis en tuxte quelques aéroplanes allemands qui volaient vers Dunkerque. Notre artillerie a également réduit au silence le l'eu des lanceurs de mines d&ns la région de Zillebeke. , *** -i L'ennemi a bombardé violemment la tete de pont belge au sud de Dixmude. Dans la région de Lille, nous avons repoussé avec succès une violente attaque allemande sur une de nos tranchées. Cette tranchée avait d'abord été perdue par nous, et fut très brillamment reprise. Nous démolîmes par l'explosion de mines une partie des ouvrages allemands. Entre la Somme et l'Aisne, il n'y a rien à «ignaler, sinon des actions d'artillerie. A l'est de Reims, à la ferme d'Alger, les explosions de mines que nous effectuâmes la nuit dernière ont arrêté les travaux de l'ennemi. Dans l'Argonne, à l'ouest et au nord de Verdun, il y a eu des engagements d'artillerie dans lesquels l'ennemi déploya peu d'activité. Dans la Woevre, le progrès fait au nord-ouest de Flirey est plus important qu'il ne fut signalé tout d'abord. Nous nous rendîmes maîtres a'une partie de la première ligne de l'ennemi. A Steinbach et à la hauteur 425, l'ennemi ne j lit aucune contre-attaque. La pluie persistante I et l'état du pays rendirent tout mouvement difri-| vile. Nous nous sommes maintenus dans toutes I les positions que nous capturâmes les jours pré-' eédents. Deux attaques hostiles eurent lieu, une a l'ouest de Watwiller et l'autre près de Kolsehlag. Elles furent toutes deux immédiatement repoussées. * Vous avons fait des progrès dans la direction d'Altkirch, en occupant les forêts à quatre kilomètres à l'ouest de cette ville. Notre artillerie lourde réduisit celle de l'ennemi au silence. L'ennemi bombarda pendant toute la j oui-née l'hôpital de Tliann. ■ LA BATAILLE D'ALSACE. RENFORTS. l'ARIS, 7 janvier.—Un télégramme de Belfort dit que les Allemands ont fait de grosses pertes ou haute Alsace, et qu'ils font usage de la Croix-Rouge pour échapper au feu des canons français. —Reuter. AMSTERDAM. 7 janvier.—On déclare d'une source allemande que pendant la bataille à Camay les combats furent des plus violents dans 'a nuit de dimanche. dans le quartier de l'église :e Steinbach, où les pertes françaises furent les plus, fortes. Des renforts sont arrivas pour les. Français omme pour les Allemands, de sorte qu'on ne peut dire qu'il y ait déjà une décision. Les Français essayèrent en vain de prendre Bourenilles, qui est un' point d'appui des plus importants sur la Meuse.—Central News. NOUVEAUX COMBATS EN BELGIQUE. AMSTERDAM. 7 janvier.—Le correspondant du "Telegraaf" à Courtrai envoie la dépêche suivante, expédiée par courrier à la frontière hollandaise :— " On entend une violente canonnade du front Zonaiebeke-Becel aere. " Tous les bâtiments publics et couvents sont remplis de blessés, comme c'est le cas dans les villages situés entre Courtrai, Mouscfon et Rou-bai.w" Des troupes allemandes du front arrivant h Roubaix pour un court repos vivent dans les maisons des nombreux marchands de lin anglais qui résidaient là avant la guerre. " La bataille est toujours indécise. Il est inexact que ie village de Heule, à trois kilomètres de Courtrai, a été occupé par les Alliés. Le bruit en courut par suite de l'apparition de quelques patrouilles anglaises a udacieuses. ' '—Reuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 7 janvier.—Comniuniqué officiel du grand état-major:— Dans le théâtre occidental de la guerre les Anglais et les Français continuent à détruire des ; ydlages belges et français derrière notre front, en : les bombardant (sic). Au nord d'Arras, de violents combats con-: muent toujours pour la possession des tranchées que nous prîmes d'assaut hier. Dans la partie occidentale de la forêt d Argon ne, nous avons fait de nouveaux progrès. Les attaques qui eurent lieu le 5 janvier dans la partie orientale de l'Argonne (près de | ourte-Chausse) s'avancèrent jusqu'à nos iranchées, mais l'ennemi fut refoulé de nos posi-ions le long de. toute la ligne avec de grosses pertes. Nos pertes sont comparativement faibles. A 1 ouest de Cernay, les Français ont de nouveau essayé la -ntfit dernière de prendre possession de la hauteur 425. Leurs attaques echouerent sous notre feu, et la hauteur resta eu notre possession. Dans le théâtre oriental de la guerre il n'y a Pas de changement. La continuation de nos opérations a été affectées par les conditions atmosphériques les plus défavorables. Malgré ieia, nos attaques progressent lentement.—Wire-less Press. LE " THUNDERER." LONDRES, 7 janvier.