La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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08 januari 1916
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s.n. 1916, 08 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k93125rd0n/
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" LA METROPOLE," the inSuential Beigian newspaper now cnjoying the hospitaiity of Eli? âtuniarî, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium arc ahle to obtain the latest Belgiau news in their ovvn language. LA MÉTROPOLE d'anvers, paraissant provisoirement a londres 23mb annee samedi 8 janvier 1916. n°- a LA GRANDE GUERRE. ; SITUATION CRITIQUE EN BUKOVINE — ACTIVITE DES RUSSES.—CALME SUR LE FRONT FRANÇAIS. — PAS D' ATTAQUE CONTRE SALONIQUE.—UN MOT DE MACKENSEN. — CONSULS RELACHES—UN SOUS-MARIN BRITANNIQUE PERDU.—L'ALLEMAGNE OFFRE LA PAIX A LA RUSSIE ET AU JAPON—LA LOI SUR LA CONSCRIPTION DES CELIBATAIRES RECALCITRANTS VOTEE—DEMISSION DES MINISTRES SOCIALISTES. Malgré le démenti de Vienne, 011 assure de foutes V^rts que la situation des Autrichiens • fn Bukovine est critique. D'après des de-■ pèches concordantes reçues hier, quatre cents canons russes ont concentré leur feu pendant cinquante heures consécutives sur les positions ennemies autour de Czernovitz,_et lorsque les effets de cette tempête de projectiles furent apparents, l'infanterie poussa son attaque. Des trains transporteraient les habitants à Lem-berg; on évacuerait les hôpitaux. On pourrait s'attendre à des événements plus importants encore lorsque les dispositions de l'état-major russe seront complètes. Le communiqué de Petrograde dit simplement que sur le front de la Strypa et au nord-est de Czernovitz, les troupes moscovites se sont établies dans les secteurs capturés des positions ennemies et que des tentatives ennemies pour prendre l'offensive dans la région de Bouan (frontière roumaine) ont été repoussées. Vienne prétend que l'activité des Russes sur le front méridional extrême a beaucoup diminué, et Berlin annonce la reprise du cimetière do Czartorysk, où nos Alliés s'étaient établis. De toute façon, la position des Austro-Allemands ne parait guère forte, et il est douteux^ qu'ils puissent encore faire à l'est un effort sérieux, surtout si nos usines à munitions continuent à renforcer les Russes dans toute la mesure possible. C'est le matériel, et non les hommes, qui leur ont toujours fait défaut. Les communiqués français et britannique ne signalent que des opérations d'importance très secondaire, bombardements limités à d'étroits secteurs, et combats d'avions. Le communiqué belge dit: " Tandis que l'artillerie a pris à partie les batteries allemandes à l'est de Dixmude, l'ennemi a bombardé le village de Nieucappelle. La lutte à coups de bombes a été reprise avec violence dans le secteur de Steenst-raete." Une dépêche de Salonkjue à Rome dément de nouveau la nouvelle d'une offensive prochaine de l'ennemi. Il n'y aurait, au delà de la frontière, que des Bulgares en nombre insuffisant pour attaquer. D'après une information de Bucarest le maréchal Mackensen aurait dit: " Nous ne porterons qu'un coup, car nous ne pourrons pas en porter deux ; ce coup devra être efficace ou i.l vaut mieux ne pas le tenter." Les critiques militaires allemands avouent qu'il n'était pas prudent de donner un si long temps aux Alliés pour achever leurs travaux de fortification, mais ils ajoutent que tout se réduira à une question de canons de gros calibre. Les consuls ennemis arrêtés à Saloniq-ue ont été relâchés, sans doute à un endroit où ils ne peuvent plus nuire, et la Grèce a exprimé sa satisfai * 011. Voilà qui va probablement calmer la petite tempête suscitée à ce propos dans la presse germanique. Un «ous-marin britannique qui, à eu juger par l'effecaf de son équipage, devait être un navire i.ioderne, a sombré jeudi au large de ' ile de Texel (Frise), peut-être à cause d'une mme. Les trente-trois hommes qui le montaient ont été sauvés, en dehors des eaux territoriales, par le petit croiseur hollandais _.Noord Brabant," et débarqués au Heldér. - est le onzième sous-marin anglais rapporté perdu depuis le début de la guerre. Le comte Okurna, premier ministre, a déclaré que l'Allemagne se ressentant vivement '6 ses^ difficultés financières (si bien reflétées par l'énorme baisse, du mark), a- fait des ouvertures à la Russe et au Japon en vue d'iurie Paix séparée. Conformément au traité de ■wndreg, ces ouvertures ont été rejetées, las ' ' u - puissances étant résolues à faire la guerre jusqu au bout. La nouvelle sera certainement emeutie par Berlin, qui ne désire pas avouer -on désir de paix devant les neutres. O11 sait 'ePendant assez ce qu'il en est. La loi imposant la conscription tempérée P ur les célibataires d'âge militaire d'Angle-vnln6 qui ne se sont pas engagés ieiiri11 -relne^ ' a votée en première lecture J je 1 soir a la chambre des Communes par 403 voix contre 105, soit par une majorité'de 298 . v' Les conservateurs-unionistes ont voté «ur "le seu' h°mme cette loi nécessaire au .