La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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01 december 1914
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s.n. 1914, 01 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q52f76790p/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 31 ME ANNÉE. MARDI 1 DECEMBRE 1914. N°- 335. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. L'ENNEMI SUR LA DEFENSIVE CANONNADES SANS EFFET. PARIS, 30 novembre.—Communiqué officiel de 15 heures:— Eu Belgique, l'ennemi est resté sur la défensive.La canonnade a été faible, et nous avons progressé sur certains points. Autour de Fay, nous tenons fermement les points que nous occupâmes le 28. Dans la région de Soissons, il y a eu une canonnaue intermittente sur la ville. Dans l'Argonne, plusieurs attaques sur Baga- ! telle ont été re poussées par nos troupes. Un brouillard épais règne sur les hauts de Meuse. Dans la Wœvre, l'ennemi a bombardé, san& aucun succès, la forêt d'Apremont. Dans les Vosges, il n'y a rien à signaler. LE ROI GEORGE SUR LE FRONT. Le roi George a quitté le palais de Buckingham dimanche après-midi, accompagné de Ix)rd Stam-fordliam et du Major Wigram, ses secrétaires. Il s'est rendu en France pour visiter le quartier-général de l'armée expéditionnaire anglaise. NOUVELLE BATAILLE SUR LA COTE BELGE? MESURES ALLEMANDES. AMSTERDAM, 30 novembre.—On télégraphie de l'Ecluse au " Telegraaf " qu'il y a dès indications d'après lesquelles les Allemands s'attendent à une nouvelle attaque de Zeebrugge par la mer. Différentes mesures ont été prises contre l'espionnage et contre l'échange de signaux entre la côte et les navires. Les habitants de la partie septentrionale des Flandres, âgés de dix-huit à quarante-cinq ans, ont été forcés de signer une déclaration aux termes do laquelle ils ne combattront pas les Allemands. Le correspondant du "Telegraaf" à Hasselt écrit: "Le général Keim, gouverneur militaire, a publié une proclamation au sujet des communications avec la province du Limbourg. A partir du mois de décembre, de nouveaux passeports devront être employés, et les falsifications de passeports seront punis de 5000 francs d'amende et de trois ans d'emprisonnement. Le " Nieuwe Rotierdamsche Courant " apprend de Flessingue que plusieurs membres de la garde civique d'Anvers sont revenus à Flessingue avec leur famille : ils ont refusé de prêter le serment de ue plus combattre les Allemands. Le correspondant ajoute que septante de ces-gardes civiques ont quitté Anvers.—Reuter. MENTEZ TOUJOURS. AMSTERDAM, 30 novembre.—On dément de source allemande que Zeebrugge ait été complètement détruit par un bombardement anglais. On déclare que pas une seule maison ne fut détruite, et que tous les établissements militaires allemands sont intacts. On dément aussi qu'un ? ms-marin allemand ait été détruit.—Central Kew«. VERS CALAIS! NOUVELLE TENTATIVE? COPENHAGUE, 29 novembre.—Des avis privés de Berlin disent que l'on peut s'attendre d'ici peu à des événements nouveaux et importants sur le champ de bataille beige. Les Allemands se préparent évidemment à une très puissante offensive de leurs troupes dans cette région, dans le but de briser la ligne des Alliés, et d'atteindre ainsi Calais. Il n'est pas douteux que ce plan est toujours et avant tout l'idée directrice de l'armée allemande comme du peuple allemand.—Central News. LE GENERAL JOFFRE. PLUS ALERTE QUE JAMAIS PARIS, 30 novembre.—Un envoyé spécial reçu hier par le général Joffre à son quartier-general. déclare que le généralissime n'a nullement vieilli et que les quatre premiers mois de la campagne n'ont influencé en rien sa formidable vigueur physique. Le journaliste ajoute :— Une impression de suprême^ vigueur tant morale que physique, émane du généralissime, qui a exprimé Pespoir que la presse rectifierait certaines erreurs que les Allemands s'efforcent à répandre par tous les moyens. II émit l'espoir que son visiteur emporterait une bonne idée de l'armée. Le général Joffre refusa d'accepter aucune t'éli-' citation pour sa médaille militaire. — Une seule chose importe, dit-il, c'est de sauver le pays î Et l'accent seul avec lequel il prononça ces paroles dégageait l'assurance qu'il s'acquitterait de ce devoir primordial.—Reuter. LA FIERTE ALLEMANDE. e PARIS, 30 novembre.—Dans le " Matin " de r ce jour, le général Bon publie une lettre d'un 1 ami qui est sur le front. Il écrit:— 1: "Je croyais qu'après leurs terribles revers à Ypres et à Dixmude les Allemands se retireraient sur la ligne Anvers-Namur-Metz-Strasbourg, libérant ainsi un oertain nombre de corps dJ armée ( pour le théâtre oriental de la guerre. " S'ils ne l'ont pas encore fait, c'est parce que T; leur fierté les en retient et les empêche de recon- c naître leur défaite. _ , "Tant mieux pour nous. Leur ruine finale n'en est que plus certaine."