La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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28 augustus 1918
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s.n. 1918, 28 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cf9j38mg3q/
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The Newipaper for Belgian» LA MÉTROPOLE ■one penny un onriKB! Ife », PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chaneery Lue, W.C.2 — Téléphoné : Helkore 212. [ 3 mois 9 <h( Abonnements i -j 6 mois 17 sh, [ 1 an ji sh, ■ 25«» ANNEE MERCREDI 28 AOUT 1918 Registtrtd ut the G. F. O. t « jfmtsfmfer. I No. 240 LA GRANDE GUERRE ■Nouvelle extension du front d'attaque Devant la ligne Hindenburg Importants gains britanniques Mardi midi. s Anglais ont encore étendu hier leur [d'attaque en France. Jusqu'à présent ce [ne dépassait pas Croisilles (entre "apaJ terras). Lundi matin, les Canadiens, les sais et Londoniens sont montés-à l'as-au nord de ce point dans le secteur de de 15 kilomètres compris entre Croisil'es avrelle, à cheval sur la Scarpe et sur la : d'Arras à Cambrai, c'est-à-dire contre Dsitions allemandes les plus proches d'Ar-[ont elles n'étaient éloignées que de cinq îètres. La nouvelle offensive a donné tout lite de bons résultats. En quelques heu-les Britanniques ont réalisé une avance us de trois kilomètres, capturé plusieurs ions importantes, capturé un bon nombre risonniers et infligé de fortes pertes aux rois du prince Rupprecht. affensive s'est déroulée comme suit. Elle ta à 3 heures du matin après un court bardement et appuyée comme d'habitude une flotte de tanks. Sur la rive sud de la pe, entre Croisilles et Guemappe, les Ca-ens, attaquant avec une grande bravou-lercèrent rapidement les défenses exté-es allemandes, capturèrent la côte ange, et malgré de formidables averses, gnirent avant neuf heures du matin Wan. tet Monchy-le-Preux, réalisant une avan-e trois kilomètres. Pendant la matinée, la e cessa, les assaillants complétèrent la ure des deux importantes positions qu'ils !ent conquises et poussèrent au delà, dans irection de la ligne d'Hindenburg. ans le même temps les troupes écossaises, ant une fois de plus sur le terrain où elles lient si bravement battues en 1917, enle-nt le premier système défensif ennemi au de Gavrelle, atteignirent les confins de us et s'établirent dans l'usine de produits liques située un peu à l'ouest du village ue les Allemands avaient transformée en 'éritable fortin. ir la droite des Canadiens, des Highlan-s et des troupes londoniennes qui, depuis credi avaient avancé lentement vers Croi-set Henimel, intensifièrent leurs attaques lalgré la forte résistance de l'ennemi, entent la crête qui s'élève entre ces deux lo-tés et qui domine la vallée de la Sensée, nombreux prisonniers furent capturés dans ecteur. ans la partie sur du front de Kitai'le, ance britannique s'est poursuivi sur les d rives de la Somme. Les Australiens ont w Cappy et ont progressé à l'est du villa-Au nord de la rivière ils sont entrés dans |anne. Plus au nord, les Anglais ont pous-fans la direction de Montauban, et des 'Pes galloises ont capturé Bazentin-le-["'■ Pes progrès ont aussi été réalisés dans P'rection de Maricourt (à dix kilomètres à [t d'Albert). p Allemands ont réagi assez vigoureuse-" lundi soir par de fortes contre-attaques nord et au sud de Bapaume, et dans les irons d'Eaucourt-1'Abbaye et de Favreuil. "es ces attaques ont été repoussées, quel-!°'s dans de sanglants corps-à-corps à la nnette, avec fortes pertes pour l'ennemi n'W)|reS ^ Pionniers allemands. Fa-' ' "n kilomètre et demi au nord-est de aume) est entre les mains des 'Britanni-< <lUl ont progressé à l'est du village. Au e ce point ils ont amélioré leurs posi-f au sud-est de Mory. L v'e de Bapaume est évacuée par les n-!n s' rna_'s ceux-ci veulent sans doute n n W a^ss' longtemps qu'ils le peuvent [ut! ] U')a'.lon Par 'es Anglais ; c'est sans L ip3 r?lS0n ^e leurs contre-attaques sur f. s P°'nts où une avance britannique en-r. e,,1|t la localité et rendrait sa capture If « rapide. r^tension du front de combat au nord de I <rpe est destinée à ajouter encore à leml' ^udendorf. Celui-ci désire ap-le m6nt-fe retirer sur k ''gne Hinden-L . ■' ne peut effectuer ce mouvement [fl e,onnes conditions qu'après avoir earm-gais: 11 est en effet foi"t difficile à on