La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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20 september 1916
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s.n. 1916, 20 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sf2m61cs83/
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LA MÉTROPOLE "ONE PENNY CINQ CENTIME! VIJF CENT pfflS*: DIX CENTIME* PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lanc, W.C.—Téléphone : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sb. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 (h. 23me ANNEI MERCREDI 20 SEPTEMBRE 1916 No. 263 LA GRANDE GUERRE Victoire française sur la Somme LA MARCHE SUR MONASTIR EN AFRIQUE ORIENTALE Dans son dernier communique le gene-al Haig, qui ne s'endort pas sur ses Liers, signale une nouvelle avance les troupes britanniques. Après les deux ystèmes étendus de tranchées fortifiées, s " Wunderwerk " et la " tranchée du Janube " voici que l'ouvrage fortifié pnnu sous le nom de " Quadrilatère " [tué entre le bois des Bouleaux (au iord-est de Combles) et le village de iinchy, qui avait jusqu'ici résisté à tous L efforts vient de tomber également. [A la suite de cette capture les lignes ritanniques ont été portées à un kilo-lètre en avant dans la direction de Mor-^1, qui se trouve à la jonction de plu-ieurs routes importantes. ;Du côté de Fiers des contre-attaques bnemies ont été repoussées et de nou-jtaux progrès y ont été effectués. En litre une concentration ennemie qui 'opérait entre Morval et Les Bœufs fut Ispersée par l'artillerie. Le butin, sans pmpter les prisonniers dont le nombre bproche de 5.000, s'est encore augmen-de cinq obusiers lourds, deux canons c campagne, trois mortiers de .tranchée lurds et trois légers, ainsi qu'un grand ambre de mitrailleuses. 1 Suivant un résumé des opérations en-jojè par Sir Douglas Haig, le résultat b combats de ces deux derniers jours fd'une grande importance et constitue Icoup le plus effectif qui ait été porté lisqu'ici à l'ennemi. L'atteinte portée à m moral aura probablement des con-iquences plus graves que la prise de Dsitions dominantes et la capture de looo à 5.000 prisonniers. Depuis le ier fillet jusqu'à ce jour les troupes britan-jques sur la Somme ont été en contact ira 35 divisions allemandes, dont 29 jnt été battues et retirées dans un état l'épuisement complet. Au cours de la «naine écoulée, ajoute Sir Douglas, natorze machines allemandes à peine «t passé nos lignes dans la zone des ombats, tandis que nos machines ont lit au-dessus des lignes ennemies entre 1000 et 3.000 vols de reconnaissance, ■a maîtrise de l'air des Alliés est ainsi Me de façon définitive. Sur le front français du nord de la ®me, un amas de tranchées ennemies l'ii à environ 200 mètres au sud de ombles a été capturé; au sud de la Mme une nouvelle attaque livra aux rançais tout le village de Deniécourt et "f bande de territoire large d'un kilo-We au sud dans la direction d'Ablan-PM. En même temps une tranchée fut apturée à l'ouest de Horgny, l'ennemi ut repoussé de trois petits bois au sud-st de Deniécourt, tandis qu'au sud-«st plusieurs tranchées furent occu-Le nombre des prisonniers captu-îs dimanche et lundi dans ce secteur dé-a«e 1.600, sans compter 25 officiers. Si les Alliés remportent des succès si-oalés sur le front de l'ouest ils ne se posent pas non plus sur le front de •Ionique, et les Serbes en particulier !ns leur héroïque tentative d'arracher patrie à l'entrave ennemie, rempor-:nt des victoires qui font bien augurer • l'avenir immédiat de la campagne. W le front de Rosna-Florina les 'ançais et les Russes après avoir re-°ussé les Bulgares au cours d'une gran-1 bataille qui dura toute la journée et, We la nuit de dimanche, et au cours «quelle les Bulgares firent un usage ;ensif de leur cavalerie, les Alliés réus-ent par un assaut héroïque à entrer lns la ville de Florina, tandis que les ®sses par un mouvement tournant entèrent toute la forteresse bulgare. J -ernparés, les Bulgares prirent la înli n-S 'a direction de Monastir, où ^ e"t-il, leur position est exposée aux ^ graves dangers. Ils firent une tenta-P°ur arrêter l'élan des Alliés, sur ^erna> mais leurs lignes furent per-Ir%et,le général Cordonnier, qui se 'fait6 3 'a ^es régiments français (r Un Progrès assez considérable pour î,^re d'augurer une chute rapide de a 1 est ae la cerna les seroes qui ont atteint le pied du mont Vetrenik ont repoussé de violentes contre-attaques bulgares; plus à l'ouest les détachements serbes, continuant leur avance malgré de grosses difficultés de terrain ont pris d'assaut en un seul élan toute la première ligne bulgare le long de la crête de Kaymatchkalan, fortement organisée et défendue par tout un système de fils barbelés, menaçant ainsi les approches directes de Monastir par l'est, sur territoire serbe. La retraite sur Monastir se fait dans une véritable débâcle, les soldats ennemis jetant leurs armes et leur équipement pour franchir plus facilement les chemins montagneux. A Monastir même l'ennemi se rend compte que toute résistance sera inutile, et il prend ses dispositions pour évacuer la ville. Tous -les approvisionnements, le matériel et les archives sont hâtivement transportés à Uskub et l'exode des familles bulgares a déjà commencéi Ces précautions ne sont pas inutiles car avec Monastir comme base, les Alliés menacent directement l'aile droite ennemie qui n'aura probablement d'autre alternative que de se rejeter sur la ligne Krushevo-Prilep jusqu'au Vardar, qui elle-même ne pourra constituer qu'une défense d'ar-rière-garde.Au nord-ouest du lac Ostrovo les Serbes continuent activement le passage du fleuve Brod, tandis que leur artillerie bombarde les positions ennemies sur la rive droite. Dans la Dobrudja les troupes russo-roumaines occupent à présent la forte ligne du Danube à la mer Noire que nous avons décrite hier; cette ligne se trouve à quinze ou vingt kilomètres au sud de la voie ferrée de Tchernawola à Constanza. D'après le communiqué allemand nos alliés auraient reçu là de grands renforts et se préparent à y offrir une résistance héroïque. Entre temps les Roumains ont occupé Baraoltu, un centre stratégique important dominant la voie ferrée de Brasso à Fôldvar, mettant ainsi entre leurs avant-postes et la frontière roumaine une distance de près de cinquante kilomètres. En Afrique Orientale le général Smuts a délogé l'ennemi des hauteurs d'Ulu-guru en lui prenant des quantités considérables de butin. Le 15 septembre les forces britanniques opérèrent leur jonction dans la zone montagneuse, l'ennemi, ou ce qu'il en restait, s'étant retiré pendant la nuit vers le sud-est abandonnant 65 Européens, dont 34 étaient malades.A l'ouest des hauteurs d'Uluguru la colonne Van de Venter approcha du Ruaha, sur la route de Mahenge, poussant devant elle un fort détachement ennemi.Les deux derniers ports allemands qui restent dans la colonie, Lindi et Mikin-dani (au sud-ouest) ont été occupés par des forces navales britanniques et des troupes africaines. L'ennemi se retire vers l'intérieur. Vers la campagne d'hiver La dernière conférence que le chancelier de l'empire a eue avec les chefs de partis du Reichstag était strictement confidentielle, et tous les journaux observent une grande discrétion à ce sujet. Seule la Germania est un peu plus explicite. Se basant probablement sur les renseignements qu'il a reçus d'un des participants, l'organe du centre écrit: " Toute sérieuse et dure que soit en elle-même la nécessité d'un troisième hiver de guerre,— et elle le sera du reste tout autant, sinon davantage, pour nos ennemis, — nous pouvons envisager l'avenir avec confiance. Ce qui le prouve, c'est qu'il n'est pas question d'étendre l'obligation de servir dans le landsturm, et que, en conséquence, nos réserves en hommes suffisent aux besoins." Parlant de la situation économique, le journal ne cache cependant pas que " les classes inférieures doivent faire preuve de beaucoup d'abnégation et d'esprit de sacrifice pour supporter les restrictions apportées à notre manière de vivre". EN HOLLANDE Le revers de la médaille Les Belges garderont toujours à la Hollande un souvenir reconnaissant pour la manière dont notre voisine a recueilli nos compatriotes malheureux. Mais cela ne veut par dire qu'il faille passer sous silence des faits regrettables comme ceux que nous communique une de nos compatriotes résidant dans le Limbourg hollandais : " Vous savez que depuis plus d'un an, les Allemands ont acheté tout ce qu'il y avait de bétail sur pied ici ; ils