La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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23 januari 1915
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s.n. 1915, 23 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gx44q7rr0r/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23JCE AOTTEiE. SAMEDI 23 JANVIER 1915. N°- 23. COMMUNIUES OFFICIELS FRANÇAIS. PROGRES VERS LOM-BAERTZYDE.VIOLENT COMBAT EN ALSACE. PARIS. 22 janvier.—Communiqué officiel de 15 heures:— - En Belgique, l'ennemi a bombardé Nieuport :ivec une violence considérable. Notre infanterie a fait quelque léger progrès à l'est de la grand' route de Loinbaertzyde. Entre ïprès et l'Oise, notre artillerie obtint nuelque succès contre les travaux de l'ennemi, <es .batteries et ses concentrations d'infanterie. l'Oise à l'Argonne : La situation dans les environs de Soissons est inchangée. Près de lieiryaù-Bac, une tranchée que nous avions dû évacuer à cause d'un violent bombardement, a été. reprise par nous. Dans le district de Perthes, l'ennemi a fait mercredi .^oir une attaque infructueuse au nord-nuost de Beauséjour. Entre la Mfcise et la Moselle : Au- sud-est de Saint-MihieJ, dans la forêt d'Aspremont, un l)oinbardcmcnt d'une violence extrême nous a empêché de conserver 150 mètres de tranchées allemandes que nous avions capturés hier. Au nord-ouest de -Pont-à-Mousson, dans le bois de I/o Prêtre, l'ennemi reprit une partie des tranchées capturées par nous mercredi. Nous ienons le long du reste de la position. Dans les Vosges, l'ennemi tira six obus de gros calibre sur Saint-Dié, sans faire aucun dégât sérieux. lintre les cols de Bonhomme et de la Schlucht, y a ou une lutte d'artillerie, dans laquelle Jes' batteries allemandes furent réduites au silence. _ ' L'engagement d'infanterie dans le district de Hartnuïnnsweilerkopf se poursuit toujours avec un extrême acharnement par des luttes corps-à-corps.Devant Dannemarie, notre artillerie a dispersé : quelques concentrations de l'ennemi. FORTES ATTAQUES ALLEMANDES. PARIS, 21 janvier.—Communiqué officiel de heures:— L'ennemi bombarda violemment nos positions au nord de Notre-Dame de Lorette, puis, à cinq heures du matin, il effectua une nouvelle attaque, qui fut instantanément arrêtée. En Champagne, deux des petits bois au nord de .1 ternie de Beauséjour furent occupés par nous, l'ne contre-attaque par l'ennemi ne réussit pas. Dans l'Argonue, les Allemands essayèrent une sérieuse attaque sur le salient de notre ligne dans 'r voisinage de Saint-Hubert. Après un' très violent bombardement, qui démolit nos tranchées, ils s'élancèrent à l'attaque, niais furent repoussés par 1© feu de notre infanterie, combiné avec celui de notre artillerie. Les combats continuent dans la région de Hart-jnannsweilerkdpf.LA BATAILLE DE LA COTE. COMBATS SUR LA ROUTE D'OSTENDE. AMSTERDAM, 21 janvier.—Malgré le mauvais itiupa, la bataillo fait rage sans interruption entre N'ieuport et Ostende, dit un télégramme de l'fcleluse au " Telegraaf." les canons tonnent continuellement sur la côte <: le long de la ligne de l'Yser. lies tranchées près de Roulers. qui avaient ■ •lé laites comme ligne de défense derrière le rout, sont en mauvais état, pleines d'eau et de boue. Il y a des mouvements incessants de troupes à travers et vers le centre des Flandres, venant du front et y allant. I .es routes sont dans un état extrêmement mauvais.—Reuter.ENTRE LENS ET ARRAS. AMSTERDAM, 22 janvier.—On déclare que les Allemands ont effectué (le violentes attaques ! entre Lçnis et Arras, mais qu'ils fussent repoussés « 11 subissant de fortes pertes. l 'artillerie des Alliés fit de la bonne besogne m réduisant sur plusieurs points l'artillerie allemande au silence. Près de Visny. l'attaque allemande sur les tranchées des Alliés échoua également. (.es troupes anglaises firent une contre-attaque <'t repoussèrent les Allemands sur une distance de ^UO mètres, avec perte de deux lignes de tranchées pour l'ennemi; 117 Allemands furent capturés par les Anglais, ainsi que G3 blessés. Environ 100 Allemands furent tués. Près de Viol, un petit village dans le voisinage de La Bassée, ajoute l'agence Vaz Diaz, Jes Allemands subirent des pertes considérables dans des combats recents. Le commandement allemand est très bon, mais es nommes sont épuisés, avec des uniformes mouilles et dans un mauvais état physique. A ouest de Carvin, les tranchées allemandes -ont. en terrain marécageux, et il fest presqu'im-l>ossible de les defendre.