La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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02 september 1915
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s.n. 1915, 02 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6m3319t06v/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. ANNÉE. JEUDI 2 SEPTEMBRE 1915. N'o- 245. LA GRANDE GUERRE. APPEL AUX BELGES. bonnes nouvelles de la Russie.— LES VACANCES DU SOLDAT. captures serieuses —le plan ALLEMAND ET CE QU'IL SIGNIFIE.— Tel est le titre sous lequel vient de se con- BOMBARDEMENT CONTINU DANS stituer, à Londres, la nouvelle Œuvre entre- L'OUEST. — L'ARMEE BELGE- EST prise au profit des soldats qui ont certes tous, PRETE A TOUT.—ULTIMATUM A LA après une année de rudes combats, bien mérité ROUMANIE.—LA DECISION DE LA quelques jours de calme et de délassement. BULGARIE. On sait en effet, que nos soldats peuvent actuellement obtenir des congés à la condition Les nouvelles du front oriental, <^ui jusqu'ici qu'ils possèdent la somme d'argent nécessaire avaient été assez décourageantes, se sont faites à leur séjour en Angleterre ou qu'ils puissent hier, plus favorables. Il y a quelques jours y être reçus au sein de leur famille exilée, i :s Allemands admettaient que leur avance en Un home va être créé qui permettra de ré- Galicie avait été arrêtée,%et voici que -Pétro- unir un certain nombre de soldats isolés .rade explique en quoi a consisté cette opéra- n'ayant aucune famille ici pour les recevoir, lion, suivant (le près la retraite de la Zlota En même temps, nous demandons 'aux ' Lipa vers la Strypa. Entre le 29 et le .30 août familles belges fixées à Londres et dans les Mes troupes austro-allemandes commençerent envir011S) si oIles ne peuvent pas faire, à leur une série de vigoreu&es attaques le long de tout f0yer, ime petite place où puisse venir s'asseoir le front. L assaut était dirigé en particulier U1* „ran(j soldat contre Zloçzow. Dans les régions de Pomor- Efh;. seront, nous eu sommes sûrs, heureuses 7,any et Zborovv, ainsi que sur le iront de la jg recevojr chez elles, selon leurs facultés, un Strypa .entre les voies ferrees conduisant a ou plusiours permissionnaires, et de leur larnopol m Gzertzkow, 1 ennemi ne fit pas témoigner ainsi leur sympathie et leur recon-' moins de .huit, attaques, qui furent toutes re- naissance poussées. Les pertes des Austro-Allemands Là : b t d rŒuvIe „ouvelle dont la lurent ,norme, et dans certains districts ils 6œur de d m S.A.E. Madame la furent nus en déroute sur quoi les Russes en- Duchesse do vcndômo a accepté ,e haut :tmereni. .une offensive qui réussit au-delà do trona (,t dont M ch d„ PBroqueville, osperançe ear nos Ailles capturèrent £, , « dc ,a M. paul Hymans, mini- pas moins de 3900 Austro-Allemand?, en nieme .. , • ,, , • ° . , , J Lins que trente canons < t. vingt-quatre mi- f rev±„BeJ?U'1 e 8 : ,railleuses". A d'autres points de leur im- mmlstre d Etat' sont les Fes,dents mense front, les Russes arrêtèrent l'offensive , 1 • , ' , ennemie, notamment sur la Missa, entamèrent ®UV'e Mt sous, 1", Présidence de eux-mêmes l'offensive sur la rive droite de la ' Mls' Lyttelton et de M. Julien Vilia. et repoussèrent les attaques allemandes r,rnf!. , . .. ... T7. . autour de Friedrichstadt. . f01]1 e'^emTen P*ït,c du 001mitc: ^ icefre; , En résumé, la situation des Austro-Ail^ f1/®11 rho Lady Emmott; le commandant mands semble momentanément stationnaire à îî î1' militaire de Belgique; M. tons les points de la ligne. Cela n'est guère ^tandaerl. députe; M. L. Rover, député, favorable au plan de campagne allemand, tel Secrétaires généraux: Miss Bidwell; M. V. que l'a expliqué le général Schuettc, dans un Yan . ('or Heyde, consul-genera. ; M. H. communiqué officiel de Berlin. Suivant ce Davjgnon; secrétaires adjoints: Mme Cluy- ; général, ' les années victorieuses allemandes sennei-; M Jos. L. Dinck; M. H. Segaert. sont en train de couper en trois sections les Trésorier: M. A. Joye, avocat. Membres : Ladv armées russes en fuite, dans l'espoir de cap- Béatrice rhynne, the Countess qf Seiborne, turer de faibles unités, et peut-être des cen- Mme Edm. Carton de Wiart; the Marquis of taines de mille, au lieu des quelques milliers pansbury; MM. P. May, Ministre plénipoten- captures jusqu'ici. Les Russes sont toujours tiaire : le député Borboux. le député Feron, maîtres de leur retraite, abandonnant