La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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25 november 1916
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s.n. 1916, 25 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bk16m34285/
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LA MÉTROPOLE 3 ONE PENNY .nrr. CINQ CENTIMES nLLAFfDE : VIJF CENT jrrlKEKT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 uh. «S»® ANNEE SAMEDI 25 NOVEMBRE 1916 No 329 LA GRANDE GUERRE i Sans nouvelles de l'armée d'Orsova CALME PLAT DANS L'OUEST W Un nouveau chef de cabinet en Russie ■ Les communiqués roumains retardés, comme il est expliqué plus haut, on Hxception faite pour celui de lundi, sont peut en conclure légitimement que le Hnlin arrivés, mais ils ne jettent pas fameux " coup " stratégique de von Beaucoup de lumière sur la situation Hindenburg est devenu de plus en plus K.s armées dans l'ouest de la Rouma- difficile à exécuter, quelque mauvaise que soit la situation en Roumanie. ■ la situation de l'armée de la Cerna, La chance de ce coup dépendait du Bn particulier, au sujet de laquelle on ' forçage " des défilés entre Buzeu et fcait sérieusement inquiet, reste très Tôrzburg et du déploiement des colon-Hb^cure. Suivant les dernières nouvelles nés ennemies sur ce front pour une ■ arrivées de Vienne les Autrichiens ont charge vers le sud. Si cela avait été Bri-- pied sur la rive est de la Cerna, possible, deux armées roumaines au ■ifluent du Danube qui se jette dans ce moins auraient été exposées au désastre, Bfjeuve près d'Orsova. Dans cette région mais les Roumains tinrent bon dans les Bl a eu de violentes attaques, mais il défilés centraux et suivant les dernières Ë-iW a rien qui montre quelle est l'impor- nouvelles s'y tiennent toujours, de sorte ^Knce des troupes qui se trouvent en que, pivotant sur ces défilés les armees ■ de l'ennemi, ou que ces troupes roumaines peuvent encore se tirer d'af-B sont qu'une arrière-garde protégeant faire et garder une ligne intacte. Si ■, retraite du gros de l'armée de la l'ennemi avait réussi à forcer les défilés Kema du centre il aurait pu marcher vers le ■ A Craiova l'armée roumaine, après suc' l°ng des vallées. Mais attaquant Bavoir abandonné la ville, ont occupé des Pai ' ouest, il trouve en face de lui et Boxions à l'est. Les bulletins aile- à anSle droit, de sa ligne d'avance ^hands ne donnent plus aucun détail au toutes les rivières, débordant leurs lits ^Ejet des opérations militaires dans cette en cette saison. Si les Roumains tien-■Un, niais ils se contentent de dire rient bon 1 ennemi est forcé d'attaquer ^■uc les opérations en Valachie se déve- constamment dans une position dés-Mpppent d'accord avec les plans stratégi- avantageuse et de livrer des combats ordinaires au lieu de frapper un grand ™ H Le colonel Repington, le célèbre colla- coup. — ^Borateur militaire du Times, s'occupant " n est pas probable, ajoute le colonne la situation en Roumanie, écrit : Pe' Repington, que 1 ennemi se laissera ■ L'avance heureuse des colonnes de influencer dans ses opérations de Rou-^■fon Falkenhayn le long des vallées du manie par les evenements a Monastir, B et le l'Aluta, suivie de la capture campagne de Roumanie étant essen- ■ de Craiova, cause naturellement une in- tielle au prestige de Hindenburg. ^Biiétude sérieuse au sujet de la sécurité Comme tout semble calme sur le front Hle l'armée roumaine qui est menacée de russe il est très probable qu il y a un Bbir sa retraite coupée. mouvement général vers le sud, du côté ■ Quoi qu'il puisse être arrivé et quel- russe comme du côte austro-allemand. I que sérieuse que puisse être sa posi- mouvement parallèle donnera lieu a ■on, l'armée d'Orsova en entier ne sera une nouvelle situation dont le^ caractère coupée si les ordres nécessaires ont exact ne peut encore être prévu en ce donnés par son chef au moment où moment. ordres devenaient urgents. On peut Sur les deux fronts de la Somme tout ^■mprendre pourquoi ces ordres aient calme. Il y a eu des raids de tran- B être retardés jusqu'au dernier mo- chee au sud de Cienay et de Festubert, ■ lient. La présence de l'armée roumaine