La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 05 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r20rr1qq0s/
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The NewsDaoer for Belefans LA MÉTROPOLE IONE PENNY jmartt CIIQ CEITIMlï 10LLAIDÏ! vij» OMT oomimt : dix cbrikb PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancerv Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holhora 212. (3 mois 9 sbu 6 mois 17 sh, 1 an 32 <h) 25mb ANNEE VENDREDI 5 ET SAMEDI 6 JUILLET 1918 Nos. 186-187 LA GRANDE GUERRE I Les Italiens sur la Piave ■Nouveaux succès anglo-français I Un million d'Américains embarqués pour la France Vendredi midi. K L'offensive allemande se fait toujours attendre et les Alliés en profitent pour poursuivre fictivement sur le front occidental leur con-Bre-préparatiori d'attaque. I Mercredi, au nord de l'Aisne, les Français ont obtenu un joli succès près de Moulin-sous-Touvent. Ils ont pénétré dans les positions allemandes à une profondeur de près d'un kilomètre, sur un front de près de trois kilomètre et ont capturé 457 prisonniers avec environ 30 mitrailleuses. Les Américains ont repoussé des contre-attaques allemandes dirigées sur leurs nouvelles positions au Bois Belleau et à Vaux, et ont fait cent prisonniers supplémentaires. Par contre, les Anglais ont perdu la plus grande partie du terrain qu'ils avaient conquis le 30 juin au nord-ouest d'Albert. Jeudi, cependant, les Australiens ont effacé ce revers par une heureuse opération entreprise dans le saillant critique d'Amiens, entre Villers-Bretonneux et la Somme, avec le concours de détachements américains d'infanterie appuyés par des tanks. Avançant avec une grande bravoure, sur un front de six kilomètres et une profondeur moyenne de deux mille mètres, ils enlevèrent presque d'un seul coup le gros village de Hamel, le bois du même nom et le bois de Vaire, capturant plus de 1.000 prisonniers dont un commandant de bataillon et deux adjudants, de nombreuses mitrailleuses et beaucoup de matériel de guerre. Le succès des Australiens fut dû, non seulement à leur bravoure classique, mais aussi à l'action efficace des tanks et au travail pré-,cis de contre-batterie exécuté par l'artillerie. Les Australiens, du reste, ne s'en tinrent pas là. Ils attaquèrent aussi à l'est de Villers-Bre-tonneux et avancèrent dans ce secteur leur ligne de 500 mètres sur un front de près d'un kilomètre et demi. De leur côté les Français ont continué avec succès leur tactique d'attaques locales d'une certaine envergure. Passant le parapet à l'ouest d'Autrèches (entre Oise et Aisne) sur un front de deux kilomètres, les vaillantes troupes de Foch effectuèrent une avance de plus de 800 mètres; entre Autrèches et Mou-lin-sous-Touvent, elles, attaquèrent dans le moment même où les Allemands préparaient une réaction, et firent des nouveaux progrès. L'avance totale couvrit un front de plus de 5 kilomètres et atteignit un kilomètre et demi en profondeur sur certains points. Le nombre de prisonniers non blessés fait dans ces actions est de 1.066, dont 18 officiers. Un seul bataillon fit à lui seul plus de 300 prisonniers. L'artillerie a été assez active entre l'Oise et l'Aisne et dans la région de St-Pierre l'Aigle. Comme nous l'avons déjà écrit, il ne faut ! pas accorder une importance exagérée à ces opérations, qui sont d'ordre local. Les gains de terrain réalisés n'en possèdent pas moins une importance tactique évidente et sont de nature à retarder et à embarrasser le haut commandement allemand. A ce titre, ils sont éminemment avantageux. Les Italiens continuent également avec succès leurs opérations méthodiques principalement dans le delta de la Piave, où les Autrichiens tiennent encore une étendue de 8 kilomètres de la rive droite de la rivière sur une [profondeur maxima de deux kilomètres. Mercredi, par une série d'attaques sur différents points de la Vieille Piave, ils ont gagné du terrain et capturé plus de 1.900 prisonniers, dont 45 officiers. Jeudi, ils ont ajouté 223 nouveaux prisonniers à leur tableau et gagné du terrain au nord de Cava-Zuccherine. L'avance est lente parce que les Autrichiens se défendent énergiquement à l'aide de "nids" de mitrailleuses fortement établis dans les nombreuses fermes de cette région, "nids" ' qui doivent être méthodiquement détruits par ; l'artillerie, mais on peut être certain que nos alliés réussiront à rejeter