agissaient presque comme ils l'ont fait en Belgique, avec la différence qu'ils donnaient le prix demandé. Les fermiers qui ne voulaient pas vendre trouvaient leurs bêtes mortes quelques jours après. Depuis c'est devenu tout autre chose, à part ce que fious cultivons nous-mêmes dans notre jardin, nous ne pouvons presque rien obtenir. Nous avons dû faire venir un jambon de Rotterdam! Le prix en est doublé depuis le début de la guerre. Tout cela est dû à la fraude. Par moments nous nous demandons si nous nous trouvons en Hollande ou en Allemagne ! Des étrangers, en masse, passent la frontière, ramassent tout ce qu'ils peuvent, à tout prix et fraudent. Les Hollandais font la même chose. C'est ainsi que plus personne ne travaille ici. Ils gagnent dix fois plus en fraudant. On fait venir alors des ouvriers d'autres contrées, après huit jours ils se mettent aussi à frauder et tout est à recommencer.Nous n'avons plus un monnent de tranquillité, dès qu'on nous voit, on crie: " Bel-gië kapot"; nous ne répondons pas, mais on nous jette des mottes de terre. Pour sortir nous demandons à l'un ou l'autre soldat belge prisonnier ici, de venir nous chercher et de nous reconduire. A S... en sortant de la messe dimanche, les gens du pays criaient aux Belges : "Bel-gië kapot ". Le fils d'un Anversois qui est au front — il a 12 ans cet enfant — répondit : " Deutschland kapot ", on. l'assaillit avec des pierres, il eut le bras fracturé et une blessure à la tête. Or a dû le conduire à l'hôpital. Nous ne pouvons pas tout vous raconter, mais cela devient de pire en pire et nous aspirons de plus en plus à retourner en Belgique ". Lq prise de Bouchavesnes Voici de curieuses notes prises par un témoin de la bataille du 12 septembre au nord de la Somme : "Départ à 12 h. 30, en ordre parfait. On avait du mal à tenir les hommes, qui sont même partis un peu avant l'heure. En quelques minutes, le premier objectif était enlevé. A 12 h. 35, le P. C. d'un corps d'armée apprenait qu'un point de la tranchée des Berlingots était déjà occupé. Puis, une suite de renseignements indique une progression rapide. Des observateurs voyaient les Allemands se précipiter vers l'arrière, vers les lignes françaises comme prisonniers ; beaucoup ont été atteints par les tirs de barrage allemands. C'étaient, pour la plus grande partie, des troupes arrivées de Verdun. Les prisonniers ont tous déclaré que la rapidité de l'attaque, à laquelle il s'attendaient cependant, les avait tous surpris. Quand ils ont voulu sortir de leurs abris, les Français étaient déjà dans leurs tranchées. Les Allemands paraissent avoir subi de très grosses pertes par le seul bombardement de préparation. Un capitaine fait prisonnier a dit que sa compagnie avait perdu plus de la moitié de son effectif pendant le bombardement. La liaison a été parfaite entre l'artillerie et l'infanterie, grâce à l'aviation. Un avion a pu repérer des batteries en action, demander un tir à l'artillerie et régler son tir. Dès 15 heures, des éléments d'une brigade de chasseurs arrivaient sur la route Béthu-ne-Saint-Quentin, devant Bouchavesnes. A 18 h. 30, l'attaque sur Bouchavesnes était déclenchée. A 19 h. 5, il y avait des feux de Bengale dans le centre du village. A 20 heures, le village était pris. Ce qui porte sur ce front notre avance à 10 kilomètres en profondeur, depuis le 1er juillet. C'est encore aux savantes dispositions du général Fayolle et aux valeureuses troupes des généraux de B..., N... et G... que sont dus ces importants succès. " Le patriotisme des Flamands Le journal espagnol Euzkadi a publié dans son numéro du 27 août un éloquent article sous le titre : La pensée des Flamands. Le journal de Bilbao y montre que c'est en vain que les Allemands ont essayé de ressusciter de vieilles querelles en s'éri-geant en champions des revendications flamandes. Le patriotisme des Flamands et la fraternelle entente des Flamands et des Wallons ont déjoué cette machination boche. Cet éloge du patriotisme des Flamands mérite d'autant plus d'être souligné qu'il vient du principal organe du régionalisme basque. On voit que nos amis d'au delà des Pyrénées comprennent eux aussi que le particularisme, si respectable soit-il, doit être subordonné à l'intérêt national. L'offensive de la Somme