La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 07 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m901z42x8f/
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The Newspaper for Belgian» LA MÉTROPOLE ONE PENNY Lanfll CI1Q CBITiMK SOLUIDI! VIJ» 0(11 flORlIHK DIX CMTHM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckancery Lane, W.C.2 — Telepkone : Holkor» 212. [ 3 mois 9 «h; Abonnements : -J 6 mois 17 sh, i 1 an 3a «h, • I 25m> ANNEE DIMANCHE 7 ET LUNDI 8 JUILLET 1918 ■ - ■ — —=»==*» ■■■ - 1 1 Nos. 188-189 LA GRANDE GUERRE I La réaction tchéco-slovaque 1 500 prisonniers sur la Somme ■ Nouveau bombardement de Coblence Samedi midi. ■M Bonar Law a fait des déclarations intéressantes au sujet de la situation militaire générale dans un discours qu'il a prononcé jeudi soir au banquet de la Conférence 111 ter-parlementaire du commerce à la Chambre des Lords. tf' Un autre coup est imminent, a dit le chan-ier de l'Echiquier. Quand? Nous ne le savons pas, mais nous le saurons bientôt, et il est certain qu'il ne sera pas moins dangereux parce que l'ennemi a mis du temps à le préparer. Personne ne peut prédire l'avenir, mais west un confort pour nous de savoir qye les ■ommes responsables des armées alliées ont confiance dans le résultat." La lutte actuelle est un combat entre des peuples libres, avec des institutions libres, et des peuples placés sous le joug de fer du despotisme militaire. Cette lutte se terminerait par un échec, et nous ■ [serions vaincus, si son résultat n'est pas que jamais plus à l'avenir un seul homme ou un groupe d'hommes ne puisse plonger le monde dans les horreurs dont nous souffrons. Nous savons que les troupes dont dépend l'avenir du pays et du monde ne nous failliront pas. Nous savons aussi que non seulement le coulage et l'élan que nous avons toujours attendu de nos camarades français, mais aussi la iénacité dans le but et la fortitude dont ils ,i>nt fait preuve pendant tout le cours de la ■uerre ne les abandonneront pas. Nous savons aussi que les dernières recrues dans la ligne de jeu, — nos alliés américains — prendront leur part du fardeau commun quand le jour du conflit viendra. " Nous ne pouvons prédire l'avenir, répéta encore M. Bonar Law. L'heure ac-iuelle est, je crois, l'heure fatale de la guerre et si, d'ici trois mois, nos ennemis n'ont at-fcint aucun objectif stratégique, leur campagne aura échoué, et j'espère que ce sera un Ichec décisif ". ■ M. Bonar Law ne désespère pas de la Rus-lie, qui est comme un malade dans le délire. Il est impossible de dire d'heure en heure ce que l'avenir peut apporter. Nous espérons encore. L'Allemagne sait aujourd'hui qu'elle l'obtiendra ni aisément ni facilement les avan-fcges qu'elle avait espérés de la Russie. Là, Jjncore une fois, les méthodes allemandes l'ont ■psservie et nous ont sauvés. Il y a quatre puissances parmi nos ennemis, sans compter la Russie, et il à dix-neuf peuples dans l'alliance Intre l'Allemagne. La population des puis-fcnces ennemies est de 154 millions, celle représentée par l'alliance est de 1,200 millions lur une population totale du monde de 1.680 millions. C'est là en soi-même une ligue de Bâtions. Les Alliés possèdent une arme économique qu'ils ont l'intention d'employer et gui est déjà utilisée avec des effets mieux connus de nos ennemis que de nous-mêmes. I En attendant que vienne le nouveau coup allemand, il faut dresser le bilan des offen-aves partielles des alliés au cours de ces derrières journées. Ce bilan est des plus satisfai-fents. Le nombre de prisonniers'capturés par fes Australiens et les Américains dans leur ma-Inifique opération de jeudi sur la Somme délasse 1.500 hommes, presque tous Prussiens IjMecklembourgeois et Brandebourgeods) dont guarante officiers. Le matériel capturé com-grend un canon de campagne, plus de cent j mitrailleuses et un bon nombre de mortiers de tranchée. Les Américains se sont lancés à I gattaque en poussant le cri de guerre de 1 wLusitania ! " — un cri que nos ennemis au-|>nt encore l'occasion d'entendre souvent au fours des