tout, , ■ Alexis Mois, le commandant Dubreucq, saufiès hôihmes; il n'y a pas de'signe d'un' ar- 1 abbé de Louche; (>. V andermeeren, avocat; rôt russe. Un saillant est dirigé contre Henri Le Clercq, avocat; de Vigneron, René Dvinsk, en vue de couper Pétrograde. un autre Boin. vers Brest-Litovsk pour couper Moscou. Il T^es familles belges qui voudront accueillir oit encore trop tôt, ajoute le général et nous nos soldats si dignes d'intérêt sont priées Femmes tout-à-fait de son avis, pour dire si la d adresser, sans retard, leurs offres au secré-proohaine offensive sera dirigée contre Pétro- tariat des " Vacance? du Soldat Belge," Hôtel gracie ou Odessa; le point le plus important C'ecil, Strand, Londres, en indiquant quelles pour les Allemands c'est d'entourer et de cap- sont les langues qu'elles parlent, afin de turer une grande section de l'armée en fuite, permettre, autant que possible, une utile répoussée actuellement dans la direction des partition des permissionnaires. marais." _ Tout ce charabia, qtii devrait avoir l'air menaçant, est des plus ridicules, et quand on BEQUILLE MALFAISANTE. Iç dépouille do sa grandiloquence il ne reste lfvde quoi fouetter un chat. Le "général" Nombreux auront été les enseignements de ïk-'huctte admet, que ies " Russes sont tou- ja guerre actuelle, pour le service de santé jjurs maîtres do la retraite " ; que les Aile- conln)0 pour bien d.autres services. ifands esperent couper de faibles . , . .. . , , " L't " peut-être des centaines de ' 111 es ® C*U1 sc ^on^' ^our la sorte, iijrlîe"; quant à une marche victorieuse sur 11,1 ^es plus curiçux est la mise en évidence Pétrograde ou Odessa, "il est trop tôt pour du rôle néfaste joué par les béquilles et les en parler." Quelqu'un en doute-t-il-, et le cannes, si anciennement usitées pour aider à général Schuettc y croit-il, au moins? Quant la marche des blessés atteints de troubles dans "au point le plus important pour les Aile- le fonctionnement des jambes. inands, c'est de couper la ret raite russe," mais 11 faut, aujourd'hui, en revenir. La vérité voilà près de deux mois qu'ils s'y attellent, et est que la béquille, et la canne,, s'il faut s'y ils y mettront sans doute encore plus de résigner pour les incurables, les paralysés et temps.... Et de leurs rodomontades il ne reste les. mutilés, représentent le meilleur moveri "en- d'empêcher le retour des fonctions normales Entretemps sur le front.occidental les en- chefc ceux qui sont susceptibles de guérison, à iragements -d'arîillerie continuent depuis 'es plus forte raison quand celle-ci est certaine'et Flandre# jusqu'aux Vosges. Ici les Aile- n'est plus, comme l'on dit> qu'une affaire de mands ont fait, une violente attaque contre les temps. iranchées de la Linge et de Schratzmaennele, Non seulement elles retardent le retour des mais les positions françaises furent main- fonctions normales, mais elles créent de véri- lenues. Ce déluge d'artillerie sur les-lignes tables troubles nouveaux d'un autre ordre et allemandes a duré à peu près toute la semaine dont elles sont seules responsables. ?t les bulletins officiels français ne sont* guère La guérison, s'est le jeu des articulations et abondants en détails. Ces bombardements des muscles revenu à l'état antérieur. Or, il l'artillerie sont, sans aucun doute, à mettre est clair que ce jeu ne s'améliore que par .'n relations avec les bombardements aériens l'exercice et non en supprimant celui-ci par •ontre.les dépôts allemands et le s jonctions de un procédé qui permet aux blessés de s'en -hemin de fer derrière leurs lignes-, de plus, dispenser, eu de l'amoindrir, ou de l'exécuter inc dépêche du Havre annonce que l'armée dans des conditions anormales. En réalité, le telge est complètement remise au point, dis- blessé habitué aux béquilles croit trop facile- »0:$£de munitions et d'artillerie en suffisance ment qu'il ne peut plus s'en passer. Il laisse >t " prête à tout." Il n'en faudra'pas pUis ses muscles s'atrophier dans l'inaction, xmr^ixer nos lecteurs sur les événements qui quand, au contraire, le meilleur moyen de les c préparent. rééduquer serait de les exercer chaque jour Dans les Balkans la situation se complique davantage. C'est donc gagner beaucoup de lo façon" singulière; suivant un télégramme temps, que de reculer, pour le blessé, l'heure I'" Sofia au " Giornale d'Italia," l'Autriche et où il aura la satisfaction