La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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10 december 1914
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s.n. 1914, 10 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24rn4n/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. VENDREDI 11 DECEMBRE 1914. N°- 345. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. PRISE DE NOMBREUSES TRANCHEES. PROGRES SERIEUX DANS . L'ARGONNE. PARIS, 10 décembre.—Communiqué officiel de 15 heures:— La journée d'hier s'est passée tranquillement on Belgique, autant que dans la région d'Arras, où l'ennemi n'a fait aucune tentative de reprendre l'offensive. Plus au sud, dans la région de Quesnoy et Andéchy, nous avons fait quelque progrès variant entre deux cents et six cents mètres. Nos gains ont été maintenus et consolidés. Dans la région de l'Aisne et en Champagne, il n'y a pas eu de changement. L'artillerie allemande, sur laquelle nous avions l'avantage la journée précédente, a montré plus d'activité hier, mais elle fut surpassée par notre artillerie lourde. Dans le voisinage de Rheims, nos canons lourds forcèrent les Allemands à évacuer plusieurs tranchées. Cette évacuation fut opéree sous le feu de notre infanterie. Dans la région de Perthes, l'ennemi tenta, par deux contre-attaques de reprendre les tranchées qu'il avait perdues le 8, mais fut repoussé et le terrain pris par nous est solidement gardé. Dans toute l'Argonne nos progrès ont continué. Nous avons pris d'assaut de nouvelles tranchées et repoussé avec grand succès six contre-attaques. Nous avons également consolidé le terrain arraché à l'ennemi. Sur les hauteurs de la Meuse il y a eu des duels d'artillerie où nous avons gardé un avantage marqué en dépit do la plus grande activité des batteries ennemies. Dans le bois Le Prêtre nous avons encore capturé des tranchées. Il n'y a rien à signaler sur le reste du front jusqu'à la frontière suisse. AVANCE FRANÇAISE. PARIS, 9 décembre.—Communiqué officiel de 23 heures:— Pas d'autre incident à signaler qu'une avance de nos troupes devant Parvillers et une attaque allemande sur Tracy-le-Val qui a été repoussée. LA VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 10. décembre.—Le quartier-général rapporte ce qui suit:— Dans les districts de Souain les Français se bornèrent-hier à un duel d'artillerie. Une nouvelle attaque française dans la région à l'est" de la forêt d'Argonne, sur Roeroi-Cour-milles, ne fit aucun progrès. L'attaque fut brisée par le feu de notre artillerie, l'ennemi subissant île fortes pertes. A l'est des lacs de Masurie il n'y a eu que des rencontres d'artillerie. Dans la Pologne du nord nos colonnes avançant sur la rive droite de la Vistule prirent d'assaut Przaenysz. Six cents prisonniers et quelques mitrailleuses furent capturés. L'attaque le long de la Vistule continue. Des attaques russes furent repoussées dans la Pologne du Sud.—Wirelcss Press. NOUVEL EFFORT VERS PARIS? LES PLANS ALLEMANDS. L'ACTION DU PAPE. PARIS, 0 décembre.—Il semble qu'il faille s'attendre pour quelque temps à une période de calme relatif dans le nord. On signa .e en effet que les Allemands retirent leurs meilleures troupes et les remplacent dans les tranchées par de la Landsturm et de la Land-wehr.On croit qu'ils envoient leurs meilleurs hommes vers un autre point de la ligne* soit dans la Sommé, soit sur l'A isne (ou en Pologne !