La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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19 september 1916
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s.n. 1916, 19 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x34mk66d6t/
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LA MÉTROPOLE I ONE PENNY P CINQ CENTIME! îfî;Dg:^ VIJF CENT ^Aeht mix centime» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sb. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ah. «6. 23&ffi ANNEE MARDI 19 SEPTEMBRE 1916 No. 262 LA GUERRE LES SUCCES DE LA SOMME L SITUATION DANS LA DOBRUDJA LES BELGES A TABORA ■L'avance britannique au nord de la ■jmme continue toujours et chaque jour Knonce la prise de nouvelles positions-ï. progrès d'un jour égalent à présent ■ d'une semaine ou deux dans la Kase antérieure de l'offensive. 11 serait Hématuré d'en conclure que les Alle-Knds sont en déroute mais le moment K cela se fera approche constamment. ■Pendant la nuit de samedi à dimanche Hie nouvelle avance a été faite, et une Hgtion importante connue sous le nom K la " tranchée du Danube " fut cap- près de Thiepval. Un ouvrage so-■jement fortifié près de la ferme du Mou-Hiet et qui pendant quelque temps avait Hnné du fil à retordre aux troupes bri-Bnniques fut maîtrisé également. Ces ■ouvements particuliers signifient que ■plateau de Thiepval dont l'ennemi a été ■aitre et qu'il avait opiniâtrement dé-■ndu depuis le début des opérations sur ■ Somme est à peu près complètement ■De violentes contre-attaques enne-Bies débouchant devant Fiers et de Mar-■npuich de même que de Les Bœufs ne ^■mnèrent aucun résultat et tous les Hk ont été maintenus. Le nombre des Btainniers ne fait qu'augmenter. ■ft leur côté les Français, après avoir Mwusement bombardé les organisants allemandes, avancèrent à l'attaque ■rs deux heures et demie de l'après-■idi et achevèrent la conquête du village ■ Vermand-Ovillers,dont ils possédaient ■jà une partie de même que le village ■ Berny qui leur tomba complètement ■re les mains. Tout le terrain compris ■tre Vermand-Ovillers et Deniécourt ■un côté et entre Deniécourt et Berny ■autre part défendu par plusieurs sys-■mes de tranchées leur tomba entre les Bains. La bataillé' continue autour de Btniécourt. Des branchées ont encore été ^■pturées entre Berny et Barleux. Tou-m les contre-attaques échouèrent. Le ■ombre des prisonniers dépasse 700 jus- ■ L'offensive italenne sur le Carso fait bons progrès. Malgré que les Autrichiens aient eu à peu près six semaines Bv tirer profit des avantages naturels ^Btltiirs positions, ils n'ont su résister à B> pression italienne. Ils ont fait faire ^■exercice à leurs hommes, ont amené renforts considérables malgré le dan- ■ qu'il y avait d'appauvrir les autres ^■®ts, mais leurs lignes ont été brisées ^■'les Italiens en ont occupé les plus for-B:s positions. Du vieux Carso et de Monotone il ne restait plus que deux cotes, cotes 144 et 77, qui étaient aux mains B1 'enr>emi. Elles formaient les posi-■°ns extrêmes au sud des nouvelles li-Bte autrichiennes. L'avance faite ven-Brtdi et samedi s'est faite contre Veliki B«bach, Lokvica et Nova Vas qui avec H cote 144 formaient l'essence de la B|>ne ennemie et qui une à une tombè-B" en 'a possession des Italiens. Le »™bre des prisonniers capturés en ces ■"k jours dépasse déjà 1.800. ■ Du sud de Pinsk jusqu'à Halicz l'acti-■"e est constante sur le front russe, dit ■ communiqué allemand, mais le bulle- ■ de Pétrograde ne parle que des opé-W^ons devant Halicz. Sur la rive nord ■ 'a Zlota Lipa les Turcs qui sont enga-B ^ns la bataille à cet endroit ont été ■°?és de leurs positions et plusieurs ■"taines en ont été faits prisonniers. ■r la Narazowka, tributaire de la Gnila Ka une violente bataille fait rage et au B de 3 .000 prisonniers sont tombés mains des Russes. Ulvant le comuniqué allemand les °nt fait une attaque à l'ouest de B/k sur un front de plus de 19 kilo-■7^ et d'autres attaques entre la Sé- ■ la Strypa. Les Russes y auraient B jeP°ussés. Enfin les Russes auraient Bàr ^ Stanislau ainsi que dans les ■: les , et toutes ces attaques au- ■ J «té repoussées. nous disions déjà hier, les nou-B 'a Dobrudja ne sont pas très ra?eantes. Les troupes russo-rou maines sont rejetées constamment sur la voie ferrée qui traverse le plateau de Tchernavoda