mois prochains et surtout en 1919... ■ Les Allemands n'ont réagi que mollement foutre l'assaut anglo-américain. Une contre-Jttaque dirigée jeudi soir contre les nouvelles positions de nos alliés à l'est de Hamel lit aisément repoussée, avec capture de quel-pies prisonniers. Les Australiens effectuèrent In raid réussi dans le secteur de Beaumont-lamel et frustrèrent une entreprise allemande fens le voisinage de Strazeele. [Les secteurs français sont calmes. Les détachements et patrouilles opérant entre Montdi-'ier et l'Oise, en Champagne, sur la rive droi-F de la Meuse et en Lorraine ont ramené des-tisonniers. L'activité d'artillerie des deux cô-F n'a été que modérée, avec une plus grande inimation au sud de l'Aisne, particulièrement pns les régions de Cutry et de Montgobert. [L'effet cumulatif des dernières offensives fançaises est très impressionnant. Lorsque offensive du 9 juin fut arrêtée les Allemands [étendirent avoir fait 15.000 prisonniers, chiffe certainement exagérée et qui comprend jobablement les blessés. Or, depuis cette date F Franco-Américains ont fait dans leurs atta-fes locales un nombre total de 10.000 prison-fers et capturé un terrain presqu'aussi éten-lu et certainement aussi important que celui 'Çcupé par von Hutier. L'aviation britannique a collaboré activement à l'offensive de la Somme. Elle a bombardé les positions allemandes pendant la nuit précédant l'attaque et pendant celle-ci, ils ont d'une faible altitude, lancé des bombes et mitraillé les troupes et les transports ennemis. 11 aéroplanes allemands furent détruits, dix furent forcés à la descente et un ballon d'observation fut descendu ,Le total d'explosifs lancés est de 33 tonnes et demie. La " force aérienne indépendante " britannique a fait vendredi matin deux raids en Allemagne couronnés de succès. Vendredi matin elle attaqua violemment la gare de Coblence ; l'observation fut rendue difficile par les nuages. Sarrebruck fut également attaquée avec succès. L'escadrille qui survolait cette ville fut engagée par des aéroplanes hostiles dont l'un fut abattu en flammes et un autre forcé à la descente. Toutes les machines britanniques regagnèrent leur base. La lutte dans le delta de la Piave se poursuit. Les Italiens, après avoir repoussé une violente contre-attaque, et considérablement étendu leur occupation au sud-est de Chiesa Nuova et au nord de Cava-Zuccherina, capturèrent 419 prisonniers, une batterie de six obu-siers de 105 et un grand nombre de mitrailleuses. Les Italiens ont choisi un nouveau point d'attaque sur le front de Grappa. A la Porte di Salton, à l'est de Col der Orso, ils conquirent des positions dont les Autrichiens, malgré des contre-attaques persistantes, furent in-•capables de les déloger. Le mouvement tchéco-slovaque s'étend en Sibérie. Sous le commandement du général Diterichs, un officier russe qui se dinstingua dans la guerre, les troupes contrôlent, paraît-il, Vladivostock. Des membres du gouvernement provisoire russe, sont arrivés au port, vers lequel de nombreux anti-bolchévistes se dirigent. Les bolchévistes auraient été défaits à l'ouest d'Irkoutsk, qui serait abandonné par les Soviets.- On dit que la situation sur la côte mourmane ne serait pas grave, les Allemands ne pouvant l'atteindre faute de moyens de transport avant la fin d'octobre. Les Anglais ont permis, à titre tout exceptionnel, au convoi hollandais pour les Indes de partir, et il a mis à la voile vendredi. Le gouvernement anglais a obtenu des garanties qui équivalent en fait à une visite. 