—Réd.) où, comme on l'a déjà annoncé, une nouvelle tentaiivesera probablement effectuée pour percer vers Paris. Les officiers allemands prisonniers admettent qu'on déclare fréquemment dans les^ plus hautes sphères uii lit-aires allemandes que l'échec de l'attaque sur les lignes anglaises a été un terrible cou]) pour les plans allemands. Cet échec, en outre, tant en nommes qu'en argeilt. a été le plus coûteux qu'on aJt enregistré jusqu'à présent dans cette guerre et peut être dans n'importe quelle guerre. Dans les cercles religieux on- attache un grand espoir aux efforts faits par le Pape pour arriver à établir une trêve le jour de la Noël. Ce serait en effet le premier jour de véritable repos pour les troupes au front depuis le début de la guerre.— Central News. LA MALADIE DU KAISER. ATTILA II DANS SON LIT. AMSTERDAM, 9 décembre.—Le dernier bulletin publié à Berlin dit que l'état de l'empereur est statiannaire, et qu'il n'a pas été capable de quitter son lit. i,a lièvre qui l'accable n'a pas diminué. Le Kaiser, a reçu un rapport sur la situation militaire, mais il était trop faible pour donner aucune instruction. Les docteurs prescrivent le repos.—Exchange. LA CENSURE A L'ŒUVRE. COPENHAGUE,- 10 décembre.—Une dépêche privée'de Berlin au "Pôlitiken" dit que la maladie', du Kaiser n'est ]bas considérée comme grave, mais ajoute que la censure est devenue très sévère, pius sévère même qu'au début de la guerre. :—Central News. VON MOLTKE AUSSI. AMSTERDAM, 10 décembre.—Un tel égramme de Berlin dit que le général von-Mbltkfe, qui a terminé sactnè à Hômbourg, est arrivé à Berlin. Sa santé est beaucoupmei. ieure, mais il n'est pas encore à même de reprendre ses fonctions en campagne, et on se demande ce qu'on pourra faire de lui quand il sera à même de travailler. Le général von Falkenhayn, qui fut nommé chef du grand état-major pendant l'absence du général von Moltke, a été en effet confirmé définitivement dans ce poste, et gardera son portefeuille de ministre de la guerre.—Central News. — Le roi et la reine d'Angleterre, accompagnes fie la princesse Mary ont quitté Londres mercredi après midi pour se rendre à Sandringham ou ils passeront la " week-end." LA VERTUEUSE GERMANIE. PARMI LES SOLDATS ALLEMANDS. AN\ ERS, 3 décembre (par courrier).—La vie à Anvers sous la botte allemande réserve parfois à ceux qui en sont, volontairement ou involontairement, les témoins des surprises curieuses. ÎSious en a-t-on, par exemple, ressassé les oreilles de la "vertueuse Germanie" ! Or, voici ce que se passe en ce moment dans notre bonne ville. Les Allemands l'avaient à peine occupée qu'elle a été envahie par une horde de " serveuses " rhénanes du plus mauvais aloi que l'armée du général von Beseler traînait sans doute à la suite de ses bagages. Cette engeance s'est éta-blio dans une série de bouges décorés souvent d'enseignes germaniques: "dm tapfren Krieger" (Au valeureux guerrier), etc., et qui jouissent de toutes le» latitudes. Alors que tous les cafés belges doivent être fermés à huit heures, et ne peuvent débiter aucun atdool, ces bouges s'ouvrent au moment où les autres mettent leurs derniers clients à la porte. On y fait de la musique toute la nuit et on y verse a plein verre le "schnaps" national aux soldats du roi de Prusse jusqu'à trois et quatre heures du matin. Ils appellent cela " tenir casino " 1 iït la police, dira-t-on? La police laisse faire, tout simplement, et c'est d'ailleurs le meilleur parti qu'elle puisse prendre, car à la moindre observation, les " Infanteristen " menacent de leur fusil. La conséquence de cet état de choses, dont l'autorité militaire n'ignore du reste rien, est facile à comprendre. Anvers, comme Bruxelles, est infesté de bacilles dangereux. La syphilis, pour l'appeler par spn nom, fait, parmi ies douze mille hommes de la garnison et parmi les troupes de passage des ravages énormes. On estime qu'il y a en ce moment dans les hôpitaux quelque deux mille syphilitiques allemands! Le gouverneur militàire a bien essayé de remédier à cette terrible situation en réglementant la prostitution en trente-six articles et en faisant passer deux fois par semaine la visite médicale aux donsselles d'un genre spécial qui ont inondé la ville. Mais, comme d'haDitude, les Allemands procèdent sans tact et sans mesure, choses dont , lis sont totalement dépourvus. .Cest ainsi que, l'autre jour, en pleine place de Meir, deux dames do la bonne bourgeoisie et une jeune fille par- 1 f ai cernent honorable ont été arrêtées par deux sous-officiers prussiens, qui les ont priées— < "priées" est une façon de parler!