tandis que sut le front belge il y a eu ^■Orsova dominait le trafic sur le Da- des combats d artillerie à Ramscapelle ■ibe, le long duquel les 6o p. c. des ap- et.a Mannekensvere, e(- des combats ^■ovisionnements destinés aux Turcs et a a bombe a Het Sas. Bulgares devaient passer. Le blo- ' ut°ur de 1 ionastii les Serbes conti- du fleuve doit avoir été très funeste nuent a exercer une forte pression sur l'ennemi, et en particulier pour les ennemi.Depuis le début de la campagne ^■mées de von Mackensen et des Bul- ,n°S,a ies ont repris à 1 ennemi 1.200 ki- B[reS dans le sud. Le succès des Rou- lomètres carrés de leur propre territoi- ■> dans la vallée de Jiul rètarda de rc ' ^ , ^^Bielques jours la nécessité pour eux 'n, xussie les seances de la Douma ^Bvacuer Orsova, mais le 14 novembre °nt c remises jusqu au 2 décembre. Mpand les Allemands capturèrent Turgu ai res.cn' impérial^ M. Sturmer, pre- B et déployèrent leurs renforts aux- ™ler ministre et ministre des Affaires . Hr's nos alliés ne pouvaient résister, étrangères, est remplacé dans ses fonc- .0 H maintien d'Orsova n'était plus pru- tlons par 1 . Trepoff, ministre des Voies et il faut supposer, en l'absence et ommunications. M. Sturmer reste eo ■ nouvelles contradictoires, que l'or- membre du conseil. Les journaux de ■ede la retraite fut donné ce jour-là. trograjde disent que la nomination de ce cas, comme Craiova n'a pas ' ' iepoff implique la nécessité pour = sérieusement occupé par les Aile- le gouvernement de faire au Parlement jif-Bnds avant le 21 novembre et que la "n,e communication expliquant des pro- os-B'ance d'Orsova à Craiova n'est que ble™es imminents il* W 45 kilomètres, les Roumains peu- n ignore quelle est la nature de ces ide ^Bfnt avoir eu le temps de battre en re- pro emes mais on croit qu il faut les BPite> et cela est d'autant plus proba- en apport avec le démenti que d£ flf ^ue 'a nécessité d'une retraite éven- " lurmei a donne recemment au su- en- Bf,"e Peut avoir été prévue longtemps Jet des rumeurs de paix separee avec l'er Bl ayance- On peut observer aussi qu'il a ssle- optait pas indispensable de faire usage n c j j ~ilt ^B,'a grand'route, si ce n'est pour les tonds de secours pour les au K|"ls lourds, et qu'en faisant usage de Belges ' au Japon 0U'H'es '"jf routes de la campagne entre Un fonds d'assistance aux veuves et «grand route et le Danube, ainsi que aux orphelins de la guerre de Belgique, »!■ V01e ferrée, l'armée d'Orsova où utilisable à la paix, avait été constitué t a M moins le gros de l'armée doit avoir à Tokio, il y a quelque dix-huit mois. ^Barr de SC r6tlrer en sécurlté" La guerre se prolongeant au delà des ;tteHt lere:garde' peut-être une division, prévisions du comité fondateur, il a été "i* a!01r eu des difficultés, mais entre décidé, à l'unanimité des membres, de Se!Mret % Une arrière-garde et couper consacrer les premières sommes recueil- , U"e armée 11 y a une très lies (2-654 yen 46) à des œuvres d'as- 1,e!ML' "'"erence.-» sistance immédiate déjà créées en e aPpreciation est évidemment, Europe. ÇKIW* basée SUr la suPP°sition Mme Edith Nonweiler, de Tokio ■mern - de k retraite a été donné au adresse un chaleureux appel au public ■rn, ou,.celle-c devenait nécessaire. européen et japonais, dans The Japan ^■itunîH- , luttent en vain contre Advertiser de Tokio (22 septembre 1916 • ' et 11 faut blen croire que P°ur que !es souscriptions lui soient ré- ""'■t leç J°r roumain a vu. ce Çlui cre- gulièrement envoyées, les besoins allant ■s" }eux au monde entier. Si ce que en augmentant avec la durée de la j ne savons pas encore est arrivé guerre. Les leçons l'Histoire Le trône de Constan in menacé M. R. M'Neili a posé jeudi aux Coi munes au sous-secrétaire des Affair étrangères les questions suivantes : " Le traité de 1863 qui plaça une dyna tie danoise sur le trône de Grèce confier il un article disant que : Sou» la garam de la Grande-Bretagne, de la France et la Russie, la Grèce forme un Etat constit tionel ; ''Et que cet article fut introduit en cons quence des événements de 1862, quai le roi Otto, un prince allemand, fut dépo du trône de Grèce pour avoir enfreint Constitution et