de se déplacer seul, 'Allemagne auraient envoyé un ultimatum à mais à l'aide de béquilles; mieux vaut faire a Roumanie, demandant l'autorisation de exécuter à ses jambes, sur un plan horizontal, iasser par ce pays les munitions destinées à des exercices bien choisis et soigneusement a Turquie. En cas de refus la guerre serait gradués, pour leur rendre leur force avant de léclarée aussitôt, etr-ies opérations pourraient leur demander de supporter le poids du corps, même commencer avant une déclaration for- puis lui prescrire la marche sans appareil, mclle. Des troupes allemandes ont été con- quelques instants seulement chaque heure, en entrées sur la frontière, et les Autrichiens ont 'e laissant s'appuyer sur une rampe horizon- 'vacué Prédéal. et transporté toutes les ,a'e ou- des. dossiers de chaises. De cette irchives à Brascho. On ignore quelle pour- façon, la marche gagne peu à peu en assu- -a:t être l'influence d'un conflit entre la Rou- rance et les progrès accomplis sont remar- manie et les puissances du centre sur la Bui- quablement rapides. rie et la Grèce. La Bulgarie ne se sent Mais les cannes et les béquilles font pis ; mère en danger, et d'autre part le rôle qu'elle encore. Elles imposent au corps des attitudes j •eut jouer est capital pour les Alliés. A vicieuses, longues a réparer. Les premières ; Rome on a cependant confiance en la loyauté déforment 1 épaule, fatiguent la hanche et les le la Bulgarie et le bon sens de ses hommes reins. Les béquilles, el.es. déforment les deux l'Etat; d'ailleurs plusieurs députés ministé- épaules et exercent dans le creux de l'aissellé "ialistes commencent à s'exprimer en faveur une pression qui. bien plus vite qu'on ne pour-les Alliés. La date de sa décision n'est sans ra^ le croire, modifie payement le fonctionne-loute pas éloignée, espérons-le.' ment des nerfs et des vaisseaux des bras. Il peut s'ensuivre de véritables paralysies. — En présence du refus de M: Léon Van Peborgh, qui ne désire pas assumer à Anvers LA SANTE DE M. MAX EST fonctions d'échevin des Beaux-Arts, les pyrrr t ttwtt: •liances de M. Louis Franck ont considérable- 1 is. ment augmenté. Il faut s'attendre à sa prochaine élection au siège de feu M. Frans Van Un des amis du " XXme Siècle " reçoit du Kuvck. vaillant bourgmestre de Bruxelles à qui il - La Commission des monuments histo- avait demandé des nouvelles de sa santé un Hquos du Pas-de-Calais vient de lancer un mot tout à fait rassurant. Manifeste qui se termine par le vœu suivant: "Merci, dit M. Max, pour l'intérêt que tu '•a Commission émet le vœu que, par com- me témoignes. Ma santé n'a pas cessé un f'ensation, les chefs-d'œuvre conservés en j seul jour d'être excellente." ■\liemagne et en Autriche soient attribués aux : Puisse cette (nouvelle parvenir bien vite à régions dévastées de la France et de la Bel- ! Bruxelles où elle calmera bien des inquié- gique." I tudes. — IMPUDENCE OU STUPIDITE? NOUS SOMMES DE DOUX AGNEAUX, DIT UN JOURNAL ALLEMAND. Nous prions nos lecteurs de se préparer à un violent éclat de rire ou à un accès d'indignation avant d'aller plus loin dans la lecture de cet article. La " Koelnische Volkszeitung " vient de publier sous le titre: L'Allemagne r^t-el/e un danger j)our les petits Etat*? une série de décla- • rations bouffonnes qui témoignent au moins d'une chose, c'est que les Allemands prennent les autres pour des imbéciles. Cela témoigne en outre de ceci: C'est qu'on s'aperçoit en i Allemagne que la WcltjwlUik, le JJeuUchland 1 aber Ailes et tous les rêves de domination universelle qui ont trouvé leur expression avant 1 et pendant la guerre sont choses plutôt dan- < gereuses. " Pensez donc! Si les Alliés allaient raisonner 1 comme les Allemands, s'ils allaient manifester des intentions de conquête territoriales, s'i'.s ; allaient en un mot appliquer à l'Allemagne le 1 droit allemand, imposer la Force contre le : Droit et toutes les menaces qu'à grand tapage '■ 1 Allemagne n'a cessé de prodiguer depuis quarante ans à ses ennemis d'aujourd'hui! < La séquelle des von Treitzsche, des Arndt, 1 des Bernhardi, des Maxim il ien Harden, des j Dernburg est devenue une calamité nationale 1 qu'il convient de jeter par-dessus bord pour le '• moment. Parons au plus pressé, nous sauverons ainsi « notre peau et pourrons ainsi reprendre plus tard nos ])tut.schland iiber Ailes et autres : vieilles guitares. Quant à la