-es a™es alliées, tandis que tous les un 1 -6S jr^andais, catholiques, ont émis fut „ né=atif- malgré que le projet de loi ne lihéivf8 ap])'lca':>'e à l'Irlande ! Trente-quatre iirinn'VV- nt ^es ,ra<iicaux pacifistes et ger-risto. 1no'6,8' la ,mai°rité des socialistes-labou-indéno 1 .putés sur 20), et deux nationalistes dépendants complétaient la minorité. trade?i„SWte ,du vot'e hostiîe du congrès des faisaient 4 trols memt)Tes socialistes qui MM 1 ap™ du gouvernement national— tion n U1' Hen^ers°n. ministre de l'instruc-du Trr n1<1'Uei 4 Roberts, lord commissaire ■ninistère'de 1 ' t ' ?race' 80^^«é^ au de Sir t K inteneur—ont suivi l'exemple Les .oinr'i-; et ont f'OIlné leur démission, dans V „elS- nf sont donc Plus représentés sionnairao Lea trois membres démis- dit-on iMnf® ?°nt abstemls au vote- Us ont, à l'an'nrZ-t? cie soumettre leur attitude tou&tl0n,de leurs électeurs. On parle les puissant? H®011011 générale. Le fait que directkm tlade:unions n'ont plus voix à la ®ent unp sif ® aires ,d,u Pays crée évidem-Tecteriient "j atlon spéciale. Elle résulte di-lïiâQoa qu'une partie importante comDip ri„S ^ ne se rendent pas indWw dangers que court leur pays, et, autorités ,d0 tout efîort de la -nart dei cafaetp-i-r01'1 ® leur faire apprécier. Il est Motifs IW- a égard, que l'exposé des Point à 1 Asquith ne se référait sur aucun savoir'1^ ci'use ree»l® du dépôt du projet, à ea nécessités militaires. GUERRE ET CAOUTCHOUC, Les divers Etats belligérants consomment' des quantités de caoutchouc formidables, principalement sous la forme de pneus pour autos et bicyclettes et de vêtements imperméables. Il n'est donc pas étonnant que dès le mois de septembre 1914 l'Angleterre inscrivit le caoutchouc sur la liste des articles de contrebande.L'influence qu'a exercée la guerre sur l'industrie du caoutchouc est longuement décrite par l'ingénieur Bacieffe, dans la " Revue de Chimie appliquée." Voici, en résumé, ce que dit ce technicien Déjà avant la guerre, l'industrie du caoutchouc avait traversé une crise aiguë, due à l'accroissment prodigieux de la production, à la baisse des prix qui en résulta. Depuis 1910, année au cours de laquelle le prix moyen du kg. de Para était de fr. 34,75. les cours n'ont pour ainsi dire pas cessé de baisser. En janvier 1912, le kg. ne valait plus à Londres que fr. 12.50; en janvier 1914, ce prix atteignit fr. 8.80, et le 1er juin 1915 la côte officielle du marché anglais renseignait fr. 7.20. Cette baisse est attribuée à la production croissante des plantations asiatiques, qui jettent chaque année une quantité de plus en plus grande de caoutchouc brut sur le marché européen. Ces plantations sont situées principalement dans l'archipel malais, à Ceylan et dans l'Inde Anglaise. Elles livrent déjà à présent 60 à 65 p.c. de la production mondiale (12,000 tonnes environ), et mènent une concurrence victorieuse contre le caoutchouc des Etats de l'Amérique du Sud (Brésil, Pérou, Equateur) ainsi que contre celui de l'Afrique centrale. En dépit de l'augmentation de la consommation dans les pays de l'Entente, les prix du caoutchouc ne sont pas parvenus à regagner le terrain perdu, à cause, paraît-il, de la disparition du marché de l'Allemagne et de l'Autriche. Depuis que la guerre balaye l'Europe, les deux plus grands consommateurs sont les Etats-Unis et l'Angleterre. En 1914 les Etats-Unis importèrent du Brésil seul 21,690 tonnes, contre 17,050 tonnes en 1913. En Angleterre, l'importation a dépassé du plus de 4000 tonnes celle de l'année précédente. En France, par contre, il y a eu un fléchissement, comme suite à la pénurie de main-d'œuvre. LE PRESTIGE ALLEMAND. L'Association des exportateurs coloniaux allemands de Francfort a envoyé au chancelier l'adresse suivante :— Le prestige et la réputation de l'Allemagne ayant fortement souffert pendant