La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 25 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p843r0qz28/
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LA MÉTROPOLE ON P NKY Cl S fa CERTllBM SnUnlt V1JF CENT "-«EST Dix CEMTIMK4 PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES \ Bureaux: 43 Chancery Lane, W.C.2 Téléphoné: Holbeera 212. âBÔNKlfcSEKT 1 mois 3 ah . 3 mots, 9 sb. 24«ji ANNEE VENDREDI 25 MAI 1917 "" i No. 145 LA GRANDE GUERRE LE BRE5IL ET L'ALLEMAGNE DEMISSION DU COMTE TISZA LA CAMPAGNE SOUS-MARINE On aura lu avec une certaine surprise ue le comte Tisza, chef du cabinet ongrois, à la suite de controverses en-■e les divers partis hongrois et des dif-cultés politiques qui en résultent, a anné sa démission. Suivant un tele-ramme de Vienne aux journaux de [ollande, la position du "premier 3no-rois a été rendue impossible a U jite de son opposition à certains dé-iils de la question polonaise tels qu'ils aient proposés par Vienne et Berlin, ir son insistance sur son propre point de ie au sujet du rapprochement écono-ique avec l'Allemagne et en général ir son manque de complaisance en maire de ravitaillement' de l'Allemagne et J l'Autriche. Le facteur qui a précipité crise c'est la question du droit de ite hongrois. Cette démission du comte Tisza est autant plus surprenante qu'il y a à àne un mois, l'empereur Charles 1er, ins une lettre autographe " après, des nsultations privées avec les différents efs des partis politiques de Hongrie ivait assuré de toute sa confiance ^ en i et ses collègues. Cette confiance im-riale s'est épuisée en un mois de mps. La fin de la carrière politique de despote sera accueillie en Hongrie ec une satisfaction non déguisée, car, i grâce à une majorité achetee a 1 aide s fonds publics, Tisza s est éleve ntre la nation, et contre l'armée pour défense du projet de la " Zentral Eu-pa pour livrer l'armée pieds et ings liés à l'Allemagne et pour s'oppo-r à toutes les aspirations à des réfor-« démocratiques, interner et arrêter s milliers d'intellectuels et de prêtres i osaient lui résister. Avec sa chute les impérialistes alle-inds ont perdu leur meilleur appui en >ngrie. Il y a quelques jours, écrit le rrespondant hongrois du Mprning >st, se fonda en Hongrie une union des rtis d'opposition renforcée par les solistes non encore représentés au Par-nent, dans le but de faire passer des ormes démocratiques et de former un jloc de la paix " avec un programme îé sur la résolution votée par le parti rolyi le 9 mai dernier. Cette conception des facteurs politiques opposés comte Tisza et la menace qu'elle ressentait — l'organisation de tout le fs sur un principe démocratique et jr des réformes démocratiques — suf-nt pour faire voir au roi ce qu'il lui en itérait de continuer à soutenir Tisza de ne pas tenir compte du pays. Ce >art de Tisza est-il dû à cette appré-tion du roi, ou aux récentes conféren-entre le comte Czernin et le Chan-ier allemand, ou encore à l'influence l'archiduchesse Maria-Josepha, mère roi, qui passe pour être la grande Lseillère du trône, il serait difficile de dire. Néanmoins le fait est là et le voi subif et — par suite de la lettre roi — toflt à fait inattendu de "la gnée forte " signifie beaucoup plus point de vue international que beau-ip de. gens ne se l'imaginent, ^a déclaration du comte Czernin, vers fin d'avril, adressée officieusement à Russie dans laquelle il désavouait tou-tendances annexionnistes de la part la monarchie, causa une rupture en-l'Autriche et l'Allemagne et cela seul it pour décider du sort de Tisza, en ors des difficultés intérieures qui l'at-laient. L'impérialisme, qu'il repré-tait, dut céder, car si l'impérialisme ait faire une forte impression sur !e pie en rapport avec la victoire, le pie, qui ne "demande que la paix, i veut rien savoir. La chute de Tis-est pour le comte Czernin une pre-re victoire sur les impérialistes alle-îds.est