—d'exhiber... leur carte! Pour un peu, on les menait au poste! On voit à quelles aventures s'exposent les Anversoises en promenade. A la suite de ces faits, il serait question de supprimer les serveuses qui n'appartienent pas a la famille des tenanciers. La vie de café a repris. Ceux qui sont le plus fréquentés par les Allemands sont le " Weber," le ;; Wagner," la "Flora," le " Rheingau," et le . Georges, ' Au "Pschorr" et à la "Métropole" • ils sont tout doucement expulsés par les clients anversois qui reprennent leur table abondonnée. 1 us:eurs de ces cafés ont obtenu de l'autorité allemande la permission de "tenir casino" le fPxrr ^lîa^s seulement pour les militaires. Le neber" étincelle donc chaque soir des salons d or et ces calvities précoces des officiers, il en est de même dans certains petits hôtels où loge , I un du l'autre major ou " Ober-Leutnant." Et .cela n est pas très gai poiir les anversois forcés , cl aller se coucher avec les poules ! Les Allemand» ont aussi réquisitionné les ! principaux grands hôte} s publics et privés d Anvers, notamment le gouvernement provincial , au M a r c h e-aux-b ou lier s, les hôtels Saint-Antoine et Vanden Abeele, place Verte, les hôtels du baron Osy, de la Faille-Geelhand, de Prêt Roose de Calesberg et de Boschaert de Bouwel, rue de , 1 Hôpital, ainsi. que le Grand Hôtel. Ils ont , abandonne 1 hôtel de Mme. Osterrieth, place de , x e} °!lui ,du. baron Ohlondorff. î L Athénée est employé comme dépôt de napthe et de benzine, mais certaines classes sont ouvertes. A la Hansa de Herr von Mallinckrodt, au coin du Canal-au-Sucre. il y a une division de fusiliers de manne, mais Herr von Mallinckrodt ] ne parait guore avoir confiance: il envoie son mobilier en Allemagne et met en vente le bétail de sa ferme-modèle de Cappellen'l lit es Anversois trouvent que cela est fort bon ' signe ! • • î RECTIFICATION. { Notre bonne foi a été surprise par un de nos 1 correspondants anversois dans la lettre que nous « avons insérée hier sous le titre: "Au port d'An- < vers. ( e qu'il y passe." Contrairement à ce que nous avons écrit, la firme Mund et Fester n'est pas une firme aile- : mande. j Nous nous excusons vivement de cette erreur * que nous tenons à réparer immédiatement. ' î < LA "JEUNE SŒUR." i 1 adderadatsch,'' le journal .humoristique C de Berlin, publie une gravure allégorique inti- , tulée : " La plus jeune sœur de la côte allemande " et représentant Anvers accueillie par Hambourg et Brème qui lui disent : " Ainsi, chère sœur, dans 1 avenir vous parlerez l'allemand et vous serez occupée par le commerce allemand." Il y a déjà longtemps- que les Allemands d'Anvers, naturalisés ou non, nous ont tenu ce langage. On n y voulut pas croire alors, à Anvers, et ceux oui osaient—vous entendez, qui osaient, car la colonie allemande y était toute puissante! * —relever ces propos en les reproduisant seule- c ment, recevaient la férule... de certains Anver- ® sois ! c — 2 LE TYPHUS EN FLANDRE ? j CANONNADE EN FLANDRE. ® AMSTERDAM, 9 décembre.