finalement leurs ad-[ versaires au delà du fleuve et à renforcer ain-[ si considérablement la position de Venise. Des deux côtés de la Brenta, les Italiens | ont étendu et amélioré leur occupation de l'ex-| trémité de la vallée de Lorenzo (nord-ouest du ■ Grappa) et du mont Cornone (Sasso Rosso). Sur le plateau d'Asiago, des partis anglais et français ont pénétré dans les tranchées ennemies à Canove et Bertigo et fait des prisonniers. Le dernier communiqué autrichien se contente de dire que " les combats continuent toujours dans le delta de la Piave La guerre aérienne continue avec une certaine activité. Mardi, l'aviation britannique a j détruit 13 machines ennemies en a forcé 9 1 autres à la descente, a incendié un ballon i captif.et lancé 19 tonnes de bombes. Mercre-I di, elle a abattu 6 appareils ennemis, en a i forcé 4 autres à la descente, et,malgré le temps S nuageux, a lanc^ 16 tonnes d'explosifs, prin-| "-'paiement sur Lille et Courtrai. Pendant le mois de juin, l'artillerie française a abattu dans ses lignes 29 machines ennemies (dont 3 de nuit) et en a endommagé treize. M. Baker, ministre de la Guerre des Etats-Unis a annoncé dans une lettre au président Wilson qu'à la date du 3 juillet plus d'un million de soldats américains avaient été embarqués pour la France. Le total mensuel des embarquements montre une progression rapide. En juin 1918, il atteignit le chiffre de 276,372 hommes. Jusqu'à présent, 291 soldats seulement ont été perdus dans le transport, ce qui montre bien combien la guerre sous-marine légitime, c'est-à-dire celle qui s'adresse aux transports, est inefficace. Pendant la seule journée du 4 juillet, 125 navires ont été lancés aux Etats-Unis. Le total de la construction navale sur les chantiers britanniques pour le mois de juin s'élève à 134.159 tonnes brutes. Ce chiffre est inférieur de 63.000 tonnes à celui du mois de mai mais accuse cependant une augmentation de 78 pour cent pour le total du trimestre finissant le 30 juin, comparativement au total correspondant de l'année dernière. Des dépêches de source suédoise disent que les Allemands disposent maintenant d'une armée de 50.000 hommes en Finlande qui se prépare à avancer vers la côte mourmane dans le but de se saisir de la péninsule de Kola et du port de Petchenga, le seul exutoire maritime russe qui soit libre de glaces en hiver.Un télégramme de Vienne dit que le comte Czernin a eu une longue entrevue de l'Empereur, qui dura plus de trois quarts d'heure, et qui fut suivie d'un entretien avec le comte Burian. Ces entretiens ont attiré l'attention générale du monde politique. La Neae Freie Presse pense même que le comte Czernin passera de nouveau au premier plan dans un avenir rapproché. D'après la Zeit, la question du Zollverein austro-allemand passe à l'arrière-plan, on ne s'occuperait plus que de l'établissement de relations commerciales et politiques pour offrir une opposition concertée aux plans des autres. o o La cravate de commandeur de la Légion d'honneur à M. de Broqueville M. Georges Clemenceau, président du Conseil des ministres de France, vient de remettre à M. le baron de Broqueville, ancien président du Cabinet belge, ministre d'Etat, la cravate de commandeur de la Légion d'honneuro o Les élections hollandaises Les espérances des catholiques et celles des socialistes se sont réalisées aux élections qui viennent de finir. Ces partis gagnent respectivement cinq et sept sièges à la seconde Chambre portant ainsi à 30 et à 22 le nombre de sièges occupés. Les trois partis de droite disposent de 50 sièges, exactement la moitié de l'assemblée. Les partis de gauche (libéraux unis, libéraux indépendants, démocrates indépendants et social-démocrates) perdent 17 sièges et en conservent 37. Si on ajoute à ceux-ci les trois sièges conquis par les deux partis socialistes extrêmes et neuf autres de partis indépendants mais enclins vers l'opposition il y a un certan équilibre entre droite et gauche. Le ministère Cort van Linden est démissionnaire et on escompte un ministère de coalition présidé par le Dr. Heemskerk. Dans ces conditions la politique étrangère générale des Pays-Bas sera maintenue. o o Mort de Lord Rhondda Lord Rhondda, le contrôleur des vivres et, on peut le dire, un des hommes qui aient, du chef de l'organisation du rationnement, rendu un immense service à son pays, vient de mourir après une assez courte