La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1192 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 26 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3wz4t/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA MÉTROPOLE D'ANVERS» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. VENDREDI 26 MARS 1915. N°- 85. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. attaques repoussees. PARIS, 25 mars.—Communiqué officiel de 15 heures :— Eu Champagne, duel d'artillerie assez vif. ! jjans la région de la colline -19(5, nous repous-I jânics trois attaques. Dans l'Argonne, une attaque allemande à Fontaine-Madame échoua. . . ^u^-Epjrges, nous repoussâmes trois contre-attaques de l'ennemi. Il n'y a rien a signaler sur le reste du front. LE CALME.' PARIS, 24 mars.—Communiqué officiel de 23 I . heures :— Au nord d'Arras, les Allemands ont tenté deux attaques sur le grand éperon de Notre-Dame de ï.orette dans la nuit de mardi à mercredi. Leur Ochec a été complet. En Champagne, dans la nuit également, une attaque a etc.tentée contre le fortin de Beausé-jour. Elle a été aussitôt enrayée. VERSION ALLEMANDE. BERLIN'. 25 mars.—Communiqué officiel du [ grand quartier-généfal :— Dans le théâtre occidental de la guerre, à ''exception d'engagements sans importance sur je. hauts de Meuse, an sud-est de Verdun, et sur illartmannsweilerkopf,.qui continuent encore, il | a Y "a eu que des duels d'artillerie. Dans le théâtre oriental de la guerre, des attaques russes au sud et au sud-est d'Augustow, [ comme à Jednorozec, au nord-est de Przasnysz, lurent repoussées.—Wireless Press. LE SUCCES DE NEUVE-CHAPELLE. un ordre du jour bavarois. AMSTERDAM, 24 mars.—La "Gazette de Yôàs " publie un ordre du jour adresse le 14 mars par le prince héritier de Bavière aux troupes appartenant au 7me corps d'armée. En voici la traduction :— Soldats ! L'ennemi a réussi, avec quarante-trds bataillons contre trois, à effectuer une percée dans nos positions après une héroïque résistance de notre part. La recapture des positions a échoué, mais votre attaque a brisé l'esprit d'entreprise de rennemi. Deux corps d'armée hostiles n'Ont pas osé-s'avancer du village capturé, dont la possession n'a qu'une importance secondaire. Mes lemerciments les plus chaleureux pour votre courage et votre dévoûment. Une pteine revanche doit être réservée pour plus tard. Entretenus, j'attends avec confiance de vous que vous fassiez tout ce qui est possible pour renforcer notre position actuel.e de sorte que toute i attaque se brise contre el.e. J'attends avec con- I lîance de vous que vous opposiez une barrière j insurmontable à toute attaque hostile ultérieure, jusqu'à ce que le jour du règlement de comptes avec cet ennemi soit venu. Il viendra. Je ; compte sur vous.—(Signé) Rupprecht, comman- j daut eu chef do la sixième année.—Reuter. LES COMBATS DE L'YSER. mort d'un prince imperial. AMSTERDAM; 25 mars.—D'après le correspondant du "Telegraaf" à l'Ecluse, on entend de nouveau une violente canonnade venant du front de l'Yser.—Reuter. AMSTERDAM, 25 mars.—Le " Telegraaf " an-| nonce un grand mouvement allemand sur la route de Bruges à Eecloo, c'est-à-dire dans une | direction orientale, et que de nombreux Uhians j sont partis pour Eecloo. Le bruit court que i'état-major général est parti de Bruges , pour Eecloo, mais aucun renseignement sûr ne confirme cette nouvelle, qui indiquerait un mouvement de retraite. C'est un fait, cependant, qu'un certain nombre d'officiers i d'état-major sont arrivés à Eecloo, où iis sont i logés dans un château. Le correspondant dit que les landsturmiens de cette région sont très déprimés D'étranges nouvelles circulent parmi la population, et de nombreuses personnes se portent garantes des faits suivants: Un certain nombre de soldats alle-| inands qui refuserent récemment de partir pour I k iront furent fusillés dais l'ancien château «.es comtés de Gand. Un cercueil enfermé dans une enveloppe en argent a été expédié de Bruges I vers une destination inconnue. Il contenait le l corps d'un prince impérial.—Central News. Le bruit a déjà couru qu'un prince allemand I avait été tué au combat de Neuve-ChapeLe. VOLONTA1RES_CU MILICIENS ? jeunes gens, un bon mouvement! i LE HAVRE, 25 mars.—On lit dans le " XXme oiècle " :— On nous demande de divers côtés s'il faut conseiller aux jeunes gens qui tombent sous l'application de l'arrêté-iOi uu 1er mars d'attendre *es I arrêtés d'exécution de l'appel ou de prendre un i engagement volontaire? , Tout d'abord, il est certain que, jusqu'au jour •'u tes jeunes gens seront admis à s inscrire pour 'a levée? de milice, rien ne s'oppose (i ce qu'ils j • engagent comme volontaires pour la durée de •:t guerre. Et nous ne doutons pas que la plu-I l'art d'entre eux ne désirent entrer dans l'armée en cette qualité. Mais comme ils-font, partie du contingent do a levée de milice pour 1015, ils seront rattachés cette levée pour en faire partie du jour où elle sera appelée sous les drapeaux. 