La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 29 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j96057dw05/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY I «nirr- CINQ CENTIMES I ra?fiinF- VIJF CENT I SWENI: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : Holborn 212. Cl A 1\(TT71T*VT r» A TTTTT T TTim 1 r» f ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ME ANNEE SAMEDI 29 JUILLET 1916 No. 210 LA GRANDE GUERRE I LE BUTIN DE SAKHAROFF ■ LES GAINS BRITANNIQUES I Démonstration allemande en Champagne I Les admirables troupes du général Baie ne se reposent pas sur leurs Bwriers. Ayant capturé Pozlères dans Bn style dont les dépêches des correspondants de journaux anglais et fran-■ louent avec raison le caractère ex-Brèmement brillant, elles ne laissent pas ■à l'ennemi une seconde de répit et se Bont remises bravement à la besogne. B.e front britannique a été de nouveau, ■jeudi, le théâtre de combats obstinés, ■souvent de corps-à-corps qui ont per-Kiis aux Anglais de faire de nouveaux Brogrès, malgré le déluge d'obus à gaz ■et à fumées lacrymogènes que l'ennemi He cesse de déverser sur le champ de ■bataille. I Au nord de la ligne Pozières-Bazen-■tin-le-Petit nos vaillants amis ont réussi là capturer, par une attaque de nuit, Hjeux cents mètres d'une importante Branchée qui avait résisté jusqu'à pré-Bent à tous leurs efforts. Jeudi matin, Bprès un intense feu d'enfilade, l'enne-■r réussit à la reprendre, mais il fut ex-Bulsc de nouveau, peu après, de son ^■xtrémité sud. Sur la droite, au prix Be combats très durs, les troupes bri-^■anniques refoulèrent les Allemands des Bositions est et nord-est du bois Del-Bille, où ils tenaient encore. On s'est ^■ussi battu avec fureur dans Longueval, Blans la partie nord duquel les Anglais Be sont établis à nouveau. D'après le ^fcrrespondant du Times, ils auraient ■ussi capturé le moulin à vent fortifie § défend la pente sud de la cote i6o, Bur la route d'Albert-Bapaume, au noid Ble Pozières, mais cette capture n est Hias êncore confirmée. ■ On cite des détails extraordinaires Bes derniers combats. Un colonel char-B>ea à 'a tète de son bataillon, fut fait Brisonnier, enfermé dans un abri et dé-Bvré par l'attaque foudroyante de ses Hlommes. ■ Un régiment qui s'était particulière-Hnent distingué demanda, comme récompense, de ne pas être envoyé au piquet ^ftais de pouvoir continuer à participer B l'avance ! De tels faits sont caractéristiques de l'esprit qui anime une ar-B[iée; un tel esprit apporte l'invincibi- ■ On estime que l'avance des Anglais ■epuis le ier juillet sur la Somme com-^■'end maintenant un front de 9 à 10 kilomètres, une profondeur moyenne de 7 ■kilomètres et une superficie de 60 kilo-^fctres carrés. ■ Au saillant d'Ypres, une plus grande ^■ctivité a régné ces derniers jours. Les MPlemands ont effectué un petit raid à ■"est de la route Ypres-Pilkem, mais ■nt été immédiatement repoussés. Les Balais ont répliqué plus au sud par Bnc démonstration analogue, et l'enne-H®' surpris devant son propre barbelé, ^■^'t trente tués. ■ ^Ur le front français de la Somme, ■j^ amis firent quelques progrès à l'est Bistrées et consolidèrent leur position 1^® Soyecourt. Le fait le plus intéressant 'Ul, se dégage des derniers communias de Paris, c'est cependant l'effort ™te par l'ennemi pour reprendre, sur F Partie centrale du front en France, P'ative qu'il a perdue, et probable-rnt aussi pour permettre aux jour-rx aUemands, par un étalage adéquat f Sr°s titres, de jeter une ombre pro-r sur les événements de la Somme et |taire croire aux Berlinois que le rêve f Prendre Paris n'est pas abandonné, l.ette diversion, cependant, n'a pas fc,nu le moindre succès. Au nord de EJJ vers Ville-au-Bois, l'attaque al-L, entreprise après un violent L s'effondra sous le feu Ln^'lamPagne, à l'ouest de Prosnes, i 1 / ° aîtaclue de nuit sur un front (lemrt'°i