La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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09 oktober 1917
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s.n. 1917, 09 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0c4sj1bg0k/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CIRQ CEHTI*K» &E: VIJ_F CERT PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telephoae: Holborn 212. ABONNEMENTS 1 mois~3>h. ; 3 mois, 9 sh. ANNEE , woMtwjf uane, — î eiepnonc : 1 MARDI 9 OCTOBRE 1917 No. 282 LA GRANDE GUERRE ■ L'Amérique du Sud et l'Allemagne pnnpmis dans la Raltinu^ La Finlande nroelame la rénukliaue lu solidarisation des républiques sud-^■léricaines en un seul bloc contre l'au-Hcratie allemande s'opère lentement Hais avec certitude. Le Pérou, qui avait Hvoyé à l'Allemagne un ultimatum à Hcpos du torpillage du Lorton, a déci-Hde rompre. Le Congrès a voté par H, voix contre six la motion suivante : Ht. vue de la déclaration du ministre Affaires étrangères et d'accord avec principes proclamés par le ministère, ^■Congrès sanctionne la rupture des re-Hiions diplomatiques avec l'Allemagne, ^Hr la proposition du gouvernement." Be ministre allemand a, en conséquents reçu ses passeports. ■L'Uruguay suit l'exemple du Pérou, ^■deux heures du matin, dimanche der-H:~, la Chambre des représentants a Hcidé, par 74 voix contre 23, de rompre ^■relations diplomatiques avec les puis-Hnces centrales. Cette décision fut con-Bmte par le Sénat par 13 voix contre 3 ■ annoncée dimanche matin par un dé-Bn signé par le président. Le baron Brdenflycht, ministre d'Allemagne, a Hi ses passeports. En même temps, Bradent, dans un message envoyé au B«grès, a déclaré que bien que l'Uru-Bay n'a pas eu à souffrir des injures di-Htes de l'Allemagne, la république Bvve qu'il est nécessaire de montrer ^■solidarité avec les champions de la Btice, de la démocratie et des petites Hjuant à la république de San Salva-B~, on annonce de Washington qu'en Birnse à des demandes de renseigne-■Pts au sujet de la signification de sa Blaration de neutralité amicale à l'é-■'(1 des Etats-Unis, le ministre des Af-Btts étrangères a répondu : "Le San Mirador se considère comme associé Bc les Etats-Unis dans la lutte mon-Bje par suite de ses sentiments en fa-Br du panaméricanisme. " Kn Argentine, la situation politique Bfe confuse. Le président semble fai-■(u maintien de la neutralité une épreu-■F la fidélité du parti radical en trans-B»ant une question internationale en Bquestion de parti, eh divisant le par-Bpcal et en affaiblissant le pouvoir du Be comte Luxburg, la cause bien in-B®taire du ralliement des républiques B^méricaines, a quitté l'Argentine in-BN0 pour se rendre à bord du vapeur Upn-Victoria-Eugenia ancré à l'embou-B"r du Rio de la Plata, en route pour ^BPagne. Il paraît qu'il n'a pas réussi obtenir de sauf-conduit contre les des sous-marins. B ^''uation militaire générale est à BjPrÉs inchangée et l'activité se borne Bes duels d'artillerie, tant dans les ■Jores que dans' la région de Vau-^B°n-Laffaux-Hurtébise et dans celle de ■p-en-Laonnois, comme sur la rive f'f- 'a Meuse, au nord du bois de Bts '^"eniands semblent de nouveau ■"'Parer pour une action navale dans tique. De Stockholm, on signale B |0r' contingent naval a été observa ar?e de Bornholm et de l'archi-■ ' Stockholm. L'agence centrale B'""™ de la presse annonce le 'H_( projet d'offensive allemande V "e'singfors et Pétrograde. Un ^Ba!Ur arr'v^ à Stockholm, via Co-■Ce"lllj' a déclaré qu'il a appris d'une sûre que de considé-B orces allemandes seraient concen-■;eS0Us Peu, dans la Baltique, ensem-une grande quantité de pêcheurs Hjet s tydroplanes et transports. Le ■ . éprendrait, en premier lieu, Bfor'1^, Par nier et par terre de Hel-''nlande). Il n'est pas proba-B- Pareille attaque annoncerait Bt l,:l" f'e conquête de la Finlande, H b . emands peuvent s'emparer Ba il, terre> comprenant la ba- ■assur„ .He,singfors> qui- dès lors» B dp F'.rait une maîtrise à l'entrée du ^■s, ,r 'n',ande, par l'établissement de 0u ils essayeraient de harceler A A la base navale très forte de Reval, de l'autre côté du golfe et sans doute la capturer après un siège relativement long. Entre temps, le gouvernement de Finlande a proclamé la république et des décrets ont été publiés, l'un attribuant le-pouvoir législatif à la diète et au président de la République, l'autre fixant les relations de la Finlande avec la Russie. Le président sera élu pour six ans et entrera en fonctions le 28 avril prochain. Il sera en même temps général en chef des troupes finlandaises, qui se recruteront par le service obligatoire. Le régime actuel servira de base à la Constitution. La Finlande restera unie à la Russie, mais elle aura sa propre constitution et son gouvernement avec des autorités législatives et exécutives-Les questions de paix et de guerre seront commissoires pour les deux pays et seront décidées d'accord avec les lois constitutionnelles de la Russie. Les traités avec les puissances étrangères seront conclus par la Russie à moins que le gouvernement russe ne décide qu'un traité particulier doit être conclu par la Finlande. En Afrique orientale, le contingent belge est en contact avec l'ennemi sur un front de douze kilomètres à l'est de l'importante ville de Mahenge. Les Allfe-mands ont été forcés d'évacuer deux villages à cinq kilomètres au sud-ouest de la ville. o—o Le ravitaillement de la Belgique Les pourparlers hollando-anglais Amsterdam, 7 octobre. — On annonce officiellement qu'un accord de principe a été conclu dans les discussions concernant les importations de charbon et le règlement d'autres questions économiques pendantes entre la Hollande et l'Allemagne, et qu'il sera soumis à l'approbation des deux gouvernements intéressés.Le,Telegraaf apprend qu'une des principales conditions hollandaises est que les Pays-Bas seront mis en situation d'envoyer leurs navires chercher du charbon anglais sans courir de risques. Les négociations au sujet du contrat avec l'Angleterre se poursuivent. On croit que le gouvernement hollandais a informé l'Angleterre qu'il est impossible de placer régulièrement J80.000 tonnes à la disposition du Relief belge, et a donc demandé que ce chiffre puisse être réduit à 100.000 tonnes, ensuite de quoi la Hollande ne recevrait que 100.000 tonnes de charbon anglais. L'Angleterre ne-s'est pas encore prononcée sur cette proposition. Le Telegraaf apprend que l'Angleterre a envoyé une note à la Hollande au sujet de l'exportation de sable et de gravier vers la Belgique (où ils servent aux besoins militaires des Allemands. — Réd.). Il appert que cette exportation n'a été que temporairement arrêtée par le gouvernement hollandais. — Times.Les constructions maritimes aux Etats-Unis L'Emergency Fleet Corporation de New-Yoçk a passé un contrat pour la construction de quarante navires en acier de g.000 tonnes de poids mort, pour 1 million 305.000 dollars chacun. Comme dans les contrats précédents de même nature, le gouvernement construira les chantiers et en sera propriétaire. Un crédit de 35 millions pout-la construction de ces chantier^ a été demandé au Congrès.La frousse est le commencement de la sagesse L'annonce de représailles aériennes a jeté une crainte salutaire dans un grand nombre de centres allemands et l'on annonce que les bourgmestres de Karls-ruhe, Baden, Constance et Friedrichs-haven se sont réunis afin de discuter les mesures de protection. Si les autorités britanniques ont mis du temps à prendre contre la lâcheté de ces attentats la seule mesure qui s'imposait, les Allemands ont l'air de savoir qu'ils n'auront rien perdu pour avoir attendu quelque peu. Les Belges en Afrique orientale Nos troupes investissent Mahenge Une dépêche du correspondant de l'Agence Reuter auprès de l'armée britannique en Afrique Orientale allemande, datée de