1 II est à remarquer, d'autre part, que ce contingent est formé pour la durée de la guerre seule-I ment. L'arrêté-loi ne préjuge donc en aucune taçou de là manière dont "sera formé le contingent I de l'armée après la guerre, ni du point de savoir s: Ifs jeunes gens qu'il appelle actuellement sous I ;es amies, y seront retenus après la cessation des i hostilités. ' ne oi devra décider de leur sort, en fixant p ™ntirgent du temps de paix. L'î"?' iption pour la mi'ice et l'engagement '•nntai'e peur ia durée de ln guerre produisent onc e ;>cteiîent les mêmes effets. Mais i'eng^enient volontaire a incontestablement plus de noblesse et il a le grand avantage I «e faire pagner du temps. Or, le temps nous presse. Servir, ne fût-ce qu'un jour plus tôt, la Patrie ';n détresse, n'est-ce pas le devoir de chacun? Allons, miliciens, un bon mouvement... tous volontaires dès demain ! . -Suivant la " Kôlniscbe Zeitung " le prési ';- .t -lu district-provincial, de Dusséldorf a iutro-' -• t une surtaxe sur les chiens, et un impôt sur chèvres, ces animaux consommant des four-utile*. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. violentes attaques allemandes. SUCCES DANS LES CARPATHES. PETROGRADE, 24 mars.—Communiqué officiel du grand état-major général:— Sur la rive droite de la Narew et sur le front de Schkwa à la rivière Orjitzè, y compris la rive droite de celle-ci, les rencontres deviennent générales et sont des plus violentes. Les Allemands, qui ont reçu des renforts considérables provenant d'autres fronts, défendent leurs positions avec la plus grande énergie et livrent des contre-attaques avec le concours de leurs troupes fraîches. Néanmoins les nôtres avancent lentement, et capturent des tranchées et des hauteurs. Près de ~Vaeh Karoski et d'Ednorojetz nos troupes, attaquant à la bayonnette, ont défait l'ennemi et ont capturé huit mitrailleuses et deux lance-bombes. Sur la rive gauche de la Vistule, il n'y a pas de changement important. Les Allemands ont été forcés de se retirer de la région de Domanevitze, sur la rivière Pilitza. Toutes les contre-attaques de l'ennemi dans ce district furent repoussées. Dans les Carpathes, les Russes font des progrès et ont capturé des hauteurs fortifiées sur le front d'Uszok-Bartfeld. Partout l'ennemi, a livré des contre-attaques sans succès. Les Russes ont capturé 4000 prisonniers, un canon et des douzaines de mitrailleuses. Le 22 mars les Allemands ont à nouveau attaqué sans succès la hauteur 992 près de Kosiuoka.—Central News. TERRIBLES PERTES ALLEMANDES. PETROGRADE, 25 mars.—Le communiqué officiel suivant est publié ici:— Sur la Donajetz, nous touchâmes un aéroplane ennemi, mais nou§ ne réussîmes pas à le capturer, car il tomba au delà de nos lignes. Près de Karaska, sur la rive gauche de l'Omuleff, nous primes possession de plusieurs tranchées allemandes, pour la recapture desquelles l'ennemi avait t'ait, le 23 mars, des contre-attaques infructueuses.Dans une de ces attaques, nous annihilâmes entièrement deux bataillons allemands, et nous mîmes le troisième en fuite désordonnée. Près de Vakh, sur la route de Myschinetz à Kadzidlq, un petit bois changea plusieurs fois de mains, et resta finalement en notre possession. Les Allemands opérant à cet endroit, contre-attaqués de flanc par nos mitrailleuses, éprouvèrent des pertes extrêmement fortes. Dans la région située entre Calvarie et Su-walki, nous trouvâmes dans un convoi allemand une auto postale chargée de correspondances. En Calicie or'enta'e, notre infanterie escalada une hauteur ge'ée à l'est d'^ngheïuva, et en prit possession à la pointe de la bayonnette.—Reuter. LA KULTUR EN POLOGNE PARIS, 25 mars.—D'après la "Vetchernaya Vremia," dit un té'égramme de Pétrograde, les Allemands, pour se venger de l'occupation de Memel par les Russes, ont brûlé les bâtiments publics de Suwalki.—Reuter. LA CHUTE DE PRZEMYSL. le butin PETROGRADE, 25 mars.—Un communiqué officie', de Pétrograde dit que le butin fait à Przemvsl comprend 500 wagons, 4 locomotives et 250^000 pouds de charbon. (Le poud équivaut à 1G kilos).—Reuter. LES CONSEQUENCES. ROME, 24 mars.—Suivant une dépêche de Bucarest à la " Tribun a " la chute de Przemysl rermettrait à 300,000 Russes de renforcer l'aile çauche et de commencer immédiatement l'offensive en Bukovine.—-Central News LA PRESSE ALLEMANDE. ROTTERDAM, 24 mars.—La presse allemande commente la chute de Przemysl, et bien qu'étant obligée d'accorder à ce succès une certaine importance. essaye de démontrer qu'^au point de vue des opérations futures, il ne peut avoir de conséquences sérieuses. La "Gazette de Voss" reconnaît que les troupes assiégeantes renforceront évidemment le front russe, et ajoute que dans une guerre d'une aussi longue durée, il faut prévoir certains petits revers, mais ceux-ci, en tout cas, ne peuvent être opposés aux grandes victoires déjà remportées par l'A lemagne. La "Gazette de Cologne"' déclare que cet événement est évidemment " très douloureux," mais qu'en réalité il n'amène aucun changement sur le front des opérations. La partie se' joue dans les Carpathes, en Galicie et en Pologne, et ce ne sont pas des travaux armés, mais des •"cœurs armés d'acier" qui assureront la victoire.PANS LE CAUC^E. PETROGRADE, 24 mars.