m^res, après avoir porté les |anclié<S ^ans quelques éléments de fie !fjr*,S avar|cées, fut refoulée par re-attaque immédiate. Dans 'es cercles militaires, on pense que ces attaques ont le caractère exclusif de démonstrations tactiques et ne conduiront à aucun mouvement important. A Verdun, l'artillerie reste très active dans les secteurs de la cote 304, de Fleury, de La Laufée, du bois Fumin et de Chênois, mais les Allemands n'ont plus attaqué. Les Français ont fait de nouveaux progrès à coups de grenades dans la direction de l'ouvrage de Thiau-mont. D'après Berlin, ils attaqueraient aussi dans les secteurs de Froideterre et de Fleury. Il appert du dernier communiqué russe que le général Sakharoff n'a plus avancé sensiblement dans la direction de Brody, mais que l'importance de sa dernière et troisième victoire sur la face sud du saillant de Loutsk est plus considérable encore qu'on ne pouvait le croire au début. D'après de nouveaux rapports, son armée a capturé au cours des combats du 25 rien moins que 128 officiers, 6.250 hommes, cinq canons et 22 mitrailleuses, ce qui porte le total des prises du général Sakharoff entre le 16 et le 25 à 34.000 hommes, 45 canons et 71 mitrailleuses. Les Russes se battent maintenant pour la possession des gués d'une petite rivière, la Bolnur-ka, affluent du Styr, qui couvre la retraite de Bœhm-Ermolli. D'après Vienne celui-ci aurait repoussé les Russes et leur aurait fait un millier de prisonniers, mais il faut évidemment se méfier de semblables " informations Sur le reste du front russe, les choses sont relativement calmes. Entre les lacs Voltchino et Miadzol (région de Dvinsk) et à Bereznorcs, de petits détachements allemands furent repoussés. En Arménie, les troupes du grand-duc continuent à poursuivre l'armée ottomane au delà d'Erzingan. Contrairement à leur habitude, les Turcs n'ont pas mis le feu à la ville, qui est intacte. Les Russes y ont capturé d'énormes quantités de matériel, grenades, obus, cartouches, pistolets automatiques, revolvers, baïonnettes, sabres, pétrole, de provenance germanique évidemment. La conquête de l'Afrique Orientale allemande se poursuit de tous les côtés, et les dernières nouvelles de la campagne nous arrivent du sud, où le général Northey et ses Rhodésiens ont refoulé le détachement allemand du sud, établi à Malangi, dans une forte position à cheval sur la route Neu Langenburg-Iringa. Après des contre-attaques infructueuses les Allemands se sont retirés en hâte sur Iringa dans la direction du chemin de fer central, abandonnant un obusier de 105 et deux mitrailleuses. Parmi les prisonniers capturés se trouvait le Dr. Stier, gouverneur du district de Neu-Langenburg. Les Allemands qui se battent dans cette région comprennent les membres survivants de l'équipage du croiseur Kœnigsberg, détruit dans la Rufigi. Le paradis des embusqués Plus que jamais, écrit le Petit Journal, Bruxelles reste le paradis des embusqués ! Embusqués teutons aux noms aristocratiques qui payent, en belle monnaie, la faveur d'exploiter les Belges dans le bureau d'une " Zentrale " quelconque. Us n'en conservent pas moins tout leur attirail guerrier : sabre traînant sur le pavé, revolver énorme, cartouchière gonflée. •Ces ustensiles leur sont indispensables pour aller dans les bars, les pâtisseries et les théâtres ! Us déambulent, en ville, toujours en groupe, le monocle à l'œil, un gros cigare à la bouche ; ils commentent les faits d'armes de tous les fronts, répondent d'un doigt fatigué au salut des soldats et se cassent en deux dès qu'ils aperçoivent un supérieur.De midi à deux heures, ils inondent les restaurants ; choisissent les plats les plus copieux, arrosés de bons vins... Et, pendant ce temps-là, la population pressurée, volée, tyrannisée, a faim. Kitchener et les Allemands Exclusion complète pendant 21 années Feu Lord Kitchener, qui n'était pas seulement un grand