Kultur que nous < avons voulu faire goûter aux autres peuples en i vertu de notre prétentieuse Supermanie, n'en ' parlons plus. j Pour arriver à ce brillant résultat, l'organe < conservateur de Cologne, qui n'en est pas à ' une infamie près—voir ses odieuses accusations contre notre peuple et notre clergé—fait ' les extraordinaires, révoltantes ou hilarantes < déclarations que voici :— " UAllemagne a maintenu la p.ii.v pendant plus ( de quarante ans et laissé échapper les meilleures * occasions d'augmenter sa puissance par la force des ( armes." . i L'Histoire élémentaire dément cette impu- ( dence par les faits. L'Allemagne, la douce Allemagne, a cherché tontes les occasions de c faire la guerre à la France depuis 1870. ( Chaque fois, la guerre fut évitée par l'inter- 1 vention de l'Angleterre ou de la Russie ou 1 par l'humiliation de la France. Qu'on se souvienne seulement des incidents Schnae- c belé. du départ de M. Delcassé et, tout récemment, de la cession d'une partie du Congo ( français. t Mais le bouquet est ceci:— * J.'Allemagne ne veut pas d'une " Wcltpoli'ik " } tendant à la domination du monde. C'est là te 1 seul tut de la liussie et de C Angleterre ! ( Ils sont trop verts, n'est-ce pas confrère? * Et bons pour ces goujats de Russes et d'Anglais. l,e monde, dit enfin ce journal | amusant, restera ouvert d tous tes peuples, grands ou j petits et tous auront les mêmes droits de travailler dans l'intérêt de l'humanité. Il nous souvient d'avoir lu quelque chose ; dc semblable au commencement de la guerre. \ N'est-ce pas dans les remarquable discours de MM. Asquith et Viviani que l'organe aile- ^ mand est allé chercher son inspiration? " Tout autre politique, dit-il, serait, contraire à l'intérêt de l'Allemagne." C'est ce que nous sommes en train de nous 5 dire depuis plus d'un an. La plus grande folie que l'Allemagne, qui veut le respect des petites nations, est d'avoir violé la neu- ^ tralité de la Belgique, et d'avoir provoqué la guerre. I Si on n'avait pas entretenu un orgueil ;n- * sensé parmi le peuple allemand, tout le peuple allemand par l'organe de ses représentants les plus autorisés n'aurait pas applaudi à ce 1 manifeste odieux de prétentions qui a été J lancé il y a quinze jours ou trois semaines c par la Ligue des agriculteurs, la Ligue des c paysans allemands, le groupement provisoire t des Associations chrétiennes de paysans allemands, l'Union centrale des industriels aile- 1 mands, la Ligue des industriels, l'Union des £ classes moyennes, toute l'Allemagne enfin, dans lequel nous lisons entre autres perles:— 1 La Belgique doit être au point dc vu? mont- ï taire, financier et postal soumise à la législation de 1 l'empire . . . et en mettant entre des mains a allemandes les entreprises et les propriétés econo- s miques si importantes pour dominer le pays . . . = 'les habitants ne pourront acquérir aucune, influence sur les destinées politiques de l'Empire a'Allemagne. ;| L'esclavage au XXe siècle ! Il est pou*- n'jui 'l'un intérêt vital que nous possédions la région cotière voisine de la Belgique à peu prhjusqu à la Somme. ' s Puis, parlant des autres annexions dans a l'Est français, le manifeste dit:— e Ces augmenta*ions territoriales—la chose va de r soi après l'expérience faite en Alsace-lorraine— s supposent que la population des territoires annexés e ne sera pas en mesure n'obtenir une influence t pdilique sur les destinées de l'empire allemand, et t que tous tes moyens de puissance économique existant d sur ces territoires, y compris la propriété moyenne I et la grande propr e!é, passeront en des mains allemandes : la France indemnisera le* propriétaires et les recueillera. t Le vol organisé par la Kultur! Quant à la C1 Russie, incapable de payer la forte indemnité 1 de guerre qui réduira les autres puissances à merci, elle paiera en territoires libres de tout 9 habitant russe ou polonais! Qu'elle recueille ? ces épaves. î' Voilà les vraies, sincères et orgueilleuses prétentions de l'Allémagne impériale. 