jusqu'au port important de Constanza. Les armées alliées occupent actuellement de fortes positions s'étendant de Resova à seize kilomètres au sud de Tchernavoda jusqu'à Tuzla à dix-neuf kilomètres au sud de Constanza, et c'est cette retraite qui a fait crier l'ennemi à la victoire. La position actuelle dans la Dobrudja, malgré les prétentions bulgares, peut être envisagée avec calme, bien qu'elle donne lieu à un certain malaise. La menace contre Constanza est certainement sérieuse car le port principal de la Roumanie n'est pas fortifié. Le grand viaduc à travers le Danube et ses branches est couvert cependant par une puissante tête de pont où une résistance prolongée est possible. La Roumanie ne pourrait jamais être envahie par, Tchernavoda car les ponts ne tomberaient pas intacts dans la possession ennemie et aucun chef d'armée intelligent ne choisirait les marécages du delta "danubien comme terrain d'avance. Le seul but de l'invasion de la Roumanie ne peut être que la destruction des ponts pour empêcher la Roumanie d'envahir à son tour la Bulgarie. Mais si tel est le but de l'ennemi il faut espérer qu'il échouera. Entre temps les Roumains avancent constamment en Transylvanie et suivant les dernières nouvelles ils seraient déjà au cœur de la province. En Macédoine les Serbes sont victorieux et la pression alliée du Vardar jusqu'au lac Ostrovo devient de plus en plus forte. Le centre de l'attaque est Monastir qui n'est qu'à une vingtaine de kilomètres au nord des lignes actuelles. Une fois les Alliés dans la ville les Bulgares feront une autre tête. Suivant un télégramme du Havre les brigades Molitor et Olsen après de violents combats qui ont duré du 1er jusqu'au 11 septembre sont entrées à Ta-bora rejetant l'ennemi de cette ville. Ta-bora, qui était solidement fortifiée était une des citadelles allemandes dans l'Afrique Orientale et commandait la voie ferrée du lac Tanganyika à la côte. Une nouvelle rémunération de milice La Commission ministérielle chargée d'arrêter les mesures destinées à améliorer la situation des familles des militaires sous les drapeaux et des hommes appelés au service par l'arrêté-loi du 21 juillet, s'est réunie mercredi matin au Havre. Le ministre de l'Intérieur et le ministre des Finances ont l'intention de proposer au Conseil des ministres de relever le taux de la rémunération de milice et de la porter de 75 centimes à 1 fr. 25, et à 50 centimes par enfant au lieu de 25 centimes. C'est le taux des allocations françaises aux familles de mobilisés. La rémunération de milice ne pourra pas se cumuler avec les allocations aux familles réfugiées et aux familles nécessiteuses de mobilisés, si généreusement accordées aux Belges par le gouvernement français depuis le début de la guerre. Mais le Gouvernement serait autorisé à octroyer aux familles de militaires résidant en France certaines indemnités de logement différentes selon l'importance des localités où elles résident et le nombre des personnes dont elles se composent. Cette nouvelle sera accueillie avec soulagement par les chefs de famille qui vont devoir quitter leurs foyers ; elle sera accueillie surtout avec joie et reconnaissance par nos braves soldats, dont la plupart sont séparés depuis plus de deux ans de leurs familles réfugiées à l'étranger ou restées dans la partie envahie du pays. Le Japon cède de l'or à l'Angleterre Le Japon a transmis à l'Angleterre les réserves d'or qu'il avait en dépôt aux Etats-Unis. Ces réserves, qui s'élèvent à la somme de cent millions de yens, le Japon les a échangées contre les bons de Trésor britannique qui donnent un intérêt de 4 p.c. Le yen vaut fr. 2.58. C'est donc un quart de milliard d'or que le Japon confie à la Grande-Bretagne contre du papier. / Le vol à la Banque Nationale Le Gouvernement belge proteste Suivant une note Reuter, du Havre, le ministre belge des Finances a publié une déclaration au sujet de la saisie par les Allemands d'une somme de 750 millions de francs à la Banque Nationale belge. Si cette nouvelle est correcte, dit le ministre, cela signifie que l'Allemagne, après avoir spolié la Belgique en réquisitionnant tous ses approvisionnements, a enlevé par extorsion ou violence les marks de papier qu'elle a payés en échange. Après avoir réquisitionné des stocks de matières premières de valeur et