—Central News. LA BELGIQUE. ET LE PRIX NOBEL. MM. Durand questeur, et Lafont, député de I Anege, ont adresse à leurs collègues une lettre disant notamment:— Notre qualité de membres du parlement fran- • nous donne la (acuité de proposer des can-"idatures pour l'attribution du prix de la paix « 't prix Nobel. Il nous semble qu'il revient de ' luit au peuple belge, qui a refusé de s'incliner «levant la force et de reconnaître qu'elle prime le «iroit et s'est opposée a l'invasion de son territoire l'iuee qu'elle était contraire au droit. Dans eette lutte héroïque, elle est allée jusqu'au sacrifice «•omplet." | Kn terminant^ MM. Durand et Lafont invitent Jeurs collègues à adhérer au vœu suivant:— Les parlementaires français soussignés émet-tcnfcje vœu que le prix Nobel de la paix soit attribue au peuple belge qui, en affirmant le principe de l'inviolabilité des traités et en combattant Pour la défense de sa neutralité, a rendu un ♦■minent service à la cause de la paix et du droit." LE VŒU DE LYON. LYON. 19 janvier.—Le coiiseil municipal a 1<\ vœu que le prix Nobel, pour la paix, soit attribue a la nation belge, ou, s'il existe la '"oindre hésitation juridique, au roi Albert, gar- • uen heroïque du droit des gens. -— Le steamer suédois " Drott," de Gèfle, a ,7U,? . une mine jeudi matin dans le golfe de »otnnie, près de Rauma, sur la côte finlandaise. II 'nul.-. Quatre hommes et ~le capitaine ont l"'1'1! tréize sont sauvés. NOUVEAU RAID AERIEN SUR ESSEN. VERS LES USINES KRUPP. AMSTERDAM. 21 janvier.—D'après le " Arn-hemsche Courant," uji voyageur arrivé mercredi matin à Arnhem a déclaré que des aéroplanes des Alliés survolèrent mercredi Essen et lancèrent des bombes. Plusieurs maisons (?) furent détruites.— Reuter. Note.—Essen est à S2 kilomètres au nord-est de Cologne et à 2S0 kilomètres de la base aérienne anglaise la plus proche, en Flandres. On sait que c'est là que sont établies les usines Krupp, les plus grandes fabriques d'armements du monde. LE RAID DES ZEPPELINS. EXCUSES ALLEMANDES. AMSTERDAM, 21 janvier.—Le message de source officiellement inspirée, donnant la version officielle du raid des Zeppelins, est publié ici:— Nos navires aériens, dans le but d'attaquer la place fortifiée (!) de Great-Yarmouth, furent obligés ( !) de survoler des endroits d'où, déclare-ton, on leur a tiré dessus ( !). On répondit à ces attaques (!) en jetant des bombes. L'Angleterre n'a aucun droit de s'indigner, car ses machines volantes et ses navires ont attaqué en plein jour des villes ouvertes comme Fribourg (Forêt-Noire), Dar-es-Salaam (Afrique orientale) et Swakopmund (Afrique allemande du sud-ouest). La guerre aérienne est reconnue comme un moyen moderne de faire la guerre aussi longtemps qu'elle se fait d'après les règles du droit international. Cela a été fait par nos dirigeables ( !) --La nation allemande a été forcée par l'Angleterre (!) de se battre pour son existence (!) et elle ne peut être forcée d'abandonner sa défense personnelle légitime, et elle ne le fera pas, comptant sur son bon droit—Reuter. Note.—11 est presque superflu de montrer le caractère ridicule et mensonger de ces déclarations officielles, qui constituent un tissu de contre-vérités.Yarmouth n'est pas plus "fortifié" que Scar-borough et Wliitby. L' "attaque" de cette ville, si l'on peut appeler ainsi le jet de bombes au hasard sur une agglomération de maisons, 11e nécessitait nullement Passassinat d'innocents à King's Lynn, par exemple. Le bombardement de Fribourg, Dar-es-Salaam et Swakopmund s'effectua contre des points stratégiques, hangars d'engins aériens, stations de télégraphe sans fil ou navires de guerre. Il est à noter du reste que ce n'est pas seulement en Angleterre, ou dans les pays alliés, que des protestations indignées se sont élevées contre le meurtre inutile de non-cotnba.ttants, mais aussi dans les pays neutres. Enfin, le dernier paragraphe de la note officielle indique sufficamment que l'Allemagne fait la guerre " par tous les moyens," même les plus ignobles, non pas. pour se défendre, mais pour poursuivre son rêve de domination universelle au moindre prix en hommes et en argent. BERLIN SE REJOUIT. AMSTERDAM, 21 janvier.—Des télégrammes de Berlin apportent les commentaires d'un certain nombre de feuilles allemandes sur le raid aérien. La " Deutsche Tageszeitung " exprime sa satisfaction au- sujet du fait que la première attaque aérienne à été accomplie, et espère qu'elle sera suivie par d'autres. Le Berliner Tageblatt" dit qu'il est évident dès aujourd'hui que la mer du Nord n'est pas un obstacle pour les navires aériens allemands. La '* Morgenpost " demande quel secours la Grande-Bretagne tire de sa flotte de navires de guerre lorsque des navires aériens traversent i'eau et lancent des bombes. Les craintes anglaises au sujet d'une invasion allemande, ajoute le journal, augmenteront maintenant beaucoup, et l'isolement, des îles Britanniques a été conquis avec succès.