11 Nous avons tenu à les rappeler à la catho- Q lique Vol ksze.it un g afin qu'elle fasse elle-même T la rapprochement avec ses onctieuses décla- t rations. ï- Pour nous, gardons-nous surtout de voir e dans les propos de la Volkszeitung et de tous 1 ceux qui suivront un effet- prématuré de la a civilisation sur l'Allemagne. C'est une mani- 1 festation de plus de ce besoin de mensonge qui anime l'Allemand, une preuve de la crainte qui le travaille et la croyance sotte que nous ajouterons foi à de si ridicules déclarations. Chiffons de papier que tout cela ! L'APRES-GUERRE. LA CONGRES NATIONAL ECONOMIQUE BELGE. LA QUESTION DES CREANCES. Le Congrès national économique belge est mtré définitivement dans la voie des études pratiques et concrètes. Le 27 août dernier, la section spéciale des créances a tenu sa réunion naugurale dans la salle du Polytechnic Institut, sous la présidence dé M. R. Billiard, ngénieur, auteur de l'ouvrage: "La Belgique industrielle et commerciale de demain," et lont nous avons déjà publié plusieurs études ntéressantes sur la question spéciale des créances. MM. L. Janssens, R. de Ridder, idministrateur de sociétés, sécrétaire général le l'union des associations de commerçants et létailiants de Belgique; Vanderborght, doc-eur en droit et banquier, rapporteurs provisoires, sont confirmés dans leurs fonctions; M. i3 Ridder assuma en outre les fonctions de secrétaire de la section. Après un aperçu sommaire présenté par M. le président des jiro->lènies dont l'éxamen s'impose, M. Janssens, lirecteur de l'Office du développement indiis-riel et commercial belge à l'étranger et rapporteur général de la section, entama la lec-ure d'une étude approfondie sur les solutions i apporter au règlement des créances entre Belges d'abord, puis entre Belges et Etrangers, tlliés ou ennemis. Des mesures appropriées aux circonstances s'imposent. Les trouvera-t-on dans un concordat général, dans un moratorium—ces mots l'étant employés que pour se servir d'une ter-ninologie connue et non pour astreindre ces nesures d'exception aux règles strictes usitées lans les circonstances normales—ou bien dans ine combinaison de ces deux systèmes? M. l'avocat Defontaine penche plutôt vers me solution moratoire à l'exclusion du procédé concordataire. M. l'avocat Duchaine présente également les objections de fait au concordat général, out- au moins pour certaines catégories de créances. Se plaçant au point de vue de la jrocédure courante, il entrevoit aussi des difficultés d'application au concordat, généralisé. M. Dothez, agent de change, présente de son ôté. quelques objections visant le désavantage lont seraient affectés ceux qui auraient payé ivant l'adoption des mesure générales pro->oseefe.M. Huybrecht se rallie en principe à l'idée 1 atermoiement et écarte celle de concordat. M. Bouvin, secrétaire du Comptoir d'es-ompte dc Malines, signale le danger qu'il y urait au point de vue de l'intérêt général des fraires, à formuler des règles absolues d'ap-ilication générale, qui pourraient servir les ntérêts spéculatifs de ceux qui auraient été u mesure de se libérer.sans devoir user de acilités de temporisation ou de réduction. M. Billiot, traitant plus particulièrement des réances entre Belges et Etrangers préconise e fonctionnement d'une sorte de " clearing touse." M. Janssens, rapporteur, est hostile à l'idée 3 déférer l'éxamen de chaque cas particulier , uiie jurisdiction quelconque. Il y voit une ource de frais, de lenteur?, de contradictions fc d humiliation pour ceux qui auront à la ubir. M. Vanderborght est partisan d'une mesure le concordat général, sous réserve de vérifi-at:on des livres de ceux qui désireraient en bénéficier. Il préconise aus.-i l'escompte plus argement entendu par la Banque Nationale •î ce qui concerne les délais d'échéance ac-ueliement limités à 100 jours; la création dc •apier monnaie garanti par toutes les banques t il combat l'idée dé déférer aux tribunaux examen de chaque cas particulier. M. Vandeperre, membre de la Chambre des eprésentants, croit qu'il faut se garder d'un lessimisme excessif, et il n'est pas convaincu e la nécessité absolue de mesures générales .:ff:c'les a préconiser en présence de situations rès variées en Jait. MM. Duchaine et Defont.aine insistent sur 2s difficultés et les dangers de règles générales bsolues. M. Janssens, poursuivant la lecture de son apport, envisage la situation respective des propriétaires et locataires après la guerre. Il réconise, en dehors des dispositions générales appliquer à toutes les créances, certaines uggestions relatives notamment à la prolon-ation des baux en cours, quote-part attribuée u locataire sortant dans la plus value acquise l'immeuble et se traduisant par une augmentation du loyer payé par le nouvel