d'utilité, l'Allemagne n'a pas payé tout et le compte qui avait été réglé, a été réglé en marks-papier. Depuis, à la suite de l'état favorable du taux forcé du change, un grand nombre de débiteurs étrangers de la Belgique ont payé leurs dettes en marks au lieu dejfrancs. Il y a quelques mois les Allemands invitèrent les directeurs de la Banque Nationale à envoyer leurs espèces à la Reichsbank de Berlin, qui leur payerait un intérêt de 4 p.c. Les raisons avancées étaient hypocrites. En réalité c'était un acte arbitraire et prémédité et l'Allemagne était prête à accaparer tous les fonds accumulés. La Banque Nationale refusa de donner satisfaction à ces demandes et les autorités allemandes eurent recours aux menaces et à l'intimidation. De là l'arrestation de M. Carlier, un des directeurs de la banque, qui avait énergiquement défendu ses intérêts et ceux de ses actionnaires. Sans procès il a été emprisonné. En dépit de l'application de la maxime si chère aux Allemands — la force prime le droit — la banque a résisté avec fermeté. C'est alors que l'oppresseur a employé la force brutale, consistant dans le cambriolage de la propriété privée. Après les atrocités commises contre les individus, cet acte des autorités allemandes constitue un outrage au crédit public et à la situation économique du pays. De pareils abus de pouvoir sont désavoués par la probité naturelle autant que par les lois internationalles. Une explication allemande Amsterdam, 16 septembre.—Un télégramme de Berlin au sujet de la nouvelle publiée par l'Echo Belge, concernant le vol de 750 millions, dit : La vérité est que la confiscation ne s'est pas faite, mais sur la base de négociations d'il y a plusieurs mois entre la Banque Nationale et la Société Générale de Belgique leurs billets de la Banque Impériale ont été transférés contre crédit à la Reichsbank. La banque est aussi responsable de ce crédit que de ses propres billets. Le télégramme dément que l'argent transféré servira à la souscription pour le cinquième emprunt de guerre.—Reuter. Nos chemins de fer vicinaux Une requête de la Société Nationale Une note Reuter en date du 15 septembre dit : Le gouvernement allemand a saisi 200 locomotives, 2500 pièces de matériel roulant et plusieurs centaines de kilomètres de rails appartenant aux chemins de fer légers belges connus sous le noms de chemins de fer vicinaux. Il en résulte que le trafic intérieur du pays et le transport des vivres indispensables à l'existence de la population sur le point d'être en proie à la famine ont été interrompus.Il y a quelques jours, la compagnie qui dirige ces chemins de fer s'adressa au gouvernement britannique pour obtenir l'autorisation d'importer du cuivre, de l'huile lubrifiante et d'autres matériaux nécessaires à l'exploitation des lignes. Le gouvernement britannique a informé le ministre de Belgique qu'il serait prêt à autoriser l'importation des matériaux nécessaires dès que les Allemands donnent une garantie " qu'aucuns matériaux de la même espèce ne seraient dorénavant réquisitionnés en Belgique, que la propriété des lignes serait scrupuleusement respectée dans tout le pays et que ni rails ni matériel roulant ni aucun autre article d'aucune espèce appartenant aux chemins de fer ne seraient réquisitionnés' '. Il sera intéressant de connaître la réponse que fera l'autorité allemande à cette proposition, pour autant, bien entendu, qu'elle consente à en donner une. Un aveu décisif Pour la première fois l'état-major allemand ne cherche plus à ruser avec les faits et accuse nettement l'anxiété causée par les progrès de l'offensive anglo-française. Il ne se contente pas d'enregistrer sans barguigner la perte de Bouchavesnes, ce qui serait déjà un sérieux avertissement pour l'opinion allemande au lendemain de l'aveu de la prise de Ginchy par les soldats britanniques. Il écrit dans son communiqué du 13 ces mots significatifs : " Entre Combles et la Somme, nos troupes se trouvent engagées dans une lutte pénible." Ce mot " pénible " résonne comme le glas des espoirs allemands. La politique allemande en Belgique Le Dr. Koekebakker, correspondant à Aardenburg du Nieuwe Courant et qa. est très bien informé au sujet de ce qui se passe dans le monde allemand, écrit ces lignes significatives au sujet de la p.