soldat mais un grand patriote, ardent et clairvoyant, n'avait pas songé uniquement à la victoire des Alliés dans cette guerre, mais il avait vu plus loin et son idéal était de libérer son pays de l'emprise de corruption et d'espionnage allemand qui menaçait les sources vitales de l'empire. Peu de temps avant sa mort, écrit le Moming Post, lord Kitchener nous fit savoir qu'il considérait la conduite de l'Allemagne comme une chose en dehors de la portée de l'expérience humaine. Les Allemands, selon lui, • s'étaient délibérément préparés, pendant de nombreuses années, pour la domination du monde. Dans ce dessein, l'Allemagne avait employé ses sujets en qualité d'espions et d'agents de corruption. Elle avait profité de l'hospitalité de ses voisins pour préparer leur destruction. C'était le crime d'une nation entière dirigé spécialement contre l'Empire britannique qui avait accordé aux Allemands tous les privilèges dont jouissaient les sujets britanniques. Son opinion était qu'il fallait faire quelque chose pour punir les Allemands de leur trahison organisée et marquer ainsi notre mépris du système pour l'empêcher d'être encore appliqué. Lord Kitchener proposait de passer une loi d'après laquelle, pendant une période de vingt et un ans, aucun Allemand ne serait autorisé à se naturaliser ou à prendre domicile dans le Royaume-Uni et l'Empire britannique aussi loin que s'étendait l'autorité du Parlement impérial, à s'associer dans des affaires britanniques ou à devenir actionnaires dans une compagnie britannique. Lord Kitchener, continue le Moming Post, était un homme d'esprit pratique, sans passion, ne considérant que l'avantage public et il nous soumit ce projet dans l'idée qu'il pourrait être proposé et adopté, non seulement par le Parlement impérial, mais peut-être aussi par les Parlements des Dominions où le mépris des méthodes allemandes est encore plus profond qu'il ne l'est chez nous. Il faudrait que le Parlement considère ce projet : il a une valeur pratique comme mesure de protection contre la pénétration allemande et nous sommes certains qu'il serait le bienvenu pour le peuple britannique.Il va sans dire que le jour où la Grande-Bretagne voterait une pareille loi, son exemple serait bientôt suivi dans les autres pays alliés, à commencer par la Belgique.La question se pose de savoir si nous ne donnerions pas le bon exemple sous ce rapport, puisque nous sommes plus vivement et plus directement menacés par la pénétration allemande. Eneore le duc de Cnmberland M. Swift Mac Neill (Donegal, S., nationaliste) et Sir A. Markham {Notts, Mans-field, libéral) ont posé à M. Asquith, dans la séance de jeudi de la Chambre des Communes, une nouvelle question au sujet des honneurs, du rang, des dignités et, où il y a lieu, des droits de succession au trône, du duc de Cumberland, du duc d'Albany et du prince Albert de Slesvig-Holstein.M. Asquith répondit : " Le Cabinet a examiné la question et nous sommes, comme j'ai dit il y a quelques jours, en pleine sympathie avec les sentiments de la Chambre à ce sujet. Sa Majesté sera informée quant aux mesures à prendre tant pour ce qui concerne les titres et les ordres que pour les questions techniques qu'elles comportent et qui seront soumises à l'examen du Lord Chancelier. Le bluff des journaux boches L'organe socialiste de Strasbourg, la Freie Presse, dirigée par le député alsacien au Reichstag M. Peirotes, s'élève dans un "courageux article contre le système de la presse allemande, qui consiste à marcher de victoire en victoire à l'aide des manchettes de journaux. La Freie Presse s'empare de quelques-uns de ces titres à sensation pour reprocher à la presse allemande de n'annoncer que des victoires depuis deux ans. L'article exprime l'espoir de voir cesser ce système abusif. LE NOUVEL APPEL DES BELGES LE RAPPORT AU ROI Le Moniteur publiera incessamment les documents officiels