—Reuter. ^ c — Le grand-duc de Mecklemburg-Strelitz a quitté Neu-Strelitz pour le front, viâ Berlin, le 28 novembre. , J1. — Les autorités canadiennes ont découvert et détruit dans l'île d'Orléans, sur le fleuve Saint- ç Laurent, une base de béton armé propre à o recevoir un canon de siège dominant les forts de Québec, et situé© dans l'enceinte d'une fabrique a fcUflroaûde. ^ — Le.s Huns ont donné d'excellentes leçons de t vol et de rapine à leurs alliés turcs. Ceux-ci e °nt saisi tous les établissements de Palestine f appartenant aux Alliés. Ils ont volé 107,000 francs dans la succursale du Crédit Lyonnais à c Jérusalem et 40,000 fran<^ à la Banque Anglo- c Palestine, î SOUS LA BOTTE ALLEMANDE. NOTRE CONTRIBUTION DE GUERRE: 375 MILLIONS. AMSTERDAM, 30 novembre.—D'après un télégramme de Bruxelles au " Lokalanzeiger," k montant de la contribution de guerre de.la Bel gique a été fixé à 300 millions de marks, ou 375 millions de francs (au cours "officiel" de la monnaie allemande). Une succursale de la Reichsbank va être établie à Anvers.—Reuter. LA FAMINE A ANVERS. OU POURQUOI IL FAUT RENTRER ! LONDRES, 20 novembre.—La "Commission for Relief in Belgium " communique à la presse anglaise des extraits d'un télégramme de son commissaire spécial à Maestricht, dans lequel sont citées des déclarations de réfugiés sur la famine que règne en Belgique:— Il n'y a pas de vivres à Malines." Une fois par jour une charrette arrive d'Anvers avec du pain, mais seuls ceux qui ont de l'argent peuvent s'en procurer. A Borgerhout et à Merkem. les autorités locales n'ont pas d'argent pour acheter des vivres pour la population affamée. Les Allemands ont accumulé à Berchem les vivres qu'ils ont "saisis" à Anvers, et le peuple mourant de faim voit des quantités énormes de provisions à sa portée. Des meetings se tiennent la nuit, où l'on discute sérieusement les chances d'attaquer la garnison d'Anvers pour se rendre maître de vivres. Dans les faubourgs d'Anvers, la famine, règne en fait, et leurs habitants dépendent complètement des distribution effectuées par les soins de la commission. • face aux besoins urgents à Anvers, a Malmes et à Louvain, il faudrait actuellement 80,000 tonnes de vivres par mois. L'IMPOT DE GUERRE. AMSTERDAM, 29 novembre.—Une dépêche d'Anvers arrivée ici viâ Berlin dit que l'administration communale a décidé de faire un emprunt de cinnuante millions de francs pour couvrir l'indemnité de guerre et d'autres nécessités municipales.—Reuter.D'après d'autres nouvelles, de source hollandaise, les Allemands auraient exigé une nouvelle contribution de 50 millions. Il y aurait lo,500 sans travail et 22,000 femmes recevraient un franc par jour de la Ville pour ne pas mourir de faim. Vingt-six boulangers auraient déjà ferme boutique, faute de farine pour cuire leur pain. LES REQUISITIONS. ROTTERDAM, 26 novembre.—Les réquisitions continuent sans arrêt et les exigences des Allemands deviennent de jour en jour plus fortes. La semaine dernière on exigea une énorme quantité de papier à lettre, plumes, porte-plumes, crayons, etc. Tous les papetiers de la ville ont ete véritablement dévalises pour satisfaire les Allemands. Un détail bien typique: les Allemands exigent que 1 on place à toutes les fenêtres des casernes des rideaux. La qualité n'a aucune importance, et c'est ainsi que l'on jj-ouve garnies de rideaux de luxe les petites fenêtres des casernes occupées par l'ennemi. Le linge de. corps est réquisitionné sans arrêt st enlevé à pleines charretées chez les négociants. Les réquisitions sont si excessives à Anvers ■}u'au troisième bureau où l'on estampille les bons de réquisition, il a fallu tripler le personnel. Pour les seuls magasins Tietz }çs réquisitions se sont élevées le samedi 28 novembre à la bagatelle de 27,000 francs ! Lors de l'arrivée des Allemands il avait été convenu que la ville devait subvenir à l'entretien le la garnison qui au moment de l'occupation première s'élevait a 17,000 hommes. En ce moment ïette garnison n'est plus que de 3000 hommes et es Allemands continuent à exiger une contribu--îon de guerre pour 17,000 hommes. Le manque de farine commence à se faire sentir et quelques meuneries de Merxem ont arrête leurs moulins. Au pprt tous les Allemands sont revenus et )nt rouvert' leurs cafés. Notre excellent confrère Monet qui publie de si nteressantes chroniques dans le " Telegraaf," signale en outre que M. Franck occupe à l'hôtel le ville le cabinet de feu Jan Van Rijswijck, le jrand bourgmestre anversois.' Voici quelques détails qu'il est bon de rappe-er au sujet des charges que les Allemands imposèrent à la ville d'Anvers. Il y avait au débût, dans cette ville, une gar-lison allemande de 17,000 hommes et environ 120 officiers, mais le nombre en hommes a été considérablement réduit depuis, tandis que le miffre des officiers a considérablement augmenté. Anvers doit fournir chaque jour et par tête l'Allemand: 750 grammes de pain, soit 12,750 ulos; 500gr. de viande fraîche ou salée, soit 3500 kilos; 200gr. de lard de viande fumée, soit 5400 kilos; 