—Une dépêche du Press i •bureau dit qu'il n'y aucune vérité dans une nouvelle publiée par un journal américain et d'après laquelle le Dreadnought anglais " Thunderer " aurait été coulé dans la mer du Nord, le 7 janvier, du fait d'être venu en contact avec une mine ou d'avoir été touché par une torpille.— "ress Association. LE " FORMIDABLE." LONDRES, 7 janvier.—Le bulletin suivant, portant la date du 3 janvier, a été publié par 1 amirauté allemande, et figure dans les derniers journaux allemands arrivés à Londres:— Le 1er janvier, à trois heures du matin, l'un de \ nos sous-marins a annoncé par radiogramme, i aYait torpillé et coulé le cuirassé anglais formidable," dans la Manche, non loin de Plv-itouth. Plusieurs contre-torpilleurs firent ia enasse au sous-marin, qui échappa indemne. VON BEHNKE, ff.chef de l'état-major de l'Amirauté. UN CANARD. •NDRES, 7 janvier.—Un télégramme de presse reçu par T.S.F. de Berlin parle d'une bataille navale sans décision qui aurait ou lieu (1ans la mer Noire entre la flotte russe et des navires turcs. ; Amnwie confirmation d'une telle action n'a été i I reçu d aucune autre source. L'ARRESTATION DU CARDINAL MERCIER. PROTESTATION DU PAPE. ROME, 6 janvier.—La nouvelle de l'arrestation du cardinal Mercier par les Allemands a produit ici une profonde impression, particulièrement au Vatican, quoiqu'aucune confirmation n'en ait été reçue. Dans les cercles papaux, on croit à peine à la nouvelle, car on croit que le gouvernement allemand ne se rendrait jamais coupable d'un tel acte.—Reuter. L'ARRESTATION VIENT DE HAUT, CE N'EST PAS L'ACTE D'UN SOUS-ORDRE. AMSTERDAM, 6 janvier.—D'après le correspondant berlinois du "Tijd" (catholique), le communiqué officieux suivant a été publié (à Berlin) à propos de la lettre pastorale du cardinal Mercier :— Chacun, qu'il soit anti-allemand ou pro-alle-mand, convient de ce que le cardinal Mercier a raison de consoler la population civile dans ces temps évidemment fort durs, et de leur rappeler de se tenir tranquilles, mais le cardinal a dépasse les limites de son autorité et abusé de ses droits et de ses obligations envers l'Eglise lorsque, dans sa lettre pastorale, il se mêla d'une querelle politique entre nations.—Reuter. LE PAPE ET LES EMPEREURS. ROME, 6 janvier.—Le " Resto del Carlino " publie la déclaration que la nouvelle de l'arrestation du cardinal Mercier ayant été confirmée, le Pape a envoyé télégraphiquement des protestations à l'empereur allemand et à l'empereur François-Joseph, et a télégraphié également à tous les cardinaux allemands et autrichiens.— Central News. DANS LES MILIEUX CATHOLIQUES ALLEMANDS. AMSTERDAM, 6 janvier.—Des télégrammes de Berlin disent que l'arrestation du cardinal Mercier a produit la plus grande consternation dans l-es milieux catholiques. Il n'y a pas d© doute que si le Reichstag siégeait le Centre aurait demandé immédiatement des explications au Chancelier. Les leaders catholiques expriment ouvertement leurs regrets pour la mesure qui a été prise, qu'on considère comme une bourde impardonnable. Des télégrammes de Rome reçus à Berlin ne cachent pas l'indignation qu'on ressent au Vatican au sujet de l'arrestation du cardinal, et on s'attend à ce que le Pape demandera une prompte réparation.—Exchange. L'EMOI EN BELGIQUE. AMSTERDAM, 6 janvier.—L'émoi causé en Belgique par l'arrestation du cardinal Mercier, primat de Belgique, est indescriptible. Le prélat fut encore gardé dans son palais, tout© la journée d'hier. Tous les prêtres d'Anvers ont reçu défense de donner lecture d© la lettre pastorale, et ont dû signer une déclaration s'engageant à ne lire aucune missive en chaire, pendant un certain laps de temps. Des fugitifs arrivés de l'agglomération ànver-soise déclarent que le cardinal a déià dû partir pour Bruxelles, mais cette nouvelle n'est pas confirmée. Tous les doyennés et presbytères dans la région de Malines et d'Anvers sont gardés par des sentinelles, et, dimanche dernier», des soldats armés de fusils furent postés_dans de nombreuses églises, à côté de la chaire de vérité, pour empêcher la lecture de la lettre pastorale, du cardinal. LE HAVRE. .7 janvier.—Commentant l'arrestation du cardinal Mercier, le correspondant au Havre du " Matin " dit que les paroles énergiques du cardinal ont été un réconfort pour tous les cœurs. La nouvelle de son arrestation a produit une tempête deprotestations parmi les Belges. M. Carton de Wiart, ministre de la justioe, déclare qu'en commettant un acte aussi méprisable le gouvernement allemand a montré qu'il ne connaissait pas la mentalité du peuple belge. Le comte Goblet d'Alviella, l'écrivain belge bien connu, dit: S'il est vrai, que lé cardinal Mercier a été arrêté pour une lettre pastorale courageuse et patriotique, on peut dire que le moment viendra où il n'y aura pas de crime ■que les Allemands n'auront pas" commis. Il seTa intéressant de voir ce qu'on en pense à Rome.