—Reuter. LA TERREUR DES CIEUX. AMSTERDAM, 21 janvier.—Li "Kôlnisehe Zeitung " considère que la possibilité d'une visite des Zeppelins à Londres a été démontrée, et dit :— Il n'y a pas de difficultés techniques pour nous empêcher de voler jusqu'au cœur de l'intérieur, et ces randonnées seront exécutées, encore que l'Angleterre puisse utiliser toutes les armes dont elle dispose pour rendre rare le pain à nos femmes et à nos enfants. Aussi souvent que cela est en notre pouvoir, nous répandons la terreur sur l'Angleterre du haut des cieux. Nous cernerons l'Angleterre de sous-marins; nos torpilles feront tout ce qui peut affaiblir le pouvoir de l'Angleterre. Peut-être même des troupes allemandes débarqueront-elles sur la côte anglaise, et cette nation verra-t-elle la guerre face à face.—Centrai News. ENQUETE HOLLANDAISE. LA HAYE, 21 janvier.—On annonce officieusement, que le gouvernement des Pays-Bas a donné des instructions à son représentant à Berlin pour demander au gouvernement allemand de faire une enquête au sujet du prétendu passage de dirigeables allemands à travers le territoire hollandais, le 19 et le 20 janvier.—Reuter. TROIS ZEPPELINS. COPENHAGUE, 21 janvier.—Une dépêche privée île Berlin annonce que trois Zeppelins ont pris part au raid sur le littoral anglais. Ils naviguèrent à une telle altitude qu'ils ne furent perçus qu'au moment de l'attaque contre la côte anglaise, au cours de laquelle ils descendirent à 800 mètres. Les lieux de départ et d'atterrissage sont tenus secrets.—Central News. DUELS AERIENS. Le "Télégramme" de Boulogne annonce qu'un aéroplane allemand a survolé Etaples mercredi après-midi et lancé deux bombes. On annonce que deux aéroplanes ont tenté d'atteindre Durikerque hier matin, mais qu'arrivés à une certaine distance de la ville, ils abandonnèrent leur projet et s'en retournèrent. Deux bombes furent lancées pendant leur voyage. On rapporte qu'un aviateur autrichien qui survolait régulièrement Przemysl a été attaqué par un aviateur russe. Celui-ci s'est précipité sur l'aviateur allemand, et les deux machines entrèrent en collision. Elles s'écrasèrent sur le sol et les deux aviateurs furent tués. Le correspondant à l'Ecluse du journal hollandais "Tijd" rapporte que les aviateurs anglais ont. lance un nombre considérable de bombes sur les deux gares de dépôt de la ville d'Ostende. Ces bâtiments ont été endommagés et plusieurs soldats alemands tués. Aucun civil n'a été touché. — D'après le "Vorwârts," le journal socialiste " Braunschweiger Volksfreund " a été suspendu jusqu'à nouvel ordre. — Une démonstration anti-allemande a eu lieu dimanche à Gênes. Une grande foule se ras sembla devant le consulat allemand, arracha et brisa l'écusson impériaJ a/att oue ïa police put j intervenir. - * LE ROI DECORE DEUX REGIMENTS. QUELQUES FAITS DARMES. Le "XXe Siècle" nous apporte la relation d'une cérémonie émouvante entre toutes: la remise des décorations aux drapeaux, aux officiers et aux soldats des lime et 12me de ligne appartenant tous deux à la fameuse troisième division :— Les troupes avaient été disposées en rectangle,, encadrant les deux drapeaux derrière lesquels étaient réunis les soldats du lime et du 12me, à qui leur belle conduite avait mérité la décoration. Le Roi, suivi des commandants Galet, Preu-d'homme, Doutrepont et Blampain, s'étant avancé à pied, au milieu des troupes, a attaché la croix de sa main, aux drapeaux des deux régiments sur lesquels brillait déjà, brodé en lettres d'or, le nom de "Dixmude." On sait que leurs bataillons se couvrirent de gloire dans cette ville à présent dévastée Face au drapeau, le Roi a prononcé l'allocution suivante :— " Officiers, sous-officiers et soldats des lime et 12me régiments de ligne ! . "La Nation est fière de vous; en son nom, je vous remercie et je vous félicite. J'ai une confiance absolue dans ' votre dévouement à la Patrie, je suis heureux d'avoir une occasion solennelle de l'exprimer devant vous. "Je sais qu'en toutes circonstances, devant les obstacles et au milieu des dangers, vous maintiendrez toujours l'honneur du Drapeau."