oecu-ant (proposition de M. de Ridder). Au chapitre des créances belges à l'étranger, I. Bouvin lit un rapport attirant l'attention ur les placements faits dans des banques llemandes par notre Caisse générale d'épargne t de retraite. Il signale les dangers économiques et politiques de ce genre d'opérations, urtout'en ce qui concerne les fonds d'épargne j t en présence de la pénurie de capitaux déjà rès marquée avant la guerre. Cette étude fut rès bien accueillie par l'assemblée; M. Van-erborght toutefois se propose d'y revenir. En n de séance, l'on aborda la question du clearing house' international. M. Huybrechts, agent de change, donne lec-ire partielle d'une étude approfondie de la uestion monétaire intimement liée au " clear-îg house." M. le président constate la faveur avec ia^ uelle cette idée est' açueillie, mais d'accorî vec l'assemblée, ajourne l'adoption de vœux )rmels sut les questions soulevées. Cet intéressant débat sera repris ineessam-îent; en attendant, les études déjà communi-uées au bureau et celles qui le' seront ulté-ieurement. peuvent être consultées au secré-iriat général du congrès, 21, Mincing-lane, ondres, E.C.. Room 150, tous les jours (samedi j Kcepté), de 14 à 16 heures. Dès à présent, ordre du jour des séances qui se tiendront u Poiyteohnic Institute. Regent-street, 399, à 1.30. reste fixé comme suit :— Vendredi :J courant, section des indemnités. Vendredi 10, section du change. Vendredi 17. section bancaire. Vendredi 24. section des emprunts et impôts. Le comité éxamine les possibilités de mettre LES ZEPPELINS ET FREDERIC II. i Nous lisons dans le "Journal des Débats " :— Durant le carnaval qui suivit les fameuses ^ expériences de Montgolfier, Robert, Pilâtre de < Rosier et autres précurseurs . français de : l'aéronautique, Frédéric II, causant à Pots- ( dam avec quelques convives, vint à parler de ( la nouvelle découverte, où il ne voulait voir < qu'une sorte de démence. S'adressant à son 1 lecteur Thiébault, ie père du général: "Eh « bien ! Monsieur, dit-il sur le ton de sarcasme 1 qui lui était familier, voilà que vos com- ( patriotes, dédaignant la terre, ne songent plus < qu'à escalader le ciel! Toutes les «têtes en 1 France sont tournées vers cet unique point 1 de vue; personne n'y regarde plus à ses pieds. -Oh ! Monsieur, s'élever dans les cieux, se < perdre dans les nuages, cela est beau, cela est admirable ! Mais à quoi pensez-vous que cet enthousiasme doive aboutir? Si nous sou- i mettons ces chimères merveilleuses au calcul ] du bons sens, que pourrons-nous en espérer j de bien réel pour la suite?" Des observations astronomiques? Le roi ^ assurait que les ballons, dépourvus de base fixe, n'en pourraient jamais faire et que d'ailleurs quelques centaines de toises de plus ou de moins étaient bien peu de chose par rapport à l'intervalle immense qui nous sépare des globes célestes. Thiébault reconnut que l'astronomie ferait peu d'usage des ballons, mais objecta que peut-être ils permettraient d'établir la théorie des vents: " Soit, repondit Frédéric, je vous passe les ( peut-être, mais vous conviendrez que, partout , ailleurs, les aérostats seront d'autant plus inutiles qu'on ne parviendra certainement pas à les diriger." * Thiébault prit la liberté d'Observer à Sa Majesté que la plupart des grandes déeou- é vertes avaient dû paraître impossibles avant i qu'on les eût faites; que les oiseaux se diri- t geaient dans les airs et que. notre industrie consistant cil partie dans l'imitation de la ( nature, tout ce qui se faisait pouvait s'imiter. 5 "\Et à quoi cette imitation servirait-elle? de-manda le souverain. Cette manière de voyager ? coûterait immensément, personne ne serait assez riche ou as^ez fou pour y avoir recours: c —Peut-être, Sire, cette découverte causerait- < elle quelques maux; mais il y a des cir'con- c stances où les gouvernements comptent la dé- ê pense pour rien.