ri'f0 retra'te de s'établir sur une po-tidem 'Ve en combattant. Le haut com-! donCnt \ "ernand> répétons-le encore, dé-T S6S trouP^s Ie temps de souffler I ®Er dans un calme relatif les ar-d; t_ " s nécessaires. C'est pourquoi il a [conveement vers Bapaume, centre de rou-Pt d'att^er"eS' a cependant percé son Lai a^e et en débordant à nouveau son flesrZ' . te tactique doit finir par don-guerr 5,tats attendus. Les correspondants Semem ,,me.ttent du reste à peu près una-! de que les Allemands ne livrent Sème ° • ts d'arrière-garde et le grand 9ui se pose est de savoir s'ils pour ront librement choisir leur ligne de retraite ou si ce choix leur sera imposé. Il est intéressant de rappeler que pendant les quatre mois de la première bataille de la Somme (1er juillet-31 octobre 1916) les Anglais conquirent 44 milles carrés de territoire, alors que pendant les quatre premiers jours de la bataille actuelle (21-25 août 1918) ils ont reconquis 116 milles carrés du même terrain, . et cela, à beaucoup moins de frais. On estime en effet que les pertes totales des Illme et IVme armées britanniques pendant ces quatre jours — morts, blessés, éclopés — n'atteint que 23.000, alors qu'au 24 août les mêmes armées avaient capturé 17.000 prisonniers. Le front français est relativement calme. On ne signale que des actions d'artillerie et la capture de Fresnoy-les-Roye et de St-Mard, avec capture de 600 prisonniers. Les généraux Debeney et Humbert, cependant, sont prêts et si les Allemands se retirent, le commandement allié ne sera pas surpris par cette éventualité. Pendant la semaine derière, l'armée Mangin a fait 12.224 prisonniers, dont 255 officiers et capturé 226 canons. Des régiments autrichiens sont maintenant en ligne dans plusieurs secteurs calmes de Lorraine. ' Dimanche, les aviateurs britanniques ont détruit 25 avions et un ballon ennemis et ont forcé à la descente 13 appareils hostiles. Les Anglais n'ont perdu que cinq machines au-delà des lignes allemandes. Les Autrichiens prétendent avoir repris Fie-ri et Bérat (Albanie). En Sibérie orientale, les Bolchévistes aidés par des prisonniers de guerre Allemands ont effectué un coup de main contre les communications des Tchéco-Slovaques qiu se rendent au secours de leurs compatriotes à l'est du lac Baïkal par le chemin de fer Vladivostock-Kar. bine. Un corps ennemi fort de 4.000 hommes fut envoyé à travers le lac Kanka vers Grode-kova et menaça de couper les communicatives entre Vladivostock et Karbine. Les Tchécoslovaques ont été forces de renvoyer des troupes pour faire face à cette menace et leur avance s'en est évidemment trouvé retardée. Le correspondant du Times à Karbine dit que ce mouvement n'est pas sérieux, parec que des troupes japonaises et américaines sont mises rapidement en position mais le retard apporte à l'avance tchèque est malheureuse, car l'automne approche et le temps presse. Le général Semenof avec ses cosaques et quelques milliers de Tchèques a surpris et attaqué les Magyars-Bolchevistes et capturé Matsievskaya. D'après une dépêche de Santander, l'Allemagne aurait accepté toutes les conditions de la note espagnole, y compris la remise de tonnage allemand en Espagne pour remplacer le tonnage torpillé. ♦ Une manifestation monstre des travaillistes américains Tous les syndicats ouvriers de New-York projettent pour le Labour Day,le 2 septembre prochain, une manifestation loyaliste monstre pour montrer que les travaillistes américains soutiendront le gouvernement jusqu'à ce que le Kaiser soit écrasé. Plus de cent mille ouvriers défileront dans les rues principales de New-York. 4 L'armée brésilienne Le Brésil prépare une armée qui, non seulement défendra son territoire, mais qui pourrait, si les Alliés le souhaitaient, être transportée en partie sur les champs de bataille eu-•ropéens.Le service obligatoire n'a été appliqué dans la république que depuis 1916 : tous les citoyens doivent être soldats de 21 ans à 44 ans. L'armée active ne compte que 30.000 hommes ; le reste est instruit dans les sociétés de tir (réservistes de l'active, volontaires spéciaux, volontaires de manœuvres); 183.000 hommes ont reçu au Brésil une instruction militaire ; on compte en outre 130.000 hommes de la police. " Nous pourrions avoir, dit la Platéa, de Saint-Paul, 500.000 hommes de troupes sur lesquels nous prélèverions au printemps prochain les premiers contingents à envoyer en Europe. Les forces militaires de plusieurs Etats ont été instruites par des officiers étran-gers ; ainsi c'est une mission française qui a formé celles de Saint-Paul. — D'ici à quelques mois, a déclaré un officier, nous espérons avoir la joie de voir notre pavillon étoilé, or et vert, flotter sur le sol français." I Pour l'université de Louvain L'anniversaire d'un crime Le Havre, 26 août.