—Reuter. L'ARRESTATION N'EST PAS CONFIRMEE AU VATICAN. ROME. 7 janvier.—Le Vatican n'a pas encore reçu de communiqué officiel de l'arrestation du cardinal Mercier, mais le Pape et le cardinal G as pari ont pris des renseignements pour connaître la vérité. Les milieux du Vatican sont profondément indignés à l'idée que le vénérable prince de l'Eglise a été privé de sa liberté personnelle, rien que parce qu'il a montré du oourage dans l'accomplissement de sa mission spirituelle. On croit généralement que le Pape, même an risque d'engager sa situation de neutre qu'il a assumée en vue de faire réussir son offre do médiation au moment opportun, ne peut garder le silence en face d'un pareil crime comme l'arrestation du cardinal Mercier, mais doit protester. Sa Sainteté, parlant de l'arrestation, dit: Les Allemands invoquent le même prétexte pour cette arrestation que pour le bombardement de la cathédrale de Reims.—Reuter's Spécial. NOUVELLES ATROCITES DES HUNS. REVELATIONS DU " TELEGRAAF." AMSTERDAM, 6 janvier.—Le " Telegraaf " publie des détails inédits sur les atrocités allemandes en Belgique. Deux témoins d'Aerscliot déclarent que 400 maisons y furent incendiées volontairement par la soldatesque,, et que plus de 200 citoyens de ce paisible bourg furent fusillés sans merci. L'un de ces témoins, un prêtre, déclare que le mobilier, des quelques maisons épargnées fut saccagé ou pillé. Deux prêtres furent fusillés, l'un d'entre eux ayant au préalable été maltraité par ces brutes de façon inhumaine. Il était curé du village de Gelrode-lez-Aerschot, et fut arrêté par une patrouille allemande, pendant qu'il transportait deux personnes malades dans une maison. On l'accusa d'avoir fait feu sur des soldats. Il fut emprisonné la même nuit dans l'église d'Aerschot avec plusieurs bourgeois des environs. Le lendemain on lui lia les mains derrière le dos. et on lui ligota les chevilles à l'aide de fils de fer. Il fut ensuite placé le visage contre un mur et après qu'on lui eut logé plusieurs balles dans la tête et le dos, le malheureux écclésias-tique fut précipité dans la rivière. A Werchter-Wackenzeel, village de 500 habitations, une belle église et 267 maisons, furent livrées aux flammes par les bandits.—Central , News. COMMUNIQUES OFFICIELS' RUSSES. L'AVANCE EN BUKOVINE. VERS LA TRANSYLVANIE. BERLIN, 6 janvier.—Communiqué officiel du quartier-général :— Dans la région de Mlawa, nos troupes ont effectué le 5 janvier une attaque soudaine sur le village de Rozrova à l'ouest de la route de Prahayesh à Mlawa. près de Grondonsk. L'ennemi, qui occupait ce village, fut presqu' entièrement annihilé à la bayonnette. Nous fîmes également quelques prisonniers. Sur la rive gauche de la Vistule, la canonnade et la fusillade habituelles continuèrent. Des actions de détail continuent dans les régions de Borjimoff et près de la ferme de Moghely. Il n'y a pas de changement important en Galicie. Notre offensive continue en Bukovine, où nous avons occupé Sypot-Kameral, au sud de Seletin et d'Illischeschty. Le 4 janvier, sur la route de Guragumord, à Pleskachik. après un combat, nous occupâmes Guaragumora et Bukschoia. Ces deux points sont situés sur la route la meilleure et la plus directe veTS la Transylvanie, via la Bukovine. LA BATAILLE DE SARYKAMYSH. MONTAGNES DE MORTS. PETROGRADE, G janvier.—La défaite de l'armée turque dans la région de Sarykamysh est considérée à Pétrograde comme mettant fin à la menace sur l'Egypte, et le premier pas vers l'assujetissement complet de la Turquie. Elle est en outre extrêmement importante, en ce qu'elle évite la nécessité d'affaiblir les armées qui rendent de si grands services autour de Varsovie. Les Turcs emploient des voiturienç pour leurs transports ; il y avait un roulier pour cinq soldats. Les Turcs qui attaquèrent les troupes russes avancèrent avec un véritable héroïsme, mais furent littéralement fauchés, abandonnant des remparts de morts et de blessés. Pendant la bataille de Sarykamysh, une division d'infanterie avec dix mille Kurdes s'avança par la vallée d'Aekert contre un détachement russe comparativement faible, qui effectua une contre-attaque et força les Turcs à mettre leurs réserves en action. Les Turcs furent sévèrement battus.—Central News. TURCS ET ALLEMANDS. PETROGRADE. 6 janvier.