maladie. On peut dire que Lord Rhondda est mort à la tâche et en payant d'exemple- Le travail qu'il eût à accomplir en peu de temps est -énorme. Il le cnena avec le succcès que l'on sait, car rapidement la pénurie des vivres fit place, pour certains d'entre eux, tel le lard, à une abondance inconnue depuis de longs mois. Mieux que cela, le cheptel anglais se renouvelle et les longues queues de personnès attendant ou leur viande ou leur thé ont disparu. La mort de Lord Rhondda sera universellement regrettée. La fête nationale à Londres M. Balfour au Central Hall Elle sera célébrée cette année le samedi 20 juillet, le 21 étant un dimanche, et comprendra comme les années précédentes une grande séance patriotique organisée par un comité sous la présidence du "baron Moncheur, ministre de Belgique à Londres. Le comité composé des principales notabilités belges, a obtenu le concours d'un des membres les plus en vue du cabinet britannique : M. A. Balfour, ministre des Affaires étrangères. Après M. Asquith en 1916 et M. Lloyd George en 1917, M. Balfour apportera à la célébration de notre anniversaire national la voix officielle de l'Angleterre. Les'Belges tiendront à venir en foule applaudir à sa parole éloquente et saluer en lui la grande nation dont ils sont les hôtes, en même temps qu'une des pensées les plus hautes et les plus fécondes de cette époque. Le gouvernement belge sera représenté par M. Henry Carton de Wiart, ministre de la Justice. Après la partie oratoire un concert sera donné par la musique du ge régiment de ligne belge, autorisée à cet effet par le ministre de la Guerre et en qui nos compatriotes auront la joie de saluer l'héroïque régiment dont le Roi a tout a récemment décoré le drapeau et qui participa au dernier et vie torieux exploit de notre vaillante armée sur l'Yser. La cérémonie aura lieu à 3 heures au Central Hall à Westminster. Nous publierons incessamment les détails sur le programme et sur les conditions d'admission à la fête. Disons tout de suite que le prix des places sera à la portée de toutes les bourses et que nos blessés, réformés et soldats en permission y auront accès gratuitement. o o La fête de l'Independance américains Un discours de M. Wilson Le 4 juillet a été fêté à Londres et à Paris avec une unanimité significative. Pour nous, Belges, qui, éparpillés hors de chez nous, avons quelque peine à faire entendre notre voix dans le concert d'universelle sympathie, nous nous sommes associés de cœur avec nos grands alliés dans l'hommage rendu aux Etats-Unis.A Paris, M. Poincaré, entouré de hautes personnalités françaises et alliées, a assisté du pied de la statue de Washington à la cérémonie de "consécration" de l'avenue Wilson. Un défilé de troupes alliées a eu lieu avenue d'Iéna au milieu d'un enthousiasme indescriptible. Toute la ville était couverte de drapeaux.A Londres, le Roi et la Reine ont assisté à un match de baseball, le grand sport américain, et au Central Hall de Westminster une grande réunion fraternelle eut lieu au cours de laquelle Lord Bryce prononça un grand discours. Le fait dominant de la journée est le nouveau discours du président Wilson. En voici les principaux passages : Le règlement de cette guerre doit être définitif- Il ne peut y avoir de compromis. Aucune demi-décision n'est acceptable ou concevable. Telles sont les fins pour lesquelles les peuples se battent : i. Destruction de toute puissance arbitraire qui soit isolément, secrètement et de propos délibéré, trouble la paix du monde ou, si elle ne peut être détruite actuellement, elle doit être réduite à l'impuissance. 2r Le règlement de toute question territoriale, souveraine, économique, politique, laissé à la libre acceptation des peuples intéressés èt sur la base d'intérêts matériels ou avantage au profit d'aucun peuple qui pourrait désirer un règlement autre pour son influence extérieure ou sa détermination. 3. Consentement de toutes les nations de se comporter entre elles sur la base des mêmes principes d'honneur qui régissent les rapports entre individus. 