La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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18 september 1918
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s.n. 1918, 18 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2v14k/
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The NewpapT for Belglan» LA METROPOLE Ione penny „ m awatt PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckaaccry Lue, W.C.2 — T(l«|kMe : Holkora 212. (3 mois 9 sbt éfmoia 17 «b, »:I«h 33 «h, I 26w ANNEE MERCREDI 18 SEPTEMBRE 1918 KëgUfri* a» m* G. P. O. OA1 M m Ntwifmftr. -NO. <ZOl LA GRANDE GUERRE I Mangin et le Chemin des Dames ■OFFENSIVE DE SALONIQUE I Bombardement de Mayence et de Carlsruhe Mardi midi. >général Mangin poursuit avec une éner-e'une science qui seront récompensées -estissement du chemin des Dames entre rte et l'Aisne ; la journée d'hier a été ]iiée sous ce rapport par de nouveaux es. strictement parler, les opérations du queur de Douaumont sont locales, dans tus qu'il procède par petites mais puissan-manœuvres sur des secteurs étroUe.nent és, mais comme il ne s'attaque qu'à des lions-clé et qu'il les enlève réguliè.ement, ] lemi est forcé de conformer sa ligne gèle à la perte de ces positions et l'ensem-le cette bataille prolongée et localisee re- ; ente finalement une avance obtenue sans tmais fort efficacement et probablement à de frais. 1 manœuvre s'effectue selon trois axes sur front de quinze kilomètres ; au noru, le du canal Oise-Aisne; au centre, sur la eSoissons-Laon ; au sud, le long de l'Ais-Sur ces trois axes Mangin a réa'isé hier progrès importants. Sur sa gauche, au i de Vauxaillon, il a enlevé le mont des ges, position importante qui couvre la ite Anizy-Chavignon, commande à l'est la lt de Pinon et domine au sud-est les côtes identales du chemin des Dames. Le ment it fortement défendu et les Français y ont trois cents prisonniers. lu centre, ils ont poursuivi leurs attaques iématiques au nord-est et à l'est de Sancv malgré la résistance de l'ennemi, ils ont pressé d'un kilomètre sur un front de qu,-. kilomètres,capturant six cents prisonniers deux canons lourds de 105. Cette av >nce « un nouveau saillant dans la ligne alle-mde entre la route de Laon et l'Aisne. Il probable que les Français ont atteint, ou «sur le point d'atteindre la côte qui com-inde Jopv et qu'ils ne sont plus éloignés sur Ipoint que de deux kilomètres du chemin s Dames, mais leurs progrès au nord sont demment plus intéressants parce qu'ils en- : mquent et menacent de tourner la position. Enfin au sud, ils ont capturé Vailly-sur-Ais- : tête de pont importante qui commande | t des routes de retraite vers le chemin ie ( imes et est située à plus de quinze kilome-!> à l'est de Soissons. Il est presque super-1 de dire que cette dernière ville se trouve | ùntenant tout à fait dégagée. , ^ qui est caractéristique, c'est que les nmuniqués de Foch ne signalent aucune itre-attaque sur le front de Mangin. Ce lait ( irrait indiquer que les Allemands ne tien- ^ "t ce front qu'avec les effectifs strictement ( ttssaires pour retarder autant que possible Rance française et que Ludendorf prépaie ( jtivement l'abandon de la ligne de l'Aisne ( «ndon qui se déclencherait dés qu'il ;stime. j " que la " marge de sûreté " est atteinte, •us croyons qu'on peut s'attendre d'un mo-(nt à l'autre à cette opération. Il sera fort pressant de voir si le commandement aile- | wd essayera, dans cette hypothèse, de con-p le massif de St-Gobain, qui est une s clefs de route de tout son système défen- k front britannique est plutôt calme. Pen- 1 !n la nuit de dimanche à lundi, en une opé- 1 N secondaire, les Anglais ont poussé un Meurs lignes sur un front de plus de 3 ki- j ptres des deux côtés de la route Ypres- | "mines capturant des prisonniers et des mi- i ™leuses. Une légère avance a été également alisée dans le voisinage de Ploegsteert et à ( !st(l \pres. Pour le reste, on ne signale que . !s raids et des rencontres de patrouilles. Il , R't évident que les Allemands tiennent f amtenant en force toutes leurs lignes de- ( jnt Çambrai et St-Quentin et que seule une . ,ensive de grand style pourrait avoir raison ] eUr résistance. Une telle offensive, si elle , Produit, serait liée au plan d'ensemble des , fions de Foch et on ne peut préjuger de , 'Ure que celles-ci vont prendre. , |Ur '« front de St-Mihiel, les Allemands ■ ^Sa'cment avoir atteint les lignes I iin es à l'arrière; le communiqué améri- j "e s'gnale très brièvement, que des com- jn "caux dans lesquels les troupes de Pers- t Lis ^€s prisonniers et un nouvel ac-Lsement de l'activité d'artillerie et d'avia- ju?s a®«s se trouvent maintenant devant la de Briey-Sprincount, dont les -es de Metz et de Verdun forment les h „a(asti?ns et 1U'> constitue la porte d'ac-ïmhn ^ 'a ^asse Lorraine et au Lu-ive pUr"' " est difficile de dire si leur offen- ' oCrra développer cette année, mais . ,en s°ît de ce problème le terrain est (le façon favorable et il ne leur reste 1 qu'à organiser comme il faut l'excellent tremplin dont ils disposent. Leur ligne va mainte-iant de Fresnes à Rambercourt, par Saint-ffilaire, Woël et Haumant ; d'autre part, les Français ont amélioré avantageusement leurs positions immédiatement à l'est de Verdun, ,-ers Dieppe et Abaucourt. Comme le dit un avis officieux de l'état-major français " les armées organisent leurs gains et se préparent i de nouvelles actions ". En attendant ce moment, Foch ne perd pas e bénéfice de l'initiative, et, à l'exemple des Allemands qui, chaque automne, ont profité les conditions climatériques pour organiser un ;oup dans un des théâtres méridionaux de la guerre, il a mis en mouvement l'armée l'Orient sur le front gréco-bulgare de Salonique.Les troupes françaises et serbes ont attaqué iur un front de 15 kilomètres entre le Vardar ;t la Cerna, ont enlevé les deux premières lignes bulgares et ont capturé 800 prisonniers ;t dix canons. Dans le même temps sur le front de la Strouma (à l'est de Salonique) les Srecs ont avancé de 3 à 4 kilomètres sur un Front de 30 kilomètres et ont capturé neuf vil-ages.Les gains serbes comprennent notamment 'importante position de montagnes Vetrenik-Dobropolje-Sokol, que les Bulgares av-uont Fortement organisée depuis deux ans et demi ;t les troupes de l'ancienne Grèce, qui se trou, /aient autrefois sous l'influence directe des of. àciers germanophiles attachés au char de Hno, se sont très bien conduites. Il s. mble }ue les Bulgares aient subi une sérieuse dé-Faite qui améliore la situation des Serbes à VIonastir et leur ouvre la route d'Uskub, à une ;entaine de kilomètres du front de montagnes, Les opérations continuent du reste et progressent favorablement. On se rappelle que, tout récemment, dans ion entrevue avec le Kaiser à Bad Nauheim, Ferdinand-le-Félon se plaignit amèrement de 'état d'épuisement et de démoralisation de ;on armée et insista pour l'envoi de ren-:orts allemands. Le temps est passé cepen-lant où le Kaiser pouvait secourir ses dupes affaiblies et c'est lui aujourd'hui qui doit prier seau à Vienne pour obtenir des troupes autri-;hiennes qui se font si bien battre en Alsace ! Il n'est pas douteux qu'en lançant son offensive de Salonique, le maréchal Foch a touché an des points faibles de la coalition centrale. Dn ne tardera pas, croyons-nous, à apercevoir les résultats de la manœuvre. Dans la nuit, de dimanche à lundi, les avia-eurs " indépendants " britanniques ont de îouveau bombardé le gare de Metz-Sablons :t, en outre, la jonction de chemin de fer de Vlayence, les bassins et les voies de garage de Carlsruhe. Dans cette dernière ville seule dix-sept " buts " directs furent obtenus avec trois onnes et demie d'explosifs. L'aviation de :ombat fut très active dimanche. Les Britan-îiques détruisirent 29 machines ennemies, en :orcèrent 8 autres à la descente dont un gr.nd >ombardier de nuit, et jetèrent 30 tonnes d'ex-)losifs.Les Français pendant la même journée, ibattirent 12 appareils et 16 ballons alle-nands et lancèrent 46 tonnes de bombes derrière le front allemand. Les Italiens ont effectué un raid sur une grande échelle dans la région du mont Grap-)a. Ils firent plus de 300 prisonniers et amé-iorèrent sensiblement leurs positions. Tchitchérine a adressé une note violente au :orps diplomatique de Pétrograde, en réponse i sa protestation du 5 septembre contre la ter. •eur rouge. Le commissaire du peuple aux af-aires étrangères déclare qu'il repousse "très ïnergiquement toute ingérence de la part de naissances neutres et capitalistes en faveur de a bourgeoisie russe "et qu'il considérera ouite tentative de la