la guerre par suite du traitement infligé aaix Allemands dans les colonies et dans les pays neutres autant que chez nos ennemis, nous exigeons que, lors de la conclusion de la paix, nos ennemis nous donnent satisfaction d'une manière officielle. Ce n'est qu'ainsi que seront rétablis le prestige et la réputation germaniques indispensables pour notre avenir politique et notre prospérité économique. Que les exportateurs coloniaux allemands de Francfort se rassurent, le "prestige et la réputation " de l'Allemagne seront d'autant plus facilement rétablis dams les colonies allemandes que celles-ci, lors de la paix, n'existeront plus qu'à l'état de souvenir. Cela permettra au ministre allemand des colonies d'occuper ses loisirs à travailler au rétablissement du prestige de l'Allemagne auprès des pays neutres. Nous ne lui promettons pas cependant que ses efforts seront Couronnés d'un succès rapide. Quant aux pays Alliés, peut-être qu'en vue d'y rétablir le prestige de l'Alifir magne une visite de ^hQaimje au chiffon de papier à chacune des capitales contribuera puissamment au but poursuivi par les exportateurs de saucisses de Francfort! LE PAIN QUOTIDIEN. Le directeur de la " Tagliehc Rundschau," le grand organe berlinois, écrit:— Il serait peut-être opportun de revenir sur une mesure prise pour améliorer le pain et bluter à nouveau le blé à 80 pour cent au lieu de 75. Une telle décision aurait un avantage matériel et un avantage inoral. L'avantage moral consisterait à obliger le public à réagir contre tous les conseils endormeurs qu'on lui donne de côte autorisé ou non autorisé. C'est ainsi que la "Gazette de l'Allemagne du Nord " parlait récemment de " prétendus embarras économiques " comme si ces embarras étaient de la pure fantaisie. C'est vouloir être aveugle. On ne saurait trop répéter que nous avons les vivres nécessaires mais que nous n'avons rien de plus. Tout ce que nous avons en trop doit être impitoyablement réquisitionné et mis en réserve pour un avenir que nous 11e connaissons pas encore. L'année courante suffira à consommer les excédents de i'annee dernière. Que se passera-t-il l'année prochaine? Nous ne pouvons pas le savoir. Notre devoir est d'espérer cjue tout ira favorablement. Mais nous devons être préparés à des événements défavorables. Il faut donc économiser, économiser et toujours économiser. C'est un principe qu'on doit inculquer à tous les Allemands. Chacun de nous doit devenir comme un -rouage conscient dans une vaste organisation d'économie et d'épargne. NOS TIMBRES. M. Paul Segers, ministre des chemins de fer, vient de faire d'émettre une nouvelle série de timbres destinés à l'affranchissement dea colis, afin de frapper de nullité les nombreuses quantités de ces vignettes volées par les Allemands. Envoyées par eux en Suisse et en France, elles étaient vendues avec un rabais considérable. L'administration des chemins de fer a fait défense aux bureaux Testés ouverts en Belgique (Bar-le-Duc) d'accepter les anciens timbres. En même temps, elle a fait imprimer les séries nouvelles. LA SITUATION DE L'ALLEMAGNE. A QUAND LA FAILLITE? La polémique assez vive qui se poursuit entre les groupes de la " Sozialdemokratie " et les incidents d'une gravité certaine qui se sont produits dans plusieurs grandes villes allemandes, à la suite du renchérissement général de la vie et de la réglementation étroite de la consommation, pourraient faire supposer que l'Allemagne est à bout de ressources et que la situation intérieure contraindra ^e gouvernement impérial à céder à la pression militaire dgs alLiés dans un avenir imminent. Il importe, écrit le " Temps " à ce sujet, de ne pas se faire là-dessus des illusions que l'avenir immédiat ne justifierait point. Il ne faut pas oublier que, dès la première année de la campagne, les eïïets de l'isolement économique des empires centraux se sont manifestés par une gêne sérieuse, sans pourtant que la puissance d'action de nos ennemis s'en soit trouvée profondément atteinte. Les Allemands ont joué, il y a plusieurs mois déjà,- la comédie de la faim, quand il s'agissait de faire excuser leur criminelle guerre sous-marine et d'attendrir les pays neutres, notamment les Etats-Unis, en exploitant le thème connu des alliés réduisant systématiquement à une misère extrême, par le blocus, un peuple entier. On s'est trompé ensuite sur le caractère des mesures prises pour réglementer la distribution des vivres. Ces mesures