200gr. de conserve de viande, soit 5400 kilos; 125gr. d'orge, avoine, ou riz, soit '125 kilos; petits pois, fèves, farine, 520gr., soit 1250 kilos ; 150gr. de légumes conservés, soit 1 kilos; 1500gr. de pommes de terre, soit ,o,150 kilos; du sel, 25gr. par homme; 25gr. de :ale, plus 25gr. de café torréfié et 30gr. de café ion torréfié (ce dernier pour expédier en Alle-nagne, vraisemblablement); 17gr. de sucre, soit •00 kilos ; et du thé à raison de 3gr. par homme. Les Allemands ont fixé le chiffre des bouteilles le vin (blanc ou rouge) que l'on doit leur fournir haque jour, à 8500. En outre les troupes d'occupation doivent re-evoir chaque jour : 85,000 cigares, 255,000 ciga-ettes, 170(3 kilos de tabac, 2125 kilos de fro-îage, ceci sans préjudice du beurre, saindoux t cacao qui doivent être Livrés, ainsi que le four-age calculé pour 8500 bêtes. Il faut 21,000 kilos 'avoine, 8700 kilos de foin, 6125 kilos de paille t 10,500 kilos de paille hachée. Anvers paye de plus, 45,000 francs de solde ar jour aux troupes allemandes, et voici que on vient encore de la frapper de cinquante mil-ons d'impôt de guerre.—,rLa Belgique." VON DER GOLTZ S'EN VA ! BERLIN, 29 novembre.—Le baron von der ioltz, gouverneur-général de la Belgique, a été ommé, pour la durée de la guerre, à l'état-major u Sultan, et attaché au quartier-général turc. Son successeur à Bruxelles sera le général aron von Bissing.—Wireless Press. Note.—On ne dit pas si von der Çoltz-Pacha mmènera à Constantinople 9on secrétaire parti-ixlier, Herr Rieth, junior, d'Anvers!. — D'après des nouvelles de Berlin, les senti-îents hostiles de la Perse contre la Russie et la rande-Bretagne s'accentueraient; par contre, la iuse des Alliés gagne de nouvelles svmpathies ans les Balkans, et surtout en Bulgarie. — 1/illustre peintre russe J. E. Reipin, qui raat déposé ses princeaux depuis quelque® années caisse de son grand âge, vient de les reprendre our executer le portrait du roi Albert, qui sera xposé dans toutes les graudes villes russes au rofit du fonds de secours belge. , —Un décret du gouverneur de Metz défend une façon absolue l'usage du français dans les nseignes, noms de rues, documents com-lerciaux, ctç. LES BARBARES TEUTONS RAPPORT D'UN MEMBRE DE LA COMMISSION OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE. LE SAC DE DINANT. y.* Continuation du rapport d'un membre de h Commission officielle belge d'enquête sur h violation des règles du droit des gens, des loi: et des coutumes de la guerre. Fin du rappor sur les massacres de Tamines:— Quand le cortège fut arrivé à Velaines, un offi cier dit aux malheureux qu'ils étaient libres mais que tous ceux qui tenteraient de rentrer i Ianimes seraient fusillés. Il obligea les femmes et les enfants à crier " Vive l'Allemagne ! " -^^einan<^s ont incendié, après les avoi] pillées, vingt-quatre maisons du village. Beau coup d hommes, de femmes et d'enl'ants ont été bruiees ou asphyxiés dans leur maison. Beaucour d autres ont été fusillés dans la campagne. Le nombre des victimes dépasse six cent cinquante. Les enquêteurs ont porté spécialement leui attention sur le point de savoir si les habitants avaient tire sur les troupes allemandes. Tous les témoins ont ete unanimes à affirmer le contraire. ils expliquent le massacre de leurs compatriotes soit Par le fait que les Allemands ont attribue a?ts quelques coups de feu émanés d« SOlt J5" la colère produite chez, les soldats allemands par la réussite d'une attaque de nuit de l'armée française. n*r!lvZill<L'Ie ,®inantJa été saccagée et détruite Sa population a été uecimee les 21. 22, 23, 24 et 25 août. a*OUt,' Ut} en£ag«ment violent eut" lieu à .nant entre les troupes françaises postées sur la rive gauche de la Meuse et les troupes allemandes qui arrivaient de l'est. Les troupes allemandes furent défaîtes, mises en fuite et poursuivies par les troupes françaises qui passèrent sur la rive droite de fleuve. La ville eut peu à souffrir ce jour-la. Quelques maisons furent détruites par les obus allemands, destines sans doute aux régiments français opérant sur la rive gauche. Un Dinantais appartenant a la Croix-Rouge fut tué par une balle allemande au moment où il ramassait un blessé Les journées qui suivirent furent, calmes. Les français occupèrent les environs de la vill* Aucun engagement n'eut lieu entre les années ennemies et il ne se produisit aucun fait qui pût etre interprété comme un acte d'hostilité de la population. Aucune troupe allemande ne se trouvait a proximité de Dînant. , vendredi 21 août, vers 9 heures du soir, cies soldats allemands descendus par la route de Ciney pénétrèrent dans la ville par la rue Saint-J acques. Sans aucune raison ils se mirent à tirer dans toutes les fenêtres, tuèrent un ouvrier qui rentrait chez tyi, blessèrent un autre Dinantais et le lorcerent a crièr "Vive l'Empereur!" Ils entrèrent dans les cafés, s'emparèrent d'alcool, s enivrèrent et se retirèrent après avoir incendié plusieurs