—Le communiqué suivant a été publié par le quartier-général de l'armée du Caucase:— Après deux jours de combats près de Zeidekan, dans la vallée d'Abashgerd, les Turcs furent repoussés le 22 vers Beyar. Nos troupes capturèrent trois compagnies et une grande quantité de matériel de guerre.— Reuter. VERSION AUTRICHIENNE. VIENNE, 24 mars.—Communiqué officiel du grand quartier-général:— A l'ouest des Carpathes, une bataille très violente se livre sur .un front s'étendant jusqu'à la passe d'Uszok- Des forces russes imposantes commencèrent l'attaque, et une lutte acharnée se poursuit pour prendre possession des hauteurs. Diverses rencontres eurent pour théâtre la zone entre la Pruth et le Dniester, au nord de la Bukovine. L'ennemi y fut repoussé en divers points, et dut rétrograder par-delà la frontière. P usieu s villages au nord de Czernowice, au-delà de la Pruth, qui constituaient une base pour le mouvement offensif russe vers cette ville, ont dû être évacués par l'ennemi. Aucun changement important n'est à signaler ni en Pologne ni en Galicie occidentale. Un pont stratégique construit par les Russes sur la Dunajez inférieure, à Otfinow, fut détruit I par notre artil erie, au cours de la journée d'hier. —Central News. PANIQUE A CRACOVIE. ROME, 25 mars.—Le correspondant viennois du " Messagero" télégraphie que la population civile de Cracovie a été "invitée" à quitter lu ville, et qu'on se propose de ne laisser daus la [ cité que les autorités civiles et militaires. I 1/e correspondant déclare que oent mille Craco-viens sont déjà arrivés à yisr.rbc.—Ccia^a! LE MISSION BELGE EN AFRIQUE AUSTRALE. interview de m. van de perre. Les députés Standaert et Van de Perre sont rentrés mardi passé de leur voyage d'environ quatre mois en Afrique du Sud, où ils avaient été envoyés en mission après un accord intervenu entre les gouvernements anglais, belge et sud-africain. Nous avons eu la bonne fortune de rencontrer M. Van de Perre, qui s'est volontiers prêté, ijuoique encore fatigué par une longue traversée, à une entrevue. , —Après un voyage d'environ trois semaines, nous dit-il, sur une mer très mouvementée, nous avons parcouru toute l'Union Sud-Africaine, pays qui est une bonne quarantaine de fois plus grand que la Belgique; c'est vous dire que nous voyagions nuit et jour en train (nous avons fait par rail plus de 6000 kilomètres), en automobile (je n'ai pas surveillé de près notre compteur), parfois par une température de 42 degrés à l'ombre, en pays souvent très beau, souvent monotone, très civilisé dans certaines parties, sauvage dans d'autres. " La population noire y est six fois plus nombreuse que celle de race blanche. Pays riche par ses mines d'or, de diamants, de charbon et en certaines endroits par son agriculture. Découvert par les Portugais, le pays fut ultérieurement Occupé, comme on sait, par des Hollandais et des Belges, et plus tard par des Anglais. Ce qui m'a frappé le plus dans la Colonie du Cap, c'est l'œuvre intelligente et. de progrès accomplie par les Boers; ce sont les belles constructions hollandaises avec leurs magnifiques allées de chênes, maisons—je dirais presque "palais"—entretenus avec un soin ialoux. N'étaient les circonstances j'aurais été heureux de voir ce pays plus en détail, de vivre plus longtemps parmi les Boers, accueillants et affables. " Quelle belle race, quelle forte constitution développée dans l'air libre sous le ciel bleu d'Afrique; quels cavaliers surtout. Et quel cœur! Un cœur d'or! Nous sommes allés à eux; ils sont venus à nous, représentants de ce fier peuple bolge, de cette race "flamande qui est la leur. Nous étions pour eux des membres d'un famille éparpillée. Qu'ils furent heureux de nous recevoir dans leurs foyers! Ils s'approchaient presque toujours de nous avec ces paroles: "Wij verstaan uw li-jden, wij sympa-thiseeren met u!" (Nous comprenons vos souffrances; nous sympathisons avec vous). Oui, ils sont restés nos frères par le sang et par la langue. Les craintes que nous avions.en partant de ne pas être bien compris par les Boers fut vite dissipée. "Tels les pasteurs catholiques prêchaient au peuple flamand belge dans sa langue, alors que sous la domination étrangère elle était bannie do l'école; tels les pasteurs hollandais parlaient au peuple boer et lui conservaient sa langue dans un temps où l'instruction était presque inconnue, les grandes distances ne permettant pas la construction d'écoles aux premières époques de la colonisation. Kruger lui même raconte "dans se^ mémoires qu'il avait appris à lire et à écrire i chez un particulier qui lui donnait de temps en temps une leçon. " Le peuple boer a donc conservé notre