La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 09 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gh9b56f57m/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY ,Mni CI1Q CEITÏM I0LLAID18 VU» CWrï ?0ITIWSÎi DIX CMTIMI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRE m . a» *->l V Iir *-> A T.l I . Uf.1L OIO (" 3 mois 9 tb Abonnements : -j 6 mois 17 sh 25MB ANNJEJ MAPnT Q .TTTTT.T/TCT 1918 SmJSl OM.iL9mX3 C3KO" JE1 JE&IE&ZE I Reconquête du delta de la Piave La "suppression" de von Mirbacl Nouvelle révolution en Ukraine ? Lundi midi. 1 Le 18 juin dernier, le comte von Mirbach Ambassadeur d'Allemagne à Moscou d'aprè Bon titre, mais en réalité dictateur teuton Bous les auspices des bolchévistes, de ce qu rMe de la " Grande-Russie ", offrait à l'am bassade un grand dîner à l'occasion du tren • tienne anniversaire de l'avènement au pouvoi L son illustre maître, Guillaume II. L'état ■najor allemand en Russie au grand comple jet un certain nombre de ses auxiliaires russe Assistaient à la cérémonie qui, malgré le pri: Me la vie en Russie, fut brillante et fort gaie B,es Boches célébrèrent avec enthousiasm ■eur facile triomphe en Russie et l'arrosèren Kbondamment de Champagne français. Ai Hessert, des discours furent prononcés, l'n Kensure vigilante nous a privé jusqu'à présen flde leur détail mais nous imaginons volontier ■que les bons socialistes aux poches bourrée ■de marks, ne se firent pas faute de faire fu Bner sous le nez de leur maître un encens fa Bile. L'ambassadeur loua vraisemblablemen Beur zèle et sans doute pour lui donner quel Bue espoir de se tirer des circonstances de plu Ben plus difficiles où la continuation de la guei ■re, les place, il déclara — ce détail est offick B- que la paix générale était toute proche, lais ■sant entendre qu'elle serait évidemment obt: ■nue par le triomphe des armes prussiennes su ■le front occidental. Une telle paix maintier Bdrait la situation existante en Russie et aurai ■permis en particulier à von Mirbach de_ re ■cueillir le fruit de ses scandaleuses machint Mais, dans tous ces beaux rêves, les Aile ■mands en général et leur ambassadeur à Mo; cou en particulier avaient compté sans la Ru Bsie — la vraie — qui subit dans la plus prc Bfonde humiliation les indignités auxquelles le •traîtres bolchévistes l'ont forcé de souscrit Met qui n'est pas prête à continuer à grav ■ce calvaire sans révoltes opportunes. Mille s Bgnes indiquaient ces derniers jours que cett ■ révolte se préparait activement. Les prome1 Bses faites aux masses russes de leur donner d Bpain et la paix, promesses que les maximali: ■ tes n'ont pas tenues, ont aliéné aux bolchi Bviks les deux tiers de leurs partisans. I Le mouvement religieux se réveille partou ■ Des processions ont jieu chaque jour à Petn ■grade, et à Moscou ; le mouvement est aujou Bd'hui si fort que les bolcheviks n'osent pli ■faire tirer sur la foule. Dans les villes, les pi Bpulations réclament ouvertement un ministèi Bpurement socialiste ou un ministère de coa' ■ tion des partis de gauche. Dans les camp; ■gnes, l'hostilité des anti-maximalistes (tsari1 Btes et autres), a été alimentée par les atrocité Hdes gardes-rouges chargés de s'emparer d ■ blé par la force. Leurs agissements ont éve:f ■ une haine féroce. Les cadavres de paysans ■ qui on a disputé leur récolte sont étendus dar Bles rues de certains villages. Les paysans cot. ■ mencent à s'armer pour défendre plus effic: ■ cernent leurs biens. En résumé, selon ces journaux russes, ■ moment paraît de plus en plus proche où i ■ résistanoe ciivle, jointe aux succès militaire ■ remportés par les Tchéco-Slovaques dans ■ sud-est