maisons et avoir brêsé les portes et les fénêtres des autres habitations. La population, affolée, terrorisée, se renferma dans ses demeures. La journée du samedi 22 août, fut relativement calme. Toute vie était arrêtée. Une partie de la population, guidée par l'instinct de la conservation, s'enfuit dans les campagnes voisines. Les autres, plus attachés à leurs foyers, rendus confiants par la conviction que rien ne s'était produit qui pût même être interprété comme un acte d'hostilité, se cachèrent dans leurs maisons. Le dimanche matin, 23 août, à six heures et demie, les soldats du lOSme régiment d'infanterie firent sortir les fidèles de l'église des Prémontrés, séparèrent les femmes des hommes et fusillèrent une cinquantaine de ceux-ci. Entre sept et neuf heures du matin, maison par maison, les soldats se livrèrent au pillage et à l'incendie, chassant les habitants dans les rues. Ceux qui tentaient de s'enfuir étaient immédiatement fusillés. Vers 9 heures du matin, les soldats poussèrent devant eux, à coups de crosse de fusil, les hommes, femmes et les enfants dont ils s'étaient emparés. Us les réunirent sur la place d'armes où ils furent retenus prisonniers jusqu'à 6 heures du soir. Leurs gardiens prenaient plaisir à leur repeter qu'ils seraient bientôt fusillés. Vers 6 heures, un capitaine sépara les hommes des femmes et des enfants. Les femmes furent placees derrière un cordon de fantassins. Les hommes furent alignés le long d'un mur Un premier rang dut se mettre à genoux d autres se tinrent debout derrière eux. Un peloton de soldats se plaça en face du groupe des malheureux. C est en vain que les femmes implorèrent la grâce de leur mari, de leurs fils et de leurs freres. L'officier commanda le feu. 11 n avait été procédé à aucune enquête, à aucun simulacre de jugement. Une vingtaine d'hommes n'avaient été que blesses, et s'étaient écroulés parmi les cadavres Les soldats, pour plus de sûreté, firent un© nouvelle déchargé dans le tas. Quelques Dinantais échappèrent à cette double fusillade. Ils firent le mort pendant plus de deux heures, restant immobiles sous les cadavres et la nuit venue réussirent à se sauver dans là montagne. Il resta sur plaee quatre-vingt-quatre cadavres qui furent enterrés dans un lardin voisin. - 'Voir la Métropole des 25, 27 28 et S>Q novembre. ' , — "Handelsblad" d'Arasteidam Ja detresse est grande dans la région de Huv II y a actuellement en ville 7000 sans travail L'administration communale nourrit ioum#»iiAl ment 12,000 enfants, ce qui nécessite une depense hebdomadaire de 5000 francs. Les denrées de toute sorte se font rares, et il est difficile de renouveler les provisions. — Le réouverture de la Bourse de Paris a été fixée, pour les opérations du comptant au 7 décembre. — Un télégramme du Havre annonce que le moratorium belg© a été prolongé jusqu'au 31 décembre. — Pendant son séjour à Bruxelles, von der Goltz Paoha s'était, paraît-il, installé au palais du duc d'Arenberg, plaee du Petit Sablon, avec ses filles, qui y faisaient de la musique. Von der Goltz chassait assez souvent avec Herr Bernard Steidel, secrétaire-général du palais d'Arenberg, sur les terres d'Heverlé, propriété du duc et épargnées, de même que le village, par les Huns, sur ordre spécial d'Attila II. — Lors de leur visite à Bruxelles, le roi de Saxe, le roi de Bavière, et le roi dé Wuitem-berg déjeûnèrent au palais d'Arenberg avec Attila II, qui revenait des Flandres. La duohesse d'Arenberg, en l'absence de son mari officier allemand, faisait les honneurs du palais' à ce déjeûner, pendant lequel la guerre fut discutée ,par les souverains ennemis de la Belgique. — Lord Durham, lord-lieutenant de Durham a publié hier une proclamation dans laquelle il explique les mesures qui seront prises en cm d'invasion de l'Angleterre. Les habitants seront prévenus par des constables spéciaux d'avoir à quitter les districts envahis, si la nécessité s'en présente, et sauront la direction qu'ils doivent prendre. — D'aprcs 1s journaux allemands, le choléra a ; éclaté à 01m (Wurtemberg)* . COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. VIOLENTS COMBATS EN POLOGNE. ENORMES PERTES ALLEMANDES. i PETROGRADE, 29 novembre.—Communiqué ; officiel de l'état-major du grand quartier-général : ' Entre la Vistule et la Warta, l'ennemi continue à maintenir la position qu'il a fortifiée sur la ligne Strykow-Zgierz-Szadek-Zdunska-Wola. Des combats très violents ont eu lieu dans le district de Strykow et de Zgierz. Ici nous avons ! capturé des canons, des mitrailleuses et plusieurs centaines de blessés. Nos troupes ont eu des engagements avec l'ennemi le long du front Glovno-Bielawy et Sobota (le long de la ligne de la rivière Mroga, à quinze | milles ouest de Lowicz). Le long de la rive gauche de la Vistule les Allemands opèrent une contre-attaque. Suivant les prisonniers les pertes des Allemands sont énormes. Beaucoup de bataillons ont perdu tous leurs officiers. Plusieurs | compagnies ont été réduites à soixante ou a 1 quatre-vingts hommes. Sur le front Czenstochowa-Cracovie il n'y a pas eu d'engagements importants. L'armée autrichienne qui défendait, les approches à l'est de Cracovie sur la Syreniawa (affluent de la Vistule en Pologne du sud) 'et la Raba (en Galicie) a été défaîte jeudi, poursuivie et repoussée dans le voisinage de la forteresse. . Dans les Carpatlies nous avons capturé vendredi près de 1200 Autrichiens. Les forces de l'ennemi dans la Bukowina se sont retirées précipitamment et nous avons ré-occupé Czernovvitz. Dans le voisinage des lacs de Masurie et de la rivière Angerap, nos troupes ont repoussé les Allemands dans plusieurs districts vers leurs positions fortifiées. LES ALLEMANDS ENTOURES. ENVOI DE RENFORTS. . novembre.—Le correspondant du " Matin " à Pétrograde télégraphie que de violents combats continuent dans la région de Strykow ou trois corps d'armée allemands ont été entourés. Des renforts ont essayé dê les atteindre de Leczyca, mais on croit que les Russes pourront prévenir ce mouvement. Les Allemands ont souffert déjà d'énormes pertes, surtout en prisonniers. 30,000 hommes avancent pour renforcer Breslau. On signale que des corps autrichiens en Belgique et en France ont été rappelés en Autriche. L'armée principale autrichienne, qui est établie maintenant à l'ouest de Cracovie, est dit-o-', eomp ètement désorganisée. Quant à la campagne de Caucasie, le correspondant du " Matin " déclare que les turcs ont abandonné leurs positions fortifiées autour de Kapnkof et ont fui en désordre vers Erzéroum, poursuivis par les Russes victorieux.—Central Is ews. LA DEBACLE ALLEMANDE. ILS SE RENDENT PAR BATAILLONS. PETROGRADE, 29 novembre.—Même maintenant il est impossible de faire une estimation exacte des pertes qu'ont subi les Allemands dans les combats autour de Lodz, mais que leur nombre est très grand ressort d'informations non officielles qui sont arrivées ici. Elles décrivent des groupes, des compagnies et même des bataillons battant les routes affamés et a moitié gelés à travers les forêts couvertes de neige et la campagne, cherchant une occasion de se rendre. Ils arrêtent même des autos blindées russes pour se rendre. Les prisonniers sont concentrés graduellement dans divers villages, les officiers étant placés sur parole. Il faudrait encore six ou sept corps d'armée i pour couper complètement la retraite allemande. La cavalerie russe et les Cosaques à Loelz ont fait merveille et coupèrent des détachements de nuit et de jour. Les Russes critiquent avec assez de mépris ce qu'ils appellent des "Manœuvres allemandes " en regard de la façon pratique de faire la guerre. La première catégorie de milice de Pétrograde a été rappelée. L'ordre fut reçu avec joie, les hommes gagnant leurs dépots en jouant des balalaikas et des concertinas.—Reuter's Spécial. AUTOUR DE CRACOVIE. AVANCE VICTORIEUSE DES RUSSES. PETROGRADE, 30 novembre.—Le " Messaçer de l'année" écrit aujourd'hui ce qui suit:— Sur le front russo-prussien la bataille continue à notre avantage. Notre cavalerie poursuit de près l'ennemi qui est en retraite abandonnant les blessés et des munitions. Nos hommes dans leur poursuite empêchent énergiquement les Allemands de se fixer sur des positions qu'ils trouvent dans leur retraite. Sur le front de Galicie toutes nos opérations se sont terminées avec succès pour nous. Nous continuons à repousser l'armee autrichienne vers Cracovie et au delà des Carpathes. En dépit 'du gel intense qui met obstacle à notre offensive nous avançons victorieusement. Plusieurs de nos contingents sont déjà devant Cracovie, la contournant vers le côté sud. Le moral de nos troupes est excellent.—Reuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 30 novembre.—Communiqué de cet après-midi du grand état-major:— Il n'y a rien d'important à signaler sur le théâtre occidental de la guerre. Sur la frontière de la Prusse orientale, une tentative effectuée en force par les Russes pour attaquer par surprise les fortifications allemandes à l'est de Daxkehyen a échoué avec fortes pertes pour l'ennemi, dont nous avons capturé quelques officiers et six cents hommes. A sud de la Vistule, les contre-attaques mentionnées hier ont produit des résultats satisfaisants. Dix-huit canons et plus de 4500 prisonniers sont tombés entre nos mains. Rien d'important ne s'est produit dans la Pologne méridionale.—Wireless Press. -—Deux trains allemands sont entrés en collision eu gare des Guilleinins 'à Liège. Outre d'importants dégâts matériels, un grand nombre de soldats ont été tués et blessés. Parmi les vie-limes se trouvent six généraux et plusieurs officiera. ATTILA II INVOQUE LA " CHANCE." UN TELEGRAMME A L'HOMME DU " CHIFFON DE PAPIER." AMSTERDAM, 30 novembre.