langue, le Néerlandais, et il se trouve heureux de le parler et de l'entendre parler. Pour beaucoup des Sud-Africains ce fut même une révélation d'apprendre que la majorité des Belges parle leur langue. C'est à cela aussi que nous devons le succès de notre mission. — Votre mission fut donc un succès? — Un triomphe ! La Belgique a fait de grands sacrifices, sacrifices tels que l'histoire n'en a jamais enregistré de semblables, mais en compensation elle a gagné l'amour dp monde civilisé, que dis-je, même, du monde à moitié civilisé, des noirs do l'Afrique du Sud. J'entends encore la voix de ce chauffeur nègre, qui par une belle nuit nous ramenait en auto d'un meeting à quelques 100 kilomètres de distance, je i'entends encore dire en un bon Néerlandais: " God zal ze straffen, de Duitschers ! " (Dieu les punira, les Uiemands !). " Un autre soir, après un meeting, les nègres organisèrent, après notre départ, une fête pour les pauvres Belges, qui rapporta 150 francs. La Be.gique a gagné l'amour du monde, qui forme des vœux pour que bientôt le peuple allemand soit châtié pour la violation de toutes les lois et la perpétration de toutes les cruautés. " J'oublia:s presque de vous parler des Anglais do la colonie sud-africaine. Quoique les Anglais forment le plus petit groupe de trois races, ils n'en constituent pas moins une très grande proportion. Les sentiments du peuple anglais sont trop connus de vos lecteurs, pour que j'en parle encore. Ils ont porté en trio.mphe les représentants du peuple belge. Ce qu'ils nous admirent! Ce qu'ils sont cha^t.ables ! Nous avons été vraiment surpris des sommes énormes collectées dans les plus petits villages pour venir eu aide à notro peuple. Je ne veux vous citer, qu'un exemple : les ouvriers des chemins de fer se sont imposés volontairement, sans une influence quelconque, une retenue régulière sur I leur salaire. Je crois même pouvoir affirmer que l'union des Boers et des Anglais s'est raffermie dans leur amour commun pour ie peuple belge. — Et la rébellion? — D'abord, ne la jugeons pas avec notre mentalité européenne. L'Afrique du sud est une i vague toujours en mouvement; le repos, de pai . j y sont inconnus. Quel mélange de races, aussi ! " Après avoir fait cette remarque nous I aurions tort de ne pas dire la vérité, toute la vérité. La rébellion a paru un moment menaçante. EJe s'est éteinte, pour ainsi dire, sans que le sang ne fut i versé, et j'en suis convaincu, dans la réconcilia- j tion complète. Le gouvernement sud-africain est j en effet entre les mains des Boers. — Entre les mains des Boers? — Oui! Après la guerre le gouvernement anglais a reconnu à la colonie sud-africaine un gouvernement, absolument indépendant. Le peuple élit lui-même Ses représentants; il a donc le gouvernement qu'il désire. Botha, le général boer, est à la téle du gouvernement. " Le général Smuts, qui partit de la colonie anglaise du Cap, vers le Transvaal, à la teto de quelques milliers de Boers de la même colonie, pour lutter avec les Boers, remplace maintenant le premier ministre Botha, qui dirige lui-même les troupes contre les Allemands de leur colonie tlans l'ouest-africain. " Les Boers tiennent Tes rênes du pouvoir. Ils ont même gagné en ce sens après la guerre. Car ils ne gouvernent pas seulement les deux états: le Transvaal et l'état libre d'Orange, mais aussi le Cap et le Natal, deux colonies anglaises avant la guerre de 1900. " N'avons-nous donc pas toutes les raisons d'espérer que la réconciliation se fera entre les rebe les boers et le gouvernement boer? "Ce ne seront certes pas les chefs boers qui manqueront de cœur dans l'appréciation de l'action des rebelles. Pour juger sainement cette rébellion il faut la mettre dans le cadre de l'histoire; c'est ce que fit le premier ministre Smuts, dans le discours qu'il prononça en parlement, et que j'ai été heureux d'entendre et d'apprécier. Et puis, ne comprend-on pas que quelques-uns se soient laissés entraîner par les fallacieuses promesses des Allemands qui les travaillaient.' Car en Afrique du sûd aussi l'espionnage et la ruse étaient les armes favorites des Allemands. " Mais j'anticipe. Le parlement sud-africain a- pommé UUC commission f -ir», UUQ SJigjictfQ L'ATTAQUE DES DARDANELLES. le bombardement reprend. dî HOME. 25 mars.—Le correspondant du " Mes- *' j sagero " à Athènes dit que le dragage des mines £ ians les Dardanelles a continué d'une laçon satisfaisante; vingt mines flottantes ont ete re- m levées pendant la nuit entre le 20 et le 24. Le correspondant ajoute que l'artillerie turque i?a pas tiré sur les dragueurs dejnines. Le correspondant de la " Tribun a " a Athènes télégraphie que les flottes alliées sont entrées de nouveau dans les Dardanelles, mercredi matin, à 10 heures, et ont commencé un violent bombarde- in ment des forts. , . Les -Turcs répondirent faiblement, et plusieurs -iv 'orts cessèrent bientôt leur feu.—Central News. £0 LES PERTES TURQUES. S TENEDOS, 25 mars.