—D'après un télégramme de Sébastopol, les relations entre 'Turcs et Allemands seraient tendues à Constantinople. Les officiers allemands ne se risquent plus seul dans les rues, mais se promènent en groupes. L'ambassade d'Allemagne est gardée par des troupes allemandes.—Central News. VERS LA REVOLUTION. PARIS, 6 janvier.—Dans une interview, le général Chérif-Pacha, le ministre plénipotentiaire exilé, qui essuya des coups de feu de la part d'un émissaire jeune turc l'hiver dernier, déclara que la défaite turque dans le Caucase aurait de graves conséquences. Les Turcs ne désiraient pas la guerre, mais ils ne purent faire autrement, étant entièrement sous la coupe de Talaat-Bey, ministre de l'intérieur, et de neuf autres satellites du comité Union et Progrès. — J'ai des preuves, déclara Chérif-Pacha, que, depuis le mois de mai 1913, ces dix hommes ont reçu plusieurs millions de marks d'or allemand pour faire entrer la Turquie dans la Duplice. Lorsque la pleine signification de la défaite turque sera connue dans toute la Turquie, une révolution éclatera sûrement. Elle pourra amener la fondation d'un gouvernement sur le modèle européen, qui fera la paix avec la Triple-Entente.LA "GOEBEN" ENDOMMAGE. COPENHAGUE, 6 janvier.—Une lettre privée de Constantinople confirme que le croiseur allemand " Goeben," rebaptisé Sultan Yavous," a heurté j deux mines russes près du Bosphore ; deux grands trous furent faits sur la ligne de flottaison. Les réparations dureront au moins deux mois et demi. L'accident a été tenu secret à Constantinople, car il constitue une perte sérieuse pour la flotte turque dont l'activité est une condition sine qua non pour les armées ottomanes opérant en Caucasie.OCCUPATION D'URMIA ? AMSTERDAM, 7 janvier.—Un télégramme de Constantinople contient le communiqué suivant de l'état-major général turc :— Nos troupes, s'avançant dans la direction de Samoi et de Bajirono. ont occupé Urmia, un point important pour les Russes. Après une bataille indécise, jeudi, entre la flotte russe et des croiseurs turcs, la flotte russe coula un navire marchand italien qui avait hissé son drapeau.—Reuter. BERLIN, 7 janvier.—En ce qui regarde les combats qui ont lieu à Aserbeidachan, on rapporte que les troupes turques, assistés par les Persans (?) ont rencontré près de Miandiab une colonne russe composée de 4000 hommes d'infanterie et de 300 cosaques d'artillerie. Les villages de la région étaient pillés. Les | Russes furent complètement battus et perdirent plus de 200 morts. Les Turcs et les Persans eurent six morts et quelques blessés (!). Dans d'autres combats près d'Urmia. des groupes de troupes appartenant à Sedjend-daulch tombèrent dans une piège à Baghirklian et faits prisonniers. Cent cavaliers russes furent tués. A la suite de ce revers, le moral des Russes 1 est brisé (sic).—Wireless Press. L'ECHANGE DES PRISONNIERS. PARIS, 7 janvier.—Le correspondant à Rome de 1' "Echo de Paris" dit:— J'apprends de bonne source que durant ces derniers jours le Pape, au cours d'une discussion avec un haut personnage au sujet de son initiative de l'échange des prisonniers invalidés, a indiqué Bâle 'ou une autre ville suisse comme l'endroit pour un pareil échange. Le Souverain Pontife remarqua qu'un échange do médecins et d'infirmières de la Croix-Rouge . avait déjà eu lieu à Bâle. Sa Sainteté fera immédiatement des propositions à cet effet aux puis- ; sauces.—Reuter. UN GESTE DU JAPON. AMSTERDAM, 6 janvier.—La "Deutsche Tageszeitung " apprend., par la voie de Copenhague, que le Japon a l'intention do se taire représenter officiellement au V?,tican.—Cenr<ral News. LES CALOMNIES ALLEMANDES. REPONSE DE LA BELGIQUE. DES DOCUMENTS. 19a, légation de Belgique à Paris communique aux journaux une note qui répond aux calomnies allemandes:— Pour justifier leurs méfait:? en Belgique et excuser aux yeUx du monde civilisé leur attentat indigne contre une puissance aussi manifestement pacifique que la Belgique, l'Allemagne cherche aujourd'hui par tous les moyens à répandre à l'étranger les pires légendes sur notre pays. Après avoir violé notre neutralité avec le cynisme le plus effronté, elle essaye aujourd hui d'accréditer dans l'Histoire cette absurde légende que notre pays avait pris parti contre l'Allemagne dès avant la guerre. Toute l'histoire diplomatique de notre pays répond à cette calomnie. Il n'est pas inutile cependant de rappeler avec quel soin le gouvernement se préoccupait de veiller au maintien le plus strict de la neutralité encore à la veille de la guerre, au " moment même " où cette neutralité devait être violée par l'une des puissances qui l'avaient formellement garantie. . . Le samedi 1er août 1914, M. Berryer, ministre de l'intérieur, adressait