fut embarqué sur 1 navire britannique, un gouvernement pr visoire ayant été constitué ainsi qu'ui armée de défense nationale." Enfin M. M'Neill demanda au sou secrétaire des Affaires étrangères s voudrait prier le ministre britannique Athènes d'appeler l'attention du. r Constantin sur ce précédent. Lord R. Cecil répondit : Oui, je conna l'article auquel mon honorable ami réfère. Si le roi Constantin l'a oublié, ne doute pas que la question de me honorable ami ne le lui rappelle. M. Lynch demanda ensuite (faisant e cela allusion aux influences monarchiqui qui seraient intervenues en faveur c Constantin) s'il n'était pas un fait que li anomalies de la situation grecque cachei en réalité quelque chose que le Foreig Office n'ose pas révéler à cette Chambre Lord R. Cecil dit : Je suis non seuL ment ignorant de cela, mais je sais qi cela est entièrement faux. Comme leurs maitres L'esclavage en Belgique On annonce que les Autrichiens, suivat en cela l'exemple donné ?*ar leurs maîtn allemands en Belgique 'et en Pologn viennent d'organiser la déportation d< Serbes valides. La Sainte-Elisabeth A l'occasion de la fête patronale de S. î la Reine, le président de la Chambre et vice-président du Sénat ont adressé à ! Souveraine le télégramme suivant : A Sa Majesté la Reine, Au moment où, frappée de nouveau malheurs, la Patrie appelle de ses vœux pli ardents et plus confiants que jamais 1 victoire qui doit la libérer et la restaure dans son bonheur passé, les Chambres, s souvenant avec émotion de l'extrême bont que Votre Majesté n'a cessé de témoigner l'égard du peuple aujourd'hui si cruellemen éprouvé, ne peuvent faillir au devoir de h exprimer à l'occasion de sa fête patronal leurs sentiments de profond et inaltérabl attachement. Puisse le triomphe prochai: de nos armes, en mettant fin à l'épreuv commune du pays et de sa souveraine assurer le bonheur de la famille royale e de tous les Belges. F. ScHOLLAERT, Comte Goblet d'Alviella. Les derniers aéroplanes allemand: Dans le genre léger, les Allemands on établi un appareil qui semble marquer u: progrès sérieux sur ceux qui l'ont précédé L'on n'est pas d'accord s;ir son nom : le uns l'appellent le Walw.-t, les autres L Watfisch. Il a la forme d'ur. poisson. C'est u: monoplan auquel on a ajouté une pair d'ailes en dessous. Le fuselage se termine a,' niveau du plan supérieur. Grâce à cette disposition, le champ d tir est parfait. Le mitrailleur peut arroser tou autour de lui et n'a aucun angle mor l'immobilisant et le mettant à la merci d'un attaque. La tactique jusqu'ici employée par le Walwet (optons pour Walwet) est la suivante ils font des croisières à deux toujours ; l'intérieur de leurs lignes. L'un se tient trè bas, au ralenti, et sert d'appât tandis qu< l'autre, beaucoup plus haiit, fonce à pleii moteur dès que son camarade est attaqué Celui-ci a un mitrailleur particulièremen habile qui se sert de deux mitrailleuses Ces appareils, munis de moteurs Mercédè: de 220 chevaux, piquent avec une parfait< aisance et obtiennent en le faisant une vitess< bien supérieure à celle des avions dont 1< moteur est rotatif. Le champion cycliste Friol tué au front Un des meilleurs champions cyclistes Emile Friol, qui cueillit les lauriers su: toutes les pistes européennes,vient de trouve: la mort, tué par une bombe alors qu'il était et service commandé. Les catholiques allemands " De Tijd " et le Pape Notre correspondant de La Haye nous es écrit à la date du 13 novembre : ^ Dans les milieux catholiques hollan-dais, on commente vivement le paragraphe final d'un article sur le dernier discours du Chancelier paru le 10 no-e vembre dans De Tijd, le grand organe catholique des Pays-Bas. En voici la traduction littérale : e- 1(j Les amis de la paix en général, et les catholiques pacifiques en particulier,ressen-la t'ront entre temps avec amertume que c'est précisément un membre du Centre (catho-ln lique) qui, immédiatement après le dis-cours du Chancelier, demanda des garan-ie ties réelles pour que la victime de" cette guerre qui peut exiger la réparation la plus S- large de ses droits violés, " que la Belgi-'il que doive rester politiquement,militairement ^ et