La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1953 0
04 september 1917
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s.n. 1917, 04 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gm81j98958/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY . CINQ CENTIMES B lirilB : VIJF CENT pISEST : DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbern 212. àBONHSMBHT 1 moitiS ah. ; 3^mokr,^Sg8à. 24«B ANNEE MARDI 4 SEPTEMBRE 1917 No. 247 GRANDE GUERRE ATTAQUES A RIGA UN DIRECTOIRE RUSSE ? ■ Le mauvais temps sur le front italien jn a vu d'après le dernier communi-[ de Pétrograde que les Allemands Linent de nouveau un mouvement [s la direction de Riga. Le ier sep-[bre, après un violent bombardement ■aratif les Allemands ont traversé ki bina dans la région d'Uxkul, à envi-i vingt-cinq kilomètres au sud-est de |ga, ont occupé Kupfer-Mammer _ et ntinuent leur marche dans la direction [nord; d'autre part, le lendemain nnemi prit également l'offensive dans région de la route de Mitau, et dans te" région la bataille est en voie de très. jette attaque double, la première s le but évident de contourner la po-ion; n'est que la suite des opérations jimencées il y a une quinzaine de 1rs. Ces combats ne sont eux-mêmes e la continuation des opérations du lis de janvier au cours desquelles les ![sses avaient fait'une attaque de sur-ise, suivie par une contre-attaque al-lande qui laissa la situation à peu es inchangée. A cette époque le centre des opéra-os se trouvait à Kalntsem à une tren-pe de kilomètres à l'ouest de Riga, ce même centre a été choisi une nou-11e fois pour les opérations actuelle^, ps l'étroit corridor de' terre ferme le le fleuve Aa et le marais de Tirul |e marécage étendu qui obstrue les proches de Riga au sud et au sud-Ist — se trouve une route qui va de tau, capitale de la Courlande, par ilntsem, à Shlok et de là à Riga, est le long de cette route que l'atta-e du 2 septembre a été renouvelée, at-jue qui a donné à l'ennemi la position Kupfer Kammer située à environ sis kilomètres derrière la position bncée que les Russes ont abandonnée y a quelques semaines. A l'ouest de la où se trouve la voie ferrée du fort Itique de Windau qui va par Tuk-jm jusque Riga les Allemands avaient [ce temps attaqué et rejeté des postes pcés de cavalerie jusqu'à Kemmern. Pur le front italien les conditions at-Miériques, qui sont moins bonnes e pendant la seconde quinzaine août, entravent plus ou moins 'e dé-pppement des opérations- Sur le pla-m de. Bainsizza les hauteurs à l'est Ijorizia et le plateau du Carso il y a pluies fréquentes et les nuits sont si les que les soldats sont obligés de aire envoyer des tentes pour s'abri-Cette tâche est facile pour les bei-des Alpes et des Apennins actuel-;nt sous les armes qui construisent huttes de pierres et de brindilles peur irotéger contre le vent. Le mauvais 3s, par suite des brouillards qu'il aîne, entrave également le fonction-ent de l'artillerie et rend plus diffi-transformation des chemins à en routes solides pour le transie l'artillerie lourde, tandis que les llns comme ceux du Verh et de Gar-1 deviennent de véritables marais. ennemi a essayé de profiter^ de cette Rtion pour frapper un grand coup ; aide de troupes amenées en toute ;e sur ce front où il espérait trouver s 'r°upes italiennes fatiguées et pri-L {'improviste; mais il fut bientôt 1 usionné, car il fut partout repoussé :a,ssa de nombreux prisonniers entre , ®ains des Italiens. ^Ur le front de l'ouest, en particulier s 'e secteur britannique il y a eu des s Ennemis au nord-ouest de Lens et s sua-ouest de La Bassée, et sur le e du secteur une activité d'artillerie fi|? v!0fente. Dans la région de l'A is-ctive; au nord-L "urtebise une contre-attaque [tiller'6 rePoussf^e Par un barrage E 3Dl U^'e le général Korniloff a télé-iidàn Ur8'ence à M- Kerensky dc-s au r^Ue '6S mesures qu'il a propo-I 1 ^°ngrès de Moscou soient mises en application. Le ministre de la Guerre a répondu que les mesures sur lesquelles on s'était déclaré d'accord seraient soumises sous peu à l'approbation du gouvernement.Le conseil des