La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 17 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m901z42x2k/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY I CIHQ CEKTIMi Ffîim. VIJP CEHT P»T» d.x cbhtim. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. B^^24«eTA^NN E E SAMEDF 17 MARS 1917 No. 76 LA GRANDE GUERRE |LA REVOLUTION EN RUSSIE I L'Empereur abdique 'Impératrice arrêtée-Fin de l'ancien régime IDes événements d'une extrême gravi-t viennent de se dérouler en Russie : », révolution, occasionnée par un mante temporaire de vivres et enflammée ar l'attitude équivoque de la police, a (daté à Pétrograde. Des troubles furent causés et l'armée se rangea du côté de la population et en peu de temps E révolution se propagea avec une telle Epidité et une telle étendue que le Tsar se vit obligé d'abdiquer et d'abandonner les rênes du gouvernement à un ré-fent.| Le feu couvait sous la cendre " de-Lis quelque temps déjà et les divers Événements dont les journaux ont rendu fompte depuis plusieurs mois indiquaient suffisamment que le grand empile russe était entré dans une nouvelle Sre et que la voie de l'ancien régime, [vec toutes ses conséquences déplorables, tout au plus dignes du moyen-âge, S'offrait plus- d'issue. La populace, la bourgeoisie, les classes supérieures, ailées par l'armée, qui à elle seule incarne les aspirations de toute la Russie dé-ireuse de vivre sa vie propre, ont conduit l'empire sur une nouvelle voie dont I sera impossible, il faut croire, de [écarter encore. [Cette solution, qu'on n'aurait pas osé tspérer il y a à peine quelques mois est bue plus vite qu'on ne pensait. Et S'est de façon inconsciente que l'Aile-bagne, avec ce manque de psychologie pie le monde entier se plaît à lui rec-on-laître, a aidé à la libération de la Russie. La première indication que nous ivons eue de l'agonie de l'ancieA régime ce fut l'assassinat par le prince You-pousoff de Raspoutine, vivante incarna-lion des " forces obscures les efforts de l'ancien premier ministre Sturmer, qui avait essayé, en passant au-dessus de toute autre autorité, de conclure avec l'Allemagne une paix séparée, et les lonneurs incompréhensibles qui suivirent cette trahison- prouvèrent combien profondément le pro-bochisme avait poussé ifs racines, racines qui s'étendaient jus-lue sous le trône impérial. Jamais jus-|ue-Ià la Douma n'avait pu devenir le rentable interprète des sentiments de la K'ion, car elle était sous le knout des iutocrates pro-allemands, et le Tsar lui-Mne était impuissant à se dépétrer des brigues qui se nouaient autour de lui. révolution a apporté la délivrance, et un s°upir de satisfaction s'élève, non seulement de tout l'empire russe, mais ™ monde entier, à la nouvelle de émancipation du peuple russe qui libé-e de ses entraves va au-devant d'un Fuve' avenir, au-devant d'une nouvelle 'ie. Voici en une brève relation — les dé-ais manquent encore — comment les ements se sont passés. Il y a quelles jours des démonstrations pacifias furent faites dans les rues par les emmes et les enfants en protestation °?tre ' approvisionnement insuffisant de Pam noir, dont se nourrit la grande par-,!e. peuple russe. La police, incapable ouffer le mouvement par les moyens > 'ciers habituels, appela les cosaques à ^es ouvriers qui s'étaient tenus à ,Ccart, révoltés de la façon dont Ja po-ce malmenait leurs femmes et enfants ^encouragés d'autre part )ar la répu-i ance des cosaques à appuyer l'op- \ J-SS10n policière,se tournèrent contre la ■ avec les cosaques. La policé s'en-lit i Une ^sillade éclata et bientôt la ca-^ devint le théâtre des troubles les j &raves. Les prisons furent assié-! s 'ncendiées, les prisonniers politi-Djpj Urent rerr|is en liberté; l'un régi-al" aPr^s, ''autre arrivant dans la capi-lua ]oi£nirent au mouvement et f a Sarde du corps du Tsar se ran-lai na'etnent: du côté des révolution-rrt" on, sentit qu'en effet l'ancien ré-' pe.avait cessé çîe vivre. e ntr,e temps les partis révolutionnai-«P^Ment l'anarchie sous toutes ses L T et 'es déments turbulents de la 'ace s'abandonnaient à leurs in stincts de pillage et