télégraphiquement aux gouverneurs des provinces la circulaire suivante: " Au milieu des événements qui se préparent, la Belgique est décidée à défendre sa neutralité; celle-ci doit être respectée, mais la nation a pour devoir de prendre à cet effet toutes les mesures que peut comporter la situation. Il importe donc que la population uhisse ses efforts à ceux du gouvernement en évitant toute manifestation qui serait de nature à attirer au pays des difficultés avec l'un ou l'autre de ses voisins; à cet effet il convient que MM. les bourgmestres prennent immédiatement des arrêtés interdisant tout rassemblement qui pourrait avoir pour objet de manifester des sympathies ou des antipathies à l'égard de l'un ou l'autre pays. Il importe également que par application de l'article 97 de la loi communale, le collège des bourgmestres et echevins interdise tout spectacle cinématographique qui aurait pour objet de représenter des scenes militaires de nature à exciter les passions et à tyrovoquer des émotions populaires dangereuses jxmr l'ordre public. Vous voudrez bien, Monsieur "le gouverneur, prendre, immédiatement des mesures pour que ces instructions soient appliquées sans retard. " Le ministre de l'intérieur, " Paul Berryer." L'appel du ministre de l'intérieur fut entendu. Les bourgmestres s'empressèrent de prendre les arrêtés conformes aux prescriptions de sa circulaire.Le dimanche 2 août, quelques heures avant l'ultimatum, sur les instructions de M. Carton de Wiart, ministre de la justice, de procureur du roi de Bruxelles faisait saisir le journal " Le Petit Bleu," coupable d'avoir pris nettement parti pour l'un des belligérants, la France. Toutes les lois de la guerre ont été violées par l'Allemagne. Elle ne cherche même plus aujourd'hui à s'en défendre, niais se rendant compte qu'il est certaines lois d'humanité qu'on n'enfreint pas sans tomber sous la réprobation universelle, elle recourt encore à la calomnie. Sans aucune précision, sans l'ombre d'une preuve, elle affirme que tous les massacres, tous les pillages, les incendies, se justifient par la participation de la population civile belge aux actes d'hostilités. Et pour faire admettre sans preuves un fait aussi général, elle allègue l'existence d'un système organisé par ses adversaires et reproche purement et simplement au gouvernement belge d'avoii armé les populations civiles et de les avoir incitées à prendre part à la lutte. A cette allégation facile qui aurait l'avantage, si les esprits superficiels voulaient bien l'admettre, de dispenser les accusateurs de toute preuve de faite précis, il suffit d'opposer des réalités. Le 4 août, alors que la guerre nous était déclarée et que l'ennemi avait déjà foulé aux pieds notre sol, le ministre de l'intérieur, M. Berryer, adressait aux 2700 communes du pays une circulaire explicité concernant les devoirs des autorités et l'attitude des populations civiles. En voici un extrait:— " D'après les lois de la guerre, les actes d'hostilités, c'est-à-dire la résistance et l'attaque par les armes, l'emploi des armes contre les soldats ennemis isolés, l'intervention directe dans les combats ou rencontres ne sont jamais permis à ceux qui ne font partie ni de l'année ni de la garde civique, ni des corps de volontaires observant les lois militaires, • obéissant à uu chef et portant un signe distinctif apparent. " Si la population d'un territoire qui n'a pas encore été occupé par l'ennemi prend spontanément les armes à l'approche de l'envahisseur sans avoir eu le temps de s'organiser militairement, elle sera considérée comme belligérante si elle porte les armes ouvertement et si elle se conforme aux lois de la guerre. " L'individu isolé qui n'appartiendrait à aucune de ces catégories, et qui commettrait un acte d'hostilité, ne serait pas considéré comme belligérant. S'il était pris, il serait traité plus rigoureusement qu'un prisonnier de guerre et pourrait même être mis à mort. " A plus forte raison, les habitants du pays seront-ils tenus de s'abstenir des actes qui sont défendus, même aux soldats; ces actes sont notamment: employer du poison oti des armes empoisonnées, tuer ou blesser par trahison des individus appartenant à l'armée ou à la nation de l'envahisseur, tuer ou blesser un ennemi qui, ayant mis bas les armes ou n'ayant plus le* moyens de se défendre, s'est rendu à discrétion." Les autorités allemandes qui ont pénétré les premières dans la ville de Liège ont certainement lu les affiches placardées par le bourgmestre de cette ville, M. Kleyèr. dès le 5 août, lesquelles reproduisaient textuellement la circulaire du ministre de