—Oui, si, par exemple, on vient de remporter une grande victoire au 1 moment où un ailié est prêt à faire sa paix 1 particulière, on ne peut pas mettre trop de s diligence à lui annoncer le succès; mais ces t occasions sont si rares!...." c La discussion se termina ici. l es conve- £ nances 11e permettaient pas à Thiébault de c signaler les usages qu'un général pouvait faire des ballons pour connaître l'intérieur d'une 1 •place, les mouvements de l'ennemi, etc. I.e c vainqueur de Rosbac-h n'aurait pas souffert c qu'on lui parlât de choses qu'il devait savoir t mieux que personne. Cependant, à part lui, son hôte se représentait les combats que , l'avertir verrait se livrer dans le ciel: " T1 y t aura, se disait-il en riant, des brigades dc ^ gardes au-dessus de nos frontières, et* alors se " vérifiera le mot de La Fontaine: ' .11 plut du ( sang; je n'exagère point.' Et Thiébault ajoute pour conclure : ' Je suis très convaincu que ces considérations n'échappaient pas à Frédéric, niais qu'il les gardait pour lui, et , qu'elles entraient pour beaucoup dans les motifs qui le portaient à décrier cette découverte.' " ^ Les expériences de Gay-Lussac ont prouvé : que le roi se trompait en déclarant que '3 aérostats 11e rendraient aucun 'service à l'astronomie. Pour le reste, Thiébault avait " vu juste,-et les Zeppelins ont vérifié, souvent à leurs dépens, le vers de la Fontaine:— U plut du sang; je n'exagère point. UNE UNION BELGE A LISBONNE, Nous venons de recevoir les statuts dc J l'Union Belge, société qui vient de s>e former à Lisbonne, sous les auspices de M. le ministre a de Belgique dans cett.3 ville, et qui a réuni = l'adhésion de presque tous les Belges habitant le Portugal. Le but de la société est de faciliter, aussitôt que les circonstances le permettront, lu reprise et le développement des relations commerciales et industrielles entre la Belgique et le Portugal. Son comité" de direction, composé d'ingénieurs et d'industriels, bien au courant des besoins du pays, se met dès à présent à la disposition de ses compatriotes, pour toutes les informations qui pourraient leur être utiles. " Les malheurs de notre patrie, nous écrit le président de l'Union, lui ont attiré ici la plus vive sympathie; il faut qu'au jour, que j nous espérons prochain, de la délivrance, elle en profite pour prendre la prépondérance industrielle et commerciale sur ses anciens con- -currents devenus se.s ennemis. " Il faut qu'en Portugal, 'le commerce et l'industrie belges, se dégageant de tout compromis qui ne pourrait que leur être nuisible, j se mettent directement en relation- avec des maisons portugaises de tout repos, sous le contrôle désintéressé de l'Union Belge. " C'es>t dans ce but que nous vous serions reconnaissants dc faire connaître aux intéressés qu'ils trouveront dams notre société des éléments de propagande patriotique que nous avons tout lieu de croire efficaces. " Le gouvernement belge a bien voulu, par 1 un télégramme de. M. le ministres des affaires étrangères, adressé à la légation de Belgique à Lisbonne, enconrager notre initiative. "En vous remerciant d'avance de l'appui que vous voudrez bien prêter à nos efforts. 1 qu'inspire le seul désir do contribuer au re- * lèvement de notre chère patrie, nous vous pré- ^ sentons. Monsieur le Directeur, l'assurance de ' J nos sentiments très distingués." j 6 sur pied simultanément et à bref délai le fonc- I M tionnement d'autres sections du congrès. ! ( Une solution pratique et définitive inter-i viendra dès que l'on pourra entrevoir d'une ! T façon plus précise la durée des travaux déjà i engagés. 1 <•'; e t ECHOS. Contre les risques de guerre. ' Les réfugiés belges qui désirent assurer leurs mmeubles et meubles en Belgique contre les ■isques de guerre—c'est-à-dire, incendie, vol, )illage, saccage par faits de guerre—peuvent ibtenir gratuitement des renseignements à ce sujet en s'adressant à M. Ch. Philips, délégué le l'Association mutuelle belge industrielle et commerciale contre les risques dc guerre et le l'Association mutuelle bruxelloise contre es risques de guerre, dont les bureaux sont tablis 20, High Holborn, Londres, W.C. Rap->elons que les associations mutuelles sont créées dans un but d'utilité publique sans esprit de lucre et de bénéfice. La prime inique, dont un-vingtième seulement est à >ayer au moment de la signature, 11'cst que de î pour cent pour les immeubles et pour cent pour les mobiliers et marchandises. Les primes encaissées par les associations nutuelles s'élèvent à présent à plus d'un niliiard, ce qui constitue un garantie sérieuse jour les adhérents. 