plus que probable, ajoute le espondant, que le cabinet Tisza sera i d'un ministère de coalition dans le-I tous les partis seront représentés, mis plus d'un an il y a parmi toutes nuances de P'opinion une tendance à ner un cabinet de concentration dans lequel siégeraient les comtes Apponyi, Andrassy et Karolyi et la réalisation de ce projet a été empêchée uniquement par Tisza qui refusait de l'accepter aussi longtemps qu'il n'était pas à la tête. Il n'est pas probable que la crise sera résolue par une autre solution, et si un cabinet de coalition s'élève sur les ruines du ministère Tisza, ce sera probablement une puissante forteresse contre la politique impérialiste de l'Allemagne, contre le plan de Berlin-Bagdad et tous les rêves d'annexion, tous les hommes d'Etat hongrois étant opposés à toute autre solution que celle du parti Karolyi : la paix sans annexions ni indemnités. Sans le comte Karolyi aucune coalition n'est possible, et si le comte Karolyi, l'adversaire le plus résolu de l'Allemagne, arrive au pouvoir la paix pour la Hongrie ne sera pas très distante. D-: fait, Tisza, dans sa chute a entraîné toutes les influences allemandes dans la monarchie et l'on peut certifier qu'elles n'auront aucun part dans la formation du nouveau ministère. A la suite du torpillage du Tijuca. Senhor Nito Pecanho, ministre des Affaires étrangères du Brésil, a déclaré que la politique internationale de son pays, déterminée déjà après le torpillage du Parana ne sera pas modifiée. Le Brésil, dit-il, ne doit pas déclarer la guerre à l'Allemagne, il doit se limiter à accepter l'état de guerre que les circonstances lui imposent virtuellement. Quant à la nature de la collaboration entre le Brésil et les Etats-Unis le ministre dit que " malgré que ce ne soit que la collaboration morale et économique du Brésil qui ait été demandée nous devons consacrer notre attention à l'organisation militaire et navale, notamment en vue de la collaboration à policer l'Atlantique du Sud et nous devons nous ' préparer à toutes les éventualités. En Russie, à la suite du discours de M. Kerensky, ministre de la Guerre et de la Marine,au Congrès des D.O.S. et de l'appel du conseil des D.O.S., les troupes et les officiers de la garnison locale de Sébastopol ont décidé à l'unanimité de demander à être envoyés au front de Riga, pour aller se battre contre les Allemands.Sur les différents fronts la situation militaire est généralement inchangée. Dans le secteur britannique les opérations se sont limitées à des raids réciproques, tandis que dans levsecteur français, l'ennemi s'est borné à bombarder les positions des plateaux de Vauclerc et da Californie et du massif de Moronvilliers. Les chiffres de la campagne sous-marine accusent une sérieuse réduction dans le nombre des navires coulés au cours de la semaine écoulée en comparaison des semaines de la fin d'avril; 18 navires au-dessus de 1.600 tonnes, c) navires en dessous de ce tonnage et 3 bateaux de pêche ont été coulés. Le nombre d'arrivages et de départs est de 5.423 contre 5.120 la semaine précédente. Logique d'un journal belge subsidié " Ce ne sont pas les habitants de Fri-bourg qui en ce moment ont fait sombrer les navires-hôpitaux avec leurs blessés et par conséquent ne peut-on pas vénger ce naufrage (?? !) par la mort de femmes et d'enfants innocents." Telle est la logique et la morale que défend un hebdomadaire flamand subsi-dié par le gouvernement belge. En effet, remplacer torpillage par naufrage est déjà d'une propreté morale douteuse pour condamner les représailles. Mais si les habitants de Fribourg -ie sont pas coupables, de quoi étaient donc coupables les quinze cents malheureux qui ont trouvé la plus horrible des morts sur le Lusitavia, par exemple? Tant il est vrai que quand on veut éviter aux Allemands le moindre mal, on en arrive à tout excuser de leur part. Pourquoi tuer ce soldat boche puisqu'il ne vous a pas