permettrait de chasser ceux qui r ■ sont plus considérés que comme des oppre: ■ seurs et qui, sans leurs alliés allemands, si ■ raient depuis longtemps supprimés. | Mais pour fournir au monde la preuve pu ■ pable de cette résistance, il fallait un acte u ■ la symbolisât et qui frappât la puissance c ■ ténèbres et de corruption à laquelle la Russ ■ doit d'être enchaînée, un acte qui fût bien pli ■ éclatant que la disparition d'un des comparse ■ russes de l'Allemagne. Cet acte est venu. L ■ comte von Mirbach a été " supprimé " dar ■ son antre le 6 juillet au matin par deux patrie ■ tes russes qui, après l'avoir revolvérisé, jet: ■ rent deux grenades à main dans le salon où ■ les recevait et profitèrent de la confusion crée ■ par l'explosion pour s'éloigner sans être ii ■ quiétés. Les conséquences de ce crime politique pei ■ vent être considérables. Comme le dit tre ■ bien la presse française,c'est le premier acte c ■ vengeance de la Russie opprimée contre 1 ■ tyrannie allemande. Il dénote un état d'âm< I II montre qu'il y a encore en Russie des hon ■ mes qui ont le souci de la dignité et de l'hoi ■ neur de leur pays et qui sont prêts à le défei ■ dre, fut-ce par le revolver et la bombe, conti B la force des baïonnettes. Il prouve que la p; [ tienoe des éléments sains de la Russie est r bout et que de l'excès du mal sortira peut-êti le remède. Ce qui est très particulièrement caractéri; I tique, c'est que la haine des patriotes s'e: I assouvie contre le plus haut représentant c I l'impérialisme allemand en Russie, et no I contre ses instruments, Lénine ou Trotsk' On peut voir dans ce fait un sens des siti tions particulièrement aigu. Les patriotes ri , ses savent très bien que les bolchévistes s sont que des agents de l'Allemagne et que le , suppression par la violence ne changerait ri i au cours des choses actuel. C'est PAllema qui est l'ennemi, c'est lui qu'il faut frapp pour montrer au Kaiser et au monde que te r tes les trahisons ne materont par la volor slave de liberté et d'indépendance, t L'assassinat de Mirbach place l'Allemag 5 dans une situation particulièrement diffici c Grâce aux bolchévistes, l'ambassadeur al mend à Moscou tenait la Russie en respi s sans l'aide d'une armée. Mais si la haine c t patriotes commence à s'exercer activement p i des attentats qui portent atteinte au presti 3 allemand, la continuation d'une telle poli t que devient, non seulement difficile, mais e s core extrêmement dangereuse. s Si le Kaiser veut rétablir ce prestige, comi il le fit, de la façon que l'on sait, lors de révolte des Boxers chinois qui avaient assas t né von Katteler, il ne peut se contenter c abjectes excuses que lui prodiguent Lénii s Tchichérine et Ioffe. Mais s'il veut exeri une vengeance quelconque, il ne peut charç 1 la garde rouge de ce soin, car l'état de l'o nion publique russe indique qu'elle serait i puissante. Il ne peut s'en tirer que par u r marche œûteuse sur Moscou et par l'occu] tion de la nouvelle capitale. D'autre part < 1 demandes de réparation trop draconiennes, feraient que favoriser le mouvement bolcl - viste. De toute façon l'assassinat du con Mirbach crée à l'Allemagne et à ses com[ ces russes des difficultés imprévues qui pi vent conduire à des développements décisi Tout ce qui gén,e et embarrasse nos enner 1- nous est favorable. C'est â ce point de \ s qu'il faut considérer avant tout l'assassinat e 6 juillet. r En Sibérie orientale, les troupes tchéco-s i- vaques continuent du reste à créer aux bolc e vistes et par ricochet, aux Allemands, des e ficultés nouvelles. On confirme de façon si u qu'après avoir lancé un ultimatum au So\ >- de