00- La Conférence interparlementaire du commerce Dernière séance Réception royale Ce fut encore M. Bonar Law qui, au cours du dîner offert à la Chambre des Lords, porta le toast à la cause des Alliés. On trouvera l'analyse de cet important discours sous la "Grande guerre".Auparavant, la conférence avait été reçue au palais de Buckingham par le Roi et la Reine, auxquels les chefs des 1 délégations étrangères, introduits par ] Sir John Randles, présentèrent à leur tour chacun des membres. Sa Majesté manifesta le plaisir qu'El-le avait à recevoir les délégués, "J'espère,, dit le Roi, que le résultat des travaux de lia Conférence va promouvoir cette estime et cette confiance mutuelle entre les nations alliées qui est la seule base des accords et alliances. "Puissions- nous, à l'avenir, travailler de concert dans les arts, de la paix aussi cordialement que nous l'avons fait dans les difficultés de la guerre. "Le commerce est la sève de la civilisation et par le constant et facile échange des commodités dépend l'amélioration continue du bien-être, de nos peuples, ce qui est le but indiqué de tout gouvernement sage. "Puisse l'entente du commerce, que nous devons réaliser, être le guide et le précurseur de cette paix universelle vers laquelle nous regardons avec une patience confiante comme le triomphe de nos armes. " A l'invitation du roi, les délégués visitèrent ensuite le château de Windsor. Belgique et Italie Après le retour de la mission belge M. Cooreman, chef du Cabinet belge, a envoyé le télégramme suivant à M. Orlaiido, président du Conseil des ministres d'Italie : Le Havre, 1er juillet 1918.—-M. Carton de Wiart, revenu au Havre, relate la réception émouvante faite à la mission belge par le gouvernement et le peuple d'Italie. Je tiens à vous dire combien le gouvernement belge a été touché par les témoignages si impressionnants d'amitié que nos collègues ont recueillis et qui resserreront les liens unissant nos deux pays. Je vous adresse, au nom du gouvernement, des félicitations chaleureuses pour la splendide victoiie que vient de remporter l'héroïque armée d'Italie.COOREMAN. o © Le Portugal et le Saint-Siège Lisbonne, 29 juin.—Le président t de I la République a reçu hier en audience Mgr Ragonesi, nonce du Pape à Madrid.Celui-ci a déclaré que le Saint-Siège suit avec le plus vif intérêt les événements du Portugal et désire ardemment la continuation d'une politique de réconciliation des esprits. Il a constaté avec satisfaction que les récentes modifications apportées par le gouvernement qui a introduit la loi de la séparation, entre. l'Eglise et l'Etat, sont d'une importance considérable pour la pacification désirée. I M. Sidonio Paes a communiqué au nonce son intention de nommer prochai" nement un représentant diplomatique au- | | près du Saint-Siège.— Radio. j ——o——a > - La France et le Vatican I | Reprise des relations diplomatiques ? 1 Rome, 6 juillet.— Le Pape a reçu aujourd'hui le député catholique Denys-Cochin qui eut ensuite 45 minutes d'entretien avec îe cardinal Gasparri. On considère ceci comme le prélude du rétablissement des relations diplomatiques de lia France avec le Saint-Siège. Exchange. o o Les Allemands trompent les pays neutres On a signalé récemment que la pro^ pagande allemande en Suisse omettait de faire connaître la défaite importante essuyée par les troupes du Kaiser, aux mains des soldats belges, le 17 avril 1918. Le quotidien tessinois Corriefé del Ticino (25 juin 1918), s'occupe d'une âti- 1 tre manœuvre teutonne. Dans une revue de propagande dont les Allemands inondent le Tessin : Un mois de guerre, l'on trouve des reproductions de photographies de "manifestations enthousiastes" qui auraient eu lieu à Anvers, en faveur de la Flandre indépendante... Les Suisses ne sont pas dupes et c'est ainsi que l'organe de l'Union démocratique tessinoise, après avoir fait remarquer que "les Allemands ont eu soin de dissimuler les policiers et les soldats", rotégeant le cortège germano-activiste, protégeant le cortège germano-activiste, ' assure : Le but des Allemands est clair. N'ayant pas réussi à déraciner le patriotisme des J Belges, ils cherchent aujourd'hui à les désunir, ils cherchent à envenimer les petites 1 différences de langue et de raoe qui existent dans ce pays comme en Suisse, dans le but de préparer le terrain à l'annexion des Flandres et du superbe port d'Anvers. Les Flamands et les Wallons comprennent aujourd'hui mieux que jamais qu'ils forment une seule nation... o o Patriotique solidarité des Belges établis dans le Nord de la Chine L'Union philanthropique