D. O. S. a protesté contre la réintroduction de la peine capitale. Au prochain conseil des ministres M. Kerensky^,compte présenter une série d'importantes mesures nécessaires pour relever le moral de l'armée et y rétablir la discipline autant qu'à l'arrière. Ces mesures seront basées sur les rapports du général Korniloff, de M. Sa-vinkoif et de M. Philomenko, commis-raires généraux des armées. Suivant le Rietch le bruit court avec insistance au palais de Tauride que le gouvernement provisoire! actuel sera remplacé par un directoire de cinq membres, qui aurait des pouvoirs souverains jusqu'à la constitution de la Constituante. Le directoire Serait composé de MM. Kerensky, Tseretelli, Skobelefï, Tcher-noff et Nekrassoff ou bien Lvoff. o—o- La paix basée sur le droit Un manifeste des socialistes majoritaires Comme nous l'avons annoncé, les socialistes majoritaires qui ont participé à la conférence avortée de Londres se sont réunis et ont rédigé un manifeste destiné à prévenir les malentendus qui pourraient résulter de la faillite de temte entente à cette conférence. Le ton de ce manifeste est très ferme. Il commence par réaffirmer la déclaration du 14 février 1915. " Plus que jamais, dit-il après l'expérience directe de ces trois dernières années, la victoire de l'impérialisme germanique serait la défaite et l'annihilation de la démocratie dans le monde. Pour renverser définitivement le pouvoir malfaisant de l'impérialisme dans les empires centraux, les nations alliées doivent, et poursuivre vigoureusement leur effort militaire, et déclarer leurs buts de guerre, ainsi que les conditions d'une paix durable basée sur le droit, telle qu'elle doit être conçue par l'Internationale socialiste, et telle que le peuple allemand, une fois émancipé, doit lui-même désirer." Le manifeste trouve la possibilité et la première garantie d'une telle paix dans l'application des principes affirmés par la Révolution russe, définie cependant d'une façon plus précise et plus complète. C'est ainsi que le droit des peuples de disposer d'eux-mêmes ne peut être pleinement assuré que par la Société des nations. Le manifeste en appelle aux peuples d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie pour aider la défaite du prussianisme en changeant la forme de leurs gouvernements. Le document est signé par les délégués suivants : Belgique : Emile Vandervelde, Louis de Brouckère. France : Bracke, Dubreuilh, Edgar Mil-haud, Pierre Renaudel et Albert Thomas. Grande-Bretagne : Arthur Henderson, H. ; M. Hyndman, F. A. Gorle, J. Jones, J. Hunter Watts et Sidney Webb. Italie : Berenini et Silvestri. • o—o Le Pape et la paix allemande Hypothèses américaines < Washington, 2' septembre.— Dans les cer- 1 cles diplomatiques, on discute activement la démarche suivante que, dit-on, le Pape va ! faire prochainement dans une autre tentati- 1 ve pour provoquer une conférence de paix ] entre les Alliés et les puissances centrales. On met en avant un programme quelque peu extraordinaire qui serait celui que le Pape proposerait vraisemblablement, mais je n'ai pas pu en obtenir confirmation officielle. On dit que le Pape fera les sugges- 1 sions suivantes : ] 1. Restauration de l'indépendance de la Belgique, mais les Allemands retenant une -base à Anvers. 2. Autonomie de la province de Lorraine. 3. L'Allemagne conserve l'Alsace. 4. Trieste port libre. 5. La situation balkanique réglée par une conférence de la paix.— Daily News. ] L'affaire du " Bonnet rouge " L'extension de la propagande défaitiste Chaque jour qui passe corse les révéla-Ions au sujet de l'affaire du Bonnet rouge ;t révèle l'extension considérable qu'avait jris la propagande défaitiste en France. Le capitaine Bouchardon, qui instruit 'affaire du chèque, a fait arrêter un nom-né Joucla, ancien secrétaire cfe Duval, qui Dccupait un vague emploi au Bonnet rouge. La charge qui pèse sur lui est aussi telle d'intelligence avec l'ennemi ; Joucla s'est rendu fréquemment en Espagne pour le compte de Vigo-Almereyda. Ce Joucla dirigeait un hebdomadaire intitulé Autour des Ecoles, qui se prévalait l'un programme de