La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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15 februari 1917
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s.n. 1917, 15 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bn9x05z73z/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY rBOlT : C1MQ CEMTIMM 80LLAWM: V1JF CEIIT COITIIMT : DIX cehtimh PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holbora 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. tranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. Buvfti la THÉ LIPTON Si vous délites le meilleur thé âdresiez-Tout à la firme toi le plante. LIPTON LTD- Agences et filiales dan tout le Royaume-Uni. KmmeANNEE JEUDI 16 FEVRIER 1917 No. 46 LA GRANDE GUERRE ■ Carranza et les pétroles mexicains Chine remercie l'ambassadeur allemand I Avance en Mesopotamie promptitude avec laquelle le pré-t Wilson a rejeté l'offre de négo-L qui avait été faite par l'Alle-,t. par l'intermédiaire de l'ambassa-suisse a produit une grande satis-en Amérique, en particulier dans bilieux qui se sont fatigués de voir pays traité avec mépris par l'Alle-it. On croit en général que cette ide nette du président rend la guéris probable, mais elle est universel-it approuvée, quelles qu'en puis-être les conséquences. La moindre Ision faite à l'Allemagne serait un (de faiblesse et encouragerait l'Aime à commettre de nouvelles atro- [ télégrammes de Berlin aux jour-jde New-York et des communica-i qu'ont faites les correspondants, iirnaux qui ont accompagné M. Ge-Jl'ambassadeur américain à Berlin, eut conclure que l'Allemagne est lée de paix et qu'elle a été amère-i désappointée du refus de l'Enten-accepter les propositions de paix, maintenant que le peuple allemand lertain du succès de la campagne marine, il a le plus ferme espoir le forcera la Grande-Bretagne à ac-t les conditions allemandes et il Kre qu'une guerre avec les Etats-i ne serait pas un prix trop élevé. S croit que les influences alleman-ie font déjà sentir au Mexique, où ésidents teutons ont instigué au lient Carranza de proposer aux es de mettre l'embargo sur tous les ivisionnements militaires,en particu-epétrole et les huiles destinées à la britannique. On s'attend à ce que anza mette l'embargo -en opération, comme les terrains pétrolifères ne pas soumis à son contrôle il lui se-impossible de l'appliquer, d'autant qic les compagnies de navigation avec lui un arrangement satisfai-■ Mais il serait évidemment préféra-d'envoyer quelques soldats de marier garder les puits, puisqu'on peut tendre à ce que les Allemands met-en œuvre tout ce qu'ils peuvent [ couper les approvisionnements en is. t dernier outrage commis par les •marins allemands est l'attentat f? l'A fric, un navire de 11.948 ton-appartenant à la White Star Line, ■] w torpillé et dont cinq membres équipage ont été tués; dix-sept per-"K manquent à l'appel et les au- I membres de l'équipage ont pu se Jer dans les canots. ■a seule des puissances neutres qui répondu à l'invitation du président son de suivre son exemple est la Bc> qui vient de rompre les relations omatiques avec l'Allemagne et a II ambassadeur allemand de quitter crritoire de la Chine. Dans une note ,fssée au président Wilson le gouver-Nt chinois dit qu'il se refuse à croire l'Allemagne mettra à exécution Menaces de guerre sous-marine, qui, ™es triomphaient sans protestation, «aient à introduire de nouveaux ?ClPes dans la loi internationale. La "e proteste énergiquement contre es les mesures proclamées le 1er fé-1 Par l'Allemagne et espère sincère-?' 