—D'après des informa- tions reçues de personnes dignes de foi qui ont il-rjuitté les Dardanelles, les Turcs subirent des pertes énormes lors de l'attaque du 18. sc La plus grande partie des forts furent mis en u( ruines, de même que les poudrières. On dit que les défenses sous-marines des Turcs DQt perdu leur valeur, les mines ancrées ayant ca brisé leurs amarres pendant les dernières tem- "J pêtes. , Deux contre-torpilleurs britanniques se sont je avancés hier dans le détroit sur une grande dis-tance.DE SOURCE OTTOMANE. g AMSTERDAM, 25 mars.—On rapporte d'une at source ottomane que les flottes alliées ont perdu, Il le 1S mars,. 130 canons et 1200 hommes tués.— ra Central News. ' fc la LE " GOEBEN." ROME. 25 mars.—D'après un télégramme de Bucarest, des voyageurs venant de Constantinople déclarent qu'ils ont vu la flotte turque croisant dans la mer Noire, y compris le " Goeben," qui p a été réparé.—Central News. . di LA FIN DU " BOUVET." 1 à "vive la france!" 7, PARIS, 24 mars.—On publie ici la descrip- ^ tion suivante de la fin du " Bouvet " :— A dejux heures et demie (le 18), le "Bouvet" se trouvait à huit kilomètres de l'entrée des Dardanelles, devant le fort Dardanos. Il avait tra- p versé deux champs de mines, et le "Gaulois," c] faisant feu de tous ses canons, le suivait de près. Par une habile manœuvre, le çommandant du d "Bouvet" put éviter deux mipes, qui furent démolies par les contre-torpilleurs aux applau- 0-dissements des équipages, mais le cuirassé fut C1 frappé par une troisième mine dans le voisinage de ses soutes à poudre, et il coula Se rendant compte qu'il courait à la mort, le comuiandant du " Bouvet" donna à ses hommes a. un exemple du plus noble courage, et quand le ^ cuirassé s'engloutit dans les flots, on put voir P état-major rendant les honneurs et saluant le p drapeau au cri de " Vive la France ! " j. Le "Bouvet" coula par l'avant, pendant que ses hélices effectuaient leurs dernières révolutions dans les airs. Sept de ses survivants, qui avaient pu atteindre ^ un canot, passèrent la nuit dans une base sur la côte européenne. Ils furent recueillis le lende- * main par un torpilleur britannique. Au moment où il vit couler le " Bouvet," le a commandant Biard, du " Gaulois," n'hésita pas à r< donner l'ordre " A toute vapeur, en avant! " mais c-son navire ayant été touché à sept reprises, il dut retourner et mouiller à l'île de Isavria.— t Central News. L'ITALIE SE PREPARE. a precautions autrichiennes.C VENICE, 25 mars.—Des nouvelles reçues de d Trieste disent que les Autrichiens amènent des s forces d'artillerie considérables de Laibach vers e la frontière orientale de la province italienne de £1 Frioul, ainsi que vers l'Istne (surtout Trieste) et " le Trentin ^ Le dépôt d'artillerie de Klagenfurt, qui a en- ^ voyé en Galicie une batterie tous les quatre jours, en envoye actuellement à Carniola. Les autorités e autrichiennes, craignant une tentative de dé- f barquement à Fiume et à Pola, en même temps '' qu'une incursion dans la région de Quarnero, ont f envoyé des canons lourds vers l'île de Cherson ? (à l'est du golfe de Quarnero), qui commande le j; canal de Farese. j Le Lloyd Autrichien a demandé le consente- £ ment du gouvernement pour reprendre le service ^ Venise-Trieste, mais on lui a conseillé d'attendre " de " meilleurs jours." Il avait également demandé la continuation du subside gouvernemental pour pouvoir payer ses employés, y Jusqu'ici le gouvernement n'a rien répondu.-^- n Reuter. n LA FLOTTA ALLEMANDE EN BALTIQUE. c PETROGRADE. 25 mars.—Le communiqué ^ officiel russe, pub' é ce matin, dit:— n Pendant toute 1. journée du 23 (mardi), une e escadre allemande, composée de sept cuirassés et c de vingt-huit torpil'eurs, a croise- nu large de la g côte de Courlande, près de Polangen-, et a tiré t sur les villages entiers. j A six heures, elle disparut.— Reuter « *' r au sujet des causes de la rébellion, au sujet des manœuvres allemandes. Attendons que la ( lumière se fasse. Le principal pour le moment i-est que la rébellion soit finie. — Complètement linie ? — Finie, dis-je. J'ai le ferme espoir, le cer- ^ titude que notre mission a largement contribué r 11 démasquer les Allemands, et à ramener la paix e dans les cœurs et dans les esprits. Je m'en ré- c jouis. C'est dans la guerre qu'on apprécie la T paix. "Finie! Oui, finie! Il faudrait voir les Boers comme nous les avons vus, aux côtés des j Anglais, partir pour l'Afrique allemande, à l'assaut des.Allemands. Us ont à accomplir une grande et difficile tâche; ils ont à gagner le champ de bataille à travers un grand désert. Je r vous prédis qu'ils feront des prodiges, les gail- T lards sud-africains et comptez-y, leur tâche ter- . minée, là-bas, i.s s'embarqueront pour la France j, pour délivrer la Belgique si, à ce moment, son \ territoire n'est pas encore libéré. n " Au moment de notre départ de Cape-Town, , trois gaillards boers se présentent en uniforme, j, ' Messieurs, nous disent-ils, en néerlandais, nous ^ venons vous saluer et vous rémercier; c'est à la ] suite de vos discours à Pretoria, que nous nous \ sommes engagés pour la lutte; nous partons en volontaires pour l'Afrique allemande. Sitôt notre t tâche accomplie, nous viendrons contribuer à la G délivrance de la Belgique ! " e Voilà au moins un résultat heureux de la guerre, parmi tous nos désastres: la réconciliation des races en Afrique du sud dans le respect des droits réciproques, comme, j'en suis sûr, elle se lara en Belgique aurcs la .