4. Etablissement d'une organisation de paix qui assure aux puissances libres combinées, le moyen de tenir en échec toute tentative d'évasion du droit et serve la paix et la justice par l'institution d'un tribunal de l'opinion auquel chacun doit se soumettre. Ces grands objets peuvent se résumer en une seule phrase : Ce que nous cherchons, c'est le règne de la loi basée sur le consentement des gouvernés et supportée par l'opinion organisée. Les traîtres des Flandres Le conseil des Flandres, qui ne parle qu'au nom de quelques traîtres restés en Belgique, vient d'adresser au gouverneur général un manifeste répugnant. Il en faut détacher ce passage : |p| Poussé par la nécessité, l'armée allemande a foulé le sol de notre pays en ennemi, mais dans le cours de la guerre, les Flamands, maigre les duretés que celle-ci impose aux habitants du territoire occupé, ont reconnu que ce n'est pas l'empire allemand qui est leur vrai ennemi, mais bien le gouvernement belge. Malgré les difficiles circonstances dans lesquelles se trouve la puissance occupante, l'administration allemande a réalisé une grande partie des vœux des Flamands dans le domaine de la langue,'des écoles, de 1 ' administration. Le gouvernement belge, par contre, n'a jamais opposé aux vœux des Flamands qu'un orgueilleux " non." Nous savons maintenant par des prisonniers flamands qu'il poursuit encore nos frères, même lorsqu'ils ne demandent pas autre chose que d'être commandés dans leur langue lorsqu'ils vont au combat et à la mort. Nous savons donc tous qu'un gouvernement belge qui serait replacé dans son ancienne situation, même si autour de la table de conférence de la paix il faisait à notre protecteur allemand des ponts d'or de belles promesses pour les Flamands, ne nous apporterait à nous autres Flamand que la haine belge, la dérision française pour notre culture, la tutelle anglaise pour notre vie publique et le capital américain ! avec des créanciers américains pour notre I économie. Livré à la France, à l'Angleterre, à l'Amérique, notre peuple se décomposerait, Son art serait gâté, son histoire Sreait éteinte. Dans cette heure profondément grave, notre peuple, qui veut être indépendant, a confiance dans l'aide de Dieu, dans sa propre ténacité et dans la volonté et le clair sens de l'avenir de l'Allemagne. La Flandre économique, politique, stratégique, située au seuil de l'Allemagne, sait que son indépendance est une garantie réelle de l'Allemagne et qu'elle ne peut pas être réalisée sans l'aide de l'Allemagne. On devine qui a fait le brouillon de ce factum; ce n'est en tout cas pas un Belge et encore moins un Flamand. Une déclaration belge officieuse La "haine" des Belges pour les Allemands et leurs complices Le Havre, 3 juillet.— On publie ici la déclaration officieuse suivante : Le gouvernement allemand vient de se faire adresser, en la personne du gouverneur général de la Belgique, par le soi-disant Conseil des Flandres, qui, en réalité, n'est autre chose que l'instrument de sa politique, — une déclaration dans laquelle le Conseil s'engage sans la moindre réserve à se rallier aux buts de la guerre menée par l'Empire allemand. Les services de la propagande allemande représentent cette déclaration comme une profession de foi de la part de la population flamande, quoique celle-ci ait, par les démonstrations les plus violentes, répudié et stigmatisé comme infâmantes la poignée de traîtres qui constitue le Conseil des Flandres. Le document qui vient d'être rendu public constitue un nouvel acte de trahison, et porte la marque évidente de l'inspiration allemande qui a dicté, et qui a imprégné dès le début, les intrigues activistes. Avec une docilité servile, les agents aux ges de l'administration allemande appellent la destruction de la nationalité belge et le démembrement de leur pays. En outre, ils pla-1 cent leur espoir de salut dans l'Empire allemand et ils annoncent que l'indépendance de la Flandre sera garantie par l'Allemagne dont ils implorent la protection. En agissant ainsi, ils adoptent la thèse classique du pan-germanisme, ils excusent la violation de la neutralité belge, ils répudient le gouvernement national et ils joignent leur sort à celui de l'ennemi. Le document témoigne du véritable caractère du Conseil des Flandres qui n'a jamais été autre chose qu'un département secret de l'administration allemande. La nouvelle déclaration du Conseil des Flandres n'excitera que le mépris de tous les Belges. C'est un défi au sentiment national qui ne fera qu'acoroître la haine que le peuple belge a jurée aux envahisseurs et à leurs complices. — Reuter. Protestation des Flamands en Hollande Amsterdam, 3 juillet. — Le " Vlaamsch-Belgisch Verbond " (Ligue Flamande-Belge de M. Van