9ue dans le but de respecter les lts des neutres et de maintenir les "ons amicales entre les deux pays Usures en question ne seront pas Ês à exécution. Puisque la Chine ®Wercié l'ambassadeur allemand il croire que le gouvernement chinois tu que peu d'espoir de voir l'Alle-»ne agir de façon raisonnable. * conférence des Alliés à Pétrograde 1 ^ans son programme le banquet % auquel assistaient toutes les Qualités russes et les membres de n>e anglaise ët suivant les décla-°"s du vicomte Milner, les résultats réunion peuvent être considérés e très satisfaisants. " Je ne puis donner aucun détail, déclara le vicomte Milner, mais ce que je puis dire C'est qu'à mesure que les opérations de la conférence avançaient je me suis étonné de jour en jour de voir combien notre alliance a fait de progrès sans les consultations intimes auxquelles une conférence comme celle-ci donne l'occasion. Il me semble merveilleux que nous ayons pu collaborer aussi bien que nous l'avons fait sans cette connaissance des détails que nous développons maintenant pour la première fois. Je ne puis m'em-pêcher de penser que si la lutte continue il doit y avoir un plus grand développement d'une action commune et d'un plan commun et concerté d'avance. C'est dans cette voie que se trouve le succès. " La situation militaire en Mésopotamie reste satisfaisante. Le 10 février, le P ont de Shumran, sur le Tigre a été bombardé et plusieurs bateaux ennemis ont été coulés. Le 11 l'avance sur la rive droite a été reprise et l'ennemi a été repodssé dans sa dernière ligne de tranchées dans le coude de Dahra, à l'ouest de Kut. Dans la soirée les lignes britanniques furent établies à travers le coude d'une rive à l'autre sur un front de cinq kilomètres. La distance couverte au cours de l'avance varie de 800 mètres sur la droite à 2.000 mètres à la gauche. Sur le front de la Somme les opérations locales ont été continuées; dans la région de Serre des contre-attaques ont été repoussées. o—0 Pas de mobilisation hollandaise Le gouvernement hollandais dément que les citoyens hollandais de 16 à 45 ans soient astreints à se tenir à la disposition des autorités militaires. Les Dernières Nouvelles de Munich impriment en caractères gras, un article du germanophile Nieuwe Rolterdamsche Courant déclarant que l'Allemagne n'envahira pas la Hollande, tant que celle-ci " lui donnera l'impression d'être capable d'empêcher un débarquement anglais ou français Et " quant aux fortes concentrations de troupes allemandes à la frontière hollandaise elles auraient, d'après le journal hollandais, un caractère plut ,t dé-fensif qu'offensif, l'Allemagne ayant pour habitude de se préparer à toutes les éventualités. " Le journal munichois déclare cette opinion " raisonnable Le Handelsblad préconise une entente entre la Hollande et les autres Etats neutres pour la protection de la vie des marins.Selon les Nieuws van den Dag, seule une violation du territoire hollandais peut entraîner la Hollande dans la guerre. 0—0 Ils nient toujours Les agents de la propagande allemande en pays neutres, en l'espèce De Toekomst, revue pangermaniste paraissant en Hollande (no. du 30 décembre 1916), continuent à nier les atrocités commises en Belgique par les troupes allemandes ou, tout au moins, s'efforcent-ils de les atténuer sous les prétextes les plus extraordinaires. Un des motifs d'excuse invoqué, c'est l'attitude hostile et violente des populations subjuguées. Les enquêtes et les témoignages les plus accablants ne comptent pas aux yeux de la revue germanophile. Il n'y a pas eu, dit-elle en substance, d'enquête contradictoire. A cet extraordinaire argument, on ne peut répondre que par une question sans réplique : A qui la faute ? Pour un ordre de faits tout au moins, les atrocités commises sur la personne de prêtres et de religieux, une occasion admirable de faire la lumière complète fut offerte aux Allemands lorsque Monseigneur Mercier invita l'épiscopat allemand à ouvrir en Belgique, en pleine occupation, une enquête loyale et contradictoire. L'épiscopat allemand déclina cette courageuse proposition, sous les plus fallacieux prétextes. Tout cela n'a point empêché l'autorité allemande de publier, dans son Livre blanc, les résultats d'une enquête unilatérale, dont les dépositions furent recueillies " par ordre ". L'unité de commandement La mission russe Lord Milner et le général de Castelnau ont reçu plusieurs journalistes russes et leur ont fait des déclarations intéressantes sur les questions discutées à la conférence des Alliés. Lord Milner a dit que quelque désirable qu'il puisse être d'établir l'unité de commandement pour les armées russes et alliées, il