Bruxelles, M. Max, faisait apposer sur les murs de la ville :— VILLE DE BRUXELLES. ARMES A FEU. Les lois de la guerre interdisent à la. population civile de prendre part aux hostilités, e< toutes les dérogations à cette règle pouvant en traîner des représailles, beaucoup de mes con citoyens m'ont exprimé le désir de se débarrasseï des armes à feu qu'ils possèdent. Ces armes peuvent être déposées dans les commissariats de police, où il en sera délivré récépissé. i Elles seront mises en sûreté à l'arsenal centrai d'Anvers et seront restituées à leurs propriétaires ! après la fin des hostilités. Bruxelles, le 12 août 1914. Le bourgmestre, Adolphe Max. Partout les administrations communales onl pris les mêmes précautions, soit par des pro clamations adressées à la population, soit, ce qu: est mieux encore, en prescrivant le dépôt des armes à la maison communale ou aux bureau> de police. fa suivre- ) SOYEZ DES HERODES. UN SERMON AUX FEMMES BELGES. PARIS, 7 janvier.—Le "Matin" publie des' extraits d'un sermon prêché par un vieux prêtre d'une ville flamande dimanche dernier, adore que dans l'évangile du jour il y avait question d'Hérode et du massacre des Innocents. S'adressant aux femmes qui avaient souffert de la part des Allemands, il fit le commentaire suivant : Oui, mes sœurs, c'est pour vous seules que je désire parler maintenant au nom du Dieu vengeur qui condamne et du Dieu de miséricorde qui absout. Vous ne souhaiterez pas de commettre l'abomination dont vous avez été les victimes innocentes et saintes. Les sédiments de l'ombre ne doivent point voir la lumière du jour. Que chacune de vous devienne l'Hérode_ impitoyable de la lignée d'opprobre que les infâmes Amalécites ont fait pousser sur leurs traces sanglantes. Proscrivez, extirpez, exterminez sans scrupule les tares odieuses et criminelles qui déshonoreraient un jour le pur froment de nos plaines sur lesquelles souffle le vent de la liberté. C'est moi l'homme de Dieu, fort du cri de^ révolte de ma conscience et dans le sens suprême de la parole divine, qui vous confère sans peur le droit, et vous indique calmement votre devoir de ne pas laisser du sang impur corrompre le trésor de vos entrailles, dans lesquelles dorment attendant le réveil de vos libertés séculaires les hautes destinées de votre race. Je vous donne l'absolution devant Dieu et les hommes, et s'il y a du péché que l'expiation et le poids en retombent sur moi.—Reuter. NOS MINISTRES EN MISSION. LE HAVRE, 6 janvier.—MM. les ministres d'Etat Schollaert, président de la Chambre, et le comte Goblet d'Ah-iella, vice-président de la Chambre, qui avaient été au quartier-général présenter les vœux des deux assemblées nationales au roi et à la reine, sont rentrés lundi soir à Sainte-Adresse. M. Helleputte, ministre de l'agriculture et des travaux publics, qui a été en Hollande visiter les camps do concentration, puis en Angleterre, où il a vu de nombreux réfugiés, s'est occupé également de diverses mesures à prendre dans notre pays, le jour où l'ennemi en sera chassé. M. Carton de Wiart, ministre de la justice, est revenu également lundi de son voyage au front et en Angleterre. LES ALLEMANDS, NOS MINES ET NOS CHEMINS DE FER. AMSTERDAM, 7 janvier.—Le correspondant de 1' " Algemeen Handelsblad " à Maastricht apprend que dans les mines à Wandre, quatre cents ouvriers travaillent quatre jours par semaine. Contrairement aux avis d'après lesquels les Allemands auraient rétabli le trafic des chemins de fer belges, le correspondant dit que dans la province de Liège aucun train ne roule, et que seul un service très réduit est effectué par les tramways. Ceux-ci ne peuvent traverser la frontière après huit heures du soir.—Reuter. LES VAMPIRES. AMSTERDAM, 7 janvier.—A Lapscliuere, hameau belge de six cents habitants près de la frontière hollandaise, les Allemands ont réquisitionné :— 400 vaches, 270 porcs, 1500 hectolitres d'orge et de blé, 10,000 kilos de pois et fèves, 400,000 kilos (sic) de pommes de terre, 15,000 kilos d'avoine, H 0,000 kilos de foin, et 200,000 kilos (sic) de paille.—Central News. "DIE WACHT AM SCHWEIN." AMSTERDAM, 7 janvier.—L' "Echo Belge" dit que, en vue des dangers causés aux hangars à Zeppelins par les raids aériens dés Alliés sur Bruxelles, le gouverneur militaire a promis une récompense de 25,000 francs pour la capture de tout aviateur hostile, mort ou vif. Dix personnes ont été arrêtées à Bruxelles pour avoir enanté la "Wacht am Schwein."