Cauwelaert), qui comprend 7.500 Flamands résidant en Hollande, a voté à l'unanimité un $>rdre du jour protestant contre la dernière déclaration du soi-disant Conseil des Flandres, comme ne pouvant que plaire aux annexionnistes allemands, et dé- Chez les internés belges en Suisse Une visite de M. Carton de Wiart Sympathies helvétiques^ Comme nous l'avons déjà signalé, en revenant de sa mission en Italie, M. Carton de Wiart, minstre belge de la Justice, de qui dépend au Havre l'important office des prisonniers de guerre, a tenu à passer par la Suisse pour visiter les militaires belges internés dans ce pays. Après avoir inspecté les centres d'internement de Brique, Montana, Clarens, le ministre se rendit à Interlaken où il prit la parole dans une nombreuse réunion, au premier rang de laquelle se trouvait Me. Gustave Ador, conseiller fédéral et où le conseiller national Michel lui répondit par un discours éloquent. A un déjeuner offert à Berne, à l'occasion du passage de M. Carton de Wiart, par M. Peltzer, ministre de Belgique, M. Calonder, président de la Confédération helvétique, affirma avec émotion la sympathie de la Suisse pour la Belgique. Ayant passé une partie de la nuit en gare de Berne avec un convoi de prisonniers arrivant d'Allemagne, le ministre termina son voyage par la visite des étudiants et des enfants belges de Fribourg et de Lausanne, et s'arrêta enfin à Genève, parmi les internés de cette ville. Durant tout son voyage, M. Carton de Wiart fut l'objet de nombreuses et touchantes marques de sympathie de la part de ses compatriotes et de la population suisse. A l'occasion de son passage, le gouvernement belge a fait remettre la médaille de la reine Elisabeth à Mmes Bohny, Ruffy et Valentin, qui s'occupent des soldats belges depuis le début de l'internement avec une générosité et un dévouement admirables. o——o La genèse de la campagne de calomnies allemandes au sujet du Congo belge Au cours d'une conférence faite à la Chambre de commerce de Londres, le 26 juin 1918, sur la "pénétration pacifique" allemande dans le Centre africain, W. Williams, qui a passé trente-sept ans dans l'Afrique centrale, a évoqué la genèse de la campagne de calomnies menée par l'Allemagne dans le dessein de s'approprier la colonie belge, après qu'il eut obtenuu certains droits du gouvernement portugais (novembre 1902) : A peine avais-je annoncé au monde nos grandes découvertes de cuivre et acquis la concession du chemin de fer du Benguella qu'une violente agitation contre l'administration belge au Congo était machinée à Berlin. Vous savez tous que des accusations de mutiler les indigènes et toutes sortes de calomnies furent dirigées contre le roi Léopold et le " régime du Congo Maintenant, nous reconnaissons en cela une méthode caractéristique de la façon d'agir des Allemands. Pour accuser l'invasion de la Belgique ils accusèrent les Français de l'avoir déjà envahie. Pour excuser leurs atrocités en Belgique, ils accusèrent les femmes belges d'avoir arraché les yeux à des soldats allemands, et ainsi ad infinitum. Pour saisir le Congo, ils accusèrent donc la Belgique d'inhumanité. En vérité, les Allemands espéraient, par cette tactique, soulever l'opinion publique anglaise contre la Belgique de façon à forcer un autre Congrès de Berlin à se réunir et à obtenir, ainsi, mandat des puissances d'entrer au Congo et de faire bénéficier cette région d'un gouvernement humain allemand. Les deux hommes les plus actifs à dénoncer l'administration belge du Congo, c'est intéressant de le noter, étaient Roger Casement et E. D. Morel. ——0—0 Une ignominie boche Le correspondent du New York Times à 'a Haye apprend que 'es autorités ont exhibé récemment, à Cologne, dans une cage vitrée, des prisonniers de guerre américains. Moyennant 'a somme de dix pfennigs le public était admis à les contempler, et l'argent ainsi recueilli fut versé à la Croix-Rouge. Une affiche collée sur les côtés de la cage disait : " Ces spécimens sont très rares en France." niant au Conseil le droit de parler nom du peuple flamand. Le " Verbond " repousse en outre la politique du Conseil comme étant dangereuse pour l'indépendance du pays, mais en même temps elle demande énergiquement au gouvernement belge d'accorder les réformes désirées par les Flamands. — Reuter.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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