ne s'imposaient pas absolument par la nécessité de remédier à une menace immédiate de famine. Que les difficultés économiques augementent de jour en jour de l'autre côté du Rhin en raison des nécessités d'un conflit dont la durée dépasse de beaucoup toutes les prévisions, cela n'est pas contestable. La misère use lentement l'énergie allemande, comme la tactique des alliés use sûrement les armées impériales sur tous les fronts. Mais ni au point de vue économique, ni au point de vue militaire, l'usure n'est encore telle, à l'heure présente, que l'on puisse s'attendre à bref délai à une sorte d'éffondrement. Si l'on examine attentivement les déclarations et les confidences des personnalités appartenant à des pays neutres ayant séjourné ces temps derniers en Allemagne et ayant pu se rendre compte des sentiments dominants dans les différents milieux, on trouve qu'elles s'accordent assez pour reconnaître que depuis quatre mois l'atmosphère générale s'est sensiblement modifiée dans l'empire. L'insolente confiance du début a disparu, mais on n'en est pas encore à désespérer. Dans le peuple, il y a une sorte d'hébétement devant le fait, inconcevable pour lui, que toutes les victoires annoncées à grand fracas n'ont pas assuré la paix que Berlin eût voulu dicter. ; Chez les éléments intellectuels et bourgeois, [ c est la crainte des lendemains de la guerre qui j domine, l'angoisse des conséquences à longue distance de toutes les haines que la politique impériale a éveillées dans le monde, et c'est là sur-. tout que s'amassent des rancunes et des ressentiments, parce qu'on y éprouve plus d'amertume de la faillite certaine des formules sur lesquelles s'est développée la vie de l'Allemagne moderne. Enfin, dans les milieux politiques et financiers, la déception est vive en constatant que les emprises _ des armées impériales, à l'est et à l'ouest, n'ébranlent en rien la ferme résolution des alliés de poursuivie la guerre jusqu'au bout. On y semble surtout impressionné par le fait que les événements des Balkans, qu'on croyait devoir être décisifs, n'ont point hâté la solution et laissent subsister le problème européen dans toute son ampleur ; mais 011 s'y accroche à l'espoir que l'Allemagne pourra déterminer la paix avant d'avoir touche le fond de ses ressources et de ses réserves. L'idée est qu'on pourra spéculer sur la lassitude des peuples aux prises et traiter pendant que les troupes imuèriales détiendront encore des gages importants, de telle manière que les Germains se tireront honorablement de la sanglante aventure et qu'il y aura dans l'Europe de demain une Allemagne pouvant aisément se refaire politiquement et économiquement par un travail soutenu. C'est cette dernière illusion qu'il s'agit de ruiner et d'enlever aux hommes auxquels incombe toute la responsabilité de la guerre qu'ils ont imposée au monde civilisé. Il importe de les convaincre, par l'attitude générale des nations alliées pour la cause du droit et de la liberté, que dans l'état actuel des choses, la solution de la guerre ne dépend plus de l'effort allemand, qu'il n'est pas de lassitude pouvant nous pousser à composer avec un ennemi comme celui-fci, qu'il n'est point d'intrigues diplomatiques ou de propagande sournoise capables de déterminer chez les Alliés une défaillance devant tout le devoir à accomplir. . C'est parce que les Germains aspirent de toute leur âme à une solution qui, telle quelle, laisserait subsister dans l'Europe nouvelle la menace du militarisme prussien, que la volonté s'affirme chaque jour plus nette et plus forte chez les Alliés de poursuivre la guerre jusqu'à sa seule conclusion logique et de ne point déposer les armes avant que l'ennemi de la civilisation et de l'humanité s'avoue vaincu et soit mis dans l'impossibilité de recommencer semblable aventure. L'admirable force morale qui s'atteste chez toutes les nations alliées; la sérénité d'âme avec laquelle elles acceptent l'idée d'une campagne encore longue et de durs sacrifices à consentir, après tous ceux qui furent déjà consentis; l'héroïsme chaque jour renouvelé de nos soldats, qui puisent lenr vaillance non pas dans le brutal instinct du geste qui détruit et qui tue, mais dans la pleine conscience de la noblesse de leur cause, c'est cela surtout qui éveillera nos ennemis à la réalité. Nous attendons moins l'effondrement de l'Austro-Allemagne de l'épuisement de ses ressources et de ses réserves que de la valeur