—Central News. LES BELGES EN ANGLETERRE Les réfugiés belges d'Exmouth et quelques uns de Lympstone ont été cordialement fêtés, dernièrement, par le comité local des réfugiés à l'occasion de la Christmas et du Nouvel An. Une soixantaine de réfugiés prirent place aux tables fort bien garnies, auxquelles les enfants surtout firent honneur. Après le diner une réception les attendait à l'école décorée avec beaucoup de goût, et où M. Davy, qui s'était déguisé en Father Christmas, leur souhaita une cordiale bienvenue, que M. Joseph Gelaude se chargea de traduire en français et en flamand. M. Davy passa alors au dépouillement de l'arbre de Noël, et M. Gelaude dit un cordial merci au nom de ses compatriotes à M. Davy et au comité des réfugiés d'Exmouth pour toutes lés bonnes choses qu'ils ont faites jusqu'ici pour les Belges. Au concert qui suivit la fête M. Le Blois et d'autTes Belges se firent applaudir dans des chansons et des récitations fort goûtées. M. Le Blois se fit également applaudir par l'interprétation de la Brabançonne et de la^ Marseillaise. ^ Les bourgmestres de Brighton et de Hove, en leur' superbes plages du Sunny South, ont gracieusement invité à une rénion intime, le 5 janvier, toute la colonie belge de la localité. Un thé fut servi dans la salle 'des fêtes du Town Hall de Hove, suivi d'un charmant concert organisé avec le gracieux et talentueux concours de jeunes filles de la société anglaise. Une abondante distribution de jouets aux enfants clôtura la fête, qui laissera la plus chaude impression au cœur de tous ceux qui eurent la bonne fortune d'y assister. » * * M. Arthur B. Malden donnera lundi prochain. 11 janvier, au cenematograplie London Polytecli-nic, 309, Regent-street, une matinée en laveur du Belgian fiuid du "Daily Telegraph." M. Malden fera sa causerie habituelle sur " Brave little Belgium," tandis que M. Lloyd Chandos chantera des chansons patriotiques, tandis que Mlle Marie-Louise Baglev récitera le poème " Un-conquerable," de Harold Simpson; M. Voor-hamme, d'Anvers, ouvrira la séance par la " Brabançonne." Les prix seront de 3s., 2s., et de ls. _____________________ — Sept prisonniers belges sont revenus à Lou-vain du camp de Muneter-Lager, parmi lesquels les trois chefs de la garde civique: les majors Verstraeten et Debie, le commandant Max Roberti, notaire; Albert Carette, originaire de Mouscron; le docteur Maldaege, professeur de médecine à l'Université, et le docteur Meulemans, dont les Allemands avaient arraché les brassards do, la Croix-Rouge. L'aumônier principal de la prison oentrale, M. l'abbé TuyLs, a également été relâché après avoir subi des avanies sans nom. Ces escapés ont pu rejoindre leurs familles, à cause de leur âge. — Trois Zeppelins ont été observés mercredi matin, au large de la côte française, entre Grave-Imes et Calais, à 14 lieues à l'est de Dunkerque. L'INCIDENT AUSTRO-ITALIEN. ♦ ■ •> LES DEMANDES DE L'ITALIE TURIN, 7 janvier.—La. "Stampa" annonce que le gouvernement italien a donné à son ambassadeur à Vienne l'instruction de demander au gouvernement autrichien une explication et une prompte réparation pour l'arrestation à Belgrade de quatre italiens qui furent pris comme otages.—Reuter. EN ALBANIE. LA. SITUATION A DURAZZO. ROMEj 7 janvier.—Le " Giornale d'Italia" publie la dépêché suivante de Valona:— Le temps est très mauvais. Les soldats qui ont été débarqués continuent à prendre possession de positions importantes. Les personnes emprisonnées sans procès ou sans avoir commis de crime ont été relâchées. L'administration de la ville et les services publics fonctionnent normalement.La situation à Durazzo va de mal en pis. De mauvaises nouvelles circulent au sujet d'Essad. Pacha qui, dit-on, court le risque d'être entouré et de tomber entre les mains des rebelles. A Berat le drapeau turc a pris la place du drapeau albanais sans aucune lutte, et un gouvernement indépendant d'Essad Pacha a été constitué.—Reuter.LA BELGIQUE PAIE LES FRAIS DE LA CAMPAGNE ALLEMANDE EN FRANCE. L'officieux populaire allemand, le " Lokal An» zeiger," publiait l'autre jour un interview du maréchal von der Goltz-Pacha à l'occasion do sou rappel de Belgique, pour aller occuper une place de quasi-dictateur en Turquie. En même temps, l'officieuse " Norddeutsche Allgenieine Zeitung " faisait paraître une étude sur la situation de notre pays. Ces deux articles émanant de sources gouvernementales impériales, doivent être rapprochés, car de leur examen conjoint, ressortaient lumineusement l'exploitation systématique 'de notre pays et le but que se proposent nos envahisseurs. Que dit, en effet, le maréchal von der Goltz-Paoha?