est très difficile de créer un état-major général unique pour les fronts occidental et oriental en raison de la distance séparant ces fronts. L'idée contenue dans l'expression un seul front " pour toutes les forces alliées est déjà réalisée en ce qui concerne le haut commandement des forces britanniques, françaises et italiennes. Au banquet donné en l'honneur des délégués par les membres de la délégation parlementaire russe qui visita les pays alliés l'année dernière, un des orateurs a exprimé l'espoir que comme résultat de la conférence de Pétrograde, le front russe fût désormais en contact plus étroit avec le front occidental des Alliés. Le général de Castelnau a répondu en proposant de porter un toast en ces termes : Un seul cœur, un seul but. Il ressort évidemment des paroles de lord Milner et du général de Castelnau que la conférence a beaucoup fait pour consolider l'unité des armées russes et alliées. Les conférences périodiques ont rendu de tels services que l'on peut prévoir des réunions plus fréquentes de délégués alliés. Lord Milner escompte avec la plus grande confiance le bon effet moral de la conférence pour amener une union plus étroite entre les peuples alliés et assurer par ce moyen la victoire de la cause commune. Le général de Castelnau passant en revue l'année 1916 a dit que les Allemands ont complètement échoué dans leurs opérations actives sur les principaux théâtres de la guerre. Verdun, la Somme, l'attaque victorieuse de Brussilof et les succès des Italiens sont les étapes vers la victoire marquées sur la route des Alliés. Sa récente visite en Russie lui a donné l'assurance absolue de la force et de la sincérité de nos allié? russes. o—o Le Kaiser n'est plus maitre de la situation Dans les cercles diplomatiques romains, on apprend qu'à Berlin le parti extrême devient absolument maître de la situation et que non seulement tous les hommes du gouvernement, mais aussi le Kaiser, sont sous sa dépendance. Si l'empereur voulait reculer, il ne le pourrait plus que très difficilement et par un coup brusque d'autorité, car il a perdu la direction politique de la guerre. Ici la conviction générale dans ces cercles est que la guerre entre les Etats-Unis et l'Allemagne est devenue inévitable, tant à cause de l'irritation des esprits en Amérique qu'à cause des incidents inhérents à la guerre sous-marine telle que l'Allemagne entend la conduire. Un véritable vent de folie règne dans les sphères gouvernementales germaniques, où déjà on exprime vaguement l'opinion que l'Allemagne ne devrait pas attendre que la déclaration de guerre partît de l'autre côté de l'Atlantique. La seule question est actuellement de savoir si le mot qui provoquera les hostilités partira du côté allemand ou du côté américain. Cette conviction est tellement profonde que déjà on suppute les avantages que les Etats-Unis apporteront à l'Entente en entrant dans le conflit, et on convient que sur l'échiquier terrestre le concours des Américains ne peut apporter aucune modification, tandis que sur le terrain financier, dans les approvisionnements de toute sorte ainsi que dans la guerre navale et dans la protection des convois, ce concours serait précieux et décisif. -o—o La Belgique " brillamment épargnée " Le professeur docteur allemand Penck, titulaire de la chaire de géologie et directeur de l'Institut géographique à l'Université de Berlin, a, le 29 janvier 1917, au Musée des études océaniques, parlé de son voyage en Belgique pendant l'été 1916, au cours duquel, à la demande du gouverneur général, il a donné des conférences aux troupes allemandes. A ses auditeurs de Berlin, le professeur Penck, s'aidant de projections lumineuses, a fait part des impressions que lui a laissées son passage dans diverses villes belges, Tournai. notamment, et dans la région des houillères du Borinage et de la Campine. Il a passé en revue les types des diverses races, insistant sur la nécessité de préserver le caractère flamand des Flandres et du Lim-bourg contre l'influence wallonne. La Vossische Zeitung (no. 53, 30 janvier 1917). qui publie le compte rendu dé la