Vladivostock qui, assisté par des prisi niers austro-allemands, s'opposait à leur p sage, les Tchèques ont désarmé le 29 juin t troupes bolchévistes, dont six cents marins, 1- ont pris possession de Vladivostock, d'où veulent s'embarquer pour aller combattre ,s le front occidental. Des patrouilles anglais américaines et japonaises débarquées de n; e res de guerre assurent le calme dans la ze i- des consulats. L'ancien conseil municipa 1- repris ses fonctions, l'ordre règne et toute population se félicite de la fin du régime niniste. u D'après une dépêche de Copenhague, la f pulation de la côte mourmane se serait défi a tivement séparée de la Russie et se serait je s te à l'Entente; elle dépend du reste des EtJ ' Unis pour son ravitaillement. Une dépêche Moscou dit d'autre part qu'une nouvelle ré lution a éclaté en Ukraine et que 75.000 e hommes de troupes révolutionnaires bien a més se trouvent à 65 kilomètres de la ville v ■s laquelle ils se dirigent. Des détachements e lemands se retirent vers Kief qui est cou e d'Odessa. ï- Comme nous l'avons fait prévoir, les 1 > liens ont reconquis tout le delta de la Piave rejeté les Autrichiens sur la rive droite de i_ nouvelle Piave qu'ils avaient franchie en vembre dernier. Ce beau fait d'armes compl p magnifiquement la victoire du Montello e étend considérablement la zone de protect s de Venise. Les Autrichiens avouent la p£ ,s de ce terrain qui,' dit leur communiqué, ' e pouvait être tenu qu'au prix de gros saci IS ces ". Depuis le 15 juin, les Italiens ont c y_ turé 523 officiers, 23.911 soldats, 63 canons, mortiers de tranchée, 1.234 mitrailleur ! 37-I05 fusils, cinq millions de cartouches et :e nombreux matériel. j. Le front occidental est calme. Les Aust liens ont étendu vendredi soir sur un fr i de 2 kilomètres leurs gains au nord-est >s Villers-Bretonneux. L'aviation britanniqui j bombardé samedi après-midi la gare de Me Sablons ; dans la nuit de samedi à diman> elle a lancé des bombes sur le même obje J' et sur la gare et les voies de garage de Sai t brùck. M. Lloyd George a harangué le 5 juillet troupes américaines en France. L'Allemag ^ a-t-il déclaré, peut avoir la paix générale ^ main si elle accepte les quatre conditions sées par le président Wilson. ♦ ;- L'Union League Club, un des clubs les p ;t considérés de New-York, vient de voter une e solution demandant l'interdiction formelle n l'enseignement de la langue allemande d; j. toutes les écoles de l'Union. | Guillaume II et le Protestantisn Le télégramme à Eisenach Le 11 juin dernier, P "Evangelisch K chenausschutz" allemand se réunissait •conférence à Eisenach et envoyait à ce occasion au Kaiser un télégramme loya te. Guillaume II y a répondu aussitôt 1 un factum qui mérite de retenir l'attenti et dont la presse teutbnne nous fait conn tre le texte. Le voici : Mes remercîments cordiaux pour i tre fidèle salut. L'Eg-lise protestante la" commencé chaque siècle de son histo IS~ dans des temps particulièrement diffi ur les. Mais la foi triomphante des réf< en mateurs et la liberté de la conscience li nd à Dieu, qui survivent en elle, ont si 1er monté tous les orages et ont fait d'e u- une des sources de salut les plus profe lté des pour le peuple et le Vaterland. La guerre mondiale a provoqué u "e exaltation extraordinaire des nécessil lg' religieuses, mais aussi une perturbati j ! de la vie familiale et du développeme ies harmonique de la jeunesse, qui place ar 1' Eglise protestante allemande dev£ ge des exigences nouvelles et imprévues, ti- Ce m'est un besoin du cœur de. l'aie n- à ceindre le glaive, à la renforcer et lui aplanir le chemin pour qu'elle puis ne