— La cérémonie com-némorative de l'incendie de l'université de Louvain, organisée à l'occasion du quatriè-ne anniversaire du sac de la ville universi-:aire par les troupes allemandes, eut lieu aujourd'hui au Grand-Théâtre du Havre, sous les auspices du gouvernement belge. Les membres du gouvernement, les mi-listres des pays alliés et les autorités mu-licipales assistaient à la solennité. Les :hefs des armées alliées s'étaient fait représenter et le général Léman, le défenseur ie Liège, était également présent. La cérémonie fut ouverte en présence l'une foule énorme par M. Poullet, ministre les Sciences et des Arts et professeur à 'Université. M. Etienne Lamy, secrétai-"e perpétuel de l'Académie française, fit le 'écit de l'incendie de Louvain et M. Imbart le la Tour, membre de l'Institut, donna ecture d'un rapport expliquant les origines lu comité pour la reconstitution de la bi-jliothèque de Louvain. Mgr Deploige, président de l'Institut phi-osophique de l'Université de Louvain et jui en était un des professeurs les plus es-:imés, prononça un discours au nom de la :élèbre université. Citons, parmi les autres orateurs, le professeur Nettleton, de l'Université de Prince-:own, et M. Henri Scholzer, de Zurich. M. Poullet, donna lecture des lettres qui snt été envoyées au Comité de Louvain. Le maréchal Foch écrivit: "Cette manifestation constitue un témoignage éclatant le l'horreur que l'humanité éprouve pour la brutalité de ces barbares." Le général Pershing dit dans son message : "Le peuple belge n'a nullement besoin d'une nouvelle assurance de notre sym-aathie et de notre résolution de reconstruire es ruines de ce pays." De son côté, le maréchal Sir Douglas Haig a déclaré que l'appel du Comité ne manquera pas de toucher tout homme lut-:ant le bon combat pour la civilisation con-:re les forces barbares. Le monument merveilleux de l'Université de Louvain a été iurant des siècles un symbole d'art et de science. Sa destruction est un symbole des -aisons pour lesquelles nous sommes entrés ians la lutte, c'est-à-dire pour avoir des ga--anties contre la répétition de crimes sem-Dlables.MM. Alfred Croisset, doyen de la Sor-jonne, et Nicolas Butler, président de la Columbia University, de New-York, envoyè--ent aussi des messages pour exprimer leur sympathie. M. Emile Boutroux adressa une lettre ex-Drimant la haute signification de cette so-ennité, marquant l'union sacrée de l'huma- lité contre la barbarie. ♦ S. M. la Reine crée une maison de convalescence pour infirmières Voulant assurer aux infirmières qui se sont :i admirablement dévouées dans les hôpitaux >elges, un séjour familial, réconfortant p *r-lant la durée des congés de convalescence ou le repos qui leur seraient accordés, S. M. 'a ?.eine a fait mettre à leur disposition la /illa Henri IV, promenade de la Croiset-e, à Cannes, où sera créé le " Club Royal îlisabeth Cette maison de repos s'ouvrira vers le icr eptembre ; la date de l'inauguration sera fi-;ée ultérie'n-pT^nt Pour y être admises, les infirmières en ox-irimeront le désir, en même temps qu'elles olliciteront leur congé, au directeur de >'hô-lital où elles sont en service. Les infirmières désireuses de subvenir di-ectement à leur entretien complet pendant eur séjour au club paieront une pension dont e taux sera établi périodiquement. ♦ 240 navires par jour I Il résulte d'une statistique qui vient d'être :tablie que le mouvement des navires aux Ïtats-Unis pour le transport des troupes et j les munitions représente 240 unités par iour, j oit un navire toutes les six minutes. ♦ La lettre pastorale de Mgr Mercier Nous avons la satisfaction de faire savoir à nos lecteurs que l'admirable der-îière lettre pastorale de notre grand car-linal a été reproduite en deux éditions, 'une française, l'autre flamande, et que 'on peut l'obtenir à raison de trois pence 'exemplaire aux bureaux de La Métropole Prière à ceux de nos