belge du Nord de la Chine a reçu de ses membres, au profit des œuvres belges, la coquette somme de 15.000 francs répartie comme suit : 7.500 francs à Santé de l'Enfance belge; 3.500 au Fonds du roi Albert (reconstruction) ; 1.500 au Belgian Orphan Fund ; 1.000 aux prisonniers ; 500 aux soldats du front ; 500 au Congé du Soldat, 250 au Tabac du Soldat ; 250 aux bibliothèques du front ; des dons spéoiaux ont, en outre, été envoyés pour le Belgian Orphan Fund et le King Albert's Hospital à Londres. Ayons une politique de la guerre Des commissaires aux armées ! Il serait vraiment inouï qu'après quatre ans de guerre, à peu près, il n'y eut pas chez nous, de la part de nos "jass" quelques récriminations que nos poilus à nous se déclarassent satisfaits de tout, que leur couche leur parut molle, que, partout, la nourriture contentât nos braves, que le séjour des tranchées, suivi de longues et fatigantes corvées et d'exercices du temps de paix, leur parut un idéal de tranquillité et de repos après le travail I Et c'est ce qui se produit. Nos braves, nos Infatigables soldats, sans cesse sur la brèche — ils occupant un front plutôt étendu — voudraient un peu de repos, après les corvées de la tranchée; ils estiment qu'après quatre ans de guerre, ils auraient peut-être bien droit à autre chose que la dure en guise de couchette ; ils disent — et nous sommes tout à fait de leur avis — qu'à défaut de bière, on pourrait bien leur donner par jour, comme à ■ leurs camarades français, un demi litre de "pinara", car évidemment les Belges aiment beaucoup le café, mais tout de même pas au point d'en faire leur unique boisson ! Si, d'une part, nos soldats ont donc divers motifs de plaintes, nos officiers aussi ont des griefs, une série de griefs. Encore une fois, quoi de plus logique après de si longs mois de guerre? Que les chefs qui lisent ceci — et qui, probablement, eux, n'ont aucun grief à faire valoir — ne s'exacerbent donc pas à la lecture de ces lignes et qu'ils se disent que s'ils en avaient des griefs, ils seraient -enchantés de les voir défendre par un organe de l'opinion publique. Mais c'est précisément parce que certains s'imaginent que, puisqu'ils sont satisfaits, tout le monde doit être content, qu'il faut songer à faire examiner consciencieusement les plaintes ci-dessus énoncées. Comment? Par qui? Il y a, ce nous semble, un moyen simple, pratique et que légitiment particulièrement Péloignement du Parlement, l'absence de toute opinion publique : nommons des commissaires aux armées ! Eh ! Oui ! Parfaitement, des commissaires aux armées ! Nous sommes en France, Chambres et Sénat siègent presque sans interruption; une presse puissante et libre contrôle l'action des pouvoirs et que voyons-nous?Chambre et Sénat français ont des Commissioris permanentes de l'armée; Chambre et Sénat possèdent leurs commissaires aux armées ! Maiis je vous entends : ce n'est pas possible pour nous; il a été entendu que l'on n'accorderait pas une prime aux députés qui ont quitté le pays au lieu de rester à leur poste ! Vous oubliiez simplement que le 4 août, 1 des membres de la Représentation Nationale ont quitté le pays aux acclamations des corpsi auxquels ils appartenaient; que depuis lors ils font partie de l'armée ! Ne seraient-ce pas là d'excellents commissaires aux armées; des parlementaires tellement désignés que si nous étions au pays on ne pourrait songer à en désigner d'autres qu'eux? Et voyez comme le hasard, qui est décidément un grand maître ! a bien fait les choses en ce qui les concerne : il y s parmi eux des Flamands, des Wallons; des catholiques, des libéraux, des socialistes ! Ce sont : le duc d'Ursel, sénateur; MM. Crick, Devèze, Hubin, Pastur, Pe cher et Pirmez. Tous ont conquis leurs galons d'officier, connaissent le front. Alors, qu'attend-on pour les désigner? Qu'attend-on pour donner à tous, officiers et soldats, Belges du pays occupé comme Belges réfugiés, qui ont des fils, des parents dans l'armée, cette assurance qu'un contrôle est exercé; que si des plaintes de leur part sont légiti