çuerEf. LA GUERRE AERIENNE. le raid sur anvers. AMSTERDAM, 25 mais.—Le " Nieuwe Rotter- msche Courant" apprend d'Anvers qu'un des r. iateurs anglais qui prirent part au raid aérien n qua sur les chantiers Cockerill (?) jusqu a nt mètres seulement d'altitude. Un sous-niarin fut détruit et un autre forte- q eut endommagé.—Reuter. a L'ADVENTURE DU LIEUTENANT CROSSLEY-MEATES. AMSTERDAM, 25 mars.—Le " Telegraaf " ap- t end que le lieutenant Crossley-Meates, qui at-rrit hier matin sur territoire hollandais, près de runingen, a raconté qu'avec quatre de ses eama-des il quitta Dunkerque hier matin à 5 heures i, par temps brumeux. Ils avaient ordre de r voler Iloboken où ils jetèrent en tout vingt imbes sur le chantier naval Cockerill. ^ Us ne purent constater le résultat obtenu, mais o ; observèrent de la fumée s'élevant par après. « Le lieutenant Crossley-Meates perdit ensuite a n chemin dans le brouillard et fut vivement j. sappointé en apprenant qu'il avait atterri sur n rritoire hollandais, car il croyait qu'il se trou-it en France. Il était armé d'un revolver avec d rtouches, qu'il remit au bourgmestre de Kru-ngen. . Avant de quitter sa machine, il en vida les p servoirs et brisa les contacts. Il déjeûna avec 0 bourgmestre, et fut amené ensuite à Groningue. j -Reuter. « Note.—D'après ces détails, et contrairement à ^ qui a été dit hier, Hoboken a été bombardé par a Dis .aviateurs, le lieutenant Crossley-Meates ayant d terri en Hollande après et non avant le raid. ^ semble qu'il ait ignoré que deux de ses cama-des n'ont pas atteint Anvers, d'où l'on peut o nelure que douze et non ,vingt bombes ont été ^ ncées. fc UN AERODROME BOMBARDE. a AMSTERDAM, 25 mars.—D'après le corres-nidant du " Telegraaf " à l'Ecluse, les aviateurs f liés ont fait preuve d'une grande activité en andre. , Hier, plusieurs entr'eux survolerent i aero- d ome (allemand) près de Roulers, lançant de à mibreuses bombes, qui blessèrent quelques sol-Lts et détruisirent plusieurs hangars. Une des >mbes fit explosion parmi un groupe de soldats ,, Saint-André, près de Bruges. Le nombre de d orts et de blessés n'est pas encore connu. Un aéroplane envoyée en reconnaissajice sur jebrugge l'ut violemment bombardé par les bat- a ries côtières.—Reuter. d QUATRE MORTS. AMSTERDAM, 25 mars.—Le "Telegraaf" ap- * •end qu'à la suite de l'attaque anglaise sur les n îantiers Cockerill quatre ouvriers ont ctc tues, u :ize grièvement blessés, et un grand nombre autres légèrement atteints.—Exchange. j, Note.—On sait que ces ouvriers sont des \ ivriers miltarisés. allemands provenant des îantiers navals allemands. NOUVELLE ALERTE A PARIS. i PARIS, 24 mars.—Les autorités militaires misèrent ce soir a 10 heures, et demie la préfee- j ire'de police de la présence d'un Zeppelin dans c , région d l'Oise, voguant dans la direction de aris. Les lumières de la capitale furent immé- 3 iatement' éteintes.—Central News. PARIS. 25 mars.—Les informations précises ir le prétendu raid d'un nouveau Zeppelin vers aris faisant défaut, le général GaÛieni, gou-2rneUr militaire, se borna à faire suspendre cl ai rage de la cité. L'escadrille d'aviation française rentra en ville minuit, n'ayant v*> aucun dirigeable dans la igion signalée, et l'éclairage fut rétabli stir le ïamp.—Central News. < ] ,es belges en angleterre ' ( C'est à la Royal Society of Arts, devant une ' ille particulièrement brillante que Lady Lugard . fait sa conférence annoncée sur l'œuvre du ! far Refugees' Committee. La personnalité de ; i conférencière, le zèle admirable qu'elle a dé- ( loyé dans l'organisation des secours destinés ' ux milliers de Belges de toutes conditions 1 lassés de leur pays envahi et saccagé et obligés e chercher un asile en Angleterre, la qualifiaient 1 oécialement pour traiter ce sujet. Publiciste i n inente, Lady Lugard n'est pas moins remar- I uable à la tribune. Elle a su, pendant une * euro durant, intéresser vivement son nombreux t uditoire en esquissant l'œuvre, que l'on peut ] ire immense, du comité pour la réception et 1 hospitalisation des réfugiés en Angleterre, n aillant son récit de détails émouvants. La guerre avait éclaté en Europe d'une façon mdroyante et l'on avait été pris au dépourvu, ussi, utilisa-t-on d'abord ce qui avait été préparé l'époque où la guerre civile menaçait l'Ire-tnde. Mais' la philanthropie en Angleterre ne ' irda pas à se ressaisir et bientôt l'organisation ! es secours fut à la hauteur des besoins