lecteurs qu: ! i'étaient inscrits de vouloir bien nous aire parvenir le montant de leur cor nande, avec les frais de poste. Il faut frapper l'Allemagne en Allemagne "Il est peu important de savoir jusqu'où nous tenons à l'ouest pourvu seulement que l'avant-terrain de la forteresse allemande s'étende assez loin dans le pays ennemi pour que notre patrie soit protégée contre l'attaque et l'invasion." Ainsi parle la Gazette populaire de Colo-gne.Eh bien ! il ne faut pas que leur patrie soit protégée contre l'attaque par des destructions chez nous. Nous adjurons les Alliés de porter la destruction dans la patrie allemande et d'y organiser le ravage systématique.* * * Francfort et Mannheim bombardés Dans la nuit de dimanche à lundi, nos machines ont successivement attaqué la g-are de Francfort et les fabriques de produits chimiques de Mannheim. De très bons résultats ont été obtenus à Francfort. Deux tonnes de bombes ont été jetées sur les fabriques de Mannheim, causant dies incendies et des explosions. 4 La Ligue des Nations Paris, le 26 août.— Le Comité exécutif du parti radical ,a adopté une résolution en faveur d'une ligue des nations, telle que l'a proposée le président Wilson et engageant ses représentants au Parlement à appuyer sa prompte réalisation. New-York, le 26 août.— M. Roosevelt parlant à Springfield (Illinois) réclama la rigoureuse continuation de la guerre et mit ses auditeurs en garde contre les soi-disants internationalistes et pacifistes qui, dit-il, font le jeu de l'Allemagne. Quand la paix viendra, ajouta-t-il, acceptons toute proposition raisonnable, soit qu'elle exige la formation d'une lig-ue des nations ou toute autre organisation sur laquelle nous puissions agir de bonne foi et qui offrirait réellement quelque chance de diminuer le nombre des guerres futures ou de réduire leur étendue. Mais n'oublions pas que toute promesse que pareille ligue ou toute autre organisation supprimera définitivement la guerre, n'est que sottise ou hypocrisie. Appuyons notre force sur notre armée qui consistera non d'une caste spéciale, mais du peuple lui-même; une armée produite par le service universel obligatoire de tous nos jeunes gens de 18 à 21 ans. Il est à noter que M. Roosevelt fut lauréat du prix Nobel après la signature du traité de Portsmouth qui mit fin à la guerre hispano-américaine. ♦ L'esprit d'organisation des Belges Une œuvre des réfugiés à Paris La Victoire, de Paris, (21 août 1918), après avoir rappelé combien, de tout temps, l'esprit d'organisation des Belges fut remarquable, écrit : En exil, ils n'ont pas abandonné cet esprit réaliste et pratique. A Paris, notamment, ils ont fondé le Club belge qui fonctionne sans recourir à la charité publique et, pourtant, sans porter atteinte à la dignité de ses adhérents qui, pour la plupart, appartiennent aux professions libérales. Le Club belge a ouvert, depuis le 1er mars 1915, au numéro 47 de la rue Vivien-ne, de vastes locaux qui ont été mis à sa disposition moyennant un prix de location raisonnable. Ces locaux, dont la situation est unique, ont été organisés avec tout le confort que pouvaient espérer les réfugiés de la catégorie à laquelle l'organisme s'intéressait ; .ils comprennent une salle de lecture et de correspondance, une- salle de réunion et une vaste salle de restaurant. Dès le premier jour, le restaurant a servi des repas au prix coûtant, ce qui a permis de lutter efficacement contre les difficultés de toutes sortes qu'ils ont rencontrées en exil. Jusqu'au 10 juillet 1916, les repas avaient été servis au prix de 75 centimes. A partir de cette date, le prix a été porté à 1 franc, mais maintenu à 75 centimes pour les militaires en activité de service et pour les convalescents. Depuis, le 30 avril 1918, le prix a été porté à 1 fr. 50 pour les civils et 1 franc pour les militaires. Actuellement le Club reçoit les évacués des zones militaires et des régions envahies, les prisonniers rapatriés, les soldats permissionnaires, convalescents ou réformés. Aux un9 et aux autres, il fournit non seulement des repas à prix réduits, mais se met à leur disposition pour leur procurer gratuitement des emplois, des logements, voire des soins médicaux. La situation alimentaire en Belgique occupée Un tableau dressé par la presse hollandaise Les journaux hollandais ont publié une note, très