tué? Russie et Belgique Echange de télégrammes Le ministre des Affaires étrangères de Belgique a reçu, à la date du 21 mai, de M. Terestchenko, ministre russe des Affaires étrangères, le télégramme suivant : Ayant pris la direction des affaires étrangères dans le gouvernement provisoire russe reconstitué, je tiens à assurer Votre Excellence des sentiments de sympathie chaleureuse que la démocratie russe, maîtresse de ses destinées, porte invariablement à la cause de votre noble nation, dont l'esprit de sacrifice et l'héroïsme resteront à jamais dignes d'admiration.Confiante dans le triomphe définitif de le justice et de la liberté, la Russie affranchie continuera à poursuivre cette guerre, non dans un but de conquête ou de convoitise, mais pour assurer à toutes les nations le droit de disposer librement de leur sort et leur assurer une paix garantie^contre toute nouvelle atteinte. Le ministre des Affaires étrangères de Belgique a répondu : J'ai reçu avec le plus vif intérêt le télégramme que Votre Excellence, ayant pris la' direction des affaires étrangères, m'a adressé pour m'assurer des sentiments de sympathie chaleureuse de la démocratie russe pour 1^ nation belge. Mes collègues et moi, nous remercions Votre Excellence de la pensée qui lui a dicté ce message. La Belgique, victime de la plus odieuse des agressions et luttant pour son existence, prend acte avec'joie de l'assurance que lui donne, par l'organe de Votre Excellence, la Russie maîtresse de ses destinées, de poursuivre cette guerre jusqu'au triomphe définitif de la justice et de la liberté, jusqu'à l'établissement d'une paix garantie contfe toute nouvelle atteinte. Le gouvernement belge forme les souhaits les plus sympathiques pour la gloire et la prospérité de la Nation russe affranchie et pour la victoire de -ses armes. o—o La " germanisation " de Bruxelles M. Jacqmain déporté Sous ces titres on lit dans les officieuses Informations belges (No. 34.2, 21 mai 1917) : Un journal bruxellois teutonisé publie dans son numéro du 15 mai 1917 un long "avis" des autorités allemandes, relatif à l'enseignement du flamand dans les écoles de la capitale. Tandis qu'en Schleswig-Holstein, par exemple, les Allemands ont été jusqu'à interdire l'enseignement du danois par leçons particulières, ils représentent, dans cet article, les Bruxellois flamands comme de vrais martyrs " auxquels on refuse le droit le plus sacré que puis?e posséder un peuple, le droit de sa langue maternelle !" Dans cet avis, l'arrestation de M. Jacqmain, échevin de l'instruction publique à Bruxelles, est expliquée en détail. Les deux passages ei-après suffiront à l'édification du lecteur : " Dès le début, l'âme de la résistance à l'exécution de la loi et à l'introduction du flamand comme langue véhiculaire de l'enseignement pour les enfants d'origine flamande fut M. Jacqmain, échevin de l'Instruction publique à Bruxelles. " Il fallait donc briser la résistance illégale des administrations communales. Tout d'abord, le chef de ,a résistance, M. Jacqmain, sera mené en Allemagne, dès qu'il aura subi la peine prononcée contre lui. En outre, si les agissements illégaux des Administrations communales et scolaires continuaient, l'Atiministration allemande n'hésiterait pas à prendre les autres mesures qui s'imposeraient." La population bruxelloise n'est pas dupe de leurs prétendus " défenseurs " et les privations de tous les genres, les brutalités et les insultes qu'elle a subies de la part de ceux qui lui parlent à présent de " droits sacrés " des peuples l'aident grandement à distinguer un Flamancfd'un ...Allemand. A preuve, les manifestations dont ont été le théâtre, récemment, certaines écoles-de Bruxelles à l'arrivée de créatures soi-disant flamandes autour desquelles élèves et professeurs ont fait le vide... o—o Le Pape obtient la grâce de douze Btlges condamnés à mort On télégraphie de Rome à la Croix : Un télégramme de Mgr Locatelli, nonce à Bruxelles, annonce au Saint-Siège que douze Belges, condamnés à mort par le tribunal militaire de Char-leroi, ont été grâciés sur l'intervention du Souverain Pontife. GARE AUX METEQUES UNE PROTESTATION DE HOLLANDE Nous reoevons d'un de nos plus anciens abonnés d'Anvers la lettre suivante : Rotterdam, le 10 mai 1917. Monsieur le Directeur, Votre estimé journal du 23 avril vient de me parvenir avec un notable retard et je dois vous avouer que ce n'est pas sans un sentiment de découragement, en même temps que d'indignation, que j'ai lu l'article "Gare aux métèques !". De découragement d'abord, car je me demande si c'est pour permettre aux Boches naturalisés de rentrer en Belgique " la tête haute comme vous dites, que nous avons pris les armes, que nos frères et nos fils se font tuer par milliers par ces mêmes métèques ou leurs complices, que nos vaillants et glorieux soldats exposent encore journellement leur précieuse existence, ou si c'est au contraire pour que nous puissions, après cette guerre à outrance,rentrer dans une Belgique libérée, et surtout purifiée de cette vermine immonde. D'indignation ensuite, car il n'est pas possible que Sa Majesté l'Argent et sa complice la Politique soient assez puissantes pour nous faire oublier les ruines et les deuils dont notre malheureuse Patrie a été couverte par les hordes d'Attila II, pour nous faire oublier les crimes sans nom commis chez nous par les complices de ces métèques dont vous annoncez le retour en Belgique. Il n'est pas possible, comme vous le dites, que dix journaux du pays seraient achetés au besoin pour étouffer la voix de l'opinion publique, qui s'opposera formellement à une nouvelle invasion germanique dont nous ne voulons plus à aucun prix, car nous savons ce que cette infiltration fielleuse nous a coûté .de larmes et de douleurs sans nombre, il n'est pas possible que l'on trouve des journalistes belges qui vendraient leur conscience pour une poignée d'or et voudraient de nouveau livrer leur pays à 1 oette race de bandits et d'assassins qui s'est attiré la réprobation et le mépris du monde civilisé tout entier. De tels journalistes seraient plus méprisables encore que les brigands qu'ils voudraient couvrir, et j'ai la conviction que l'Asso-, ciation de la Presse belge aurait vite fait justice de confrères assez dégénérés pour vouloir jouer le rôle de Judas^ Non, non, il est inadmissible que les métèques rentrent au pays ! La population entière s'y opposerait ! Nos glorieux soldats rentrés en vainqueurs, nos nobles mutilés qui seront malheureusement légion, nos milliers de déportés mis au travail forcé comme de véritables forçats, nos compatriotes qui pendant des années auront subi — par pur patriotisme — un exil volontaire, les millions de Belges testés au pays et qui auront gémi sous le joug tyrannique de l'oppresseur pendant toute la durée de l'offensante et déprimante occupation, sé lèveraient comme un seul homme pour s'opposer à une pareille traîtrise, pour combattre et renverser n'importe quel gouvernement qui permettrait le retour parmi nous die ces naturalisés hypocrites par qui nous avons été vendus et livrés ! Non, non, les métèques ne rentreront pas en Belgique ! Si nos fils, nos frères, nos amis sont tombés par millions sur le champ de bataille, si le sol belge est rougi du généreux sang de nos vaillants héros-martyrs, c'est pour que notre chère Patrie sorte de la mêlée, non seulement grandie, mais purifiée moralement et physiquement, car nous ne voulons plus respirer l'air vicié par la présence des Teutons, fussent-ils naturalisés. Non, non, notre gouvernement ne sera pas assez naïf pour permettre le retour parmi, nous de cette bande d'espions attitrés, appartenant à tous les degrés de l'échelle sociale, et par une révocation de tous les certificats de naturalisation accordés depuis vingt-cinq ans, il prendra une sérieuse mesure d'épuration et donnera satisfaction à l'opinion publique. L'admiration et la sympathie dont '<i Belgique est aujourd'hui l'objet dans le monde entier par suite de la noble tâche que nous avons assumée, en nous sacrifiant pour la cause de l'Honneur et du Droit, se changeraient promptement en indifférence, sinon en mépris, si nous donnions au monde le spectacle d'une basse vénalité, en admettant de nouveau parmi nous ces métèques détestés, parce que quelques-uns parmi eux sont des puissances financières ! Non* mille fois non, la finance intéressée aura beau s'agiter, les véritables patriotes se lèveraient par milliers, et s'opposeraient par tous les moyens au retour de ces Teutons hypocrites qui, malgré leur naturalisation, n'avaient aucune attache avec la Patrie belge : ils avaient leurs écoles allemandes, leurs théâtres allemands, leurs églises allemandes, leurs cercles allemands, et ne s'occupaient de la société belge que pour l'exploiter et la trahir. Non, nous n'oublierons pas que. pour ces fameux naturalisés la date de la naissance de l'Empereur des Barbares, le 27 janvier, était jour férié, occasion de banquets et de beuveries, avec des vociférations sans fin de Hoch! Hoch! et des Deutschland iiber Ailes, alors que pour eux, la fête de notre Roi-Héros, de notre glorieux roi Albert, passait inaperçue.Non, nous n'oublierons pas que ces fameux naturalisés étaient souscripteurs à l'emprunt de guerre allemand, à cet emprunt qui a servi à nous dépouiller et à nous assassiner, et j'estime que si l'on veut faire rentrér ces souscripteurs naturalisés en Belgique, cela ne peut être que pour les traduire à la barre, car ils doivent être accusés du crime de trahison envers notre Patrie. Non, nous n'oublierons pas que la loi Delbriick permet à l'Allemand de se fai-se naturaliser dans un autre pays sans perdre sa nationalité d'origine, et que même les descendants de naturalisés, établis sur territoire étranger, peuvent rester allemands. Une fois allemand, toujours allemand. Déjà le gouvernement de la République française est saisi d'un projet de loi relatif au retrait de la naturalisation, le gouvernement anglais ne manquera pas de voter une résolution pareille,' et comme nous désirons que notre chère Belgique soit débarrassée de tous les éléments suspects nous sollicitons le gouvernement bejge d'une manière pressante de préparer également des mesures similaires, afin de soulager le peuple belge de ce cauchemar du retour éventuel des métèques. LOUIS VERHAEGEN. o—o La Conférence économique de Rome La Conférence économique interalliée a terminé ses travaux. L'accord est complet sur les mesures à prendre, après la guerre, contre l'invasion des produits austro-allemands. Une réception très brillante a eu lieu, le soir, au palais Farnèse. Tous les membres de la conférence y assistaient, ainsi que les ministres, les ambassadeurs des puissances alliées, de nombreux sénateurs, députés, officiers français et anglais. Le procès von Gerlach Le procès contre le prélat espion von Gerlach et ses complices au ra sa conclusion dans la courant de cette semaine, malgré les tentatives faites par les avocats de la défense pour entraver les débats. On apprend que les défenseurs ont même essayé de provoquer une intervention du conseil de l'ordre des avocats, qui refusa énergiquement de se mélfer de cette affaire. Le Secolo croit pouvoir affirmer que des démarches pressantes ont été faites par une puissance étrangère pour obtenir le renvoi des débats; il s'agit évidemment, dit le correspondant du Matin, du Vatican qui craint de voir établir la preuve de la culpabilité du prélat bavarois. Line condamnation .par défaut de von j Gerlach à la peine capitale paraît inévitable.o—o Est décédé le 28 mars dernier, M. A. Thienpont, avocat général et ancien procureur du Roi à Ypres.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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