qui, ce- < endajit, prenaient des proportions inouïes. Les oms du cardinal Bourne et de Lord Gladstone < Dnt, parmi d'autres, inséparables de cette pé- 1 ode préliminairç. Mais comment suivre dans ses développements exposé qui fit la conférencière de la tâche réelle-îent énorme accomplie par le comité ! L'élan est donné: abris, argent, vêtements, ali-îents, les offres' affluent. En quelques jours inq cents volontaires se présentent. Les bureaux 3 sont ouverts à Aldwych, les services marchent léthodiquement. On organise une nursery, des îédecins prêtent leur concours et un dispensnire st fondé. Mais, bien entendu, les soins médi-aux ne se bornent par là. Le nombre des réfu-iés croit, cependant, croit sans cesse: le 9 sep; îmbre, il en arrive 8000! Et il en sera ainsi jsqu'à ce qu'Ostende soit occupé par les Alle-îands, quoique ce ne soit que, à partir de/»' ovembre, que l'on constate une diminution sen-ible.Le dévoûment éclairé des dirigeants ne se émerit pas un instant pourtant et la conféren-ièro rappelle les noms de Lord Lyttelton, M. Ïorgan, et de plusieurs dames appartenant à la ohortc de femmes dévouées, de généreuses don-a-rices qui contribuèrent à cette œuvre de frater-ité humanitaire à laquelle participa l'Angleterre ntière. C'est la consolation d'une nation se-ourable à une nation malheureuse, dit la confé-encière, et elle cimentera leur union danç avenir.... Des applaudissements nourris interompirent lus d'une fois cette belle conférence, dans la-uelle ne manquèrent pas les traits, mettant en olief l'héroïsme et les malheurs de notre paye t stigmatisant la barbarie teutonne. Les noms entre autres du comte de Lalaing, otTe ancien ministre à Londres, et de M. Pollet, ,otre sympathique consul général y revinrent lusieurs fois. Un seul devait être oub'ié.... lais M. le colonel Sir T. H. Holdich, qui présidait ? bureau, se cha-gea heureusement de réparer ette omission. Et lorsqu'il eut. en un speech plein 'à-propos, rappelé la part prise par Lady Lugard j cette organisation philanthropique qui requérait n effort surhumain, ce fut dans la salle, à adresse de la gracieuse conférencière, une angue ovation. M. le comte de Lalaing, en termes forts heu-eux, s'adressa lui aussi a Lady Lugard ; il prit ncore la parole, insistant sur l'œuvre du comité t sur sa portée morale. Et cette intéressante éance prit fin. non sans qu'un grand nombre e dames et de messieurs, s'empressant autour e l'aimable et talentueuse femme qui en avait té l'héroïne, r/eussent tenu à lui présenter leurs Blicitationîr. • LES PIRATES PUNIS. LE "U29" COULE. LONDRES, 25 mais.—Le secrétaire de l'Aml-luté publie le communiqué suivant, par l'inter-lédiaire du Press Bureau :— L'Amirauté a de bonnes raisons pour croire ue le sous-marin allemand " U29 " a été coulé vec tout son équipage. MONITEUR BELGE )ES 17, 18, 19, 20, 21, 22, ET 23 MARS. CIRCULATION DANS I»A ZONE DES ARMEES. Par arrêté royal du 15 mars, le >commandan.t eu clieî i l'armée est autorisé k lairo d£s règlement* ayant pour )jet la circulation des personnes étrangères à l'armée dans 7x>nt> des armées ©t à délimiter celle-ci. Les infractions aux règlements pris en exécution de cet rêté sont punies des peines prévues par ces règlements et >nt lo maximum ne dépassera paa un emprisonnement de trois ois et une amende de trois cents francs. L'article 85 du Code pénal est applicable à oes infractions. Les infractions aux dite règlements sont iugccs par la juri-ction militaire. ARMEE. Un arrêté royal du 6 mars décide qu'il peut ctre alloué ir les commandants de division, les commandant supérieure » troupe ou les chefs de service, aux officiers de reserre (y >mpris ceux qui ont été adznls en cetto qualité pour la orée do la guerre) et officiers auxilaires. mis hors d'état de irvir pour cause de maladies ou d'infirmité? non ducs au •it. du servie, mais qui ont été contractées ou se sont îgravées i>endant le service, une indemnité annuelle, fixéo îx qjiatre conquièmes de celle qui est prévue à l'article 1er 3 l'arrêté du 22 dccembro 1914, no. 2450. Cette indemnité, qui n'est accordée qu'aux officiers dont le irrice été irréprochable, est duc à partir du lendemain du mr où l'intéressé aura cessé d'aTcur droit aux allocations ■dinairos. " Le Ministre de la Guerre détermine la date a laquelle le prend fin. . ^ Ello est liquidée dans les mêmes conditions que celle qui it l'objet do l'arrêté prérappelé. L'indemnité est réduite, le oas échéant, d une somme égalé [i chiffre de la pension dont jouirait l'intéressé. , Si <Kdui-ci a droit à un traitement de l'Etat ou d u"?e Jministration publique, il ne lui est, alloué que la dif» ronco éventuelle entre co traitement et l'indemnité. NOMINATION. Par arrêté royal du 28 février 1915. l'adjudant sccTcLairo 'intendance Fauvcrguc, G.-L.-A., attaché à 1* ligne d'étapes Adinlcerkc, est nommé sous-lieutenant d'administration. EMPLOIS 8PECIAUX. Par arrêté royal du 19 décembre 1914, lo capitaine com-landant Baron do Moreau, A. P.-E.