d'assassinat. Heureusement l'élément les plus dangereux de la révolte — l'alcool — manquait, et ce fut grâce à cela ainsi qu'à la discipline des soldats que les excès ne prirent pas le caractère d'une catastrophe. M. Rodzianko, président du comité de la Douma, fit aussitôt publier des ordres pour le désarmement des civils et pour mettre fin aux manifestations des révolutionnaires rouges. La foule elle-même revint pèu à peu à elle et mit fin au pillage. Partout dans la ville les dépôts de vivres furent saisis et vendus publiquement. Les chefs de parti de la Douma décidèrent de ne pas se disperser et la Douma tint séance à la suite de laquelle un télégramme fut adressé au Tsar,l'implorant de former un nouveau gouvernement représentatif des aspirations du peuple. Ce télégramme fut communiqué aux chefs d'armée en campagne qui répondirent en donnant leur consentement à user de leur influence auprès du Tsar pour appuyer la requête de la Douma. Plus tard dans la journée M. Rodzianko envoya un nouveau télégramme au Tsar, plus pressant que le premier, disant que des mesures immédiates devaient être prises, car " demain il sera peut-être trop tard.* L'heure dernière est arrivée, pour décider du sort du pays et de la dynastie ". Vers i heure une députation des troupes révoltées arriva à la Douma pour s'assurer de l'attitude prise par l'assemblée. M. Rodzianko communiqua à la députation une résolution adoptée par les chefs de parti disant que l'heure avait sonné pour un changement d'autorité, dans lequel la Douma prendrait la part la plus active et insistant sur la nécessité de maintenir l'ordre. Des mesures furent prises à cet effet et à 2 heures la garde ordinaire de la Douma fut remplacée par des insurgés. Le bureau des postes et des télégraphes du bâtiment fut occupé et des sentinelles furent placées devant le téléphone. Dans l'après-midi on annonça à la Douma que l'ancien chef du cabinet, le prince Ga-litzjne avait donné sa démission. De nouvelles ' troupes arrivèrent à la Douma et pendant ce temps la populace ouvrait les prisons,brûlait les documents politiques à la préfecture de police et pénétrait dans les maisons des ministres et de tous les personnages suspects de faire cause commune avec les représentants des forces obscures. Successivement on arrêta- le baron Friedrichs, ministre de la Cour et son hôtel fut incendié; on arrêta également les anciens ministres Sturmer et Protopopoff — qui suivant un télégramme de Copenhague ont tous deux été assassinés. On dit que M. Kurloff, ancien sous-secrétaire des Affaires étrangères et le général Suk-homlinoff sont aussi entre les mains du peuple. Dans la soirée on apprit que le tsar Nicolas avait abdiqué le trône et avait remis les rênes du gouvernement au grand-duc Michel Alexandrowich, son frère cadet, qui devient régent. L'impératrice de Russie, qui comme on sait, est une princesse allemande, fille de la grande-duchesse de Hesse et l'âme — dit-on — des " forces obscures " a été mise sous, arrêt. La révolte qui avait éclaté à Pétro-grade s'étendit bientôt aux autres villes russes et Kronstadt, Moscou, Kiew et Kharkov se joignirent au mouvement. Le nombre de troupes se trouvant à Pétro-gra'de s'élevait à 60.000 et le grand-duc Cyrille, cousin du Tsar, offrit à la Douma les services des marins. Dans la capitale l'ordre se rétablit peu à peu, et l'on peut se rendre compte que malgré la rapidité et la violence de l'éruption révolutionnaire, les troubles n'ont pas été aussi sanguinaires qu'on aurait pu le craindre. Un nouveau gouvernement a été constitué sous la présidence du prince Lvoff, président de l'Alliance des Zemstvos, □□□□□□□□□□□□□□a AVIS NOUS AVONS DECIDE DE REDUIRE LE PRIX DE L'ABONNEMENT POUR L'ETRANGER A 3 SHILL. PAR MOIS A DATER DU 15 MARS □□□□□□□□□□□□□□a L'armée belge est prête Le Courrier de la Meuse (17 février 1917) traduit du journal hollandais Handelsblad les lignes suivantes : " J'ai eu l'occasion de visiter le front belge et ce que j'y ai vu m'a donné l'impression que l'armée belge est tout à fait prête à remplir son rôle dans la lutte prochaine et que chaque unité est en parfait état.Les