Ses buts Le correspondant parisien du Tijd s'est entretenu avec des officiers français blessés au sujet des perspectives de l'offensive franco-britannique de la Somme et des critiques qu'a fait naître la " lenteur " des progrès réalisés. Ces officiers trouvent l'impatience des profanes fort compréhensible, car ceux-ci ne peuvent se faire aucune idée des difficultés que comporte la reprise de l'offensive sur une grande échelle. D'autre part, il est hors de conteste que les attaques se poursuivent rapidement dans le même style que celui de l'offensive de juillet, et qu'à la longue elles doivent conduire à des résultats formidables. Comment faut-il comprendre la restriction : " à la longue" ? De la façon suivante. En premier lieu, on essaie toujours de créer dans la ligne allemande plus qu'un saillant, c'est-à-dire une trouée. Mais il faut avant tout un saillant et un saillant qui réponde à des conditions bien déterminées, notamment celle d'être assez grand pour que l'armée assaillante ne se trouve pas, au moment psychologique, prise entre les branches d'une pince ennemie.En outre, il est essentiel d'obtenir les résultats les plus favorables avec le moins de sacrifices possible, ce qui implique l'emploi d'une grande masse d'artillerie, dont le déplacement et le réglage sont nécessairement lents. Enfin, en vertu du même principe, les positions allemandes les plus formidables ne peuvent être emportées d'assaut ; elles doivent être enflanquées et isolées. C'est le cas de Thicpval, de Combles et de Péronne. Le résultat de cette tactique commence à peine à se dessiner. Ce qui est apparent, c'est la supériorité des Alliés. L'ennemi est systématiquement refoulé et, spécialement en ces derniers temps, il n'a plus jamais réussi à reprendre un pouce du terrain perdu au cours des attaques successives. Ce fait prouve que les ouvrages de fortification passagère qu'il a renforcés après la capture de sa première ligne ne présentent pas la solidité de cette dernière et peuvent donc être enlevés beaucoup plus facilement. Une percée sur l'aile gauche allemande ou même la création d'un saillant suffisamment profond et étendu pour menacer les communications de l'ennemi aurait pour résultat inéluctable une retraite allemande et l'évacuation forcée d'au moins tout le nord de la France. Mais même en attendant que ce résultat puisse être atteint, l'offensive de la Somme n'est qu'une des phases de l'offensive générale sur tous les fronts organisée par les Alliés. Ceux-ci empêchent ainsi les Centraux de faire usage de leurs lignes de communication intérieure et, par l'épuisement des réserves tactiques générales, menacent une rupture stratégique sur un ou plusieurs points. La possibilité de semblables ruptures est attentivement suivie et pourrait donner lieu à des développements sur lesquels il n'est pas opportun d'insister en ce moment. Ce qui est certain, c'est l'écrasement absolu des Centraux en 1917. La certitude des brillantes victoires à venir calmera certainement les plus légitimes impatiences. La crise du papier en France Au cours d'une séance tenue par la Commission du groupement des intérêts économiques de la presse quotidienne française, il a été pris la décision suivante : Les journaux adhérents au groupement des intérêts économiques de la presse quotidienne française décident de se rallier au principe de la réduction à 50% du format actuel des journaux quotidiens deux fois par semaine et par voie de réglementation. Cette solution est acceptée à l'unanimité comme devant faire règle jusqu'à la fin des hostilités. La réglementation s'appliquera à tous les quotidiens français quels que soient leur format et leur prix. La réduction à deux pages se fera aux mêmes jours de chaque semaine. Le gouverneur de Turtacaia se serait noyé Genève, 14 septembre. — On mande de Sofia au Journal de Berlin à Midi que le général roumain Bessarabesco, gouverneur de Turtucaïa, ayant voulu, pour échapper à la captivité, traverser le Danube sur un canot, son embarcation fut prise sous le feu de l'artillerie bulgare et coula. Le général Bessarabesco a donc trouvé la mort dans le Danube. "Neutralité" hollandaise Notre correspondant de la Haye nous écrit : Un des " grands " journaux hollandais, le catholique Tijd, vient de