économiquement entre les mains des Al-Q- lemands " pour qu'elle ne puisse " plus '' servir comme " porte d'invasion à l'Angleterre ". Et cette cynique exigence doit cou-ls vrir 1'" injustice " avouée carrément par 3e l'honnête von Bethmann-Hollweg pour la je plus grande fureur des fanatiques politi->n ciens,ei condamnée dans l'allocution consis-toriale bien connue de janvier 1915 ! (Je ,n souligne). îs Dans les milieux catholiques hollan-Le dais, on ne laisse pas de considérer ce ;s paragraphe et surtout sa phrase finale it comme une- " indication critique " à ;n l'adresse du Vatican. Et voici pour-? quoi. ;- Les catholiques en général et les ca-ie tholiques neutres en particulier se sont donné beaucoup de peine depuis vingt-deux mois pour accorder la plus large publicité à l'allusion du Pape au cas de la catholique Belgique et à la déclaration exégétique du cardinal secrétaire-d'Etat Gasparri à M., Van den Heuvel, ministre de Belgique auprès du Saint-;s Siège, expliquant que l'allusion du Pape s> constituait bien une condamnation des ;s l'Allemagne. Le Tijd, tout spécialement, qui est lu de l'autre côté du Rhin,s'est employé avec un zèle digne d'une meilleure cause à faire connaître cette déclaration.1. Par une action occulte sur laquelle le je possède certaines données, certains a catholiques hollandais agissant sur des instructions venues de Rome se sont évertués dès le mois de février 1915 a x inciter certains chefs catholiques alle-1S mands, sinon à faire connaître le juge-a ment du Pape, du moins à en tenir * compte. Ils ont fait ressortir notam-^ ment que si Sa Sainteté n'avait pas ^ condamné urbi et orbi la monstrueuse t injustice commise à l'égard de la ca-i tholique Belgique et reconnue publique-e ment par le Chancelier en personne, e c'est par considération spéciale pour les 1 catholiques allemands et afin de ne pas e aviver dans le domaine religieux les ; germes de discorde qui ne sont déjà que trop apparents. Cette condescendance cependant devait avoir comme contre-partie une attitude particulière des catholiques allemands à l'égard de la Belgique. On leur demandait, dans s le domaine religieux, de se montrer t " conciliants " et dans le domaine poli-i tique, de ne pas faire échec au Chancelier sur ce point spécial, ou, au pis aller, ® de maintenir une attitude " neutre Aucun compte n'a été tenu de ces instructions et les tentatives du monde j catholique non -allemand ont été complément repoussées. A toutes les objurga-s lions il a été répondu par une fin de t non recevoir très nette. Plus que jamais t le catholicisme allemand reste inféodé, 3 dans le domaine religieux, à l'impérialisme germanique et dans le domaine ® politique, aux aspirations pangermanis- tes les plus insensées. , Cette résistance obstinée et criminelle 3 à la bienveillante Pression romaine, ap-j puyée par le monde catholique neutre et spécialement par les catholiques hol-t landais, s'est traduite en des faits nombreux et significatifs. s En Belgique occupée, le catholique ? gouverneur général, général baron von Bissing, multiplie les persécutions contre le clergé; le cardinal Mercier doit se plaindre à Rome de ce qu'un évêque allemand officie dans son diocèse, par bravade, sans autorisation ; les déportations sont approuvées et encouragées; en Allemagne, l'allocution consistoriale est complètement ignorée et la Gazette populaire de Cologne suivie par toute la presse catholique, poursuit sa campagne anti-belge. Et pour couronner le ' Deux méthodes et deux peuples Créer ou développer la civilisation, c'est perfectionner les individus, les familles, les sociétés, rendre plus libres, plus humains, plus capables de maîtrise de soi et aptes à exercer leurs facultés du corps et de l'esprit les habitants d'une région, enfants d'une même patrie. Ainsi l'avait jugé le monde. Les Allemands, adaptés à l'idéal de la Prusse, comprennent tout autrement le rôle de leur . " kultur Elle consiste à façonner, à plier de gré ou de force l'âme de chacun au service de 1 Etat, qui, par l'éducation qu'il distribue a l'école, comme à la caserne, se charge de faire vivre tous les siens ' ' en ordre, en bon ordre, en