—Un télégramme officiel de Berlin mande que le Kaiser a envoyé le télégramme suivant au "Dr." von Bethmann-I-Iolhveg, chancelier de l'Empire, à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance :— " En ma qualité de chef de l'Empire allemand, j'offre à votre Excellence des félicitations toutes particulières. " U faut de la chance pour piloter le navire de l'Etat vers le port pendant une tempête, et, à cet effet, la Providence emploie des hommes qui luttent fermement, et avec persévérance, en tenant en vue le bien de la Patrie, jusqu'à ce que le grand but soit atteint. "Votre Excellence occupe la première place parmi ces hommes. Le peuple allemand le sait; ie le sais aussi. Dieu bénisse votre œuvre." Le chanoelier, en remerciant pour ce télégramme, dit que les impressions qu'il a reçues de Berlin furent celles de la confiance de la population et de sa ferme détermination de lutter jusqu'à ce que la victoire finale fût assurée.— Reuter. BON SIGNE. ATTILA II CHEZ LES RUSSES. AMSTERDAM, 30 novembre.—On annonce officiellement de Berlin que les attaques des Alliés au sud-est d'Ypres et à l'ouest de Lens ont échoué. On rapporte du quartier-général que le Kaiser se trouve maintenant sur le théâtre oriental de la guerre.—Central News. VERS L'EST. MOUVEMENTS DE TROUPES. AMSTERDAM, 30 novembre.—Un correspondant belge du " Tyd " dit que d'énormes masses de troupes allemandes ont été retirées du champ de bataille occidental pour être envoyées viâ Luxembourg à la frontière de la Prusse orientale. —Central iNews. LES ALLEMANDS COMPTENT SUR LE HASARD. PÂRIS, 30 novembre.-—Ecrivant dans le "Petit Parisien" aujourd'hui M. Ronsset dit:— Les 'vl emaYiiis font n'es efforts désespefés roilr éviter la pression russe. En dépit des probabilités ils comptent sur un retour de fortune pour leur permettre de reprendre la campagne. L'étendue énorme de leurs pertes suffit déjà en elie-même pour leur en enlever l'envie. Je ne crois pas, pour cela que nous aurons à souffrir de serieuses attaques d'ici quelque temps. Et si, comme je l'espère, la victoire russe est <ïom-plète, il est très probable qu'ils ne feront plus aucune attaque contre nous.—Reuter. LES BELGES EN ANGLETERRE Nous recommandons vivement à nos amis de Londres et des environs la joyeuse comédie-bouffe " Ce Bon Monsieur Zoetebeek," que M. Libeau, l'inénarrable comique bruxellois, et une excellente troupe des meilleurs éléments belges joue en ce moment au Criterion Theatre (Piccadally-circus) chaque après-midi à 2 heures et demie, et les mercredis, jeudis et samedis à 8 heures et demie du soir. Us passeront là quelques heures excellentes, qui leur rappelleront de la façon la plus touchante leur pays, et qui les débarrasseront pour huit jours du spleen anglais. Les places sont tout à fait à la portée des bourses de réfugiés. On peut les retenir par téléphone, Gerrard 3844. * * * M. Emile Vandervelde, ministre d'état, parlant dimanche à un meeting de réfugiés belges à l'hôtel de ville de Manchester, dit qu'il était venu pour montrer que le devoir des Bëlges non-mariés, âgés de 18 à 30 ans, était de s'engager dans l'armée. A la veille de la guerre l'Allemagne offrit d'acheter la Belgique, mais sans hésiter le roi Albert dit: " Nous ne sommes pas à vendre." Les Belges ne devraient pas oubAr cela. A l'issue du meeting de nombreux jeunes gens se sont engagés. ^ Le " Wounded Allies Relief Committee " (30, Charing Cross, S.W.) a reç:u de M. de Broqueville une lettre l'autorisant à envoyer douze soldats belges estropiés et, par le fait, incapables de reprendre du service, en Afrique australe. Les soldats belges se trouvant dans ces conditions et connaissant le flamand, peuvent s'adresser au médecin de régiment Godts, au susdit comité. » * # Noos mettons nos compatriotes en çarde contre l'exploitation dont ils pourraient être victimes de la part de soi-disant bureaux de placement qui leur extorquent de l'argent. * * * Pour vendre vos titres et en général pour vos transactions financières adressez-vous uniquement à des établissements sérieux soit belges, soit anglais. Méfiez-vous, c'est un bon conseil que la Métropole vous donne. Le Comité d'assistance et de travail aux réfugiés alliés en Angleterre fait un appel aux personnes charitables pour lui venir en aide par des dons espèce et en vêtements. Le Comité faisant un don aux armées alliées prie les lecteurs de la. Métropole de bien vouloir lui envoyer un peu de laine. Les dames voulant tricoter des passe montagne pour nos vaillants soldats au front peuvent écrire à : Mr. James Reif, secrétaire-général, 560, Fulham-road, S.W. Les bureaux sont ouverts de 10 à 4 heures. — D'après le "Figaro," le comte Baschierd a prédit que la paix serait signée le 27 avril prochain. L'Allemagne, dit-il, sera vaincue, et le KaiseT se s-uiendera. — La reine Elisabeth de Belgique, accompagnée des princes Léopold et Cnarles, a rendu visite hier après-midi à la reine Alexandra à Marlborough House. — Le Gouvernement français vient de publier nn livre jaune en sept chapitres qui expose, d'une façon plus complète que les documents des autres Alliés, et sans les ' omissions " du livre blanc