nouveau de se livrer à une de ces petites incongruités —soyons poli—qui sont bien caractéristiques de la mentalité de certains neutres. Voici ce qu'il imprime sous le titre de Faisons attention, dans son numéro du 6 septembre : On nous communique qu'on se livre en ce moment, surtout dans les provinces mm. dionales de notre pays, à de nombreuses tentatives pour embaucher des jeunes filles à l'effet de remplir l'office de serveuses dans des cafés et établissements similaires derrière le front dans les pays belligérants. La plus grande prudence s'impose. Cette note est perfide et malveillante. Le Tijd sait aussi bien que nous que les tentatives d'embauchage qu'il signale sont exclusivement le fait d'agents allemands, et que les jeunes Hollandaises que lesdits trafiquants de chair blanche cherchent à racoler prennent le chemin de la Belgique, d où elles sont dirigées vers les innombrables lupanars qui fonctionnent, sous la protection des autorités militaires allemandes, derrière le front allemand. Le fait seul que les tentatives d'embauchage se pratiquent surtout dans le Bra-bant septentrional et en Zélande indique suffisamment qu'elles sont effectuées par des agents germaniques. Notre confrère ne peut ignorer d'autre part que les aatori-tés britanniques se montrent impitoyables pour les sujets suspects qui pourraient être embarqués à destination de la France ou de la Belgique non occupée dans des ports hollandais, et que toute exportation de chair humaine hollandaise vers les pays de l'Entente est une impossibilité. Et cependant, le Tijd insère une note telle qu'elle fait croire que les tentatives de traite des blanches qui se pratiquent en Hollande se font au profit de la prostitution derrière tous les fronts, y compris ceux des Alliés. On comprend trop bien le mobile du journal catholique neutre. Il ne veut pas, malgré les faits indéniables, accuser la seule Allemagne, la grande pourvoyeuse de la prostitution universelle, de ce scandale avéré. Ses lecteurs, qui ignorent que la Belgique est contaminée par les soudards d outre-Rhin, ne peuvent pas savoir que les autorités militaires allemandes devant lesquelles s'aplatit le cardinal Hartmann, font preuve d'une... tolérance inouïe pour permettre à leurs soldats de se livrer aux plus honteux des vices humains. Il faut que tous les " pays belligérants " soient englobés dans une tare qui est le fait de l'Allemagne seule. C'est vraiment beau, la "neutralité" comprise de cette manière, et les catholiques hollandais peuvent être légitimement fiers de leur grand et " impartial " organe ! Officiers allemands en Belgique Le correspondant du Times au grand-quartier général britannique en France raconte, d'après des déclarations de prisonniers, que les officiers allemands, même ceux du théâtre d'opérations de la Somme, obtiennent facilement et très fréquemment des congés de quatre jours qu'ils passent habituellement à Bruxelles ou à Anvers : On dit que, spécialement dans cette dernière ville, la vie est très gaie, avec salles de danse et établissements similaires ouverts jusqu'à trois heures du matin. A Bruxelles, paraît-il,on ferme à minuit, mais jusqu'à cette heure il y fait aussi fort amusant. Les femmes allemandes, cependant même celles des officiers en congé, ■■— ne sont pas autorisées à se rendre eft Belgique. Pour ce qui concerne la société féminine, il faut se reporter, a Bruxelles comme à Anvers aux communautés locales germanophiles (?) Si ce qu'on en dit est vrai, celles-ci mènent une existence mouvementée. Par " communautés germanophiles " le journaliste anglais veut sans doute désigner les colonies allemandes. Aucune femme belge digne de ce nom ne fraie en effet avec les bourreaux de son pays. Le même correspondant révèle que, ni 1 explosion de nationalisme allemand auquel la guerre a donné lieu, avec son effort pour empêcher l'usage de tous les idiomes ennemis, ni le fait que les autorités militaires ont organisé des bibliothèques circulantes allemandes, n'ont réussi à tuer l'amour des officiers allemands pour les romans français. A en juger d'après les échantillons trouvés dans les abris, leur goût à ce propos est plutôt... douteux.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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