conférence, ajoute : " Comme conclusion, 'le conférencier a montré que la Belgique était toujours debout et qu'elle avait été, de notre part, brillamment épargnée (glànzend creschûtztl." Le ravitaillement de la Belgique Un appel aux neutres Ce n'est pas sans un serrement de cœur que les Belges, en Belgique occupée comme en exil, auront appris la grave nouvelle du retrait de ia participation américaine dans les opérations du "Relief".On avait cru un moment que la rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Allemagne n'aurait pas emp>êché les compatriotes du président Wilson de poursuivre dans nos provinces l'œuvre de charité qu'ils avaient organisée avec tant de succès. La caractère même de cette œuvre, surtout, si on la rapproche des conditions dans lesquelles la Belgique s'est trouvée entraînée dans la guerre, aurait dû lui assurer aux yeux de tout peuple civilisé l'immunité que le code international accorde à la Croix-Rouge. Mais c'est mal connaître les Allemands que de croire qu'ils sont capables du moindre geste chevaleresque, ou même, simplement, d'équité. Ils ont donc forcé les Américains à se retirer de la Belgique, et la meilleure preuve qu'ils se rendent compte de tout ce que cette mesure contient d'odieux, c'est bien la façon dont ils s'y sont pris. Ils n'ont pas, en effet, intimé brutalement leur expulsion aux collaborateurs de M. Hoover. Avec leur hypocrisie habituelle, ils se sont contentés de mettre à leur participation au Relief des conditions telles qu'elles excluaient tout contrôle sérieux et même toute participation effective à la distribution régionale des vivres. Dans ces conditions, les Américains étaient incapables de continuer à fournir ces garanties au sujet de Ta destination ultime des vivres qu'ils ne voulurent jamais accorder qu'à bon escient — et, toute question de dignité à part, leur retrait s'imposait de ce seul chef. Il n'est pas exagéré de dire que, quoi qu'il arrive, c'est là une perte considérable pour l'œuvre du Relief Chacun sait que les ressources financières grâce auxquelles, depuis près de deux ans et demi, la Belgique a été mise à l'abri de la famine, ne sont pas exclusivement américaines. La Belgique et l'empire britannique y entrent pour une bonne part. Notre gouvernement, dès la première heure, n'a pas cessé d'intervenir activement dans toute l'œuvre du ravitaillement et notamment dans la grave question du transport maritime qu'elle comportait; l'Angleterre lui a donné son aide financière et toutes les facilités indispensables au point de vue de la levée du blocus en faveur de la Belgique, même au détriment d'intérêts militaires considérables. Il rt'y a pas de doute cependant que la décision, l'activité, le dé-voûment, l'absence de tout esprit bureaucratique, le puissant appui moral des Américains ont joué un rôle considérable dans le succès de l'œuvre, et nous ne pouvons manquer de saisir cette occasion pour dire ici, encore une fois, au nom de tous nos compatriotes, la gratitude profonde de notre nation à la généreuse Amérique. Et maintenant, que va-t-il se passer? Il est encore possible de croire que l'Allemagne, en 'présence de la situation tendue, — un seul navire américain torpillé peut entraîner une déclaration de guerre ! — ait voulu se prémunir à l'avance contre la présence de sujets potentiellement ennemis dans une zone critique au point de vue militaire. Au Havre, comme à Londres, comme à New-York, on espère fermement que le Relief pourra être continué avec la collaboration d'autres neutres, et on songe avant tout à l'Espagne et peut-être aux Pays-Bas. Il faut émettre le vœu que les négociations engagées aboutissent rapidement et qu'on réussisse aussi à solutionner sous peu la question des transports maritimes sous le pavillon de la C.R.B. La sympathie si éclairée et si cordiale du roi Alphonse XIII, qui s'est déjà affirmée à tant de reprises, nous sera certes d'un grand secours à ce point de vue. On peut croire que grâce au concours américain, qui nous reste acquis,et à la bienveillance du gouvernement anglais, qui se reportera certainement sur les représentants