relatifs à l'appel sous les armes de tous les Belges ne se trouvant pas encore sous les drapeaux jusqu'à quarante ans. Le texte de l'arrêté-loi qui règle les conditions de cet appel est précédé d'un rapport au Roi. Nous publions ci-dessous ce rapport ; nous publierons dans notre numéro de lundi le texte de l'arrêté-loi. RAPPORT AU ROI. Sire, Parmi les actes de souveraineté que le Gouvernement a le devoir de proposer à Votre Majesté, les plus graves, dans les circonstances tragiques que traverse notre pays sont assurément ceux qui concernent le recrutement de l'armée. Dès longtemps les Gouvernements des Nations qui combattent pour la libération de notre territoire ont proclamé généreusement que la Belgique, par sa résistance héroïque à l'envahisseur, a fait plus que son devoir; mais le Gouvernement estime que le devoir des Belges envers leur Patrie réclame les derniers sacrifices. Aussi n'a-t-il pas hésité à proposer à Votre Majesté, malgré l'inégalité de traitement qui en résulte pour nos nationaux, d'adresser plusieurs appels à ceux qui se sont réfugiés à l'étranger et à ceux qui résident dans la partie du territoire de la Belgique non occupée par l'ennemi. Il put ainsi réparer les pertes subies par l'armée belge, maintenir ses effectifs à hauteur et même la renforcer. Il a appelé successivement et antici-pativement les levées de milice 1914, I9I5> 1916 et 1917. Il a rappelé sous les drapeaux certaines catégories d'hommes que les lois antérieures avaient exonérés de toute obligation militaire. Il a fait un appel patriotique à toutes les bonnes volontés en s'adressant spécialement et impérieusement aux célibataires âgés de moins de 30 ans. La longue durée de la guerre oblige le Gouvernement à recourir aux suprêmes réserves en appelant au service de la Patrie tous les hommes valides qui ne font pas encore partie de l'armée. L'appel nouveau que nous proposons à Votre Majesté s'étend à tous les Belges âgés de moins de quarante ans, qui ne sont pas sous la domination de l'ennemi.Le recrutement de cette dernière réserve est une opération complexe et délicate.Partant de l'idée fondamentale que pas un Belge ne peut être pour la Nation souffrante un serviteur inutile, le Gouvernement a pour devoir d'employer les forces dont il "peut encore disposer avec le plus grand discernement et sans imposer des sacrifices superflus à aucune catégorie de citoyens. Les conditions de la guerre moderne révèlent chaque jour davantage l'importance des industries de guerre et des services ou entreprises d'utilité générale auxiliaires indispensables des armées. Rien ne serait moins conforme à une politique sagement réaliste et aux intérêts bien entendus de la Patrie que d'enlever les travailleurs qui consacrent à ces services et industries leur activité et leur expérience, pour les soumettre à une instruction militaire tardive et uniforme.C'est en vue d'assurer la meilleure utilisation de toutes les forces et d'attribuer à chacun la mission patriotique qu'il est le plus apte à remplir, que le Gouvernement propose à Votre Majesté de confier à des tribunaux mixtes, composés de militaires appartenant tant à l'armée de campagne qu'à la direction des industries de guerre, et de membres civils particulièrement compétents 4e soin de décider quels sont les travailleurs qui doivent être maintenus sous condition, au moins temporairement, dans les services ou industries d'utilité générale. Ce tirage préliminaire, poursuivi concurremment avec les opérations du recrutement, en allégera considérablement le fonctionnement. Les deux procédures, par leur combinaison, mettront rapidement à la disposition des autorités militaires les réserves d'alimentation indispensables à leur armée. Les recrues sont classées, en considération de leur âge et de leur situation de famille, dans les différentes armes et les divers services de l'armée, comme aussi en sept