défense laïque pour se faire lire du corps enseignant. D'après l'Echo de Paris, Vigo avait fondé une offifcine de presse appelée Agence républicaine, qui télégraphiait gratuitement ï Paris et en province des nouvelles défaitistes.D'après la Liberté, Almereyda voulut, il y a quelques mois, fonder un Bonnet rouge marseillais et avait essayé d'acheter comptant et au prix fort, des machines à un de nos confrères de la grande, presse marseillaise qui l'éconduisit ' sans ménagements. D'autre part, des offres d'argent directes avaient été faites à de nombreux journaux, l'ailleurs demeurés récalcitrants. Mais d'où venait cet argent? Les 600.000 francs de Duval n'étaient évidemment qu'une seule les sources alimentaires. Le Journal du Peuple, qui s'édite à Paris, vient d'être suspendu pour quinze jours. D'autr part, M. Clemenceau écrit dan> I,Homme enchaîné : Une lettre d'Almereyda aujourd'hui publiée nous apprend que le juge d'instruction a trouvé, dans l'armoire dudit Almereyda, des documents secrets relatifs à l'expédition d'Orient. Cela devient encore plus grave, puisqu'il est aujourd'hui reconnu qu'Almereyda était subventionné par l'Allemagne. Ces documents, qui les a remis au traître qualifié? Le ministre de la Guerre est responsable de leur garde. Les lui a-t-on soustraits? Qui? Quand? Comment"? je ne puis croire qu'il les ait livrés. Alors, pourquoi des poursuites ne v'sont elles pas engagées? L'affaire Margulies Le parquet de Nice a ouvert une information judiciaire contre Margulies. M. Ter-ner, juge d'instruction, est chargé de l'enquête.Cette décision est consécutive à l'examen des papiers du faux Belge. M. Clèmenceau écrit à ce sujet dans son journal : Voici le Margulies qui est enfin l'objet d'une " information judiciaire Un autre sujet de préoccupations pour M. Malvy, si lent à procéder contre ce Bc-;he jusqu'à mon intervention à la tribu ne du Sénat. Quelle est l'inculpation? Le communiqué l'ignore. Je lui apprendrai donc que, pour des raisons de mei connues, il n'y a qu'une seule inculpation possible: " Intelligence avec l'ennemi." Toujours! Toujours! A bientôt un supplément d'information. o—o Le clergé roumain et le gouvernement hongrois La Neue Freie Presse annonce que la con-lérence des évêques grecs • atholiques de Iransylvanie, siégeant le 23 et le 24 à Balas-salva, en Transylvanie, s'est opposée réso-ument à la fermeture des écoles roumaines ordonnée par le ministre de l'Instruction publique, comte Apponyi, et a décidé d'ouvrir les écoles, après les vacances, comme l'habitude. La Zeit, de Vienne, écrit : " Le seul et vrai programme magyar fut st reste toujours d'étrangler les nationalités ;n Hongrie. Devant l'Europe, on proclame jne réforme électorale libérale, mais en Hongrie on ferme les écoles roumaines. Les jcoles serbes et slovaques sont fermées depuis longtemps." o—o i Navires allemands confisqués Les quatre transatlantiques allemands qui tint été remis aux Etats-Unis par le-gouvernement de Cuba sont Bavaria, Olifant, Adelheid et Konstantin. Ils jaugent près de 20.000 tonnes. Le président de la république de Cuba, M. Menocal, avait refusé de prendre en consi-iération les offres de rachat qui lui avaient ;té faites. Les navires seront mis au service les Alliés sous la direction du ministère de a Marine des Etats-Unis. Hommage chilien au roi Albert Du Mercurio, quotidien paraissant à Santiago (Chili), cet article qu'il nous paraît intéressant de reproduire : Sa Majesté le roi Albert de Belgique accomplit aujourd'hui sa 42e année. Ce souverain, presque inconnu . avant cette terrible épreuve au point que les grands dictionnaires encyclopédiques dédiaient à peine quelques lignes à sa personne, est devenu depuis le début de cette lutte mondiale une des figures des plus saillantes, la plus saillante certes par l'auréole d'héroïsme et d'infortune qui l'entoure. Roi d'un peuple essentiellement pacifique, travailleur et industriel dont l'existence était garantie par des traités internationaux, constitutifs de l'Etat Belgique; à ce Roi et ce peuple était pourtant réservé le destin de se voir mêlés les premiers