- Sa Majesté a ensuite décoré les officiers et les soldats. Parmi la longue enumération de décorés et de faits d'armes des vaillants de cette vaillante brigade que fait notre confrère, nous relevons ceci :— Le soldat volontaire Dumoulin, qui. depuis le début de la guerre, donne l'exemple du courage et de l'audace. Dumoulin, qui est âgé de cinquante-deux ans, est un tireur émérite. Ceux qui le connaissent bien et qui l'ont vu à l'œuvre s'accordent à dire qu'il ne tire jamais un coup de fusil sans abattre son homme. Il a ramené à lui seul une quarantaine de prisonniers depuis le mois d'août. Son dernier exploit est tout récent. Il s'approcha à revers d'une petite ferme •de la rive gauche de l'Yser, occupée par des soldats allemands. Il en voit cinq réunis autour d'un sixième qui faisait la cuisine. 11 s'avance en rampant. jusqu'à une centaine de mètres de l'ennemi. ■ Pan ! le cuisinier tombe mort. Les cinq " Kameraden " sortent fusil au poing. " Les mains en l'air!" c-rie Dumoulin. Aussitôt, les Allemands jettent leurs armes et se rendent. Signe particulier : Dumoulin a toujours deux fusils quand il part seul en expédition. Le soldat Demarteau, du lime, qui porta des ordres sous un violent feu de shrapneis. Fait prisonnier par les Allemands il est mis au mur avec quelques-uns de ses camarades. Les Alle-•mands tirent; il se laisse tomber et fait le rnort. Le sang qui coule des blessures de son voisin ajoute à l'illusion. Demarteau profite de l'éloignement des assassins pour s'enfuir et rejoindre ses camarades. Une balle avait traversé son shako. . Le surlendemain de la remise des décorations aux .Lime et 12me de ligne, le colonel Jacques réunit sa brigade sur la plage pour procéder à la reconnaissance des officiers supérieurs. Le colonel Lorent prit 1<! commandement du lime au milieu des acclamations de ses hommes, qui l'aiment comme leur père. Puis le chef de la brigade reconnut les officiers subalternes, notamment le capitaine Siebeu, de la compagnie des mitrailleuses. Le_colonel Jacques adressa alors à ses hommes, qui l'adorent, une brève allocution:— '• Bientôt, leur dit-il, c'est à Liège, sur-la place >>aint-Lambert, que j'aurai le bonheur de vous passer en revue.... Quant à vous, mitrailleurs, laissez-moi vous dire.toute l'admiration que j'ai pour vous. A Dixinude. vous avez tenu ouze jours et onze nuits, dans les tranchées, sans être relevés et sans cesser de combattre. C'est là un fait unique dans les annales de l'histoire militaire. L'histoire vous décernera ce titre, vous l'avez mérité: de meilleurs soldats du monde." La brigade défila ensuite devant le colonel Jacques, présentée par le colonel Lorent. Chaque peloton rivalisait de correction et de fierté. LES PREMIERS UHLANS. COMMENT ILS FURENT REÇUS PAR UN OFFICIER DES LANCIERS. Le "Télégramme du Pas-de-Calais et de la Somme" a interviewe le lieutenant Istas, du 2me lanciers belge, qui dirigea une des reconnaissances faites, à la fin du mois de juillet, à la frontière germano-belge et qui vit, le premier, les ulilans fouler le sol de notre pays. Un matin, le lieutenant Istas;, qui était accompagné de sept hommes et avait avec lui des pigeons voyageurs, vit arriver une troupe de cavaliers allemands arborant le drapeau blanc. C'étaient les premiers uhlans teutons qui pénétrèrent en Belgique. Après les saluts d'usage, l'officier allemand présenta au lieutenant lstas la célèbre proclamation du général von Emmich, tissu de mensonges et de fourberies, imprimée en trois caractères différents.Après l'avoir lue, le lieutenant belgo dit qu'il n'avait rien à faire de ce papier. — Portez-le au général, répliqua alors l'officier allemand. — Je n'ai rien à porter au général, riposta le Belge, j'ai mes instructions à suivre et non les vôtres. Vous' n'avez donc qu'à vous retirer. Les uhlans obéirent. Après leur départ, le lieutenant et ses hommes restèrent dans les bois pour surveiller' leurs mouvements. Deux heures s'étaient à peine écoulées que l'ennemi arrivait en force par toutes les routes. C'est ainsi que notre officier et ses hommes se trouvèrent complètement enveloppés par les Allemands.Mais ils ne perdirent ni courage ni présence d'esprit. Blottis dans les hris, ils continuèrent, pendant plusieurs jours, à surveiller l'ennemi et à faire part de leurs observations à l'état-major belge, en lâchant leurs pigeons voyageurs. Il fallut ensuite percer les lignes ennemies. Avisant un endroit où les Allemands étaient peu nombreux, le lieutenant Istas et ses cavaliers le traversèrent au galop. Les Allemands, croyant qu'il s'agissait d'une patrouille de uhlans—les lanciers belges ont, en effet, un casque qui ressemble à celui des ulilans—les laissèrent passer. Us reconnurent seulement leur erreur quand ils virent nos huit braves se diriger vers les lignes belges; mais c'est en vain qu'ils firent feu sur eux. Comme récompense, le lieutenant Istas reçut l'ordre de Léopold. — Le département des affaires étrangères des Etats-Unis a notifié aux armateurs du " Dacia " la décision de la Grande-Bretagne de saisir le navire. Celui-ci partira néanmoins peur servir de osrivpe devaq^ la cour des prises. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LA BATAILLE DE POLOGNE. IMPORTANTES CAPTURES. PETROGRADE, 21 janvier.—Communiqué officiel du grand quartier-général:— En Prusse orientale, il n'y a pas de changement dans la situation. Dans la direction de Mlawa, nous avons maintenu-un contact étroit avec l'ennemi, dont toutes les tentatives pour pénétrer dans notre ligne ont échoué, hier. Nous .prîmes l'offensive dans la direction de Skemp, que l'ennemi évacua en hâte. Sur la Bzura et la Rawka, il y eu du feu d'artillerie, et de fusil sur presque tout le front. Notre artillerie se mesura avec celle de l'ennemi, et réduisit plusieurs de ses batteries au silence. Nos troupes réussirent à repousser plusieurs attaques partielles que l'ennemi effectua sur ce front, Au sud de la rivière Pilitza, en Galicie, aucun engagement n'eut lieu, et il n'y eut qu'une canonnade intermittente sur quelques points. En Bukovine, nous enlevâmes Vorokta et repoussâmes l'ennemi, qui essayait de prendre l'offensive dans la région de Ivirli Baba. Nous fîmes prisonniers plusieurs officiers et plus de 150 soldats. LA BATAILLE DU CAUCASE. NOUVEAUX SUCCES RUSSES. ROME, 21 janvier.—L' " Agenzia Italiana" publie un télégramme de Pétrograde disant que la bataille continue dans le Caucase, avec succès pour les Russes. Des tempêtes et la neige retardent la poursuite des Turcs, <|ui fuient vers Erzeroum. Près de Karaourgan, quatre divisions turques ont été détruites, mais 011 fit peu de prisonniers. Un grand nombre de soldats moururent, de froid. Les Turcs 11e peuvent envoyer que deux nouveaux corps d'armée au front du Caucase. Le " Russkoye Slovo " dit que le "Breslau" bombarda des positions turques dans le Caucase, croyant que des Russes les occupaient.—Centrai News. AMSTERDAM, 21 janvier.—-Un télégramme de Constantinople viâ Athènes dit que la situation à Erzeroum est très critique à la suite de la défaite turque. De nombreux civils aisés ont fui vers Broussa. Les Turcs réquisitionnent tout ce dont ils oçt besoin des populations d'Asie mineure.—Central , Is'ews. VERSION AtLEKJANDE. BERLIN, 22 janvier.--Communiqué officiel du grand état-major:—- Le grand étàt-iiiajor annonce que l'attaque russe sur tout le front, du Caucase a .été arrêtée.—Wire.-less Press. NOUVEAU CHANGEMENT MINISTERIEL EN ALLEMAGNE AMSTERDAM, 21 janvier. L'officieuse " Norddeutsche Allgemeine Zeitung" de Berlin, annonce que le lieutenant-général baron von Fal-kenhayn, ministre prussien de la guerre, qui succéda au comte von Mohke connue chef de l'état-major général lors de la retraite de ce dernier pour cause de santé, a été promu au rang dégénérai d'infanterie, et relevé, à sa propre dénia,nde, de ses fonctions dfe ministre de la guerre. Le général-major Wild von ïïohenborn u été • promu lieutenant-général et nommé ministre de la guerre.—Central News. KULTUR ! SOYONS DURS! S'ECRIE UN JOURNAL ALLEMAND. BERNE, 10 janvier.—La, "Post" de Berlin publie un article intitulé "Soyons durs," dont voici le passage essentiel:— . Nous avons occupé la Belgique et écrasé son armée. Pourtant l'armée et le peuple 11e consentent pas encore à signer la paix. C'est mie preuve que les succès militaires décisifs 11e suffisent pas toujours à atteindre le but véritable d'une guerre. De tous temps les horreurs de la guerre : la destruction des villages, la suppression des transports et des échanges, les pertes en biens, les charges imposées par le logement des troupes, la pression exercée involontairement ou à dessein sur la i>opulation ennemie, en un mot, toutes les calamités ont été un moyen tout aussi efficace d'imposer la paix que les victoires militaires. On peut dire même que la victoire n'est qu'un moyen d'occuper assez de pays pour exeroer une pression sur la population ennemie et par son intermédiaire sur le gouvernement ennemi. Nous paraissons vouloir renoncer à ce moyen important, indispensable, pourrait-on dire, de la conduite de la guerre. Faire la guerre humainement, c'est eu vérité la faire cruellement, car une guerre humaine dure plus longtemps et exige de plus grands sacrifices. Une guerre humaine est en outre une injustice, imméritée pour l'armée nationale 'à qui elle impose des pertes toujours renouvelées. L'idée de cette guerre humaine est inspirée par ce fatal désir de popularité qui nous à conduits en Alsace, à prendre des mesures qui se tournèrent contre nous. Nos adversaires ont vîoléjxmtes les prescriptions de la convention de Genève. Notre devoir est donc de traiter les