hommes sont en bonne santé et semblent prêts à la tâche. Toute cette région, couverte de neige et de glace et presque inhabitée, fait une triste impression, et la ville détruite de Nieuport, dont j'ai pu approcher facilement, m'a donné une nouvelle preuve de l'horreur de cette guerre." o—o Pour exporter comme neutres Le Staatsblad (journal officiel des Pays-Bas) publie l'acte de fondation d'une société intitulée " Zeister Maschinenfabriek " à Zeist (près Utrecht), avec un capital par actions de 100.000 florins. L'acte indique que la moitié du capital a été versée par la Société " Bamag de Berlin, et l'autre moitié par la Société " Didier " de Stettin. Or, l'une est l'appellation en abrégé de la " Berlin-Anhaltische Maschinenbau Aktien Gesellschaft " et l'autre la "StettinerChamotterfabrik Allgemeine Gesellschaft, vormals Didier ". Ces deux sociétés, réunies en un consortium depuis quelques années, constituent une des plus puissantes entreprises allemandes pour la fabrication des machines. Par conséquent la nouvelle société de Zeist n'est qu'une succursale de ces grands établissements industriels. L'Algemeen Handelsblad voit là un danger particulièrement grave pour l'industrie néerlandaise, surtout après la guerre, et préconise, pour éviter toute équivoque, l'institution d'un " registre de commerce " où seront indiqués les noms de toutes les personnes intéressées dans les entreprises financières, industrielles oit commerciales. 0—0 Les pertes allemandes Les listes officielles des pertes des armées allemandes publiées en février contiennent les chiffres suivants : Tués, 18.811 ; blessés, 41.924; disparus, 12.162 ; total : 72.897. Ces listes se rapportent aux opérations de janvier. Le total des pertes avouées, depuis le début des opérations jusqu'au 31 janvier, total très notablement inférieur à la réalité, est le suivant: Tués, 1.021.472 ; blessés, 2.603.020 ; disparus, 572.789 : Total : 4.197.281. 0—o—— On construit toujours des zeppelins Des rapports officiels de Berlin démentent que la construction des zeppelins ait été suspendue. Elle se poursuivrait dans la même proportion que précédemment. qui prend également le portefeuille de l'Intérieur. Les nouveau^ ministres sont tous favorables à l'Entente. M. Milinkoff, le nouveau ministre des Affaires étrangères, a reçu à la Douma des représentants de la presse étrangère et leur a déclaré que " les problèmes que le nouveau gouvernement résoudra consistent en le rétablissement en Russie d'un pouvoir capable de donner au peuple la victoire finale sur l'ennemi. Le grand crime de l'ancien gouvernement, ajouta-t-il, a été de jeter le pays dans une désorganisation complète et de l'avoir soumis aux plus dures épreuves. La révolution a prouvé que le peuple n'avait pas confiance dans les membres du gouvernement. Le nouveau gouvernement considère qu'il est indispensable que l'abdication du Tsar soit officielle et que la Régence soit confiée temporairement au grand-duc Michel Alexandrowich. Telle est notre décision et il est impossible de la modifier." Suivant les dernières nouvelles l'empereur se trouve à Pskoff; l'impératrice est à Tsarkoie-Selo, où elle est en sécurité. La libération de la Russie DEBACLE DE L'INFLUENCE ALLEMANDE La Gazette de Lausanne des 23 et 25 janvier dernier a publié sous le titre : " Lettres d'un Russe sur la Russie " deux articles • prophétiques qui jettent sur les événements qui viennent de se produire une lumière éclatante. Nous en extrayons quelques passages significatifs au sujet des hommes et des choses. " Ce qui se passe en Russie, ainsi commencent les articles, est d'une portée immense et tandis que la lutte internationale atteint son maximum de tension, des choses encore.plus graves se préparent. Malheureusement, la presse européenne ne reçoit, à ce sujet, que des informations insuffisantes pour perm^f-tre d'apprécier l'importance de ces événements étroitement connexes à la politique extérieure de la Russie. " Voici des journaux de Pétrograde, de Moscou et de diverses villes de la province russe. Tous sont soumis à trois censures différentes : la censure