'our les réfugiés Anversois. M. Em. Bréan, délégué de l'Association mu-uelle anversoisc d'assurance contre les risques le guerre, se tient à la disposition des inté-. essés pour tous ies renseignements au sujet le l'assurance des immeubles et meubles et narchandises situés à.Anvers et dans les com-nunes de l'agglomération anversoisc pour allant que les risques à assurer soient situés à 'intérieur de la deuxième ligne de défense l'Anvers. Les conditions d'assurance sont de 2 pour cent pour les immeubles et 3 pour cent pour es meubles et marchandises. Bureaux: 20, High Holborn, Londres, W.C. 'our nos soldats—-Wimbledon. Un bel esprit d'émulation anime les réfutés belges en Angleterre; cette émulation -e nanifeste surtout en une touchante sollici-ude pour nos vailiants défenseurs. Parmi les nombreux groupes qui travaillent 11 vue de procurer des effets à nos braves oldats, citons le groupe de dix dames belges e réunissant deux fois par semaine seule-nent dans le salon dc Mme R. H. Johnston, ' Hazchvood." Wimbledon Hill-road, et qui lepuis le 1er janvier jusqu'au 1er août dernier mt déjà confectionné les effets suivants: Ôt amisôles, 64 chcmises, 1G2 paires de ehaus-ettes et 186 caleçons. Ajoutons que ces mêmes dames se s<>nt nontrées, en outre, très actives en continuant eur belle œuvre à domicile; car, tout en eon-acrant le meilleur de leur temps à des divers ravaux de tricotage, etc., elles ont t-nco;e i>ro-luit pendant cette même période: ~> chemises, éeharpes, 11 ceintures, 25 paires de mitaines t 97 paires de chaussettes. Hommage à ces personnes dévouées qui ont lien compris leur devoir patriotiqjc et qui ont ontribué ainsi largement au confort de nos ourageux troupiers. ,e livre de la gratitude belge. Des auteurs et artistes belges réfugiés en iiigleterre ont entrepris dc traduire l'cxpres-ion de la gratitude belge envers notre pillante Alliée et amie, l'Angleterre, en un livre ui sera publié' prochainement par la maison olin Lane au profit des œuvres de Sa Majesté a reine Mary. L'œuvre a recueilli les plus hauts patronages, notamment ceux de Sa Majesté Je roi ilbert, de M. Paul Hymans, notre ministre à .ondres, de MM. Emile Claus, Henri Davi-non, Jules Destréc, Paul Lambottc, l-aron loncheur, chevalier E. Carton de Wian, .'ammaerts, etc. En outre de ce comité l'entreprise s'est as-uré la contribution littéraire de MM. le baron e Brçqueville. le comte Goblet d'Alviella. le ointe de ,Lalaing, Vande_rvelde. Maurice laeterlinck, Paul Bcrryer, Emile Verhaeren, 2S professeurs Dejacc et Corbiau, Mme a omtesse van den Steen de J.chay, Destrée» lafon. Vandèrvelde et Carton de Wiart. Le côté artistique sera assuré par E. Claus, r. Rousseau. A. Baertsoen, J. De".ville. Ch. tertens. A. Bastien, A. Cluysenaer. P. i'aulus, 1. Rombaux qui se chargeront de reproduire es paysages'anglais. \ L'ouvrage sera édité en français et en nglais. ON DEMANDE DE3 OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans )n loyaume-Uni sont informés que les " Board of 'rade 1-abour Exchanges " (qui sont les seules utorisëes par le gouvernement britannique d« présenter des ouvriers belges aux patrons nglais), ont un grand nombre d'emplois ^ oiiférer, surtout dans le industries agricoles el u génie civil. Des offres de service doivent être faites a '% lourse du Travail la pius proche du domicile; our l'adresse sa renseigner au bureau de postes e la localité. Des belges se trouvent dans les asiles d« éfugiés à Londres peuvent, s'adresser aux Bou-sss u Travail qui sont établies dans ces asiles; 'autres Belges Tésidant à I/ondre?, à la Bourss u Tiavail à Aldwyeh Skatin^ RinU. AN6L0 - BELGIAN TRÂDE REVIEW Organe mensuel de la guerre économique 6 PENCE LE NUMERO, 6 SHILLINGS L'AN. S'adi'ESser, 29, StamTord S r23t, London, S.E. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p. 3ELGE garde malade, 20 ans pratique, de- mands place ou femme de chambre. - Kciire, Y M., ns'.ow-girdens, 78. South Kensinsion, I.ondon. \J2N nSTRY. VICTOR COTÎLS, cl'Àiivèrs (rue QneJlin), consultations loua les jours H* .'.30 à heure.—Oxîorà-itrect. 551. Tcîf'phonc, 2732 Mn; i r LTEXAGE deux personnes en ;ippar . de- mande crvante a.;.'. 30 she!. tachant, cu:.-ine. 5, ellesley-maneions, West Kensington pore. )X demande jeune servante belg^. bonr» S'adresser: bureau du journal soi» initiales iv S f*. ^TOTJS mettons vivement nos combat rie; os on ^ garôe contre reriainç? a 'ences (i<* plscemen' rl'empioy». i: ne visent qu'à leur cscroouer de l'argent. Ne tTf.es ^<» ,;it onnement ou de galantie qu'arec les réiéreuces tes plu» rie uees !

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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