—Le correspondant E du " Telegraaf " à l'Ecluse télégraphie que l'on a entendu aujourd'hui une canonnade continue s venant de la direction de Passcliendaele. Sur l'Yser, un calme relatif règne. De nom- ^ breux soldats souffrent de rhumatisme, et l'on c déclare qu'une épidémie de typhus a éclaté à ' T Bruges et à Courtrai. [i Les Allemands continuent à faire bonne garde } sur la côte. Ils construisent maintenant une 1 barricade en fil barbelé près de la frontière hol- T landaise, sur la route de Westcapelle. Ils s'at- ? tendent évidemment à une action à Zeebrugge, t car, partout, dans le voisinage, de petits canons ont oté mis en position, et à droite et à gauche " du port il y a de gros canons qui furent essayés ° hier. Cest ce c|ui a probablement donné lieu au ^ bruit enregistré par P " Algemeen Handelsblad " f. qu'un engagement à longue portée avait eu iieu * avec la flotte anglaise.—Ëxchange. F ===================== n — Alphonse XIII, roi d'Espagne, s'est inscrit en r tête de la souscription ouverte par le journal î "El Universo" en faveur des malheureux réfugiés belges pour une somme de 10,000 francs. — Le conseil-général des Bouches-du-Rhône a voté un crédit 500,000 fr. pour venir en aide aux réfugiés belges. — Le correspondant à Sofia du " Berliner •Tageblatt" télégraphie que les pourparlers entre la Bulgarie et la Roumanie amèneront prochainement une entente amicale entre les deux pays. TOUJOURS LES HUNS. SIXIEME RAPPORT DE LA COMMISSION OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE. UNE HORDE DE BARBARES. IV.* Continuation et fin du sixième rapport de la Commission (officielle belge) d'enquête sur la violation du droit des gens, des lois et des coutumes ie la guerre :— VIII.—SOMMATION DE CAPITULER. " 4 septembre 1914. "Au commandant de Termonde et en même temps au bourgmestre dé Termonde. " Les Allemands ont pris Termonde. Nous avons placé tout autour de la ville de l'artillerie ie siège du plus gros calibre. Encore maintenant on ose tirer des maisons sur quelques Groupes allemandes. La ville et la fortecesse est sommée de hisser immédiatement le drapeau blanc et de cesser de combattre. Si vous ne ionnez pas suite immédiate' à notre sommation, la ville sera rasée en un quart d'heure par un t>ombardement des plus graves, " Toutes les forces années de Termonde déposeront les armes immédiatement à la porte de Bruxelles à la, sortie méridionale de Termonde. Les armes des habitants seront déposées en même emps au même lieu. " I^e générai commandant les troupes alle-ïi-andes devant Termonde. " (signé) : von Boëhn." [X. — PROCLAMATION AFFICHEE A BRUXELLES, LE 25 SEPTEMBRE 1914. GOUVERNEMENT GENERAL EN BELGIQUE. Il est arrivé récemment, dans les régions qui ne sont pas actuellement occupées par des troupes illemandes plus ou moins fortes, que des convois ie camions ou des patrouilles ont été attaqués Dar surprise par les habitants. "J'appelle l'attention du public sur le fait qu'un registre ' des villes et des communes dans es environs desquelles de pareilles attaques ont ;u lieu, ' est dressé, et qu'elles auront à s'attendre i leur châtiment dès que des troupes allemandes casseront à leur proximité.' " Bruxelles, 25 septembre. " Le gouverneur général de Belgique, " Baron von der Goltz. " Feld-maréchal." —AVIS AFFICHE, LE 5 OCTOBRE 1914, A BRUXELLES, ET, VRAISEMBLABLEMENT DANS LA PLUPART DES COMMUNES DU PAYS. " Dans la soirée du 25 septembre, la ligne de ihemin do fer et le télégraphe ont été détruits sur la ligne Lovenioul-Vertryck. A la suite de lela, les deux loealités citées ont eu, le 30 sep-/embre au matin, à en rendre compte et ont dû ivrer des otages. " A l'avenir, les localités les plus rapprochées le l'endroit où de pareils faits se seront passés— du impor'c que le* soient com lice* ou, n n— ;eront punies sans miséricorde. A cette fin, des >tages ont été emmenés de toutes les localités voisines des voies ferrées monacées par de pareilles attaques et, à la première tentative de létruire les voies de chemin de fer, les lignes du élégrar>he ou du téléphone, ils seront immédiate-nent fusillés. " En outre, toutes les troupes chargées de la protection des voies ferrées ont reçu l'ordTe de usûler toute personne s'approchant de façon mspecte des voies de chemin de fer ou des lignes élégraphiques ou téléphoniques. " Le gouverneur général de Belgique, " Baron von der Goltz, " Feld-maréchal." £1.