autorisés | de la plus grande nation neutre de l'Eu- ■ rrvnp l'rpuvrp no c/*iiiffrîra aiipiinti nution sensible. On peut être assuré que les Espagnols sauront affirmer avec autant d'énergie en Belgique les droits des neutres que dans leur récente note à l'Allemagne, d'un ton si ferme et si élevé. Enfin, il est permis de dire qu'ils se feront un point d'honneur de faire preuve dans nos provinces de ce sens pratique qui s'est si heureusement réveillé chez eux, surtout en Catalogne, depuis quelques années. Certes, si l'Espagne est chargée du Relief, son jeune Roi saura choisir ses collaborateurs... Mais ce n'est pas tout. Malgré la délicatesse d'un tel sujet, surtout à l'heure présente, nous croyons devoir à la cause belge de voir plus loin que les nécessités immédiates et envisager d'autres hypothèses. La façon cauteleuse dont l'Allemagne a exclu les Etats-Unis du Relief donne en effet à réfléchir. Il convient d'autre part de ne pas oublier qu'il existe de l'autre côté du Rhin toute une école qui professe que le ravitaillement neutre de la Belgique s'effectue au détriment des intérêts militaires de la coalition centrale. Son porte-parole, le comte zu Reventlow, un des pangermanis-tes les plus effrénés, s'est expliqué à ce sujet, à diverses reprises, et sans équivoque possible, dans la Deutsche Tages-zeitung.Reventlow pose en fait que, sans le ravitaillement, la " résistance belge " aurait déjà pu être brisée depuis longtemps par la faim. Matés par un manque de vivres savamment organisé, — et porté au débit de l'Angleterre et du gouvernement belge — les habitants des provinces occupées auraient pu être, a écrit Reventlow, soumises sans difficulté au service auxiliaire librement consenti En outre, au point de vue moral, la germanisation établie "sur les besoins du ventre " aurait eu au moins un succès partiel. Enfin, on ne se serait pas imposé un contrôle gênant.. La Belgique et les Belges isolés de tout, auraient pu être " exploités véritablement à fond La thèse est monstrueuse, mais entièrement conforme aux théories germaniques. Il n'est pas inutile de noter que Reventlow est un des premiers partisans de la guerre sous-marine à outrance qui se donne en ce moment libre cours, et que l'Allemagne, acculée à la défaite, ne paraît, sous la pression d'Hindenburg, ordonnateur des odieuses déportations, devoir reculer devant rien pour différer l'échéance inéluctable de l'effondrement. Dans ces conditions, et en prévision d'éventualités que nous voulons encore croire improbables, mais que les événements récents ne permettent plus de considérer comme entièrement impossibles, il ne paraît pas inutile que les Neutres, s'ils veulent éviter de s'attacher une honte éternelle, se préoccupent dès à présent, et avant qu'ils ne se trouvent en présence d'un fait accompli, du sort do la population civile en Belgique occupée.L'historien de l'avenir acceptera peut-être les excuses des petits peuples qui ont laissé passer sans protestation la violation de la neutralité belge, mais il ne laverait aucune nation libre du reproche d'avoir permis, faute d'un geste nécessaire, qu'un pays qui n'a fait que son devoir meure de faim par le fait d'implacables bourreaux. La situation Au sujet du retrait forcé des Américains occupés au travail de la Commission neutre for Relief en Belgique et dans le nord de la France, les autorités de la Commission à Londres désirent qu'il soit connu que cela ne doit occasionner aucune interruption des importations ou du travail de secours dans les territoires occupés de Belgique et de France. La continuation des importations dépend d'arrangements pratiques effectués avec les autorités allemandes quant aux départs des navires du Relief et, évidemment, du maintien des garanties existantes. Quant à celles-ci, les autorités allemandes en Belgique ont déclaré expressément que c'est le vœu du gouvernement impérial allemand qu'il n'y ait aucune interruption dans le service et que le travail du Relief continue.— Daily hvrtut ri à

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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