mes, elles auront auprès des pouvoirs publics un écho immédiat? Espérons que le gouvernement de M. Cooreman saura agir en ce sens et sans retard ! On n'a déjà que trop tardé ! Et attendons-nous à voir bientôt l'enquête de nos commissaires aux armées amener sur notre front, pour libérer un Troelstra et les socialistes allié» M. Vandervelde se défile... Une dépêche Reuter datée d'Amsterdam le 1er juin porte : L'organe socialiste Het Volk dit que M. Troelstra a reçu de Londres le télégramme suivant : Nous regrettons vivement que le regrettable refus d'un passeport qui vous a empêché de venir à Londres nous a tous privés du plaisir de vous voir parmi nous à la Conférence (du Labour Party) et de coopérer avec vous à la réalisation de la juste paix que nous désirons tous. (Signé) Henderson, Branting, Albert Thomas, Renaudel, Longuet, Huysmans. Plusieurs autres délégués signèrent également le télégramme. Le point très remarquable de cette dépêche c'est l'absence de la signature de M. Emile Vandervelde, absence d'autant plus extraordinaire que, d'après une note Reuter du 20 juin 1918 (voir la Métropole du 22 juin 1918) c'est M. Emile Vandervelde, en sa qualité de président du Bureau international socialiste qui avait officiellement invité M. Troelstra à la Conférence de Londres. Le télégramme que publie le Volk constitue une protestation contre l'étiquette d'indésirable que le gouvprnfpient britannique a officiellement attachée à M, Troelstra en lui refusant ses passeports. C'est aussi un brevet de parfaite neutralité que MM. Henderson, Albert Thomas et Renaudel accordent au député hollandais. Si 1 absence remarquée de la signature de M. Vandervelde sur ce télégramme indique, comme on peut le croire, que M. Vandervelde, mieux informé que parce que veut bien lui souffler son secrétaire, désire ne s'associer ni à cette critique, ni à ce satisfecit et signifie donc tout le contraire, nous nous permettons de l'en féliciter chaleureusement.Car, que M. Camille Huysmans et ses acolytes veuillent bien nous en croire, nous ne critiquons certains chefs socialistes que précisément dans la mesure où leurs intérêts internationaux (généraux autant que personnels) qui sont de sauver le socialisme allemand, donc l'Allemagne, ne s'accordent pas avec l'intérêt national, le seul que nous défendions ici- Pour le reste, la façon dont M. Troelstra entend "coopérer" à la réalisation d'une paix "juste" est lumineusement indiquée par le nouveau télégramme suivant : Amsterdam, 3 juillet.— M. Troelstra a écrit une longue lettre ouverte adressée à M. Arthur Henderson et dont le Volk de ce jour publie la première partie. Le leader socialiste hollandais tient qu'une conférence de représentants des partis socialistes de tous les pays dans l'intérêt de LA paix est une nécessité, urgente, et argumente en faveur d'une PAIX DE CONCILIATION, parce qu'il est improbable que les espoirs de l'Entente au sujet d'une révolution dans les pays des Puissances centrales se réalisent et qu'une continuation de la guerre ne peut amener que la ruine de l'Europe. Donc, n'essayons pas de battre l'Allemagne ! N'attendons même pas qu'el-le ait défini ses buts de guerre autrement que par la scandaleuse "déclaration" du pseudo-Conseil des Flandres ! Négocions tout de suite, au moment même où le Boche, après avoir mis la main sur la Belgique, la Serbie, la Russie, la Finlande, la Roumanie, un bon morceau de la France et de l'Italie, triomphe très provisoirement sur toute la ligne ! Si nous n'acceptons pas cette situation, nous ruinons l'Europe ! En vérité, qu'écrirait M. Troelstra s'il n'était pas pro-boche? M. Vandervelde a eu bien raison de ne pas dire que la paix "juste" qu'il veut puisse avoir le moindre rapport avec celle de ce sous-Scheidemann ! peu nos braves "jass", trois ou quatre divisions américaines ! Il y a une politique de la guerre, on paraît l'avoir oublié chez nous. Nous avons foi en la sagacité de M. Cooreman. E. P.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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