—AVIS AFFICHE A BRUXELLES, LE 1er NOVEMBRE 1914. "Un tribunal de guerre légalement convoqué i prononcé le 28 octobre les condamnations sui-r an tes :— " lo. Contre l'agent de police de Rvckere pour ivoir attaqué, dans l'exercice légal de ses foncions, un agent dépositaire dp l'autorité alle-nande, pour lésions corporelles volontaires com-nises en deux cas, de concert avec d'autres, pour .voir procuré l'évasion d'un détenu dans un cas t pour avoir attaqué un soldat allemand: "5 ans de prison. " 2o. Contre l'agent de police Seghers pour ivoir attaqué, dans l'exercice légal de ses foncions, un agent dépositaire de l'autorité alle-nande, pour lésions corporelles volontaires de cet ,gent allemand et pour avoir procuré l'évasion l'un détenu (toutes les infractions constituant un eul fait) : " 3 ans de prison. " Les jugements ont été confirmés le 31 octobre 914 par M. le Gouverneur Général Baron von 1er Goltz. " La ville de Bruxelles, sans faubourgs, a été mnie pour l'attentat commis par son agent de >olice de Ryckere contre un soldat allemand, L'une contribution additionnelle de " 5 millions de francs. " Bruxelles, 1er novembre 1914. " Le gouverneur de Bruxelles, " Baron von Luetwitz, " Général." Qui s'étonnerait, après de pareilles publica-ions, des meurtres, des incendies, des pillages, es destructions commises partout où l'armée llemande a rencontré une résistance? Qu'un orps allemand, que des patrouilles aient été ccueillis à l'entrée d'un village par des coups e feu tirés par des soldats appartenant à des roupes régulières, forcés ensuite de se replier, la opulation en est déclarée responsable : les civils ont accusés d'avoir tiré ou coopéré à la défense, t, sans enquête, la localité est livrée au pillage t à l'incendie, une partie de ses habitants est îassacrée. La commission d'enquête l'a déjà signalé dans on rapport du 10 septembre (3e* rapport). Les faits qu'elle a enregistrés depuis n'ont fait ue confirmer ses conclusions. Les actes odieux ommis sur toutes les parties du territoire se résentent avec un caractère de généralité tel u'on peut en faire peser la responsabilité sur armée allemande teut entière. Us ne sont que application d'un système préconçu, la mise en ratique d'instructions qui ont fait des troupes nnerivies opérant en Belgique " une horde de arbares et une bande d'incendiaires." Les rapports que la commission a eu l'honneur e vous adresser .jusqu'ici. Monsieur le Ministre, Dncernent spécialement des faits dont les villes 'Aerchot et de Louvain et des communes de rovinees d'Anvers et du Brabant ont été le léâtre. De nouveaux rapports vous seront très . rochainement envoyés; ils vous permettront, de . ous rendre compte de la gravité des actes com-îis par les envahisseurs dans d'autres parties du a va, notamment dans, les provinces de Liège, de famur, du Hainaut et des Flandres. ' j Le Président, Cooreman. Le VicedPrésident, i Comte Goblet d'Alviella* Les Secrétaires, 1 Chev. Ernest de Bunswyck, Orts. * Voir la Métropole des 8, 9 et 10 décembre, < LA VICTOIRE NAVALE. LE "NURNBERG " COULE AUSSI. CINQ HEURES DE BATAILLE. LONDRES, 10 déoembre.—Le secrétaire de l'amirauté publie le communiqué suivant:— Un nouveau télégramme a été reçu du vice-amiral Sturdee, signalant que le " Nurnberg " fut également coulé le 8 décembre et que ies recherches au sujet du " Dresden " continuent. L'action dura cinq heures, avec des intervalles. ■ Le^ " Scharnhorst " sombra après trois heures et le " Gneisenau " deux heures plus tard. Les croiseurs légers ennemis prirent la fuite de divers côtés et furent pourchassés par nos croiseurs et nos croiseurs légers. Aucune perte de navire anglais n'est signalée. LA GUERRE AERIENNE. ACTIVITE DES AVIATEURS ALLIES. UN GENERAL BAVAROIS TUE. BERLIN, 10 décembre.