---tique allemande en Belgique. " L'influence allemande, écrit-il, doit être prépondérante en Belgique telle est l'intention exprimée du gouvernement impérial. " On ne peut faire de la Belgique une citadelle contre nous ", telle est l'opinion générale. Les annexionnistes vont plus loin et font la Belgique territoire allerrland. Le gouvernement allemand se tient dans le vague et ne veut apparemment pas se lier les mains. Malgré cela il est tout doucement possible de voir derrière les coulisses. Des gens qui connaissent de près les milieux gouvernementaux à Bruxelles et à Berlin, reçoivent de plus en plus l'impression qu'une ligne nettement définie est suivie dans la politique allemande à l'égard de la Belgique. Toutes sortes d'extrêmes sont rélégués à l'arrière-plàn, non par des paroles nettes, mais d'une façon détournée. Pas de nouveau " Reichsland " avec l'inévitable répétition de la misère alsacienne-lorraine. C'est une forte fraction du centre qui veut cela. Mais elle n'a aucune chance. Pas même une Flandre royale indépendante. Le parti radical " Vlaamsche Post " qui propageait cette théorie, a été temporairement soutenu par des 'milieux influents du territoire d'étape, de la marine ainsi que de Berlin. Mais il a dû céder. Et la tendance gouvernementale modérée, qui a son centre à Bruxelles, mais derrière laquelle on peut deviner Beth-mann-Hollweg lui-même, a manifestement la direction politique, ainsi qu'à Bruges et à Gand. Mettons que les plans allemands à l'égard de la Belgique puissent être pris en considération pour une exécution partielle ou complète, que veut-on faire du pays de nos malheureux frères? C'est à ce point de vue, à mon avis, que la nouvelle revue Dér Belfried dont le premier numéro a paru en juillet chez Insel, à Leipzig, est importante. Ce n'est pas là un organe gouvernemental, bien entendu. Ma;s il est, je crois, " poussé " par les milieux gouvernementaux. Parmi les collaborateurs se trouve, entre autres, le Dr. Pius Dirr, membre du Landtag bavarois, qui occupe en ce moment une situation influente dans le gouvernement allemand à Bruxelles. Pour autant que je puisse en juger, la conception qu'il a de l'avenir de la Belgique est celle qui correspond le mieux aux vues du gouvernement impérial. Sa parole, son avis ont de l'autorité, plus qu'on ne voudrait le croire. Par là Der Beljried devra dévoiler à la longue les plans qu'une Allemagne victorieuse, ou pour le moins une Allemagne non vaincue, veut exécuter en Belgique. Peut-être faut-il provisoirement encore lire entre les lignes. Le premier numéro, du moins, ne contient pas autre chose que l'exposé documenté des différents problèmes à l'ordre du jour. Mais l'orientation documentaire et littéraire n'est tout de même pas, je crois, le but de cette revue mensuelle " fur Gegenwart und Geschichte der Belgischen Lande Le but de la revue se trouve encore le mieux exposé dans ces quelques lignes de la préface : " Si ces feuilles prennent pour titre Der Belfried, cela ne signifie pas qu'elles comptent se consacrer à une considération sentimentale d'un lointain passé. Quelle nouvelle revue pourrait s'assigner un tel but dans les temps que nous vivons? La cloche de notre beffroi (Belfried) appelle à l'œuvre commune pour le présent des pays belges." Et si enfin je puis dire ce que je crois lire déjà maintenant entre les lignes et que j'attends à voir tantôt sur les lignes, cette revue collaborera également à la propagation du plan allemand que je sens chaque fois venir plus fortement à l'avant-plan comme l'idée directrice de la politique gouvernementale en Belgique. Une Belgique restaurée, reliée militairement et économiquement à l'Allemagne et dans laquelle la séparation administrative complète et la flamandisation de la partie flamande doit éveiller une forte vie flamande, comme contrepoids à la culture de la Wallonie qui tend continuellement vers la France. Si je vois juste en cela, la politique flamingante de l'Allemagne est le pilier sur leqtiel on veut ériger ce monument. Le "Bremen" a-t-il coulé ? Un télégramme reçu de Hambourg à Zurich dit qu'un navire danois qui accompagnait le " paquebot-sous-marin Bremen est retourné à Hambourg. L'équipage rapporte qu'un accident est arrivé au Bremen, qui a coulé dans l'Atlantique neuf jours après son départ de Hambourg.Le Bremen, on le sait, était un sous-marin allemand " commercial " du même type que le Deutschland. Il était attendu depuis quelque temps déjà en Amérique. lVTteTUTSlaXTE La frontière belge libre La nouvelle publiée par le Jlnl Telegraaf suivant laquelle la ^Lf JL frontière hollando-belge est libre appelle quelques réflexions. Nous avons déjà groupé quelques nouvelles concernant la Hollande, dont nous n'avons pas voulu tirer de conclusions mais qui méritent d'être retenues. L'ouverture de la frontière hollando-belge, si la nouvelle se confirme, indique en tous cas : 1) Que les Allemands ne craignent plus la fuite des nouvelles militaires, notamment en ce qui concerne la région d'étapes. Il est évident, en effet, que le secret des opérations allemandes dans la région d étapes n'a plus l'importance d'autrefois, puisque les Allemands ont abandonné l'objectif de Calais. _ 2) A part les déportations annoncées d ouvriers des chemins de fer qui refusent de travailler pour les Allemands, l'ouverture de la frontière semble indiquer que les Belges en âge de milice pourront rejoindre l'armée... ou bien que les mesures sont prises pour les arrêter en masse. Si on laisse passer les miliciens, il est évident que l'Allemagne doit avoir reçu des assurances de la Hollande que celle-ci ne les laisserait pas s'embarquer ou bien que la Hollande a reçu avis que si elle laissait passer ces miliciens, l'Allemagne considérerait ce fait comme une violation de la neutralité hollandaise. On ne peut s'empêcher de rapprocher cette hypothèse de l'annonce de la mobilisation " d'essai " de la Hollande. Hindenburg est parti pour le front russe très satisfait, dit-on, de ce qu'il a vu sur le front franco-belge. Qu'est-ce que cela veut dire ? Aurait-il, par hasard, admis la nécessité d'une réduction de la longueur du front occidental ? Mais cela ne concorde pas avec l'opposition qu'on lui prête aux idées formulées par Falkenhayn. La frontière a-t-elle été dégarnie pour permettre d'envoyer tous lés hommes disponibles contre les Russes ? Mais qu'est-ce que cela peut donner ? Il y a là, comme on le voit, des hypothèses nombreuses au sujet desquelles nous serons fixés sans doute dans quelques jours. Les déportations de Belges en Allemagne Le correspondant de la frontière belge du Telegraaf d'Amsterdam, écrit à son journal, le 29 août 1916. " Les Allemands déportent en Allemagne les jeunes gens de 18 à 25 ans. Chaque village situé à la frontière ou dans la région frontière a déjà payé son tribut à la formation de ce contingent, ainsi éloigné de ses foyers. " Il est aisé de comprendre dans quel but ces jeunes gens sont déportés. " Das grosse Vaterland " manque de bras pour les travaux agricoles urgents. Pour parer à ces besoins, on procède à la levée des jeunes Belges solides. " J'ai pu me procurer une première liste du nombre des jeunes gens de la région frontière qui ont été ainsi déportés au mépris de toutes les règles du droit des gens. De la commune de Selzaete 25 jeunes gens ont été enlevés ; de Terdonck 41, de Winkel Sint Kruis 38, de Moerbeke 14. / "Wachtebeke a déjà vu, sur son territoire, apparaître les esclavagistes. " Fait digne de remarque, on a pu constater que les jeunes gens riches, moyennant rançon, obtenaient un sursis provisoire. Les éléments les plus pauvres de la population, ceux qui ne peuvent payer le haut prix de la rançon, subissent donc, de nouveau, la plus dure pression." L'impromptu d'Atlantic-City C'est le président Wilson qui en est l'auteur Voici dans quelle occasion : Le Congrès a clos sa session. Le président Wilson était en promenade à Atlantic-City, où il assistait à un concert de charité. On lui demanda de prendre la parole. Il répondit qu'il ne s'attendait pas à parler. On le pria tout au moins de se lever pour permettre a tout le monde de le voir. Le président se prêta de bonne grâce à cette impor-tunité ,et s'en tira avec un humour tout américain en récitant ce petit couplet : Pour la beauté, je ne suis pas une étoile. 11 en est d'autres beaucoup plus beaux que moi. Mon visage ne m'importe guère. Puisque je suis derrière. C'est aux gens d'en face que je peux dé- [plaire. Ce fut un éclat de rire général auquel Mme Wilson s'associa de bon cœur. M. Hughes pourrait-il en faire autant ?

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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