morale, économique et militaire de notre propre effort. Quand ils l'auront compris de l'autre côté du Rhin, ils sauront qu'en fait de victoires, il n'y a que. la dernière qui compte, et que celle-là, ils ne l'arracheront pas à la douleur de notre deuil ou à la faiblesse de notre pitié. -— Le général Pau est rentré à Pétrograde, de retour du quartier général. — Un tremblement de terre s'est produit le 1er janvier en Australie. Le centre du phénomène serait à une distance de 2200 milles de Sydney. On s'attend à ce que Tes courriers des îles apportent la nouvelle que les régions 1 voisines du sinistre sont devastées. LE MARTYRE DES TCHEQUES. U y a quelques mois, on arrêtait un des chefs lës plus populaires des Tchèques, presque aussi eonjiu en France qu'à Vienne, M. Kramarz, président du groupe des libéraux Jeunes-Tchèques au Reichsrath autrichien. On voulait l'inculper de haute trahison; on ne trouva d'autre preuve de sa trahison qu'une correspondance .amicale entretenue avant la guerre avec des hommes d'Etat français et russes. Après une perquisition brutale à son domicile, opérée par un commandant originaire de Styrie, M. Kramarz fut jeté en prison. Le même jour, on arrêtait le président de la Fédération des Sokols (gymnastes tchèques), qui sont si connus en France et dont l'organisation compte 110,000 membres. Ce président, M. Scheiner, fut arrêté à cinq heures du matin, après que sa maison eut été mise à sac. Tous deux, M. Kramarz et M. Scheiner, furent transportés à Vienne et furent enfermés dans des cellules sordides. Kramarz va passer devant un conseil de guerre. On sait d'avance qu'il sera condamné. Ces crimes font partie d'un plan pour se débarrasser de Kramarz; on a emprisonné son collaborateur, le député Raschin, rédacteur en chef du journal quotidien les " Narodni Lisly," dont les rédacteurs furent martyrisés par la police. On a jeté dans un cachot le député Klovatch, chef du parti radical tchèque, à qui, pour le compromettre, la police a fait envoyer de Suisse une carte postale séditieuse. Enfin, récemment, on a emprisonné et déféré au conseil de guerre le député Sou-koup, leader du parti socialiste tchéco-slave. U fallait à tout prix se débarrasser des chefs de la nation pour arrêter par la terreur le mouvement anti-autrichien qui grondait chez tous les Slaves du nord. LE CAMP RETRANCHE DE PARIS. Une nouvelle organisation des commandements du territoire du gouvernement de Paris fonctionne depuis quelques jours. La division du camp retranché en z»nes, régions et secteurs, subsiste telle qu'elle était, la répartition des commandements seule a été modifiée. Ces commandements sont répartis sous l'autorité du gouverneur entre le général commandant la place de Paris, le général commandant le département de la Seine, et le général commandant le département de Seîhe-et-Oi&e. Le commandement de la place de Paris s'étend sur tout le département de la Seine ainsi que sur les -communes de Saint-Cloud, Sèvres et Meudon. Le territoire de la p}ace est divisé en places subordonnées et en circonscriptions.Les places subordonnées ne subissent aucune modification. On sait que les principales sont Vincennes, Saint-Denis, Saint-Cloud, Boulogne, auxquelles sont rattachés les communes et territoires qui les environnent. Les forts, le terrain de manosuvre d'Issy-les-Moulineaux constituent également des places subordonnées.Les cinq circonscriptions de la Ville de Paris sont maintenues. Les parties du territoire du département de la Seine 11e dépendant d'aucun commandant d'armes sont rattachées aux Ire, 2e, and 5e circonscriptions. Le général commandant le département de la Seine conserve ses anciennes attributions, sauf qu'ils n'a plus la potioe générale des communes extra muros qui relèvent, ainsi que nous l'avons dit plus haut, des commandants des places subordonnées ou des circonscriptions.lie commandement du département de Seine-et-Oise a la police générale de la partie du département de Seine-et-Marne comprise dans le camp retranché. L'ensemble de ce territoire ainsi accru est divisé, en raison de .on étendue, en quatre circonscriptions. LE ROLE DES GRECS. Un croiseur français, raconte 1' " Echo de Paris," effectuait ces jours derniers une tournée de surveillance dans la mer Egée, quand soudain la vigie signala un trois-mâts dont la marche parut d'autant plus suspecte qu'il cherchait à éviter le croiseur. Un coup de canon à blanc n'obtint aucun résultat; un