—On signale que des aviateurs ennemis ont été aperçus sur Fribourg en Bade hier après-midi. Ils furent repoussés par le feu dirigé sur eux de la ville. Les bombes qu'ils lancèrent ne firent aucun dommage.— Wireless Press. AMSTERDAM, 10 décembre.—Le "Nieuws van den Dag" apprend de Sittard, dans la pro vinco de Limbourg, que la nuit dernière à six heures et demie deux aéroplanes venant du sud survolèrent Sittard et poursuivirent leur route dans la direction de l'est, vers l'Allemagne et Dusseldorf. Des projecteurs fonctionnaient à de co.urts intervalles.—Reuter. BALE, 9 décembre.—Un journal de Munich confirme la nouvelle que le général bavarois von Mayer, au moment de monter dans son automobile, fut transpercé par un flèche lancée d'un aéroplane des Alliés.—Central News PÀRIS, 10 décembre—Le "Temps" apprend de Saint-Omer qu^un aéroplane allemand a lancé trois bombes dimanche matin près de la gare d'Hazebrouck, tuant six civils et sept soldats anglais, et blessant une douzaine d'autres personnes. Une petite fille qui fut tuée avait vu sa sœur frappée à mort par une balle allemande lors de la tentative effectuée par l'ennemi en octobre pour se rendre maître d'Hazebrouck.— Reuter. EMILE VANDERVELDE EN ANGLETERRE. IL NOUS FAUT ENCORE 10,000 HOMMES ! M. Emile Vandervelde, ministre d'Etat, vient de rentrer à Londres, après une tournée de con férences en Angleterre qui a eu le plus retentissant succès. L'émanent orateur a successivement pris 1a. parole à Sheffield, à Manchester, à Liverpool, à Leeds, à Glasgow, à Birmingham et à Cardiff devant des auditoires enthousiastes dans lesquels se rencontraient, à côté de Belges réfugiés qui étaient accourus en foule, les personnalités les plus marquantes de l'Angleterre. Partout, les autorités locales et provinciales avaient eu à cœur de ménager à M. Vandervelde et à sa mission le plus sympathique accueil. Les lords-maires avec leurs aldefmen étaient, à la gare pour le recevoir et ont eu à Thonneur de l'inviter dans leurs palais communaux. L'évêque de Birmingham, le recteur et les professeurs de l'Université de Leeds, des membres du Parlement, se trouvaient aux premiers. rangs pour acclamer le représentant- de ia Belgique si éprouvée, mais aussi si grande devant l'humanité M. Vandervelde, exposant le but de sa mission, dit que ce but était triple D'abord remercier la grande, la généreuse Angleterre de tout ce qu'elle a fait pour les Belges, de sa bonté, de sa bienfaisance et de son infinie délicatesse. En second lieu, apporter à tous les Belges réfugiés en Angleterre le salut le plus cordial de leur Roi, de leur gouvernement et de communier avec eux dans un même espoir de glorieux avenir, dans une même certitude dans un prompt retour < au pays, dans une Belgique libre, indépendante et plus grande'que jamais. Enfin, rappeler à tous les Belges quels étaient leur devoir envers l'Angleterre, envers eux-mêmes, envers la patrie. Leur devoir envers l'Angleterre est un devoir ; de profonde et d'éternelle reconnaissance. Leur 1 devoir envers eux-mêmes est de se conduire de ' telle façon qu'aucun reproche ne puisse leur 1 être adressé. Leur devoir envers la patrie est de faire, chacun : dans sa sphère, tout "ce qu'il peut pour aider au : relèvement de notre cher pays. M. Vandervelde rappela l'ardent appel aux ! armes de tous les jeunes gens non mariés de 18 • a 30 ans. L'orateur fit un tableau pathétique des quatre -mois do guerre qui viennent de .s'écouler: Liège, l Haelen, Aerschot, Anvers et l'Yser où 