allemand, l'histoire diplomatique de la guerre. La préméditation dé l'Allemagne et sa perfidie y sont clairement démontrées. — Une grève des dockers de Sydnev ayant retardé le départ de )' " Aurora," l'expédition transantarctique dç Sir Ernest Shacklcton ne partira probablmcnt pas cette année. MONITEUR BELGE. DES 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27 ET 28 NOVEMBRE. A l'occasion de leur iète patronale, le Roi et la. Reine ont reçu uu grand nombre de témoignages do evmpathie. Bien que Leurs Majestés dé.sirent qu'il soit répondu il chacun, les Souverains expriment dès maintenant, paor la voie de ]-«rgano officiel du Gouvernement, Leur vive gratitude à tous ceux, étrangers et Belses, qui ont bien voulu s'associer à une manifestation. qui les a profondément touohée. NOMINATIONS DAIS'S L'ARMEE. En exécution do l'arrête royal du 15 août 1914, les officiers ci-après désignés sont, commisôionnés eu qualité d'officiers auxiliaires d'infanterie: Par disposition ministérielle du 8 novembre 1914: Lerutte, adjudant, à l'inspection de.s troupes belges à Calais. Par disposition ministérielle du 9 novembre 1914: de Raeve, sergent, 1er de ligne de forteresse; Ca&ïart, élève à l'école militaire, 1er de ligne; Block, adjudant, 1er de ligne de forteresse; Vanden Bos.-<-hc, id., id. ; Dumonceau, id., id.; Dégelas, serpent-major, id.; Caiingaert, sergent, id.; Jassogne, 6ergent-fourrier, id.; Berben, adjudant, id.; Faucon, 1er sergent-major, id. ; Ferange, adjudant, id. ; Vandc Putte, id., 3» de lisne do forteresse; Martin, sergent-fourrier, id.; Liétard, sexgent, id.; Van Hoorick, sergent-fourxier, 10e de ligne de forteresse; Welter, sergent, id.; Martin, id., id.; Matholet, id., 13e de ligne de forteresse; Georges, id., id. ; Lambert, id., id.; Bouchât, id., id.; Frérotte, sergent-fourrier, id.; Giîlau. 1er sergent, id.; Casier, 1er ssrgent-major, id.; De Wit, ser-gent-fourrier, id.; Serckx, sergent-major, 2e chasseurs à pied de forteresse; de Bersaques, élève à l'école militaire, 3e chasseurs à pied de forteret-^e; Van Dest, sergent, grenadiers de forteresse; Roucour, adjudant, 1er carabiniers de forteresfe". Evrard, sergent, id.; Do Bra-, id., id. : Bronstein. id., id.; Van Hoorenbeek, sergent-major, id.; Falk, adjudant, id. : Van Hoorenbeek, id., id. ; Bon valet, id., id.; Vande Velde, eergent, id.; Steinbach, id., id.; Brenez, id.. id.; .Mcyfroidt. 1er sergent-major, détachement des éliminés de la lrc brigade d'infanterie. Par disposition ministérielle du 13 novembre 1914: Linaa-d, 6«rgcnt, 5e de ligne; Oopette, edjudant, 14e de ligne, détaché au bataillon cycliste de la 2e division de cavalerie; Hanssens, 1er sergent-major, 4e, id., id.; Stravé, tergent-major, 12e, id.. id.; Baudroz, sergent-fourrier, 3e, id., id. Par disposition ministérielle du 15 novembre 1914: Water-man, lor sergent-inajor, 2o carabiniers; Hanlet, id., id.; l>aenen, sergent, id. : Asseîman, 1er sergent-major, 12r. do ligne de forteresse; Gremling, adjudant, centro d'instruction de la Ire division d'armée; Feremans, id., id.; Buisserct, l°r sergent-major, id.; Maîvaux. sergent-major, id.; Vuylstcko, id., id.; Cogen, oergent, id.; Dccoster, 1er sergent major, centro d'instruction de la 3c division d'armée; Michielsen, ?ergent-major, id. ; Antoine, adjudant, centre d'instruction de la 4o division d'armée; Dresde, id., id.; Leunen, 1er sergent, id.; Standaert, sergent-major, id.; Bouvier, id., id. ; Bosmans. id., id.; Havelange, id., id. : Faes, sergent, id.; Art, lea-. bergent-major, centre d'instruction de la 5e division d'axmée; Rot-tiors, id., id. ; Hoffman, 1er sergent, id. ; Mortel, sergent, id. ; Giosecker, id. ; Van Hamme, 1er sergent., contre d'instruction de la 6e division d'armée; Dewinter, 1er sergent-major, id. ; Waltenor, sergent-major, id.; Van Vooren, 1er 6ergent, id.; Krick, sergent-major, id.; Ars. id., ,id.; Vincke. id., id. ; Maisse, 1er sergent, id. ; Van Schoren, id., id.; Spiethoren, sergent-fourrier, id.; Docquicr, sergent, id., id.; Priest, id., id.; Baudot, adjudant, centre d'instruction no. 7; Ubaghs, id., id.; Van Hoobrouck d'Aspre. id.. id.; Vurcke, id., id.; •Tongen, 1er sergent-major, id. ; Vcrbrugghen. sergent-major, id.; Neefs, adjudant, centre d'instruction des anciens militaires; Denis, id., id.; Laviolette. id., id.; Cosyns, 1er sergent-major, id.; Cornet, id., id.; Dehoes, id.. id.; Dotreppe, sergent-major secrétaire, id.; Predhon, 6ergent-major archiviste k l'état-major du générale-major lx>ë; Baudet, sergent-major, centre d'instruction des anciens militaires; Masset, id., id.; Archambean. 