deuxième coup à charge de combat décida le trods-mâts à stopper. C'était un navire grec muni d'un puissant moteur qui lui permettait d'user largement de la navigation mixte. Une perquisition effectuée aussitôt à bord fit découvrir que le bâtiment se livrait à la contrebande de guerre. U était, en effet, chargé d'armes et de munitions destinées aux Turcs et qui devaient être débarquées dans un port de l'Asie-Mineure. En attendant, le trois-mâts grec eî, son important chargement, jugés de bonne prise, ont été conduits dans un port allié. LE PORT DE ROTTERDAM EN 1915. Pendant l'année 1915, 3584 navires sont entrés dans le port de Rotterdam, avec un tonnage de 6,817,621 tonnes, ou 19,293,867 m3. Le recensement des dix dernières années donne les chiffres suivants:— navires tonnes M3 1906 8,467 14,415,220 ou 40^794,014 1907 9,120 16,352,481 „ 46,278,421 1908 8,169 14,667,722 „ 41,509,664 1909 8,410 15,666,800 „ 44,«37,050 1910 9,354 17,578,761 „ 49,747,894 1911 9,425 18,075,760- „ 51,154,402 1912 10,052 19,697,754 ., 55,744,644 1913 10.113 20,895,066 „ 59,133,036 1914 7,244 15,288,305 „ 43,265,899 1915 3,584 6,817,621 „ 19,293,867 Pendant le mois de décembre 1915 274 navires sont entrés dans le " Nienwe Water-weg" avec un tonnage de 298,250 tonnes; 263 navires avec un tonnage de 297.034 tonnes sont allés à Rotterdam. De Maassluis, un navire est parti pour Rotterdam ; 13 navires entrants et 14 navires sortants ont mis l'ancre à Hoek van Holland. NOUVELLES DU PAYS. La résistance du personnel des chemins de fer belges, refusant de reprendre le travail, constitue pour les Allemands une gêne qui se fait chaque jour sentir davantage et ce doit être pour nos courageux cheminots au milieu de leurs dures épreuves une consolation de le constater. Mais ne nous figurons pas que nos ennemis soient découragés par leur échec et qu'ils aient abandonné la partie. Tous les constructeurs belges de locomotives et de wagons ont reçu, en effet, une invitation à prendre en main la réparation des moteurs et véhicules usagés p^r l'occupant. L'invitation apprend à nos industriels que le matériel sert toujours, dans l'intérêt belge, au transport des voyageurs et au ravitaillement des populations. Toujours le même procédé sournois ! Et nous 11e sommes que dans la première phase. Les industriels reiusani, le masque tombera bientôt et les mesures de coercition apparaîtront, avec toute la brutalité sauvage dont les malheureux Liégeois ont déjà tant souffert. Les constructeurs belges n'ont écouté que la voix du devoir et de leur patriotisme. Unanimement, ils ont refusé leur concours, ainsi que nous l'avons fait pressentir. Us se rendent compte, en voyait les locomotives belges remorquer les trains de -troupes et munitions, que ce sont surtout les transports desservant le front qui menacent d'être compromis. Us savent qu'à l'arsenal des chemins de fer de Luttre, sur 250 ouvriers allemands utilisés naguère, 120 ont dû être envoyés au front: les hommes font défaut. Ils savent qu'une partie de cet atelier est interdite aux ouvriers belges et qu'on s'y occupe de travaux mystérieux qui n'ont rien de commun avec un service de chemins de fer. Ils ne sont pas dupes et ne feront pas le jeu des Allemands. * * * « La ration de pain pour les indigents et les sans-travail bruxellois a été portée de 250 à 300 grammes. Six grandes boulangeries ont été indiquées pour la fabrication de ce pain; toutes les semaines elles ont à fournir plus de 100,000 kilos aux vingt comités d'alimentation qui se chargent de la distribution. Depuis que l'on distribue du pain gratuitement, ce service coûte déjà plus de deux millions à la ville. * * * Comme nous l'avons écrit, le procès Wilmart a été repris devant la cour d'appel. Le joyeux Nestor avait été condamné précédemment à dix ans de prison. Son co-accusé Wàchter est mort il y a deux mois déjà. On est très curieux au Palais de connaître la décision de la cour d'appel. * * * » Le maïquis de Villalobar, ambassadeur d Espagne à Bruxelles, a eu la généreuse pensée d'organiser un arbre de Noël pour les petits Français, Russes, Italiens, et Anglais qui se trouvent actuellement à Bruxelles. Ces enfants étaient au nombre de 2800! On leur distribua surtout des vêtements, et des objets de première utilité, ce qui représenta une somme de quinze mille francs qui fut réunie en quatre jours. Ce n'est pas la première fois d'ailleurs que le marquis de Villalobar nous montre qu'il est uji