groupes distincts qui pourront être appelés successivement ou cu-mulativement sous les armes. Dans le dernier groupe, qui pourra être appelé au plus tôt quatre mois après la promulgation de l'arrêté-loi, seront placés les hommes dont l'appel immédiat sous les armes entraînerait, à raison d'une situation exceptionnelle, des conséquences désastreuses pour leur famille ou pour leurs affaires. Cette disposition, comme d'ailleurs toutes celles qui concernent la classification des recrues en différents groupes, est empruntée à la loi anglaise qui exempte de toute obligation les hommes appelés au service se trouvant dans cette pénible situation. Les dispositions relatives aux sursis sont inspirées par la législation et la jurisprudence administrative en vigueur en France et en Grande-Bretagne. La gravité de l'heure présente justifie les pénalités sévères qui sanctionnent les obligations imposées par l'arrêté-loi. Certaines infractions seront jugées par les Commissions de recrutement au moment même où comparaîtront devant elles ceux qui s'en seront rendus coupables. La menace d'une répression effective et immédiate est la garantie la plus sérieuse des résultats de la loi. Les infractions les plus graves assimilées à la désertion seront jugées par les juridictions militaires. Les difficultés spéciales que rencontrera l'application de l'arrêté-loi dans les pays neutres, tant au point de vue du recrutement que de l'organisation des sursis, justifient la disposition transitoire qui limite provisoirement l'appel effectif dans ces pays aux seuls célibataires âgés de moins de trente ans. Ce sont ces considérations, Sire, qui nous déterminent à soumettre à la signature de Votre Majesté l'arrêté-loi ci-joint. Sire, de Votre Majesté, les très respectueux et fidèles serviteurs. Le Ministre de la Guerre,, Ch. de Broqueville. Le Ministre de la Justice, H. Carton de Wiart. Le Ministre de l'Intérieur, Paul Berryer. Les campagnes russes Tandis que sur le front européen les Russes se préparent méthodiquement à de nouvelles batailles, la conquête de l'Arménie s'achève. La liaison entre les troupes du littoral de la mer Noire et celles qui ont progressé vers la vallée de l'Euphrate en partant d'Erzeroum est aujourd'hui réalisée. Libres de débarquer leurs hommes et leur matériel à Trébi-zonde et dans les petits ports situés à l'ouest de cette ville, nos alliés disposent d'excellentes routes pour les acheminer dans la direction d'Erzindjian. L'armée turque paraît de plus en plus manquer de fermeté et les Russes à chaque avance capturent de nombreux prisonniers. Quelles peuvent être les conséquences de cette campagne en dehors du résultat très considérable déjà acquis ? Nous croyons que nos alliés sont en mesure de s'emparer dans un assez bref délai de Kharpout, c'est-à-dire de tous les hauts plateaux du nord de l'Asie Mineure. De plus, ils progressent sans doute sur le littoral et s'ils atteignent le port de Samsoun, ils auront là une base navale excellente pour des opérations éventuelles. De même que les progrès réalisés sur le front d'Autriche, cette conquête d'une des plus riches provinces ottomanes acquiert une importance nouvelle du fait que survenant après vingt-trois mois de guerre, on peut la considérer comme définitive. Si les Austro-Allemands sont incapables de réagir par une contre-offensive quelconque, les Turcs le sont à plus forte raison. C'est donc bien la carte future de l'Asie qui se dessine actuellement. Erzeroum, que la voie ferrée atteindra dans deux mois, sera la capitale russe de l'Asie-Mineure septentrionale.La trahison de la Turquie est en voie d'être châtiée ét le vieil empire si longtemps protégé par les Alliés doit payer de son existence l'erreur de s'être abandonné à la néfaste tyrannie des Jeunes-Turcs.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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