part de ces puissances de (ortir de leur rôle " comme Une tentative de 1 soutenir la contre-révolution russe ". Les îeutres ont-ils besoin d'une autre preuve pour te rendre compte que les bolchévistes sont des >êtes féroces à face humaine qui ont perdu usqu'à un semblant d'humanité? Le gouvernement japonais a reconnu à son :our l'armée tchéco-slovaque ♦ La tante de M. Lloyd George Le dernier bulletin donne de bonnes nouvelles de la santé de M. Lloyd George; la luit a été des plus calmes et le malade s'est •eposé durant plusieurs heures consécutives. Le premier ministre a reçu plusieurs visi-:es et a pu s'occuper de certaines affaires de 'Etat. Les Alliés et 1& note autrichienne Déclaration de M. Balfour Le Foreign Office de Londres a reçu lundi après-midi le texte officiel de la no te autrichienne par l'intermédiaire de li légation de Suède. Dans les milieux diplomatiques allié: l'opinion à son sujet est unanime, dit li Times■ Intrinsèquement, la note ne vau pas une seconde d'examen. On s'inté resse toutefois vivement aux motifs qu l'ont inspirée. On croit qu'elle est plu tôt un geste de guerre qu'un geste d( paix. En d'autres termes, les empires centraux et aussi la Bulgarie et la Turquie ont commencé à se rendre compte de l'infériorité de leur position militaire ei économique et sont désireux de créer une diversion qui embarrasserait les peuples et les gouvernements alliés. L'ennemi ne s'attend pas encore à la défaite, mais i' commence à la craindre, à moins qu'or ne puisse persuader aux Alliés d'en finir. Le moral de l'armée allemande a souffert des récentes défaites et aussi d'un commencement d'appréhension au sujet de l'importance militaire du facteur améri-! cain. La situation de l'Autriche-Hongrie est pire, la Bulgarie est impatiente et soupçonneuse et les chefs de la Turquie ne demanderaient pas mieux que de faire une paix quelconque qui leur permettrait de manger à leur aise les fortunes qu'ils ont accumulées pendant la guerre. On croit donc qu'il n'est pas" probable que le rejet éventuel des ouvertures actuelles mette fin à l'offensive parcifiste ennemie. D'autres démarches, -.oigneu-sement modulées pour plaire aux éléments "modérés" des pays alliés, seront faites progressivement en utilisant toute expression de l'opinion chez l'Entente. Il s'agit d'un jeu diplomatique très serré.On n'a reçu jusqu'ici aucune indication sur les vues des gouvernements alliés au sujet de la note. Le Times croit cependant pouvoir assurer que tous les Alliés, ainsi que les Etats-Unis traitent les ouvertures austro-allemandes comme ur procédé destiné à servir les fins militaires et politiques de l'ennemi. A ce point de vue, le discours que M. Balfour a prononcé lundi après-midi au Savoy au cours d'un déjeuner offert aux journalistes d'outre-mer par le Royal Colonial Institute, constitue une indication précieuse. Le ministre des Affaires étrangères prit soin de marquer qu'il parlait en son nom personnel, mais sa condamnation de la note ne fut pas moins absolue, et il la considéra clairement comme une tentative cynique de diviser le1; Alliés. "Je ne puis dire honnêtement, déclara-t-il, que je vois dans les propositions qui viennent d'être faites le moindre espoir que le but que nous désirons tous atteindre — le but d'une paix qui serait quelque chose de plus qu'une trêve — peut être réellement atteint." M. Balfour commenta longuement le discours de M. von Payer et montra combien il est éloigné des buts de guerre de« Alliés. Tant qu'une telle mentalité existe en Allemagne, il est vain de vouloir discuter. C'est l'évidence même. Il est intéressant de marquer que la presse allemande affecte d'être surprise par la note dont elle endosse exclusivement la responsabilité à l'Autriche, sans doute pour pouvoir la désavouer aisément si les Alliés la repoussent. Par contre, le Fremdenblatt de Vienne déclare nettement que la note fut lancée après que les autorités allemandes eussent été mises au courant, ainsi que paraissent le prouver d'ailleurs les voyages de Buriar en Allemagne et de von Hintze à Vienne. Il faut noter aussi que la conférence socialiste inter-alliée où M. Gompers doit célébrer le service funèbre de "Stockholm", s'est ouverte hier à Londres. — ♦ L'ennemi protège sa retraite Une dépêche officieuse de Berlin, après avoir proclamé