prospérité, en santé ". [Kultur et Civilisation, par Georges Fon-segrive, p. 36.) Les sources, la théorie et les procédés de cette kultur ", nous les connaissons par es aveux des philosophes allemands eux-mêmes. Wilhelm Ostwald, par exemple, inventeur de 1 impératif énergétique, par lequel il prétend compléter Kant, a voulu, par sa doctrine de 1 organisation et du rendement de 1 energie utile, justifier scientifiquement le pangermanisme et sa ruée sur le monde. Il lui préparait la voie en publiant, dans la Grande Revue, le 10 mai 1910, une invitation pressante à la France de " courir le risque du désarmement ". Le regretté Victor Delbos, dans sa conférence à Besançon, du 17 février 1916 ( Une Théorie allemande de la Culture,-p. 29), a jugé cette " idéologie allemande " qui, si elle n'a pas " directement déchaîné la lutte effroyable..., n'a eu ni autorité pour la prévenir, ni droiture morale pour la condamner ", et qui a découvert sans peine quand il 1 a fallu tous les sophismes nécessaires pour l'absoudre ". Ces néfastes principes de la kultur dérivent-ils du " philosophe par excellence du protestantisme ", de Kant, le "plus grand représentant moderne de laRéforme"; nous dirions volontiers, peu importe Si Mgr. l'évêque d'Agen a flétri dans son opuscule : Du Subjectivisme allemand à la Philosophie catholique " l'influence du kantisme sur la pensée moderne " (p. 7), ie monde épouvante a pu voir à leurs fruits les méthodes ne guerre et de conquête qui déclarent lelever de la kultur. Morton Prince, philosophe américain, a livré ce qu'il croit être la pensée de ses compatriotes " sur certains incidents qui ont révolté le monde entier et au sujet ,de la politique que poursuit Allemagne, en voulant justifier et continuer a guerre actuelle" (La Guerre telle que l'en-tendent les Américains et telle que l'entendent les Allemands, in-120 de 44 pages). Pour échapper au rêve, ou mieux au cauchemar allemand, il faudra les sanctions et les garanties imposées par la victoire. Le monde libéré s'est prononcé pour la civilisation véritable et tous les Français, comme 1 ont montré Victor Giraud dans ses articles de la France de demain, groupés sous le titre Pro Patria, Camille Julian étudiant " la place de la guerre actuelle dans notre histoire nationale , enfin René Doumic en, ses deux études littéraires, justement intitulées La Défense de l'Esprit français, s'accordent à reconnaître que, suivant une parole autorisée, quand la victoire aura redressé et mis plus haut encore les grandes choses que nos ennemis avaient foulées aux pieds...on se demandera ce que valent les progrès des arts mécaniques et les applications de la science positive, le commerce, l'industrie, 1 organisation méthodique et minutieuse de la vie matérielle, là où ils ne sont pas dominés par une idée morale ". Cette pensée de M. Beigson, qui condamne irrévocablement la kultur, glorifie la civilisation. Eugène Gris elle. Le serment imposé § aux soldats polonais On mande de Kœnigsberg à la Gazette de Francfort que les soldats polonais devront prêter serment de fidélité à l'Etat polonais, à l'empereur d'Allemagne comme commandant en chef et aux monarques des deux puissances centrales comme garants de l'Etat polonais. tout, le Dr. Spahn, organe autorisé du Centre catholique, renouvelle, contre le ( hancelier, le credo annexionniste ! En d'autres termes, les catholiques allemands, depuis les cardinaux et évê^ ques jusqu'aux politiciens tiennent pour nulle et non avemie la déclaration, vague dans ses termes, de l'Autorité suprême.La note du Tijd, dans sa forme amère mais mesurée, est l'enregistrement officieux de ce fait. La diplomatie vaticane, aPPuyee par les catholiques neutres, a échoué après deux ans de persistants eiiortsi Dans les milieux catholiques hollandais, on n'est pas loin de croire que le Tijd a voulu laisser entendre, en présence des bruits de paix qui ne cessent de circuler ici, qu'une action plus energique de Rome est nécessaire et que cette action doit prendre une autre forme que celle qu'elle a revêtue jusqu'à présent.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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