à cette affreuse lutte entre nations. Ce Roi et ce peuple étaient insuffisamment connus avant cette guerre. On considérait Albert 1er comme un monarque modeste, un souverain constitutionnel fort instruit, excellent père de famille et homme d'intérieur uniquement préoccupé du bien et de la prospérité de son peuple ; celui-ci comme un -peuple miné par des luttes intestines et de races, très industriel, riche et économe, et même égoïste de par son caractère et par la place extraordinaire qu'il s'était acquis dans le concert des nations européennes, surtout préoccupé de donner un plus grand essor à son commerce et à son industrie. La guerre vint mettre en évidence ce Roi ; et ce peuple, riche et pacifique et divisé jusqu'à la veille, apparut groupé autouf de son Roi, résolu à défendre jusqu'au prix de son existence ce qu'il estimait être son droit. Très peu de gens pouvaient s'imaginer qu'un Roi et son peuple pouvaient incarner l'héroïsme jusqu'à un tel point et cependant ils résistèrent non seulement à l'invasion germanique, mais refusèrent les avances de l'ennemi, celle même, paraît-il, toute récente ; et ce après des années de souffrances et de véritables tortures. Ils répondirent à toutes par le dédain et leur réponse fut -qu'il ne pouvait être question de paix tant que le droit violé ne fut pas rétabli. Voilà un Roi et une Nation dignes l'un de l'autre, si étroitement unis dans leurs destinées que l'histoire ne saurait au vingtième siècle jamais concevoir la Belgique sans son Roi s chevaleresque et héroïque, accroché au dernier lambeau de son pays et le défendant avec une poignée de braves. o—o Nos amis d'Amérique M. de Broqueville a reçu de Mme Bayard-Henry un chèque de 100-000 francs, émanant du Belgian Relief Com-mittee of Pensylvania. Ce chèque, ainsi que le Belgian en a exprimé'le désir, sera remis au roi Albert pour venir en aide aux Belges nécessiteux. Des philanthropes dei Philadelphie ont voulu, par cet acte magnifique de générosité, s'associer, le 21 juillet, à la célébration de l'anniversaire de l'indépendance de la Belgique. o;—o Les tunnels du Mort-Homme Le correspondant du Petit Parisien à Verdun raconte qu'il y avait dans un des tunnels du Mort-Homme un bataillon du 20e régiment de réserve allemand, quelques cavaliers et quelques hommes du 35e régiment. Le commandant était arrivé la veille. Le chef du bataillon français fit sommer, par un prisonnier, la garnison de se rendre, qui se hâta de se rendre à cette injonction à l'exception d'un petit groupe qui résista. Parmi les officiers prisonniers se trouvait le comte Ernest-Eugène Bernstorff, neveu de l'ancien ambassadeur aux Etats-Unis. Puis des actes de traîtrise se produisirent.Un commandant se présenta aux soldats de la légion leur disant qu'il était catholique et méritait des égards. Cette déclaration parut singulière, mais les légionnaires lui firent signe de marcher devant eux. A ce moment le commandant leva les mains et les Allemands dissimulés tirèrent sur nos soldats, qui firent payer cher ce guet-apens. Les tunnels du Mort-Homme servent aujourd'hui d'abris aux Français. Ils sont encore sncombrés de cadavres allemands affreusement défigurés et contorsionnés. On en retire sans cesse. C'est une " carrière inépuisable ". Un officier déclare que de temps sn temps on en retire des vivants. C'est ainsi qu'on a recueilli tout un état-major. Les nouveaux gaz dont se servent les Allemands sont envoyés surtout par des obus de 77 et ne révèlent leur présence qu'après quelques heures par une odeur analogue à celle lu gaz d'échappement des automobiles. Ces gaz imbibent les vêtements, irritent et brûlent la peau, rongent tout, même les plantes. Voici la composition de l'un d'eux : sulfure de zinc, chrome et oxyde de mercure. " Piller les régions envahies est un devoir" C'est la Gazette du Rhin et de West-phalie, organe des grands métallurgistes, qui le proclame avec toute la brutalité dont est capable un journal panger-maniste. L'article est, prétendûment, adressé de .Suisse à la rédaction du journal et a pour titre: " La paix retardée par une conception