ordinaire, celle de l'autorité militaire et une troisième, secrète, celle-là, mais toute-puissante. Son existence est établie officiellement par les déclarations concordantes du président de la Douma et des ministres de la Justice, de la Guerre et de l'Intérieur. "... Or, les journaux, même après avoir passé par cette triple censure, sont tous d'accord pour attester que l'armée russe a recommencé de souffrir d'un ravitaillement défectueux et du manque de munitions, que les services de l'arrière sont complètement désorganisés, que dans tout le pays règne un désordre inouï..." Sans l'action patriotique des Zemstvos et de l'Union des villes, le désarroi eût été plus complet encore. Ce sont ces organismes qui ont pris en mains le ravitaillement de l'armée et de la nation. Le gouvernement réactionnaire, soumis à l'influence allemande, a essayé par tous les moyens d'enlever à ces organismes puissants le ravitaillement, mais n'y a pas réussi. Contre le gouvernement, qui ne représentait pas la nation, toutes les forces de celle-ci se sont liguées, y compris la noblesse unifiée qui, dans son récent congrès, vota la résolution suivante : " Des forces occultes, étrangères aux pouvoirs constitués légalement, s'ingèrent dans la direction de l'Etat... Il est indispensable de supprimer résolument cette influence des forces souterraines sur les affaires publiques." " Tel est, aujourd'hui, disait la Gazette de Lausanne, le langage de ceux qui ont été les inspirateurs de la politique contre-révolutionnaire de 1905-1916, qui ont réclamé la dissolution des deux premières Doumas (et la quatrième en 1915) et exigé l'application de la loi martiale en temps de'paix..." " On commence à faire appel à Goremy-kine, puis il est obligé de se retirer après avoir indigné le pays au moment de la trahison et des rapines de Soukhomlinof, un favori du Tsar, de Miassoïedof, etc. On met ensuite au ministère de l'Intérieur A. N. Khvostof, gouverneur jusque-là, un petit autocrate de province affilié aux bandes noires, un des représentants des pogromes de 1906-07. Il tente de faire Assassiner Raspoutine, mais son complot est éventé et sa démission fait scandale. Puis c'est une invraisemblable succession de ministres éphémères. En deux ans, on en remplace plus de quarante... Sturmer arrive précédé d'une réputation déjà ancienne de vénalité et d'ignorance. C'est par contre un réactionnaire émérite. Les [germanophiles fourmillent dans les milieux ministériels, comme dans les hautes sphères de la cour ; ce n'est pas qu'on y aime l'Allemagne en général (ces messieurs ne chérissent guère qu'eux-mêmes), mais on y apprécie fort les hobereaux prussiens toujours disposés à appuyer la réaction russe comme ils le firent en 1905. Il en est de même dans le monde des " bandes noires " d'un bout à l'autre de la Russie. " Cet état d'esprit explique les sympathies dont jouissent les réactionnaires prussiens et les aspirations de certains vers une- paix séparée qui, grâce à l'amitié future de Nicolas II et de Guillaume II et à l'alliance escomptée de ces deux souverains, assurerait l'existence ultérieure de l'autocratie et du favoritisme qui en est le corollaire." Voyons maintenant quels sont les hommes qui représentent la réaction et ceux dont les noms figurent parmi les personnes dont-parlent ou parleront les dépêches. Le portefeuille de l'Agriculture a été confié en 1916 à un agrarien et " bandenoi-riste'" le comte A. A. Bobrinski', celui de l'Intérieur à A. Protopopof, gros fabricant de drap, protégé de Raspoutine et de Sturmer, complice des agents allemands de la paix séparée. Protopopof renforcé la poliGe rurale et sans consulter la Douma consacre à cet organisme réactionnaire 90.000.000 roubles. II a à Stockholm des entrevues avec le diplomate allemand Warbourg. Son ministère n'est qu'une longue suite de scandales. Quant à Sturmer il s'en est ail '■ sous les huées après l'exécution magistrale du chef des cadets P. Milioukof qui l'a convaincu de vénalité avec son complice Ma-nouïlof.En entrant en charge tout nouveau ministre déclare : " Personne n'est plus surpris que moi de ma nomination. Je ne