complète, émanant, disent-ils, d' "une source ordinairement bien informée" dans lequel se trouve exposée la situation alimentaire de la Belgique en 1918. Les quelques passages suivants sont des plus suggestifs : L'arrêt de toutes les importations, en dehors de celles de la " Commission of Relief in Belgium " a eu une déplorable répercussion sur la production intérieure. En raison de la disette d'engrais chimiques dont la Belgique, proportionnellement à son étendue, était l'un des plus grands importateurs du monde, le sol cultivé a perdu sa fertilité, et, par conséquent, les récoltes sont allées en diminuant d'année en année. La suppression des importations alimentaires pour le bétail a entraîné la diminution du cheptel; l'ordonnance allemande enjoignant aux minoteries de moudre à 97 p. c. le grain destiné à la confection du pain, et l'interdiction de donner en nourriture au bétail de l'avoine, de l'orge, des pommes de terre, ont enlevé à l'élevage ses dernières ressources. Dans de pareilles conditions, les deux sources du ravitaillement belge se sont trouvées, pour ainsi dire, taries. On peut, sans peine, se figurer la misère qui s'en est suivie pour la population. Sans aucune exagération, on peut affirmer qu'il n'existe plus, en ce moment, de moyens de subsistance dans le pays ; les neuf dixièmes de la population arrivent seulement à ne pas succomber, dans l'anxieuse attente de la prochaine récolte et de la maigre ration que la prévoyance de la " Belgian Relief Commission " parvient à procurer aux affamés...Pour se rendre compte de ce qui se passe, il faut pénétrer jusqu'aux foyers des trois à quatre millions de Belges assistés par le Comité national de secours et d'alimentation, entrer dans les demeures des quelques millions d'employés, de fonctionnaires, de petits commerçants, de rentiers et de petits pensionnés qui, par honte de réclamer une assistance, préfèrent s'en passer et souffrent de privations. Et veut-on le tableau de ce que chaque Belge^ reçoit pour sa part des importantes quantités de marchandises arrivant dans le port de Rotterdam? Que l'on dépose sur un plat 260 grammes de pain, composé en majeure partie de farine de seigle, d'orge et de maïs, 20 grammes de saindoux ou de lard, 15 grammes de haricots et de pois, et l'on aura la ration quotidienne d'un ouvrier belge. Complémentairement on ajoute à cela, chaque trimestre, 50 grammes de café ou de cacao. Est-il, parmi nos compatriotes, quelqu'un dont le cœur ne se serre en considérant la ration de famine dont le Belge doit vivre? Et que l'on ne s'imagine pas que cette maigre et insuffisante ration officielle peut être complétée par des aliments du pays les rendent inaccessibles aux neuf dixièmes de la population.Pareil état de choses explique et justifie les efforts incessants que le gouvernement belge, secondé par la généreuse intervention britannique et américaine, n'a oessé de déployer pour sauver le pays martyre de la famine. Il est bon aussi de rappeler que les nombreux torpillages de navires de la Commission for Relief in Belgium, perpétrés par les sous-marins allemands au cours de 1917, ont aggravé le mal dans des proportions telles que les efforts soutenus de plusieurs mois furent nécessaires pour remédier h la situation. Les souffrances imméritées des Belges retombent sur l'envahisseur. Jamais la Belgique n'oubliera ! ; ♦ La hausse du billet français en Suisse Les victoires alliées ont provoqué une hausse du change avec une inimaginable célérité. Le cours du billet français gagne 3 fr. 25 à 79 et l'italien 2 fr. 35 à 60. En revanche, les changes allemand et autrichien sont stationnaires ; la couronne perd même cinq centimes à 39.70. Il est à noter que lors des plus colossales offensives allemandes jamais les changes des empires centraux n'accusèrent une hausse aussi sensible. ♦ La prison, pourtant spacieuse, de la Porte de Valenciennes, à Tournai, est trop petite pour contenir tous les patriotes que, sous un prétexte ou un autre, les Allemands mettent en état d'arrestation. Récemment, un certain nombre d'entre eux une trentaine, parmi lesquels quatre ecclésiastiques, ont été transférés en Allemagne ; mais on ignore complètement à Tournai sur quel camp de prisonniers ils ont été dirigés.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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