s'ancrer encore plus profondément da \a la vie du peuple allemand. A côté r1" la tolérance bienveillante à l'égard oeux qui pensent autrement, ce ri ,e^ m'appartient comme une des traditio ter i les plus respectables de la maison a pi- 1 Hohenzollern. m- j ' WILHELM, R. I. ne )a_ Le catholique Tijd d'Amsterdam (24 ju les qui reproduit cette dépêche, en fait sur ne la publication de l'ironique commenta que voici : Les catholiques allemands se sentirc ' sans doute portés à la reconnaissance fs~. sujet de la "tolérance bienveillante" ( leur est témoignée dans le pays qui, •ue VlIIème siècle, fut rattaché par les lie du les plus étroits, des mains de saint I niface, au siège apostolique de Ron lo- Par pure reconnaissance, ils souh ié- teraient certainement volontiers à 1< Sérénissime Souverain d'avoir un a J.re plus ouvert sur la situation lamenta iet dans laquelle se trouve l'Eglise évan; as lique nationale prussienne (sic) sur lgS terrain de la doctrine chrétienne, siti et tion qui est le résultat des conséquem ils logiques tirées par lès théologiens ;ur philosophes allemands du principe f< es, damental du protestantisme: "l'exair v|- personnel comme seule règle de foi". *ne principe a acquis la forme diu rationa jjj me le plus aride ou du panthéis l(-, schleiermachérien ; il fait que les fac tés théologiques des universités a mandes ne laissent presque plus rien n;_ bout des anciennes vérités chrétieni in_ contenues dans la profession de foi ap its- tolique et athanasienne, et que l'adr de nestation paulinienne à Timothée : 1 v'°- positum custodi (Conserve le dépôt ' ' t'est confié) ne représente plus, pour ar~ milieux directeurs du protestantisme lemand, que le souvenir d'une antiqi ^.e historique surannée. Le professeur Adolf von Harna ta- un des amis personnels du Kaiser, pi : et en servir de témoignage vivant, la Enfin, une dtes parentes féminines n°- , très âgées du Kaiser, lorsqu'il y a qu <',e ques années elle embrassa la religion . et tholique, a pu remarquer peu de ch< te de cette "bienveillante tolérance", d; ine 1 la lettre méchante qui lui fut envoyée ;p,_ la source la plus élevée et dans laqu< ap- il était fait état d'une tradition hoh 65 zollerienne de destruction de la conc es, tion catholique de la vie-unLe Tijd fait allusion ici à la lettre ra_ mais démentie que le Kaiser adressa à 3nt Landgravinne de Hesse après sa con\ de sion. Il convient d'en rappeler de ter ; a à autre le texte pour l'édification des cat ,tz_ liques qui pourraient être tentés d'écoi :he quelques rares prêtres belges qui honor :tif dans la personne de l'empereur de toutes ■re_ Prusses, le "principe d'autorité". Voici texte : les i • • * Je hais cette religion que tu as e c]e' brassée... Tu accèdes donc à cette po- perstition romaine dont je considère destruction comme le but suprême ma vie. ju_ Le télégramme à la conférenoe d'Ei r(; nach montre que le Kaiser n'est pas <je core près de lâcher Mein Freund Lut ans (Proclamation de Guillaume II à troupes). FIDES - NOS SOUVERAINS A TONDRAS lr- LA REINE SERA PRESENTE en ATT rTMVTr'TJDT TYC T » A T RCDT I4ATT V-/ X 1 \ A tte is- >ar Ce fut une surprise pour nous q °n d'apprendre par la presse dominicale q aî- LL. MM. le roi et la reine des Belg étaient arrivés samedi à Londres, vena r<>. en automobile de leur port de débarqn ^ mont. ire Le but de la visite de nos souverai c était d'assister aux noces d'argent < >r- roi et de lia reine d'Angleterre. A leur arrivée à Buckingham Palac les honneurs leur furent rendus par 1 gardes écossais dont la musique joua 'n- Brabançonne. Une grande foule c s'était rangée près du palais pour ass n,e ter au retour