-L-M.-G., du 2e régiment u chasscuis à cheval, est déchargé,' sur sa demande, des •notions d'adjudanl-major- Par arrêté royal on date du 12 mars 1915. lo major adjoint 'état-major Collon. A.-L-A., commandant lo corps de» utofrcanou.s-rn i t railleuse-, «t déchargé de ses fonctions 'attaché militaire auprès do la Légation de Belgique à Paris. JUSTICE MILITAIRE. Par arrêté royal du J2 mars 1915, M. Van Wambçko, ibstitut de l'auditeur militaire des centres d'instruction, it nommé auditeur militaire en campagne, en remplaoe-icnt. do M. Renard, désiené pour le ;>iègc de l'auditorat lilitaire en campagne créé à Duukerquc. — Par le même arrêté. M. Everard, F. (écuyerî, ancien ippléant do l'auditeur du Brabant, est nommé substitut auditeur des centres d'instruction, en remplacement de M. au Wambcke, appelé à d'autres fonctions. PASSAGE. Par arrêté roval du 20 février 1915, le sous lieutenant payeru lupuis, L. du llo régiment de ligne, est admis i. pasecr dans infanterio en son rang et ancienneté. ORDRE JUDICIARE. Par arrêté royal du 14 mars' 1915 la démission de M. 'abri. J.-M.-BL-V.. do m* fonctions do jugo de paix du inton do Saint^Nioolavks-T/iège, est, acceptée. Il est admis à faire valoir 6es droite à I* pen&ioa et atorisé à porter lo titre honoritiquo do ses fonctions. (A suivre.) LA TAXE SUR LES ABSENTS. LE HAVRE, 25 mars.—Le "XXme Sâdfe* eçoit de Bruxelles l'information suivante:— •' Les administrations communales sont dé» idées à s'opposer de tontes leurs forces à Tap-jlication do la taxe illégale sur l'impôt personnel rcagintfe par les Allemands pour pressurer les copulations belges. Des consultations jur^ liques sollicitées de personnalités du barreau eS le l'enregistrement ayant démontré l'illégalité le la taxe susdite, une réunion des délégués dô outes les grandes communes belges s'est tenue l Bruxelles. Il y a été décidé à l'unanimité que es communes refuseraient tout concours pour on application, et notamment de livrer les rôles îécessaires." Cette patriotique attitude contraste avan-v ageusement avec celle de M. J. Janssens, ad-ninistrateur-directeur général (belge!) des con* ributions directes, douanes et accises, qui vient le lancer une "instruction administrative" (No, >7911} donnant à ses agents (belges J), en onze paragraphes, les indications les plus précises sur a levée de la taxe illégale! M. Janssens n'aurait-il pu laisser ce soffl -sas; Allemands? BOMBARDEMENT D'ANTIVARI, CETTIGNE, 24 mars-—Trois aéroplanes TOtri. ihiencs ont jeté treize bombes sur Antivari, six. ;ur Virpazar et deux sur Niegosh, mais sans occasionner de dégâts. t , Pendant deux jours des torpilleurs aTitncïneœs >nt fait des sorties des Bouches de Cattaro et croisé vers Saint-Jean de Medua.—Router. — Après la destruction de 1' " Emden " un groupe d'habitants de la ville d'Emden décida l'ouvrir une souscription en vue de l'achat d'un iouveau croiseur. Cela se passait le 10 novembre L914. Actuellement le fonda s'élève à 1635 nark 49 pfennig. En continuant de ce train le îonds sera complet en l'an de grâce 3290. Nous jommes tranquilles. — M. Delannoy, professeur à l'université de Louvain, a commencé à l'Institut de France, une îérie de six conférences sur l'Alma-Mater ravagée par les Huns, qui obtient le plus vif succès. — Nous apprenons avec un vif regret la mort, i Bruxelles, de Mme veuve Edmond J.-B. Patris, mère de notre excellent collaborateur M. Edmond Patris, auquel nous présentons nos condoléances émues et très confraternelles. , — Les aviateurs belges Grombez, fils de l'ancien députe de Tournai, et Jan Olieslaegers, ont ité nommés sous-lieutenants. f — Cinq cents volontaires grecs sont arrivés ici, pour prendre un engagement dans l'armée française. ^ TE LIVRE D'ADRESSES DES EXILES. 9 pcncc 1a ligne.-—Joindre le montant stox ordre», s.r.p, JNTËRNE belge, sans ressources, souffrant d'inertie, demande à personne bienveillante Méthode l'Arislais. ou Français, et des planchettes de caisses à cigares. —Delmotte, R. 2e Regt. de ligne, Bloc, 10, Camp Harder-wijk, Hollande. BELGES—Albert Serste, S, Little Snt. An drew's-strœt, London, W.C., eo charge toujours de ramener des personnes, bagages, et de toutes missions de .onfianoe pour les pays envahis de Belgique et de France; renseignements gratuits.—Bureau de 9 à, 12 et de 2 à 6 heures. FIRME anglaise cherche personne responsable pour direction usine de superphosphates, ayant, tenu anploi similaire en Belgique.—Ecrire avec références bureku lu journal, sous initiales, B.OJ. . ■ • LIEGE.—Tout habitant de cette vilie empioyé dann L'INDUSTRIE DD CAOUTCHOUC est instamment prié do s'adresser au* buroanx de '» VICTOR TYRE CO.. Ltd.. 15. Carteret-ttreet. Westminster. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaine» a«onces de placement d'employé-. qui no visent qu'à leur eteroquer d» l'argent. N« tctwîz <h r^utionnament ou de garantie qu'a*eo ico rél.'r»nc<36 iw plus itmioeel

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes