La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 04 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fb4wh2fb2n/
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LA METROPOLE ONÊ PENNY CIHQ CMTUW l,,0fîin« i V1JF CEBT S»«' DIX C",TIMM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43. Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABOHHEMENT 1 moia, 3 ih. ; 3 mois, t th. ANNEE MERCREDI 4 AVRIL 1917 No. 94 LA GRANDE GUEREE I Progrès étendus à St-Quentin Im.wilson veut la guerre ■ Les opérations en Palestine IL symptômes que l'on possède jus-L'ici au sujet de l'état d'esprit qui règne aux Etats-Unis permettent de prévoir avec une quasi-certitude que la patience des Américains est à bout et qu'ils ne reculeront pas devant le seule décision que la situation permette. Suivant les dernières dépêches le président Wil-son a demandé au Congrès de déclarer qu'un état de guerre existe entre les Etats-Unis et l'Alemagne. - D'autre part le sénateur Flood, président du comité des relations étrangères, L soumis au Congrès une résolution officielle dans laquelle il dit quelles actes [récents du gouvernement impérial allemand n'étant rien moins qu'une guerre icontre le gouvernement et le peuple des ; Etats-Unis, le Sénat et la Chambre décident qu'un état de guerre, qui a été imposé aux Etats-Unis, est par là meme déclaré et que le président est autorisé à prendre des mesures immédiates non seulement pour mettre le pays en état de défense complète, mais aussi pour déployer toute sa puissance et employer toutes ses ressources pour faire la guerre contre le gouvernement impérial et conduire le conflit à une solution heu-Ireuse.I Au moment où le président Wilson ar-[riva au Congrès il y eut des scènes d'un [enthousiasme délirant. La foule applau-I dit frénétiquement à son entrée et à sa [sortie, et au»cours de l'adresse présidentielle les membres du Congrès soulignè-I rent les passages caractéristiques de [bruyants bravos. Quand M. Wilson dé-!' clara que les Etats-Unis ne choisiraient [jamais la voie de la soumission à l'in-I justice il y eut de cris frénétiques et l quand il demanda au Congrès de décla-[ rer que l'état de guerre existait avec [ l'Allemagne tous les membres se levè-| rent et crièrent leur approbation. L'avis du président d'aider les Alliés [ financièrement et autrement, et sa dé-I claration en faveur d'une armée sur la [ base du service universel provoquèrent des explosions d'applaudissements. A la fin du discours toutes les personnes présentes se levèrent de même que les sénateurs à tendances pacifistes et agitè- I rent' des mouchoirs et de graves sénateurs sortirent des petits drapeaux. Pen- i dant le discours la nouvelle du torpilla-j ge de l'Astec fut répandue dans la salle nais le président n'apprit la nouvelle que plus tard. Aujourd'hui le Congrès s'occupera des résolutions de guerre et le Cabinet tien-[ dra une nouvelle réunion au cours de laquelle les préparations pour l'armée et 'a flotte seront encore discutées. Quel rôle les Etats-Unis comptent-ils |0uer s'ils entrent en guerre? Tant dans 'e Congrès que dans le Cabinet on est (lavis qu'en vue de faire de l'effet sur i 'es Alliés comme sur les Allemands il faudrait envoyer un petit contingent de 'armée américaine en France. Ce sera J un avertissement pour l'Allemagne que 'es Etats-Unis, étant entrés en guerre, «ît prêts à là faire jusqu'au bout. Pour les Alliés ce sera un encouragement et Me promesse que l'Amérique sera côte-' a^cote avec eux pour la défense de la ci-V|lisation. Mais le plus grand service l'Amérique puisse rendre aux belligérants est plutôt matériel que militaire, en leur accordant le crédit américain et !'n faisant usage des ressources industrielles du pays pour approvisionner les "liés de ce dont ils ont le plus besoin et en leur prêtant l'aide de leur flotte Marchande et militaire. Il n'y a pas en-(°re d'entente à ce sujet entre Washington et les gouvernements alliés mais on s attend à un arrangement après la dé-''aration de guerre. Les progrès des troupes britanniques II ouest de St-Quentin continuent à pas ^ géant. Au nord-est de Savy les villa-ï®s de Franoilly-Selency, Selency et Hol-non furent capturés en même temps 1U une trentaine de prisonniers. Outre ; tela le général Gough s'est rendu maître du bois de St-Quentin et des villages de Villecholles et Bihecourt, et en même temps des postes ont été établis à Tem-pleux-le-Gerard et à la ferme de Vauce-lette, à trois kilomètres à l'est d'Heude-court. Plusieurs fortes positions ont encore été maîtrisées sur la ligne de défense avancée de l'ennemi entre la route de Bapaume à Cambrai et Arras. Au cours de cette opération, dans laquelle l'ennemi offrit une résistance obstinée, les villages" de Doignies, Louverval, Noreuil, Longatte, Ecoust-St-Mein et Croisilles furent encore capturés. Entre la Somme et l'Oise il y eut un violent duel d'artillerie dans le secteur de Castres-Contescourt, et au nord de l'Ailette des progrès ont été effectués dans la région de Landrecourt. Près de la frontière persane, dans la direction de Khanikin les troupes russes ont occupé trois villages que les Turcs avaient dû évacuer. D'autre part les troupes britanniques opérant au nord de Bagdad ont occupé un village situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Kizil-Robab. Au cours des opérations en Palestine, dont une. description détaillée a été donné à la Chambre des communes,les troupes britanniques ont capturé 950 prisonniers; les pertes ennemies sont estimées à 8.000. o—o Le Pape et les déportations Rome, 2 atfril. —- Le cardinal Gaspar-ri, secrétaire d'Etat au Saint-Siège, a adressé une lettre à M. Van den Heu-vel, ministre de Belgique auprès du Vatican, contenant la réponse du comte Hertling, chef du cabinet et ministre des Affaires étrangères de Bavière, à la protestation du Vatican contre les déportations belges. Dans sa lettre,le comte Hertling dit que les autorités allemandes sont "disposées à s'abstenir de nouvelles déportations forcées de Belgique en Allemagne et a permettre le retour de ceux qui ont été injustement déportés à la suite d'erreurs ". Le Corriere d'Italia fait ressortir l'importance de cette concession aux vœux du Vatican et dit que 13.000 des 60.000 ouvriers déportés ont déjà été rapatriés. Le .Messagero, d'un autre côté, maintient que la réponse allemande au Pape est simplement une " vulgaire escroquerie ", que quelques centaines d'ouvriers seulement ont été rapatriés et seulement parce que, à la suite du manque de nourriture et d'es mauvais traitements, ils ne sont plus à même de travailler. "Tous ceux qui en sont capables ont été retenus en Allemagne pour y travailler com- • me des chiens ". — Times. , 0—0 Une protestation des patriotes flamands Zurich, 30 mars. — Les plus hautes notabilités des Flandres, parmi lesquelles tous les députés et les maires, viennent d'adresser au Chancelier une protestation des plus énergiques contre l'attitude du fameux " Conseil des Flandres " qui se rendit à Berlin il y "a trois semaines. Les patriotes flamands déclarent que !e " conseil " en question ne représente nullement les sentiments du pays et s'élèvent avec indignation contre la division de la Belgique en deux administrations différentes. — Matin. o—o- M. Milioukoff et la Belgique Le 24 mai 1916, trois délégués de la Douma, dont M. Milioukoff, aujourd'hui ministre j des Affaires étrangères, visitèrent nos établissements de l'arrière et les usines du Havre. Aux personnalités qui saluaient la délégation, M. Milioukoff parla de notre pays avec une sympathie profonde : " Aucune paix, disait-il, ne saurait être signée sans que la Belgique, restaurée et libre, n'ait reçu les indemnités auxquelles elle a droit." M. Milioukoff qualifia les Belges d"'amis éternels de la Russie " Hommages éloquents au cardinal Mercier Nous avons dit, il y a quelques jours, que l'Académie française des sciences morales avait à l'unanimité décerné au cardinal Mercier le grand prix Audiffred de 15.000 francs destiné à honorer les plus grands, les plus beaux dévouements. M. Félix Rocquain, qui avait eu à faire rapport sur l'attribution de ce prix, a tenu à souligner la signification de la décision de l'Académie : En décernant ce prix au cardinal Mercier, a dit M. Rocquain, l'Académie a voulu honorer son patriotisme élevé, son respect du droit, son zèle pour la justice, sa fermeté devant l'oppression, sa commisération et son dévouement pour les pauvres et pour les opprimés. Elle a voulu aussi rendre hommage, en sa personne, à une nation qui à tant de titrçs est chère à la France. Le New-York Sun a tenu à applaudir à cet hommage et voici en quels termes le grand journal américain célèbre le rôle patriotique du Primat de Belgique : Les _ manœuvres des Allemands se sont constamment brisées devant la volonté irrésistible du cardinal Mercier. Ni la corruption, ni les menaces n'ont arrêté la plume de l'héroïque prélat. Pendant toute la durée de la guerre, ses paroles ont fustigé les ennemis de son pays. Von Bissing a gémi sous le fouet de ses paroles et toute la horde de bandits et d'assassins d'enfants a plié sous le poids de cette condamnation. Puisse le cardinal Mercier vivre assez longtemps pourvoir son pays libéré de la souillure des Teutons ! o—o-—- Les sympathie italiennes Une lettre du cardinal Mercier Le grand journal catholique italien Corriere d'Italia a eu la noble initiative d'ouvrir une souscription en faveur des malheureux enfants, belges, et la population italienne a généreusement répondu à son appel de fonds : 40.000 lires ont, en effet, été recueillies en très peu de temps et envoyées au cardinal Mercier. De plus, le Corriere d'Italia, dans son numéro du 20 mars 1917, fait précéder la lettre de remercîment du cardinal Mercier, dont on trouvera le texte ci-après, de l'annonce que 10:000 autres lires vont être remises à M. Van den Heuvel, ambassadeur de Belgique près le -Saint-Siège. Et la souscription reste ouverte. Voici la lettre du cardinal Mercier : Monsieur le Directeur, Vous avez eu la délicate pensée d'ouvrir, dans votre journal, une souscription en faveur des enfants de la Belgique et je vous remercie des 40.000 lires que vous avez recueillies et envoyées avec tant d'amabilité.Votre initiative m'a ému. L'idée que, le jour de l'Epiphanie, les petits enfants romains dont je me rappelle avec tant de plaisir l'œil intelligent, le fin sourire, la spontanéité confiante, ont eu une pensée d'affection, un mouvement de générosité envers leurs petits frères de Belgique, m'a touché au cœur. Je vous serais reconnaissant si vous vouliez bien exprimer notre gratitude aux souscripteurs. Je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à mes sentiments cordialement dévoués. J. D. CARD. MERCIER, Archevêque de Malines. o—o Les indemnités On lit dans la Revue générale de VElectricité, de Paris (24 mars 1917), l'avis suivant : COMMISSION DES RECLAMATIONS INSTITUEE AUPRES DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES Il importe de rappeler l'intérêt qu'il y a pour le Gouvernement d'être renseigné aussi exactement que possible sur les biens français en pays ennemis et occupés. L'Office national du commerce extérieur rappelle aux industriels et commerçants français qu'il existe au ministère des Affaires étrangères une Commission des réclamations et les prie instamment de faire leur déclaration. Il serait impossible au Gouvernement français de défendre, au moment de la négociation de la paix, des intérêts privés dont il n'aurait pris connaissance. Qu'a-t-on fait dans ce sens chez nous ? o—o Les socialistes belges et la Russie M. de Brouckère, délégué officiel du parti socialiste belge, accompagnera les délégués socialistes français qui se rendront prochainement en Russie. M. de Brouckère a eu de fréquentes relations avec les milieux socialistes russes. CROQUIS DU FRONT LA GRAND' MESSE 11 En ce pays de Flandre, où les villages ne se décèlent plus à la flèche de leurs clochers,où les églises de Dieu se sont effondrées devant l'impiété des hommes,où l'amicale et paisible chanson des cloches et la grave et sonore prière des orgues se sont tues depuis longtemps sous le fracas mécréant des lourds obusiers, les âmes pieuses abritent leur culte et leur ferveur en des temples de fortune, insoupçonnés de la colère humaine, comme aux temps reculés de la Réforme et de la Terreur. Quelques chapelles en bois, quelques tentes, immédiatement derrière les lignes, invitent d'une modeste croix les guerriers qui, pour remplir leurs devoirs dominicaux, ont le courage ou la faiblesse de croire encore qu'ils servent le Dieu qui a dit : Et pax in terrain. Plus en avant, dans les lignes même, côté-à-côte avec les batteries, pour ceux que le constant danger empêche de quitter leur poste de plus de quelques mètres, c'est dans la salle basse d'une métairie, dans l'unique chambre d'une ferme que se célèbre l'office divin. Une vieille armoire couverte d'une nappe bien propre, deux bougies encadrant un petit crucifix noir qui porte un Christ e<î nacre blanche : c'est l'autel. L'aumônier militaire en surplis trop court laissant voir ses bottes belliqueuses, assisté d'un brancardier en khaki issu de quelque noviciat : ce sont les officiants. Une dizaine de soldats, le fermier et sa famille, quelques paysans et paysannes des alentours" qui refusent d'abandonner leur chaume, préférant mourir sur leur lopin de terre plutôt que de le quitter; une trentaine de fidèles en tout : c'est la paroisse. Ce temple improvisé- mesure environ cinq mètres sur six. L'autel, la table, le grand poêle flamand, un ample berceau où dort à poings fermés un poupon joufflu, d'autres menus meubles encore prennent une part notable de cet espace et laissent fort peu de place au pasteur et à ses ouailles. Les hommes se tiennent debout. Un canon lointain souligne l'Evangile et ponctue la consécration. Un lourd chariot d'approvisionnement passant sur la route durcie par le gel fait trembler les vitres en guise de sonnerie. Le chien de garde dans la cour aboie à l'Evangile. Deux serins à la croisée lancent à l'envi leurs prières jaculatoires. Le pendule de la vieille horloge égrène l'inlassable chapelet du temps. La soupe paysanne mijotajit sur le feu marmotte des litanies dont l'arôme emplit la chambre en guise d'encens. Les bêtes et les choses supplient le Seigneur d'exaucer les prières des hommes 'et de mettre un terme à leurs communes souffrances. En ce cadre exigu, quel grandiose tableau ! Fermons les yeux. Où sont les messes d'antan? La tonitruante grand'messe avec ses mille petits feux, ses prêtres couverts d'ors et de pompeux oripeaux, son bataillon de servants manœuvrant sur toute l'étendue du chœur ! Et la sombre et interminable messe de Requiem où le nombre des ser--vants représentait le nombre des billets prélevés sur l'héritage du défunt dont l'âme semblait d'autant moins certaine de son salut que ^on corps était sûr de son crédit? Où est cette "messe rapide de midi en cette église si éprouvée de St-Pierre à Louvain, où nous allions, étudiants, rendre un hommage hâtif à l'Eternel et jeter un regard moins pressé sur les jolies filles qui venaient nous y montrer leur dernier sourire sous leur dernier chapeau? Où sont lçs Te Deum tapageurs que nous rehaussions de notre uniforme désuet de la garde civique nationale du Royaume de Belgique, empanachés dé plumes gallinacées pour avoir l'air plus puissants? De toute cette éphémère grandeur rien ici n'est resté si ce n'est l'âme même du sacrifice divin. La grand'messe, c'est ici qu'elle se dit. Chambre de ferme blanchie à la chaux, au plafond de planches mal jointes, aux petits pavés rouges, pour temple audacieux de marbre et de granit; vieille armoire vermoulue pour autel richement couvert de cuivres, d'argenteries et d'oriflammes; unique officiant de l'armée pour étincelant spectacle; petit noyau de fidèles soldats et paysans à deux pas de la mort pour foule bigarrée de la grande ville et de la grande vie; toute cette simplicité pour tout cet apparat : c'est cette grand'messe du front, si j'en crois la doctrine du Christ, qui doit compter le plus et le mieux devant le Dieu de Bethléem, le Dieu des humbles et des petits. .. ARM. DE KAYSER. o—o Les traîtres flamingants L'ordre du jour des parlementaires belges Voici le texte de l'ordre du jour du Groupe parlementaire belge .dans le Royaume-Uni que nous avons déjà signalé : Le Groupe parlementaire belge dans le Royaume-Uni proteste hautement contre les agissements récents de quelques égarés, individualités belges sans notoriété ni considération, qui ont été reçues par le-Chancelier, à Berlin, avec une solennité ridicule. Cette manifestation, qui n'a eu d'importance que par la publicité dont elle' fut intentionnellement entourée' dans le but d'égarer l'opinion publique à l'étranger, est considérée par tous les patriotes belges • comme un défi au sentiment national et un acte de trahison envers la Patrie. Le Groupe parlementaire, se solidarisant une fois de plus avec le Gouvernement en vue de maintenir l'union sacrée de tous les Belges' affirme son invincible horreur de tout rapprochement comme de toute connivence avec un ennemi abhorre et sa confiance de voir les revendications flamandes solutionnées en temps opportun et par les mandataires de la nation, dans un esprit de justice et de concorde, sous l'égide de nos libres institutions, et décide d'adresser le présent ordre du jour au Gouvernement et aux Groupes parlementaires belges de France et de Hollande. o—o Répartie belge et goujaterie allemande On rapporte, de bonne source, un incident qui s'est produit tout récemment devant un conseil de guerre allemand en Belgique et qui mérite d'être rapporté.Un Belge bien connu, M. Paul Ter-linden, bourgmestre de Rixensart (Bra-bant), comparaissait sous la prévention d'avoir abrité un blessé français, crime pour lequel il fut condamné à douze mois de prison. Sa fille, la baronne de Coninck, toute jeune mariée et dont le mari est à la guerre, assistait aux débats en simple spectatrice. Un officier allemand l'apercevant dans l'auditoire crut bon de venir s'asseoir à côté d'elle en lui disant : Je crois, Madame, vous avoir déjà rencontrée Elle répondit: "Vous vous trompez, je ne vous connais pas, Monsieur ". Il insista encore, et en présence de sa dénégation réitérée il expliqua : " Sans doute me serai-je mépris parce que vous ressemblez extraordinairement à une damé anglaise que j'ai bien connue La réponse ne se fit pas attendre : " Vous voulez parler de Miss Cavell, sans doute!" Pour cette riposte bien envoyée, la jeune femme fut condamnée à un mois de prison. On ne sait ce qu'il faut le plus admirer, ou l'esprit de fière répartie de cette vaillante femme belge, ou la goujaterie de l'officier allemand qui s'empressa d'aller la dénoncer. o—o

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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