le succès de la retraite allemande, déclare que les Allemands sont une fois de plus dans des régions habitées. Toutes les casernes, etc., ont été détruites par les Allemands au cours de leur retraite. Les Allemands ont aussi fait sauter les abris souterrains, les galeries et ils ont détruit tous les travaux d'art sur les routes et chemins de fer, ainsi que les "ouvrages hydrauliques." Les yeux doux à la Belgique Déclaration de M. Erzherger 1 Dans une interview avec l'Az Est, de Budapest, citée par la Vôssische Zeitung, 1 M. Erzberger, chef du Centre au Reich-stag, a déclaré : Je pense pouvoir dire que, par exemple, ; la théorie du gage pour ce qui concerne la t Belgique n'est plus une pensée politique con-- ductrice. : La restitution de la Belgique sans i réserve est une condition naturelle de la paix et cette idée gagne de plus en plus de terrain, même dans les milieux qui ont été . jusqu'ici en faveur de la théorie du gage. Nulle allusion encore à la restauration et aux indemnités intégrales, il faudra pour cela quelques victoires alliées. Mais M. Erzberger et le reste y viendront aussi.L'Allemagne paiera même le prix fort, si nous le voulons. ♦ Les pangermanistes réclament toujours la Belgique Le général pangermaniste von Liebert, parlant au cours d'une réunion pangermaniste à Meissen, a fait, d'après les Breslauer Nachrichten, les déclarations suivantes : Nous ne savons rien faire d'une paix par consentement parce qu'elle équivaudrait à la ruine de notre peuple. Nous devons main-tanir nos demandes relatives à une indemnité de guerre suffisante et notre avenir exige que nous gardions la Belgique tant au point de vue militaire et économique qu'au point de vue politique. Nos besoins en matières premières exigent que nous poursuivions une politique coloniale de grande envergure et que nous réclamions, de la part de l'Angleterre, l'évacuation de tous les territoires qu'elle a pris à la Turquie au cours de cette guerre. Commentant ce discours, le Berner Tagwacht (5 septembre) dit : ' On aurait pu s'attendre, après les échecs subis ces jours-ci par les armeés allemandes sur le front occidental, à plus de prudence de la part de ces messieurs. Mais, il semble, ajoute l'organe socialiste, à en juger par les élucubrations de ce général — qui ne risque évidemment pas d'être tué au front d'un coup de fusil ou de baïonnette — qu'il n'en est pas ainsi et les grands vantards sont aussi insolent et prétentieux aujourd'hui que l'étaient les généraux à panache en août 1914, lorsqu'ils rêvèrent d'avaler en quelques semaines, avec l'aide de Dieu et d'Hinden- burg, l'univers entier. ♦ Une cérémonie à la cathédrale d'Amiens Une cérémonie, simple et grandiose à la fois, s'est déroulée dans la cathéd'rale mutilée d'Amiens. La vierge d'Albert, sauvée des mutilations des barbares, était exposée à la vénération des fidèles. Parmi les débris des colonnettes, sous les voûteg trouées par les obus, parmi la clarté blanche des verrières sans vitraux, un spectacle merveilleux s'offrait à la vue des rares habitants qui n'avaient pas fui le bombardement. La statue de pierre du quinzième siècle se dressait au milieu du chœur, environnée d'une garde d'Australiens en armes, car c'est grâce à ces troupes d'élite que la Vierge fut sauvée et transportée, avec le concours de l'équipe spéciale des Beaux-Arts du front Nord, en Normandie, d'où elle vient d'être triomphalement ramenée dans sa citée délivrée de la menace de l'envahisseur. L'évêque d'Amiens officiait. Dans un discours ému, entrecoupé et pour ainsi dire scandé de détonations, le courageux prélat relata ses angoisses de pasteur et sa joie présente. Il rendit hommage aux soldats alliés qui se pressaient dans le chœur et dont la vaillance avait éloigné l'ennemi de cette merveille de l'art dont il n'a pu arriver à détruire l'édifice séculaire. L'assistance était composée d'officiers Australiens, d'Anglais, d'officiers et de soldats français, de nurses anglaises et de religieuses des hôpitaux, de blessés et de quelques rares civils. Cette cérémonie a été préparée par le dévoué maître de chapelle de la cathédrale, l'ab-'bé Manzoni, malgré les pires dangers; c'est lui qui a effectué l'enlèvement de tous les objets d'art avec le concours de l'équipe de Sauvetage des œuvres d'art du front Nord, qui a au