du cortège royal rentra des cérémonies à St. Paul et au Guil on \ hall, fit à nos souverains un accueil e | thousiaste. Il était près de deux heure nt ' Le roi portait l'uniforme de color j du 5e Dragons de la garde, fer Les visiteurs royaux furent reçus de leur entrée au palais par le roi Georg se la reine Mary, le duc de Connaught, ns princesse Mary, les princes Albert, He de ry et George, le comte d'Athlone et de marquis de Cambridge. ÎZe ! Ils étaient accompagnés du prin ns Charles, comte de Flandre, arrivé 1 es Royal Naval College de Dartmoor av le prince George. Le duc de Brabat ! qui est au collège d'Eton, fut empêc . , ei'être à la cérémonie par une attaq d'influenza. ire La suite de nos souverains se comp se de Mme la comtesse Ghislaine de C raman Chimav. du colonel A. Tilker ■ ' 4M X XI <1 *JL~éJL. V JL J. M.A. » ■ - ■ - ue du capitaine-ex>mmandant Van Over- ue straeten. Le major A. A. Gordon et le es Commander Sir Charles Cust, Bt., R. nt N. (Ecuyer de Sa Majesté) leur ont été re- | adjoints. Le roi Albert et l'a reine Elisabeth as-ns sistèrent au lunch qui fut servi à l'occa-iu sion des noces d'argent des souverains anglais et furent les hôtes de Bucking-e> ham jusqu'à dimanche soir. es Ils ont assisté de bonne heure à la la messe de la cathédrale de Westminster ui et dans la soirée se sont rendus en Ecos- is- se d'où ils rentreront mercredi. ^ Ainsi que nous l'avons fait prévoir dans la Métropole de lundi matin (impri" n" mée le samedi), S. M. la reine Elisabeth :s' assistera mercredi*au grand concert de lel PAlbert Hall donné au bénéfice de la Croix-Rouge anglaise par 105 musiciens à belges sous la direction de M. de Tho-e, ron- la La visite de nos souverains, en Angle-n- terre, est exclusivement commandée par le les liens de parenté qui unissent notre Famille royale à la Cour de St. James et ce à. un caractère essentiellement privé, lu Nous voulons, cependant, ne pas lais-ec ser passer cette occasion sans exprimer ît, la vive satisfaction que ressentent les hé Belges en Angleterre de savoir pendant ue quelques jours leurs bien-aimés souverains parmi eux. o- En leur nom, nous présentons au Roi a- et à la Reine l'expression respectueuse IS. de nos sentiments rte i\rnfV\nH mt au ~~~~~~~~~~~^~" jui Etats-Unis et Belgique au ns j0_ Au front belge îÇ* Jeudi matin, une cérémonie militaire ai- eut lieu au grand quartier général belge :ur à l'occasion de la Fête américaine. De; 'il détachements de toutes les armes com ble mandées par le général Baltia, partiel je- paient à la cérémonie à laquelle assis le taient le général Constant, chef du Ca-Ja- binet du ministre de la Guerre, le générés ral Rouquerol, chef de la Mission fran et çaise au grand quartier général belge >n- le major Lord' Vivian, de la Mission bri ■en tan,nique, le colonel Capello, de la mis Ce sion italienne, ainsi que des délégation; 's- diverses des divisions belges conduite? me par les généraux commandants, ul- Le capitaine Cresson-, chef de la Mis-Je- sion américaine au grand quartier géné le- ral belge, et le lieutenant Pendleton, fu ie rent reçuis à l'entrée de la pllaine d'avia :>s- tion, où la fête avait lieu, par le géné 10- ral Delobbe, sous-chef d'état-major gé néral de l'armée. En une vibrante allô qui cution, le général Delobbe salua le dra les peau des Etats-Unis, évoqua l'aide amé ali- ricaine à nos provinces envahies et célé litc bra l'intervention dans la guerre de 1: Grande-République. Il dit la fierti :k, qu'éprouvait l'armée belge à combattre sut aux côtés des magnifiques soldats amé ricains et termina en affirmant la volon et té lunanime de continuer la lutte jusqu'i tel- la victoire du Droit et de la Liberté, ca- 1 Le pavillon des Etats-Unis fut ensuiti >se hissé au sommet du mât aux son,s de ms l'hymne américain pendant que les trou de pes rendaient les honneurs. :11e En remerciant, le capitaine Cressot en- stigmatisa la trahison allemande enver: ïp- la Belgique : "Nulle part, dit-il, ce ^ juillet n'aura été célébré avec plus de ■ sympathie pour nos cœurs que sur ce ]a point sacré du1 territoire libre de Belgi er_ j que-" Il dit toute l'admiration du peu ips | pie américain pour le roi Albert et la rei ho- ne Elisabeth, pour la brave armée belge ter et ses victoires inoubliables, ainsi qui ent pour le courageux peuple des province: 'es i envahies. Trente-quatre avions de chasse parti espèrent au défilé qui termina cette im m- pressionnante cérémonie. Les canton-su- nements occupés par les troupes belge: la avaient été abondamment pavoisés ain de , si que de nombreuses maisons des villa ges du front, se- i * » * j Echange de télégrammes ses Le roi Albert a adressé le télégramm. ' suivant au présidtent Wilson : A l'occasion du mémorable anniversaire que ramène la date du 4 juillet, dit le roi Albert, dans un télégramme au président Wilson, je tiens à remercier une fois de plus la granele nation américaine de ses efforts constants pour atténuer le sort malheureux de mes compatriotes et à lui exprimer toute mon admiration pour la vaillance déployée par sa belle armée sur les champs de bataille de France. Veuillez agréer, M. le président, les vœux ardents que je forme pour la prospérité et le bonheur de la grande nation américaine. ALBERT. A l'occasion de la fête du 4 juillet, le ministre de la Guerre de Belgique a adressé le télégramme suivant à M. Brand Witlock, ministre des Etats-Unis au Havre : A l'occasion de l'"Independence Day" j'ai l'honneur de vous exprimer, en mon nom et en celui de l'armée, nos sentiments de profond attachement et de gratitude éternelle au noble pays des Etats-Unis. Jamais le peuple belge n'oubliera que du jour ou l'Allemagne déloyale eut envahi son territoire, les Etats-Unis prirent, avec une sollicitude touchante, l'initiative de ravitailler ses populations en détresse. Les liens que la reconnaissance a forgés se doublent aujourd'hui de la fraternité des armes et, dans la lutte pour le même idéal de justice et de droit, l'armée belge envoie son salut enthousiaste au peuple américain et à sa valeureuse armée qui, dans le déploiement merveilleux de son effort, lui montre l'aurore 1 de la victoire. Le ministre de la Guerre de Belgique [ a télégraphié comme suit au général ^ Pershing, commandant en chef des forces expéditionnaires américaines en France : ; En ce jour mémorable du 4 juillet 1918, où |. l'armée eles Etats-Unis célèbre sur le champ de bataille l'Indépendence Day, je vous adresse le salut cordial et la déférente sympathie de l'armée belge, qui s'associe à votre fête nationale avec l'élan et la ferveur de troupes qui, depuis près de quatre ans, luttent sans trêve pour l'indépendance de leur Pays. A cette occasion, des détachements de toutes armes défileront sous les plis du Drapeau américain, hissé sur la plaine de Flandre, tous les cœurs unis dans le même vœu pour le succès des armées alliées et dans l'attente du jour glorieux où vos troupes défileront, à leur tour, sous les plis de notre Drapeau tricolore, hissé dans nos cités reconquises. ♦ L'influenza en Belgique L'Echo belge dit qu'une épidémie sévit en Belgique, spécialement dans les ; districts de Mons et de Charleroi. Les hôpitaux sont combles.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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