1er sergent, id.: Vanhal, id., id. En exécution de l'arrêté royal du 15 août 1914, les sous-officiers ci-après désignés sont commissionnés en qualité d'officiers auxiliaires d'artillerie: Par disposition ministérielle du 3 novembre 1914: Van I,aDduyt, maréchal des k>çis, artillerie do forteresse; Hainaul, id.. id. ; Duchate.let, id., id. ; Nalinne. id., id. ; Brisea, id., id. Par disposition ministérielle du 17 novembre 1914: De Broer. adjudant, artillerie de la 17e brigade mixte; Verreet, id., id. do la 17e, id. ; Descamps, id;. id. de la 16e, id. ; Glinne, id-, id. de la 16e, id.; Vander Haegen, id., id. de la 18e, id.; Claes, id., 6e batterie de la 2e division de cavalerie. En vertu d'une disposition ministérielle du 3 novembre 1914, prise en exécution de l'arrêté royal du 15 août 1914, sont commissionnés en qualité d'officiers auxiliaires du géni^: Bracq, sons-officier, génie: Besca-mps. id., id.; Sterckx, id., id.; Devreux, id.. id.; Delanoy, id., id. En exécution de l'arrêté royal du 15 août 1914, les sous-officiers ci-après désignés sont commissionnés en qualité d'officiers payeurs auxiliaires : Par disposition ministérielle du 9 novembre 1914: Van Damme, sergent-major, 1er de ligne; Luye.x. id., id.; Pauwe's, id. ; 3e chas-xnirs à pied de forteresse; Dewals, id., 3e chasseurs à pied de forteresse. Par disposition ministérielle du 15 novembre, 1914: Bran-cart, adjudant secrétaire d'intendance, service de l'ordonnancement.(A suivre.) f Le Comité d'assistante et de travail aux réfugiés alliés en Angleterre prie les réfugiés désireux de trouver une occupation quelconque de se présenter à ses bureaux, 560, Fulham-road, S.W., entre 10 heures du matin et 4 heures de relevée. La connaissance de l'anglais n'est pa6 requisej?ourJtous^lesj|mploû^^^^^^^^^^^^^^ f LE LIVRE DU JOUR. La Cam^a^ne de 1914 en Belgique. 1 Par M. Albert de Gob&rt. LA MÉTP.OPOLE accepte les souscriptions pour Vcet ouvrage. Prier»' de joindre le montant aux ordres, J< soit 2 francs par volume. J LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordre*, s.r.p. FAMILLE ERNEST CANIVET, d© Chimay, est recherchée par Georges Rouet. Hôtel du Commerce, Middelburg, Hollande. FERDINAND vERBRUGaÊ^TTsTTSëns]; Adel, Leeds, vraagt nieuws van zijn vader, Jacobus Verbruggen, wegwarker der_ Belgische Staatsspoorwegen. LOUIS HÀUTIER, soldat belge 1er cliasseurs, est prié donner nouvelles à Georges Rouet, Hôtel du Commerce, Middelburg, Hollande. MERE ST. CHARLES, Convint de'StT"Joseph, à Montzen par Moresnet, Province de Liège, est priée donner de ses nouvelles à Madame Delherm, Los Frères Auzeville par Castanet, Haute Garonne, France. Monsieur florian"stassin,télégraphiste volontaire, est prie de donner son adresse à M. Victor Staesin, Haarlemmer Dyk, 55, Amsterdam. Hoiland. MONSIEUR VERMAÙT, de Courtrai, est prié de donner de ses nouvelles à l'abbé J. Vcrmaut, 9, rue de la Chapelle, Ecluse, Hollande. PRfERÊ faire savoir à P. de Braconnier, 495, Avenue Louise à Bruxelles, que ses parents resteront encoro quelques jours en Angleterre. Son frère Walthièr» légèrement blessé, est en France. Son frère Charles, très grièvement atteint dans combat sur l'Yser, va mieux. VAN HOEBROECK, cousins de la famille Genis de Bruxelles, sont priés donner adresse à Edmond Genis, 11, Boulevard Albe, St. Just, Marseilles. ' CRITERION (Gerr., 3844). SAISON B15LÔE'. Aujourd'hui et tous les jours de cette semaine à 2.30. Soirées les Mercredi, Jeudi, et Samedi, à 8h. 15. QE g ON fyJÛNSIEUR 20EIEBEEK- M. LIBEAU et la troupe belge créatrice. PRIX SPECIALEMENT REDUITS. Parterre, ls. DENTISTRY : Ad. Cotils, d'Anvers, consult de 10 à 5h. chez associe, Dr. J. 3. Lewin, 147, Finchley-rd. (Swiss Cottage). Tel., Hampstead 4846. Leçons dTùtomobilTsme~~en français et FLAMAND au British School of Motoring, Ltd.— S'addresser à 5. Coventry-strcet. Piccadilly-circns, London.W. ON DEMANDE Institutrice d'école ménagère pour donner un cours d'instruction en Angleterre.— S'adresser par lettre à Mademoiselle Sylvestcr Samuel, Ladies' EmpiTe Club, 69, Grosvenor-street, Londres, W. OUTILLEURS pour Filières et Tarauds pour machines à déoolleter; se présenter ou écrire (français ou anglais] Davis and Timmins, Ltd., Brook-road, Wood Gj"^:-. London, N- Bons gages. Situation assurée pendant et après la guerre. On parle français. DECES. MADAME Vve. Gustave Van dèn Abeele.—La famille Van den Abeele d'Anvers a la profonde douleur de faire part du décès de Madame Ve. Gustave Van den Abeele. née à Anvere le 21 juin 1840, décédée a Streatham Hil.l, 36, Tellord-avenue, le 26 novombre 1914. LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard." vendu che^ tous lu marchands do journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement, k nos amis do s'abonner au prix d© 5sh. 3 par mois pour le Royanme-Uni e* 4sh 4 pour l'étranger, « t. de nou, adr«ser lo prix de l'abonnement en un mandat. Iy« tarif des annonces est de 9d. la ligno pour le "Livre d'adresses dco exilés, ]»ayahle d avance, et pour toute autre publicité Je tarif du " Standard-" Nous avons ouvert un bureau daai 1 immeuble du "Standard," Flcet-st.reet. 132-4, E.C., ouvert de 2 k 6 heures. En cas de demande par écrit, joindre deux timbres, crun penny.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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