gentilhomme dans toute l'acception du terme et un grand et noble cœur. * * * La pluie des condamnations n'arrête pas à Anvers. Un soldat belge qui ne s'était pas fait inscrire dans les délais fixés par von Huene s'est entendu condamner à trois nuus de prison. Les autres condamnations sont peu intéressantes. Elles portent sur les délits suivants : avoir voyagé sans passeport ou sans autorisation du " Meldeamt," avoir transporté des lettres, s'être soustrait au contrôle dos autorités boches, etc. * * * Les Allemands ont remplacé cent de leurs ouvriers occupés à la fabrique de clous de Gentbrugge par des prisonniers Tusses. Les Boches sont au front et les malheureux Russes sont contraints a fabriquer du fil de fer barbelé.* * * La musique 11 est pas mise en quarantaine à Gand. U semble qu'on n'en ait jamais fait autant. Une cantate, chantée par 150 exécutants a même été donné deux fois de -suite tont le succès avait été grand à la répétition générale. Il est juste d'ajouter que ces concerts sont toujours donnés dans un but cliaritable. LE CALENDRIER GREGORIEN. Le " Journal de Genève " publie cette dépêche Wolff de Constantinople :— Le gouvernement prépare un projet de loi tendant à changer le système actuel de division du temps, système qui provoque des eiv reurs et des complications. Le projet de loi admet pour l'année civile le calendrier grégorien et fait commencer l'année le 1er janvier. L'année financière continuera à commencer le 14 mars. Le système arabe do mesurer le temps d'après l'année lunaire sera maintenu parallèlement pour ce qui concerne la vie religieuse. Ce serait peut-être le moment pour les Russes d'adopter le calendrier universel? » ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Laibour Exchanges" (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent étire faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à 6, Catherine-street-, Strand. MONITEUR BELGE DES 25, 26, 27, 28, 29, 30 ET 31 DECEMBRE. (Suite et fin.) ACTIONS D'ECLAT OtRDRE DE LEOPOLD. Soni. nommés choraliers de l'Ordre de Léopodd : Le capi-•t-aine-oommaadant Van Ypersele de Strihou; le lieutenant d'iafan-terie Braun, M.-3?.; le lieutenant du génie Gigot, J.-L.; le sous-lieutenant d'infanterie Hauferlin, A.-J ; les capitaines-commandants d'artillerie: Cattoir, Mv' adjoint d'etat-major; Bonn, C ; le lieutenant du génie Fhppen, C.; le médecin auxiliaire Burton, A.; les soldats d'miariiterie, Tristmans, P.; Thys, C. ; et Van Laer, L. ; le capitaine-commandant d'inianterie Vanhauberg, J , le capitaine en second d infanterie Lambert, A.; l'auïnônie-r-adjomt de 2n clase® I^ehcucq, C.; le brancardier Gallée, E. La croix de cheralier de l'Ordre de Léopold fordre miiilaire) est déceroee au lieutenant de réserve d'infanterie Honnay, H.-J.-P.-J.: l'officier auxiliaire Fimy, G., est nommé chevalier de l'Ordre de Léopold. OB.DRE DE LA COURONNE. Le major Ruçiuoy, est nommé officier de l'Ordre de la Couronne; l'officier auxiliaire Walrand, est nommé chevalier de l'Ordre de la Couronne ORDRE DE LEOPOLD II. Le sergent Glaibeke est nommé chevalier de l'Ordre de Léopold II. Sont nommés chevV-iers de l'Ordre de Léopold 11.: Le premier &ergent-majev d'mîantsrie Royers, E. ; les sergents d'infanterie: Jenart, F.; Van Ka.fi.-enbrouck, Isr.; le sergent du génie Lemaire, V ; le caporal d'inianterie Lecière, G.: le soldat d'inlamterie Meyers, G.; le brigadier Leguebe, E. DECORATION MILITAIRE. La décoration militaire de 2e classe {article 4) est décernée: Au sergent-fourrier d'infanterie Lécha t, A.: au sergent d'infanterie Théâtre, A.; au caporal d'infanterie Joppart, E., et au soldat d'indanterie D«leeuw, .1. La décoration militaire de 2e classe (article 4) est décernée: Au caporal d'infanterie Lumen, P.; aux soldats d'infanterie, De En mme, A.; Daune, L.; Maitens, C.; Gertsmc.ns, B.; au soldat brancardier Maka, H. La décoration çni'^taire de 2e classe (article 4) est décernée: Au sergent d'infanterie Buckens, J., aux soldats d'infanterie Ncyts, H ; Contiens, J.; Neli;- F.; et Verscliucren. E : au capora! d'infanterie Dubois, A., au soldat d'infanten ; Do-cock, F.; au -toldai d'infanterie Bauwens, G., au brancardier Wademant, E. ECHOS. Au Club Albert de TunbrHgo Wells. Avant le départ pour le front de M. Kumps, président du " Club Albert," le comité avait organisé une manifestation qui avait réuni de nombreux membres. ApTès que le secrétaire, M. B. Daveluy, eût remercié M. Kumps de