surannée du droit des gens." ■ Mettre la nation ennemie dans une plus mauvaise situation que la sienne propre, déclare la Gazette, tel est le but de la guer^ re. Tout ce qui n'y' tend pas est une faute, et une faute qui coûte des monceaux de morts. Avons-nous bien compris en Allema- s gne que " notre devoir " est de mettre la population ennemie dans une situation telle qu'elle soit contrainte à désirer la paix plus ardemment que le peuple allemand? Il semble que non. Outre les contributions de guerre que nous lui avons imposées et les dépenses qu'il fait pour sa propre armée, l'Etat belge n'aura pas dépensé trois milliards, soit un vingtième de la fortune nationale du pays ; or, les crédits votés par l'Allemagne représentent déjà un cinquième, sinon un quart, de notre fortune totale. Si l'on conquiert un pays, ce n'est pas pour en prendre soin, c'est pour contraindre les habitants de souhaiter la paix à tout prix Craignons-nous par hasard de perdre les sympathies des neutres? Même si nous avions l'intention d'annexer la Belgique, les contributions de guerre que nous lui imposerions ne nuiraient nullement à notre situation ; au contraire, «lie la rendraient meilleure. Les masses, populaires sont très pauvres. Tout l'argent serait craché par la bourgeoisie, qui est de tendances françaises. Plus ses biens deviendront propriété de l'empire allemand, et plus en sera ébranlée la puissance de notre plus mortel ennemi en Belgique. Ainsi nous fournirons à l'influence allemand' an levier puissant : soyons riches, et nous aurons des amis ! Chaque milliard qu'en argent ou en nature nous arrachons à la Belgique, à la France ou à la Serbie, nous fortifie et affaiblit nos ennemis. Nous avons consenti de tels sacrifices que nous n'avons le droit de négliger aucune de nos chances. Certes, il faut éviter les brutalités inutiles. Mais une loi d'airain nous fait un devoir d'être durs, dès lors que cette dureté peut apporter quelque soulagement à notre propre p>euple. La Gazette du Rhin n'oublie qu'une seule chose, c'est que tout ce que les bandits chers à son cœur pillent en Belgique, ils seront contraints de le restituer, avec les intérêts composés, et peut-être — nous l'espérons bien pour notre part — pis encore. Certains dégâts irréparables causés par les Allemands en Belgique, par exemple la destruction systématique de nos réserves forestières et surtout de celle de la forêt de Soi— gnes, joyau naturel, ne se paieront pas seulement en francs et centimes. Ce serait un crime si cela se faisait ainsi. Nous convions urgemment les apa-ches du genre de la Rheinisch-Westphà-lische à méditer cette vérité élémentaire. Les neutres ravitailleurs New-York, 2 septembre.— Le Conseil des exportations, agissant sous l'autorité du président Wilson, a refusé à la centaine de navires à grains hollandais chargés qui se trouvent en ce moment dans le port de New-York et d'autres ports américains, l'autorisation de prendre la mer. Le Conseil tient que la Hollande, malgré ses protestations, possède assez,.jie blé et d'autres céréales pour sustenter sa population jusqu'au 1er décembre. On prétend que d'ici là tout excédent pourrait profiter à l'Allemagne. Il est probable qu'aucun neutre du Nord ne recevra de blé américain avant cette date.-—- Daily Chronicle. Les armements anglais Un communiqué a annoncé la réorganisation du ministère anglais des Armements,due à l'énorme développement qu'ont pris les opérations dont est chargé ce ministère. Le chiffre du personnel des bureaux de la direction générale, qui était de 5.000, est aujourd'hui de 13.500 et celui des opérations faites par le ministère de l'Armement s'est accru dans des proportions égales et même supérieures.Le ministère à lui seul emploie environ deux millions -de personnes et est en contact avec presque tous les intérêts industriels et commerciaux du pays et cela dans des cas innombrables. Le chiffre annuel de ses dépenses varie entre 600 et 700 millions.- Ce mouvement ascensionnel continue.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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