Missindye, le 4 octobre, dit entre autres : " Les Belges sont maintenant en contact avec l'ennemi sur un front de neuf milles (15 kilomètres) à l'est de la très importante ville de Mahenge. Les Allemands ont été forcés d'évacuer deux villages à trois milles (5 kilomètres) au sud-ouest de la ville. L'avance des Belges sous les ordres du lieu-tenant-colo'nel Huyghe s'est faite du Nord, et jusqu'à présent, toutes les localités citées dans les dépêches, relatives aux progrès de nos troupes, étaient au Nord de Mahenge. La dépêche ci-dessus fait mention pour la première fois de positions belges à l'Est de la ville et de villages au Sud-Ouest. On peut en inférer que les Belges ont entrepris l'investissement de Mahenge, et que leur étreinte se resserre autour de ce centre de résistance allemand de premier ordre. On est sans nouvelles depuis fort longtemps des forces britanniques qui s'avançaient sur Mahenge du Sud. Les mensonges boches Dans son numéro du 20 septembre, la Ga-zette de l'Allemagne du Nord affirme que le puissant chef Mussinga, " roi " du Ruanda, a été tué par les Belges. Le ministère des Colonies ayant demandé des renseignements au général Malfeyt, haut commissaire royal des provinces occupées, vient d'en recevoir la réponse télégraphique suivante : " L'ordre n'a jamais été troublé dans le Ruanda. Mussinga est devenu le collègue le plus dévoué du major De Clerck, résident du Ruanda." ——o—o Le cardinal Mercier n'est pas attendu à Rome Nous avions signalé sous toutes réserves l'information d'après laquelle le cardinal Mercier aurait été invité par le Pape à se rendre à Rome. Une dépêche de Rome dément cette nouvelle et dit qu'on n'attend pas en ce moment l'archevêque de Malines au Vatican. o—o Notre ministre à Berne Le Moniteur belge des 1-6 octobre publie le mouvement diplomatique suivant : Par arrêté royal du 2 septembre 1917, M. le baron P. de Groote, ministre plénipotentiaire de ire classe, a été déchargé de ses fonctions d'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire près la Confédération helvétique et mis à la disposition du ministère des Affaires étrangères. Par arrêté royal du 15 août 1917, M. F. Peltzer, conseiller de légation, a été nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de 2e classe. Par arrêté royal du 3 septembre 1917, M. F. Peltzer a été nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire près la Confédération helvétique. M. Fernand Peltzer est né à Verviers et est âgé de quarante-huit ans. Il appartient à une famille de grands industriels bien connue en Belgique non seulement dans le monde des affaires, mais aussi dans celui de la politique. Son oncle, M. Auguste Peltzer, représenta l'arrondissement de Verviers successivement à la Chambre et au Sénat; son frère^ M. Edouard Peltzer, membre du Sénaî* est demeuré en Belgique occupée où il préside depuis la guerre de nombreuses œuvres d'assistance. Notre nouveau ministre à Berne a occupé précédemment le poste de conseiller de légation de Belgique à Berlin. 11 a épousé la fille de feu Emile De Mot, bourgmestre de Bruxelles. Huit de ses parents,' du même nom, tous volontaires de guerre, servent dans l'armée. Plusieurs d'entre eux ont gagné au front les étoiles de sous-lieutenant. La grande-duchesse de Luxembourg Le Bulletin des Luxembourgeois de l'armée belge publie, sous la rubrique "Nouvelles de la Cour grand-ducale", que le prince Ruprecht de Bavière a été, pendant la nuit du 30 juin au 1er juillet, l'hôte de la grande-duchesse au cha-teau de Luxembourg- Cette visite a eu lieu incagnito et dans le plus grand secret. La mission belge aux Etats-Unis DECLARATIONS DU BARON MONCHEUR (Correspondance de la " Métropole Le Havre, 2 octobre. La mission belge aux Etats-Unis vient de revenir en France. A cette occasion, nous avons été demander à son chef, le baron Moncheur, ministre d'Etat, quelles impressions il rapportait de son nouveau séjour dans la grande