prisonniers et la population civile ennemio de telle façon que l'adversaire éprouve bientôt toutes les charges et toutes les horreurs de la guerre qu'il a provoquée. La mentalité allemande se reflète là tout entière. Mais ce qu'il y a encore de plus catégoriquement " boche " dans cet article, c'est l'affirmation que les alliés violent toutes les prescriptions de la convention de Genève. Ainsi, les autorités allemandes ont-elles toujours prétendu que les massacres de femmes et d'enfants et les incendies de maisons, n'étaient nue des représailles exercées en vertu de ce fait "qu'un civil avait tiré sur les troupes allemandes." Hypocrisie, ton prénom est Germania ! TRUC ALLEMAND. AMSTERDAM, 22 janvier.—Le 'Telegraaf" aunohee qu'hier, au moment où un train de marchandise allemand était" sur le point de quitter Venloo (Hollande) pour Kaldenkirchen (Prusse), les flouaniers hollandais saisirent un wagon chargé de choux-fleurs, au fond duquel on découvrit 1000 kilos de cuir. Un employé de chemin de fer allemand a été , arrêté et emprisonné aux fins de jugement.— I Reuter. STEAMER ANGLAIS TORPILLE, L'EQUIPAGE SAUVE. ROTTERDAM, 22 janvier.—Le steamer aDglai " Durward," allant de Leith à Rotterdam, a ét< torpillé hier après-midi par un sous-marin aile mand à 22 milles au nord-ouest du bateau phari de Bus, sur la Meuse. Tout l'équipage fut amené sain et sauf sur h bateau-phare et fut transporté plus tard à bon d'un bateau-pilote hollandais, qui le débarqua ei bon ordre à Hoolc v*«in Holland. Ils ont ensuite continué par train leur rout« sur Rotterdam. Note.—Le " Durward " est un steamer de 190. tonnçs, ayant Glasgow comme port d'attache. AMSTERDAM. 22 janvier.—La vigie du " Dur ward " signala le sous-marin allemand "U19" 2 heures de relevée. Peu après le navire reçu ordre de s'arrêter, des officiers allemands mon tèrent à bord l'arme au poing et ordonnèrent i l'équipage de s'embarquer immédiatement dan: les canots, qui attendirent à quelque distalice Le " Durward " reçut alors trois torpilles et coul; entre 20 et OC» minutes. Le sous-marin remorqua les canots jusqu'au bateau-phare, ce qui dur; six heures, puis il disparut à 9 heures du soir < toute vitesse. Le " Telegraaf."» commentant l'incident, (li qu'il marque le début d'une nouvelle phase d< la guerre maritime, dans laquelle les Allemand: s'attacheraient à faire à la marine, marchande bri tannique le plus de mal possible, pour paralyse le commerce anglais d'exportation. AMSTERDAM, 22 janvier.—A cause du tor nillage du " Durward." le steamer " Munich," d< la Great Eastern Railway Company, qui étai en partance à Hoek van Holland avec 150 ré fugiés à bord, ne partira pas.—Reuter. Le steamer " Wrexham," de Grimsby pour Rot terdam, a vu son départ annulé pour la .mêim raison. LA LIBERTEJDES BELGES. CIVILS EMMENES EN ALLEMAGNE. AMSTERDAM, 22 janvier.—Le "Nieuwe Rot terdamsche Courant " apprend de Maestrich qu'il y a quelque deux semaines, cent hommes tous âgés de moins de trente ans, qui avaien précédemment signé la déclaration qu'ils ne pren draient pas les armes contre l'Allemagne, furen appelés à l'hôtel de ville de Verviers. Des fugutifs belges arrivés ici déclarent qui ces hommes ont été arrêtés et envoyés commi prisonniers en Allemagne. Aussi, dans le but d'essayer d'échapper à ut sort similaire, tous les jeunes gens de~ moins d trente ans, à Verviers, essayent-ils de traverse la frontière hollandaise aussi vite que -possible —Reuter. LA BARONNE DE BONHOMME EN PRISOî> AMSTERDAM, 21 janvier.—La baronne d Bonhomme, femme du général belge de Bon •homme, actuellement interné en Hollande, a ét condamnée par le conseil de guerre de Bruxelle à trois mois d'emprisonnement pour avoi " offensé un officier allemand."—Central News. ARRESTATION D'UN VICE-CONSUL ITALIEN A LIEGE. ROME, 22 janvier.—L'arrestation de M. Creppi vice-consul italien à Liège, est confirmée. Le " Corriere délia Sera" annonce qu'en rc ponse à une demande de la famille de M. Creppi le minstre di s affaires étrangères, baron Sonninc lui télégraphia que l'arrestation était un .l'ai accompli, et que les motifs en étaient la viôlatioi d'un ordre des autorités militaires allemandes. Les diplomates italiens à-Bruxelles et Berlii négocient la libération du' vice-consul.—Reuter. LES HUNS MALADES. AMSTERDAM, 22 janvier.—Un télégramme d l'Ecîuse au "Telegraaf" dit qu'un grand nombr de Jtroupes allemandes épuisées et malades, àbou à la suite de leur long séjour dans les tranchée et du mauvais temps, sont amenées à Courtrai. On rapjiorte une nouvelle inondation de la Lvs Le bruit du canon est constamment perceptibk Des trains entiers de blessés passent fréquemmen par la ville. La garnison compte maintenan 8000 hommes, mais l'effectif en change constarr ment.—Reuter. POUR LES SOLDATS BELGES. SOIGNES EN ANGLETERRE • Le comité directeur de la Croix-Rouge de Be! gique représenté à Londres par son vice-présidenl ie baron Constant Goflinet, se propose d'envoyé en Belgique des nouvelles concernant l'état d santé actuel des soldats belges soignés en Anglt terre. A cet effet, les soldats désireux de faire pai venir ces renseignements à leurs familles son jiriés d'envoyer avant le 27 janvier, au bureau d la correspondance belge, St. Andrews, Dollis Hil lane, Londres, N.W., une carte postale, mentior nant: L La nature de leurs blessures. 2. Leur état de santé actuel indiqué par un des mentions ci-après: Convalescent. Très satisfaisant. Satisfaisant. Peu satisfaisant. Leur nom et prénom. A. Leur grade et régiment. ô. L'hôpital ou ambulance où ils sont soignés On est prié de mettre les cartes à la poste avan le 26 janvier. Toutes deVnandcs concernant des soldats belge blessés devraient être adressées à The Woundei Allies Relief (lommittec, Grand Hôtel, Trafalgai square, London, S.W. LE DANGER DES SUISSES—ALLEMANDS LONDRES, 21 janvier.—La Légation sui^s publie une note où il est dit :— Pour obtenir la naturalisation en Suisse, 1 condition primordiale est une résidence inintei rompue et effective de deux ans sur territoir helvétique. Lorsqu'il est prouvé que ce laps de temps es dûment écoulé, une requête pour devenir Suiss peut être adressée au gouvernement helvétique Berne. Si la demande reçoit un accueil favorable le formalités nécessaires pour compléter la naturali sation demandent en moyenne six à neuf mois d plus. Il est donc impossible à un étranger d devenir Suisse en moins de deux ans et demi ; partir du début de son séjour éventuel et inintei rompu dans le pays. Les craintes d'un danger possible pour le nations alliés par des prétendues naturalisation après six mois de résidence en Suisse sont don sans aucun fondement. — Le procureur général honoraire près h cour de Cassation, M. Mesdach de Tertiele. vieil de mourir à Bruxelles. LES BELGES EN ANGLETERRE Une matinée musicale, organisée par M. Sidney Vantyn, pianiste, professeur au Conservatoire royal de Liège, aura lieu mardi prochain à li 5 heures et quart, à la salle Steinway, Lower Sey- > mour-street, S.W. Cette fête sera donnée au profit - des soldats blessés et des réfugiés beiges. ? Prix des places: 4s., 2s., et Js., dans les diverses agences et à Steinway Hall. I Une exposition organisée par "The Women's , International Ciub" s'ouvrira le 25 février a la " Grafton Galiery" (Londres). Ei.e consistera principalement en peintures et dentedes. 5 La denteLe formera une partie importante de cette exposition, des exemplaires rares ayant été prêtés par leurs propriétaires; l'intent.011 est de donner une. idée de l'histoire de la dentelle en Angleterre, en même temps que du montrer de beaux travaux de pays étrangers. La section de la dentelle de Bruxcdos formera un centre très intéressant; des spécimens uniques ont été apportés de Belgique par .M. P. Lambottc, directeur des Beaux-Arts, et de belles pièces ont été prêtées par des collectionneurs anglais. Une grande partie des dentelles belges seront à vendre au bénéfice de leurs exécutantes. Cette section de dentelles est une ajoute à l'exposition annuelle des œuvres des membres du club et d'artistes invités; étant donné lors si pénibles événements européens actuels, peu i des membres étrangers sont capable d'exposer i cette année,' mais le comité fait tout ce qui est en > son pouvoir pour réunir autant d'œuYros - d'artistes belges que possible. L'exposition restera ouverte pendant cinq semaines, et le- produit des entrées sera verse' par moitié au Queen's " Work l'or W0111en " i-'un .l , et au " Belgian Relief Fund." [ !Xou^ espérons que les amateurs d'arts et de la dentelle "se feront un devoir de visiter cette ex-, position, d'un intérêt tout particulier, car h-s organisatrices ont pour but spécial d'aider de' • tout leur pouvoir leurs " fellow workers " tant 5 en Angleterre qu'en Belgique. • Le 2S de ce mois aura lieu au Queen's Hall. People's Palace. Mile End-road, E., une grande fête à laquelle M. Vandervelde, ministre d'Etat, prendra la parole. Il traitera avec son éloquence habituelle des tragiques événements qui se déroulent dans la patrie. La conférence sera agrémentée d'un "concêiï donné par la " Belgian Artists' Alliance," et auquel prêteront leur concours Mmes Feltesse eu. u Odi'.o Heïrdrykx. soprani, et M. Bouillez, premier -. baryton au théâtre de la Monnaie, ainsi que .M t Dambois. professeur de violoncelle au Confier-. vatoire de Liège. La réputation de ces artistes , n'est plu-s à faire. b Nul doute que la fête à l'organisation de-.'a-quelle président Mrs. Mackenzie. directrice de } Harley Collegs, et M. Georges Bliyne, le réputé ; chef d'orchestre de Paris, ne soit un franc Succès et rapporte un coquet bénéfice qui sera réparti 1 entre les familles belges dans la détresse, ï On peut-obtenir des cartes au prix de 2s. 6d., ls., et tid. au Queen's Hall, à Harley Collège. . Bow-rôad, E.. et au War Rcfugee Committce (General Buildings), Akhvycli. 1 UN ORGHIDOPHXLE CELEBRE VICTIME DES ALLEMANDS. s .M. Jules Hye de Cràen-Lyeen, une personnalité r des plus.connues parmi les orchidophiles gantois, a trouvé la mort dans les circonstances suivantes : Les Allemands ayant réquisitionne du vin chez M. Hye. ut en ayant goûté plus que de raison, devinrent malades. Les Prussiens croyant avoir été victimes d'un empoisonnement, le chef cie la maison, le fils Hye et cinq employés furent ' emprisonnés durant cinq jours, attendant d'être fusillés. Une analyse chimique des vins dr-inontra heureusement la parfaite'innocence des ' prisonniers. Peu de jours après ie céièbre 't orchidoDhile expirait victime des angoisses en-durées et des brutalités, subies lors de sou arrestation.1 LA CORRESPONDANCE POUR LES REFUGIES. I Le Comité belge à Middelbourg porte à la co:.* - naissance des intéressés qu'il se charge de laite . parvenir la correspondance de la Hollande : En Belgique moyennant fl.0.7;"> Au front, moyennant U.().2.~> En Angleterre moyennant ..:... fL0.2ô • Ces: deux dernières destinations concernent naturellement la correspondance venant de Bel-. I gique. • Le service est gratuit pour les internés. Cet avis est-destiné à être reproduit par tous les journaux tant en Hollande qi^'en Belgique." France et Angleterre. THE BRIT1SH ACADEMY. CONFERENCES SCIiWEICH SUR y L'ARCHEOLOGIE BIBLIQUE. e I." Rev. Canon A. Van Hoonaekcr, l'rofi^sur (Vliéhreu et <J'Ancien Testament. ct<- l'Cnivcrslui de liouvaln, donnera un cours de trois conférences sur "f'no Communauté Judéo-Araméenuo à ËHphaoUne en Mgypte " aux sixième et cinquième siècles sivant Jésus-Christ,'' t le 23 Janvier et, les 1 et 4 février, :'i Ch. .iode l'après-e inidl, dans le théâtre, Burlington Gard en s, W. Les conférencesserontgratuitcs, par lnvlt t lnn,ct toute l>orsonne dédrant y assister doit en faire la demande au bccrétîilre, the Brltlsh Acxdemy, Burlington Uouse, W. LE LIVRE D'ADRESSES" DES EXILÉS. S peiiC4 la ligne.—Joindre ie montant au* ordrœ, s.r.p. ' "17AN HISSENHOVEN, PAUL, d'Anvers, grefiier t t conseil de guerre Calais (Théâtre), demande irouv'el'.c.-des amis. 1 \ UX 'REFUGIER—M. R. Do Angëlis, 8, X"V' street. Loudre?. W.. avec courrier.-. <lo nationalité neutre atsur» t ransmission de correspondance, etc., et -•/< chai re rjo fairô venir ou de rapatrier dos pcitâonncs de la Belgique.' /BOUTURE.—Mme SUZANNE, 31, Baker-sfc., Vy W., informe les clames beiges et lrançaises qu'elle vieil', d'engager dans ses salons. 2 MADAME IRMA, c.wcndeuso de la Maison Hirsch et Cie., du Bruxelles, qui -e tient k leur disposition tons les jours de 10 à 6 heuies. Prix" 1 tria modestes. 'Phone. Mayfalr i960. CUISINIERE be.ge peut se présenter, S; Lyi'ord-road, Wandsworth, Bons gages. DAME belge peut recommander'toute confiarice-" ... seconde garde belgo très expérimentée et dévoue* libre 3 commencement . lévrier.—Ecrire h. D., 68, Cromv. • i-road, r iS.VV., Kensington. ' T<T INUoWAY THEATRE. Tel., (ié~. 4WSi i\ Représentations Spéciales. Trois Matinées. Deux Soirées. Carlo Liten dans Lo Cloitre, d'Emile Verhaeren. 1 26 janvier 2h. 30; 28 janvier 2h. 30 et 8h. 30; 29 janvier ; 2h. 30 et- 8I1. 50. , "jt/f"ADAME 0. GYéELÏNCK. réfugiée à Gxammaj iTjL M-hool, Appl^by Magna, Atherstone. voudrait col naitre adresse famille Van Dyck-Radoux d'Auvors. IA METROPOLE paraît chaque matin, sauf ie J dimanche, dans 1e " Standard," vendu chez tr :: ) s marchanda de journaux au prix d'un ponny. Nous con.nl ; Ions vivement à nos arniô de n'abonner au prix de 3sli. 3 par mois pour lo Itoyaumo-Uui et 4sh. 4 pour l'étranger, et do nous adresser le prix de l'abonnement en >n mandat, l.r tarif des annonces est de 9d. la lisne pour le " [.ivM d'odres-?es des exilés." payable d'avance^ et ponr tonte an!; : publicité, le tarif du " .Standard." Nous avons ouvert un h bureau dans l'immeuble du "Standard," Fieet-t'.reet, 13''..4 10.C.. ouvert do 6 heure... K11 cas do demande". écrit, joindro deux timbres d'ua peuas*

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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