suis p;'.s au courant des affaires, aussi ne puis-je exposer un programme". Le programme du dernier venu se réduit à proclamer ce que les sphères de la cour trouvent bon de lui dicter. Mais qui les fabrique ? Les événements répondent. Depuis la révocation du manifeste d'octobre 1905 il n'y a plus en Russie ni Constitution ni autocratie. La bande noire sévit. Ses membres sont connus. C'est Soukhomlinof, Rubinstein, Massan '-vitch, Manouïlof, Kourlof, etc. On a dénoncé dernièrement les opérations financières et les tours de passe-passe accomplis par le banquier D. Rubinstein de connivence avec un agent politique très haut placé, Massanévitch Manouïlof, le secrétaire particulier de Sturmer. Puis les hauts faits de Raspoutine ont été mis en évidence ainsi que tels exploits du Docteur Doubrovine, qui de 1906 à 1908 a supprimé par la main de ses assassins^ trois députés de l'opposition, Her-zenstein," Jollos et Dr Karavaieff. Doubrovine est président de l'Union du peuple russe, association d'ultras présidée par Nicolas II. Quand Protopopof s'efforce d'annihiler l'action nationale des Zemstvos et de. l'Union des villes et disperse leur congrès en décembre dernier, le prince G. Lvoff, président des Zemstvos, déclare : " La dissolution des Congrès par la force a mis une fois de plus en évidence l'abîme qui sépare le pays du gouvernement lorsqu'il s'agit du salut de la patrie De même dit M. Tchelnokof, maire de Moscou et président de l'Union des villes. A. Konovalof, président des industriels de guerre, dit : "Le gouvernement irresponsable, inspiré et guidé par des puissances occultes, conduit le pays à une catastrophe." Trépof, Chouvaïef, Bark et Ignatief, les journaux le donnent à entendre clairement démissionnent pour ne pas avoir un collègue aussi décrié que Protopopof. Le réactionnaire Pourichkievine s'exprime comme un terroriste, l'ex-ministre de la Justice Stcheglovitof, un des rédacteurs du manifeste sur la paix séparée qui fut présenté au Tsar, est nommé président du Conseil d'Empire ; le vice-président du Conseil d'Empire, Dietrich, est un Allemand ! Mgr Pitirim, métropolite de Petrograd et successeur de Raspoutine, est l'objet d'un rescrit flatteur pour ses dénonciations et Sturmer demeure adjoint au ministre des Affaires étrangères. Telle est la situation qui fait dire à M. P. Milioukof à la Douma le 16-29 décembre 1916 : L'heure présente est une heure terrible. Nous voyons la lutte politique et sociale déborder les cadres de la légalité stricte, nous voyons réapparaître les symptômes constatés en 1905* Dans les déclarations collectives de ces derniers temps, il y a un avertissement destiné à des oreilles politiques et non à des policiers. Qu'on ne vienne pas nous dire que c'est la foule de la rue qui entre en scène, non point, Messieurs, ce sont les catégories sociales auxquelles nous appartenons vous et moi. (M. Milioukof est professeur d'Université). Et souvent' dans le Congrès les propositions les plus tranchantes viennent des gens d'extrême-droite. Paroles prophétiques que la révolution pacifique et l'union étroite de l'armée et de la nation ont confirmées. o—0 Les socialistes suédois L'Agence télégraphique suédoise apprend qu'à la suite des conflits survenus dans le parti socialiste suédois, un congrès avait récemment prié la direction du parti d'engager la minorité radicale à se soumettre aux décisions de la majorité. Les représentants de l'opposition viçnnent d'envoyer un manifeste dans lequel ils déclarent qu'un nouveau parti socialiste sera fondé au congrès qui aura lieu à Stockholm du 12 au 14 mai. Ce nouveau •parti dirigera son action d'après la conférence de Ziijimerwald. o—o Premières mesures contre la propagande allemande aux Etats-Unis Les autorités postales américaines viennent dé prendre les premières mesures contre la propagande allemande. Les cartes postales pacifistes mises dans une grande quantité de boîtes à New-York ont toutes été saisies et détruites. Ce fait est sans précédent dans les annales américaines.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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