surplus effectuée des coffrages pour protéger les objets qui, en raison de leur poids, n'ont pu être enlevés. ♦ — La section américaine de T.S.F. d'An-napolis vient d'entrer en activité; c'est l'une des plus puissantes du monde. Le cri d'alarme des "activistes jeunes-flamands,, Les récentes déclarations de Hertling et de Soif concernant l'avenir de la Belgique et où le nom de Flandre n'était pas prononcé — comme le dit rageusement le Vlaamsche Nieuws d'Anvers — ont provoqué chez les activistes d'extrême-gauche une cruelle déception. Quelques-uns d'entre eux s'adressent, en désespoir de cause, à certains journaux allemands à tendance pangermaniste et cherchent à donner le change au public allemand sur les forces réelles dont ils disposent. Ainsi, la Deustche Rundschau du mois d'août 1918, publie un article d'un de ces traîtres, intitulé "Le réveil de la Flandre". Il y a là certains passages qui ne cadirent point avec le ton d'assurance victorieuse par lequel se termine l'article. L'appel des prophètes Jeunes-Flamands a retenti, dit l'auteur... Tous ont reconnu que, par la volonté de Dieu, l'Allemagne devait devenir la protectrice des Flamands, ses frères de race. Ce n'est pas sans difficulté que ces hardis prophètes ont réussi à faire entendre leurs voix. Ils se sont heurtés à l'indifférence de la masse, à l'opposition acharnée des "Fransquillons" renégats... Il n'y a pas lieu de s'étonner que les partisans du programme jeune-flamand soient encore la minorité. Il faut surtout épingler ces lignes : La paix signée, on verra revenir au pays tous les Flamands réfugiés en France, en Angleterre. "Il y aura des explications violentes", si l'armée allemande d'occupation est retirée trop tôt. Les Flamands convaincus de la mission de l'Allemagne devront donc pouvoir compter sur l'appui de l'Allemagne, jusqu'au moment où ils pourront s'en passer. Ce sont là des aveux à rappocher de la déclaration brutale du général Keim, ancien gouverneur miLitaire allemand du Limbourg belge, disant que "le Conseil des Flandres n'est qu'un état-major sans troupes suffisantes". L'échec des activistes jeunes-flamands apparaîtra d'autant plus remarquable à la lecture de l'extrait suivant d'une lettre venue récemment de Belgique envahie. On y trouve ce passage : "Sauf pour les activistes flamands", défense de parler en public sans autorisation ; défense de parler en public sans approbation du discours. "Sauf pour les activistes flamands, défense de se réunir sans autorisation ; défense de parler en public sans approbation du discours par la censure; défense » se livrer à des démonstrations publiques ; défense de correspondre aurement que par la voie de la poste soumise à la censure ; défense pour les hommes de 17 à 46 ans de sortir de l'arrondissement de leur résidence sans autorisation... Les Conseils communaux, les seuls corps légaux constitués encore en fonction sont réduits au silence, par ordre de l'occupant, et leurs protestations sont étouffées sous la menace du Conseil de guerre.On le voit, la lutte n'est pas égale entre les activistes, soudoyés par les Allemands, transportés d'une ville à l'autre par les soins de leurs protecteurs, jouissant de la liberté d'écrire et de parler, et le peuple belge, bâillonné par l'envahisseur. Si, malgré cette inégalité d'armes, les activistes en sont réduits à jeter des cris d'alarme, à appeler à leur aide les feuilles pangermanistes, à essayer d'émouvoir les autorités de l'Empire pour qu'elles créent l'Etat de Flandre", c'est que la partie peut être considérée comme perdue. La victoire appartient à ceux qui, malgré le silence qui leur est imposé, ont su démontrer d'une façon nette et ferme qu'ils ne veulent point accepter les "cadeaux du peuple frère". ♦ La lettre pastorale de Mgr Mercier Nous avons la satisfaction de faire savoir à nos lecteur* que l'admirable dernière lettre pastorale de notre grand cardinal a été reproduite en deux éditions, l'une française, 1'aatra Êatmmàe, et que l'on peut l'obtenir à raison de trois pence l'exemplaire aux bureaux de La Métropole Prière à ceux de nos lecteurs qui s'étaient inscrits de vouloir bien nous faire parvenir le «octant de leur commande, avec les frais de poste.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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