République, dont l'intervention aux côtés des Alliés sera d'un si grand secours à la cause de l'Entente, et tout spécialement à celle de la Belgique. L'éminent diplomate a bien voulu nous faire les déclarations suivantes, dont les lecteurs de la Métropole apprécieront tout l'intérêt : En revenant en Amérique après une absence de huit années, j'ai été frappé du développement prodigieux de la prospérité et de la richesse publique. Les progrès sont surtout remarquables dans l'Ouest et principalement sur la côte du Pacifique. Dans des villes comme Seatle, San Francisco, Los Angeles, les pauvres sont pour ainsi dire inconnus. Même les habitations ouvrières ont l'aspect de villas entourées de jolis jardins parfaitement tenus. Les routes qui étaient impraticables il y a quinze ans, lors de ma première visite dans l'Ouest, sont maintenant admirables et l'on peut se rendre en automobile de la frontière de la Colombie britannique jusqu'à celle du Mexique, tout le long de la côte du Pacifique, sur une magnifique voie asphaltée de plusieurs milliers de kilomètres de long, telle qu'il n'en existe pas en Europe.La prospérité se montre partout; c'est ainsi qu'en Californie il y a une automobile par sept habitants; dans la foule qui remplit les rues, on voit bien rarement un seul individu misérablement mis. Les Amérioains mettent toute leur é-nergie et leur esprit d'initiative à tirer parti des prodigieuses richesses naturelles du pays. C'est ainsi que dans le nouvel Etat d'Oklahoma, la ville de Tulsa, dont on ne trouverait pas le nom sur une carte faite il y a quinze ans, compte maintenant cinquante millionnaires (en dollars). On y voit des Sky Scrapers à quinze étages, des magasins élégants, des hôtels et des clubs somptueux. L'exploitation des sources de pétrole a opéré ce miracle. Le président de la Chambre de commerce me disait au banquet qu'on nous a offert dans cette ville, que mon voisin de table, vêtu comme un modeste fermier, venait de vendre sa part dans une concession de pétrole près de Tulsa pour 35 millions de dollars ! Des capitaux énormes sont placés dans de nouvelles entreprises destinées à augmenter encore la richesse publique, de sorte que celle-ci ne paraît pas être encore arrivée à son apogée si les événements n'y mettent pas obstacle. - Une prospérité pareille a naturellement amené un luxe extraordinaire qui se manifeste surtout dans les grandes villes de l'Est et atteint parfois des proportions extravagantes. Mais à côté de ce faste qui n'est déployé que par une proportion relativement infime de la population, on peut remarquer chez toutes les autres classes des conditions d'existence bien supérieures à celles des classes correspondantes en Europe. Les Américains font d'ailleurs, en général, le plus noble usage de leurs richesses. Le nombre d'établissements d'éducation et d'instruction supérieure, d'hospices, d'hôpitaux, de musées et d'établissements d'utilité publique de tout genre créés et soutenus pat1 l'initiative privée est incroyable et je me suis demandé parfois comment on parvenait à les utiliser tous. L'Université Stanford, en Californie, a pris un développement magnifique, grâce à la dotation de 17 millions de dollars que lui a donnée la veuve du célèbre millionnaire Stanford. L'Université de Chicago, que j'ai visitée et dont les bâtiments sont admirables, a reçu 35 millions de dollars de M. Roc-kefeller. Je pourrais citer bien des cas semblables. Il est naturel qu'avec des sentiments semblables, les Américains aient contribué généreusement à soulager les infortunes des Belges, dont ils admirent le courage, le patriotisme et l'esprit de sa crifice au milieu de leurs effroyables é-preuves.Cette générosité est d'ailleurs loin d'être épuisée; elle attend l'occasion de se montrer plus encore que par le passé. Une personnalité très haut placée me disait qu'elle s'attend à voir l'initiative privée américaine contribuer largement après la guerre, par des dons généreux, au relèvement de notre malheureux pays. Jai vu en Californie des dames qui avaient vendu leurs bijoux pour en donner le montant aux oeuvres belges. A la clôture d'un meeting où j'avais pris la parole, les assistants défilèrent devant moi pour me serrer la main. Une dame très modestement vêtue vint ainsi à passer devant moi et me mit en main un petit billet de banque en me disant : "Pour les enfants belges". Je remerciai et mis la banknote en poche croyant qu'il s'agissait au maximum de 10 dollars. Ce n'est qu'à la clôture de la réception que je vis que le montant du billet était de 1.000 dollars- Je n'eus que la voie du journal de la localité pour adresser de nouveau l'expression de toute ma reconnaissance à la généreuse donatrice dont j'ignorais même le nom. Les Américains disent qu'ils sont open hearted — à cœur ouvert — mais j'ajouterai que, lorsqu'il s'agit d'exercer la bienfaisance, leur main est aussi ouverte que leur cœur, o—o Un conseil de régence en Pologne On mande de Varsovie que quelques jours avant la promulgation du nouvel acte austro-allemand au sujet du royaume de Pologne,le Club politique des partis, représentant l'immense majorité de l'opinion publique polonaise, a publié la déclaration suivante : Notre pays est à la veille de recevoir de nouveaux organes d'Etat comme conséquence ultérieure de l'acte du 5 novembre 1916. Dans cette recherche des voies propres à la réalisation de cet acte, des formes nouvelles apparaîtront avec, en tête, un conseil de régence qui aura de larges et pleins pouvoirs politiques.Toutefois, en présence de la gravité de la situation nouvelle, le Club politique des partis se sent le devoir de déclarer ce qui suit : Le conseil de régence auquel sera attribué un large champ d'action dans le domaine de la reconstitution de l'Etat peut réaliser sa tâche et obtenir des résultats heureux pour la nation à condition de ne pas oublier un seul instant que, conformément à l'esprit de l'histoire de la Pologne, la nation a été et est la seule source du pouvoir suprême. Nous croyons inébranlablement que, dans les conditions transitoires actuelles, le conseil de régence, sans en référer à la volonté nationale, ne préjugera ni les frontières, ni la constitution de l'Etat polonais; qu'il n'offrira à personne la couronne de Pologne et qu'il ne signera aucun traité, soit politique, soit commercial, qui préjugerait le sort futur de la Pologne. Nous nous attendons également à ce que le conseil de régence protège la nation contre les conséquences destructives de la guerre, à ce qu'il entreprenne efficacement une œuvre de reconstruction par ses propres forces de l'Etat polonais. Parti de la politique réaliste, parti national démocrate, parti polonais progressiste, union nationale, parti de la démocratie chrétienne, parti de l'indépendance économique. o—o Le Kronprinz "lyrique" Faisant sa partie dans le concert de réclame et de publicité organisé autour du nouvel emprunt de guerre allemand, le Kronprinz a publié la déclaration caractéristique suivante : " Nos ennemis ont repoussé avec mépris notre main qui leur offrait la paix. Leur cri de bataille est : " Annihilation des puissances centrales." Le sabre doit donc continuer son œuvre sanglante jusqu'à ce que nos ennemis soient contraints d'adopter une autre attitude. " De grandes choses ont été accomplies jusqu'à présent. Montrons-nous-en dignes. "Restons forts et joyeux dans le sacrifice et faisons le serment solennel que chacun à sa place donnera tous ses biens ét son sang afin de contribuer à repousser l'ennemi ét de nous aider à continuer la lutte jusqu'à un paix honorable. La pensée de notre glorieuse et sainte mère-patrie, de nos héros tombés et de tout ce que nous aimons et estimons doublera notre force et notre esprit de sacrifice."

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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