son dévouement, M. A. Lejeune félicita le héros de la fête de soa bel exemple de patriotisme. M. Kumps prit ensuite la parole pour remercier les membres du " Club Albert " do leur témoignage de sympathie, dont il gardera un souvenir ému. A l'occasion de l'année nouvelle une petite fête intime eut lieu au local du club, où dès trois heures, se pressaient déjà de nombreux membreSj ainsi qu'un grand nombre de personnes anglaises. La fête fut honorée de la présence de M. C. W. Emson, maire de Tun-brid'ge Wells, qui déclara à tous les Belges qu'ils recevraient toujours, comme par le passé, la plus large hospitalité de toute la population de Tunbridge Wells. Prirent alors tour à tour la parole MM. Kumps, Goosemans et Daveluy. Le concert fut des pluis réussis; différents artistes anglais furent applaudis, ainsi que plusieurs amateurs belges. Le thé fut offert gracieusement par une personnalité belge, qui ne cesse de témoigner sa sympathie à ses compatriotes. Nous apprenons, avec le plus vif plaisir, que notre concitoyen M. Florent Coosemans vient d'être nommé président du " Club Albert" de Tunhridge Wells, avec. M. Van de Wyngaerde comme vice-président. Conférence sur la retraite de Serbie. Sous les auspices de la Ligue des Patriotes et de la Société Beige de Médecine en Angleterre, le docteur Vermersch, de la Croix-Rouge, qui a pu ■ s'échapper par St-Jcan de Médita, viendra exposer à ses compatriotes les détails tragiques de la retraite de l'armée serbe a travers le Monténégro et les tribus Mirdites. La -conférence sera illustrée de projections sur les atrocités en Serbie. Les membres des sociétés belges de Londres seront admis aveo leurs familles à la conférence, qui aura lieu le mercredi W janvier; au Oecil Hôtel, salle des conférences, à cinq b,eflrçs du soir. Section do Birmingham ces combattants reformes. Demain dimanche 9 janvier à sept heures précises du soir, aux Colonnades, New-streetj aura lieu une réunion de la section de Birmingham de l'Association des combattants réformés.Le pnésemt à cette assemtleè, <3tTprendra_"noJe des nouvelles inscriptions.Un theatre cîe comedie a Richmond. Rappelons que c'est aujourd'hui samedi, en matinée à trois heures, et en soirée à huit heures qui auront lieu les premières représentations hebdomadaires de vaudeville français au Castle Theatre de Richmond. Une troupe de tout premier order interprétera quelques œuvres du répertoire. — Le conseil supérieur des églises protestantes du grand-duché de Bade vient d'adresser une circulaire à tous les pasteurs badois par laquelle il les prie de vendre a l'armée toutes les cloches disponibles; parmi celles-ci il faut comprendre les cloches qui faute d'harmonie ne sont plus en emploi ou en général, qui sont en trop; une cloche suffisant actuellement. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.t.d. Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 104, Shoô* lane, au premier DEMANDE dans famille belge femme de chambre, bons gages, écrire ou - adresser, 6, Tho Grange, Wimbledo?i Common DEMOISELLE, de bonne famille belge, désira s'occuper d'un ou deux enfants l-'aprèô-midi. ou autre occupation; parlant français, flamand, et ayant do bennes potions d'anglais.—Ecrire J. V., buiea.ii du journal. DMTiSTRY.~-ViCTGR CÔTÏLS, "d'Anvers (rue QUollm).—Consultations tous jours de 2.30 * 6 heures.—Oxford-street 351. Téléphone, 2782 Mayfair. ELEVE de î'ecole industrielle d'Anvers, section mécanique, voudrait entrer en communication avec camarade ayant suiri le même cours.—Ecrire: G. V. llods^on* 6, Church-Iane à Lichtfield (Staff ). IjlAMILLE anvergoise dsman-r'e euisinière"belge," bons gages; certificats exigés.—Ecrire Madame V., St. Margaret's, Weybridge. DECES. ' 1A famille Coppé, de Bruges, a la profonds douleur do faire part aux amis et oonsn&iiisanoes de la perte cruelle qu'elle a éprouvée par le d^cès de leur père et parent bien-aime -T. Coppé-Giîbeit, décélé à Bruge.-, 19, rue deejDflrrr.es, le 22 novembre dernier, i\ l'ago de 75 an*. ÏE capitaine commandant retraité A.^Calu! J waert au nom des familles D> < x rez Calmvaoït Bertrand, Stevcns, J.ambot, fait i»art du décès de Âl. Degrçrl directeur honoraire de première olàase de la prison de Namin! ON nous annonce la mort de "Monsieur ÏS notaire Florent, Bosynaems, pieusement déccdc a Anver» ]p 9.7 rlni^p-mhrA rlrrnir»r.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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