— J'ai pu, jusqu'à une certain point, introduire l'administration allemande en Belgique, régler la question des contributions et préparer la reprise de l'activité industrielle. De cette façon, j'ai pu établir les fondements du rôle que doit jouer ce pays comme base pour les opérations de notre armée en France. Servir de base aux opérations allemandes en France, que oela coûte-t-il à la Belgique? C'est la " Norddeutsche Allgemeine " qui va nous l'apprendre. Nous exigeons de la Belgique, dit-elle, dans le délai d'un an, le payement de 480 millions. Ce demi-milliard peut sembler à d'aucuns une somme . ridiculement minime. En réalité, elle constitue la limite extrême de la capacité actuelle de ce pays gravement éprouvé par la guerre. " Les pertes subies jusqu'à présent par la Belgique sont estimées à plus de cinq milliards. A cela viennent s'ajouter les contributions de guerre, tout cet argent, la Belgique doit le gagner par son travail." Cinq milliards, plus 4S0 millions, plus les contributions de guerre— et cet argent, la Belgique doit le gagner par son travail ! L'ironie est un peu lourde. Quoi qu'il en soit, nous savons maintenant— par l'aveu de nos adversaires eux-mêmes !—que les milliards qu'il a fallu et qu'il faut encore à l'Allemagne pour établir la base de ses opérations en France, c'est de la Belgique qu'elle les exige, la bayonnette sur la gorge ! Et uous- ne l'oublierons pas de sitôt ! — La gazette officielle du ministère bavarois de la guerre annonce la nomination comme général-major commandant la troisième brigade d'infanterie, comme successeur du général-major Schocli, attaché au commandant du premier corps d'armée, du prince Franz de Bavière, petit-fils du roi de Bavière, et cinquième enfant du prince-héritier.— M. Maurits Sabbe, littérateur flamingant, a donné l'autorisation au " Berliner Tageblatt" de publier la traduction allemande d'une de ses nouvelles, dans le numéro de Noël de ce journal: M. Sabbe proteste de ses bonnes intentions, mais, remarque 1' " Indépendance belge," celui qui s'abaisse à servir de la littérature à l'ennemi qui vient d'assassiner ses frères et de garotter son pays est jugé. — A Edmonton, faubourg de 70,000 habitants, oOOO hommes sont au service. — Suivant des avis de Berlin le nombre des réfugiés de la Prusse orientale est estimé par les sources officieuses entre 200,000 et 300,000. Des journaux de Koenigsberg disent que le total est d'un demi million, et que peu do réfugiés se laissent persuader à retourner chez eux. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS- 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p. LE PROPRIETAIRE, Hôtel Astoria et de Paris, l>a Haye, Hollande, présent© ecs meilleure roeax de nouvel an à sa clientèle belge et ançlako résidant en Angleterre. P1R0T, RAOUL, 25e ligne 111/4, 2e div. d'armée, est prié de donner nouvelles à M. Delmarcel, pro. îesseur à l'université de Louvain, 5, Chalfoct-road, Oxford VAN DER HEYDEN, "Mdïle". Miîthë dë Tongree. Belgique, et Van do Ryet Rubena, Madarm Virginie de Ton/rcs sont cherchées par leur amie NancU Roberts. c.o. SUnley'e Library, 56, Stam-ford-hill, London, N. ^OMPAGNIE BELGE MARITIME DU CONGO. La Compagnie reprenant èon eerrice vers la oolonie par un de ses rapeure, demande i son personnel de bord de se présentor immédiatement en personne ou de faire une demande écrite à son adresee: 4, St. Mary-axe, Londres. ^JRITERION (Gerr. 3844).—Ce soir à 8h. 30. LA DEMOISELLE DE MAGASIN (Pour 2 semaineseeuleme-uW. Prix spéciaux réduits. Parterre, ls. MATINEES, MERCREDI ET SAMEDI à 2h. 30. ECOLE Normale des Sœurs de Notre-Dame, 13. rue do l'Empereur. AnTcn, Reprise dea cours, lundi, 4 janvier 1915. f demande cordonniers pour fabrication de ™ " groaaes chaussures.—Ilampshixe Houee Workshop, Jlog lane, Hammersmith. QUICONQUE verra cette annoncé aéra-bien aimablo d'aller dire au No. 177 rue Mario Christine. Laeken, que Maurioe, Jean et Lucien r-ont, e.n bonne santé. IA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le J dimanche, dans le " Standard," vendu chez toiu? marchands do journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement à noa ami» do s'abonner au prix de 3fb. 3 oar mois pour le Royaume-Uni et 4eh 4 pour l'étranger, etV-nous adresser le prix do l'abonnement en un mandat. I.e tAril des annonee.s est de 9d. la lieno pour le " Livru d'adresses des exiles," payable d'avance, et pour toute autr» publicité, lo tarif du " Standard." Noiu; avons ouvert un bureau dans l'immeuble du "Standard," Flect-strcet. 132-4'. F,.C., ouvert do 2 à 6 heures. Kn cas do demande par «frit. îoindr3 deux timbres d'un Dennx.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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