40,000 Belges que l'on croyait à bout de forces tinrent en échec, pendant douze jours, 120,000 Allemands, leuç barrant à tout jamais le chemin de Calais et sauvant à nouveau Paris et la Franco qu'ils ; avaient sauvés déià une première fois. î Mais il ne suffit pas d'arrêter les Allemands, < il faut les acculer à la retraite et il faut que < l'armée belge aide à celle-ci. j Nouante mille hommes exercés sont prêts à -poler au.combat; il y en a 45.000 à l'armée de campagne. Il nous en faut encore 10.000, nous devons les trouver ici. N'oublions 1 par que Angleterre ne serait pas entrée ( dans le conflit si notre neutralité 1 l'avait pas été violée. L'Angleterre se bat pour \ le Droit, pour assurer la paix du monde et pour préserver l'Humanité du joug odieux du mili- 1 ^arisme allemand. Et dans une péroraison où son éloquenoe îtteignit au sublime, M. Vandervelde glorifia la patrie et le devoir, soulevant son auditoire dans jne acclamation unanime qui retentit comme un 1 ionnerre. , M. Vandervelde a visité aussi, dans les villes 1 ritées plus haut ainsi qu'à York et à Edimbourg, ï es hôpitaux et les réfugiés, prodiguant aux soldats \ alessés le réconfort de sa chaude parole. c On ne saurait décrire tout ce que l'Angleterre a c 'ait pour nos compatriotes. Partout c'est la nême lutte ardente, partout c'est le même amour 1 your la Belgique et nous savons que M. Vander- j relde a rapporté de ce voyage les émotions les î ?lus nobles et les plus profondes: plus f l'une fois il a senti son cœur se fondre devant c e spectacle sublime qu'a fait naître la solidarité Lnglaise. c — = 1 — Le Tsar est allé hier à Tifiis; depuis un c iièclo aucun souverain ruâ&t e?était plus allé 1 lans cette vill«. i COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. * SURPRIS PAR LES REFLECTEURS. i LES ATTAQUES ALLEMANDES REPOUSSEES. PETROGRADE, 9 décembre.—Communiqué dû grand quartier-général :— / Dans la région de Mlawa, le 8 décembre, le combat prit un caractère moins obstiné. Sur la rive gauche de la Vistule, le soir du 7 décembre, les Allemands, sous le couvert de 1' obscurité, commencèrent un mouvement d'offensive simultané le long de tout le front Iloff-Glovno. Ils firent des attaques répétées et obstinées en colonnes compactes, mais celles-ci ont été partout repoussées, l'ennemi surpris par nos réflecteurs ayant été décimé par notre tir. Lorsque la lune se leva les attaques de l'ennemi cessèrent. Le jour suivant il y eut de nouveaux combats désespérés sur lô front Lowicz-Iloff, mais l'ennemi ne remporta aucun succès. Dans la région de Piotrkoff les combats ont continué sans que la situation se soit modifiée. Au sud de Cracovie une bataille obstinée se livre. Des deux côtés on a pris l'offensive alternativement. Les Allemands'tentèrent à deux reprises de rompre notre front mais furent repoussés avec de fortes pertes. Aucun navire ennemi ne fut signalé hier dans la mer Noire. AVIATEURS ALLEMANDS DESCENDUS. PETROGRADE, 9 décembre.—Les troupes russes en Pologne ont bombardé récemment avec succès les aéroplanes allemands et en ont touché un presque chaque jour. Hier deux aeroplanes ont été descendus dans le district de Lodz. La surveillance aérienne de l'ennemi est ainsi sérieusement enrayée par le tir précis de l'artillerie russe.—Reuter's Spécial. LE BOMBARDEMENT DE LOWICZ. PETROGRADE, 9 décembre.—Un télégramme de Lowicz donne une description du bombardement incessant de tous les côtés de la ville. Depuis quinze jours c'est un véritable enfer. Les constructions publiques et les maisons privées furent détruites. La plupart des habitants se réfugièrent dans les caves, mais un grand nombre furent tués et blessés dans les rues. Des femmes avec leur enfant sur le bras" s'avancèrent jusque dans', la ligne de feu en essayant de se sauver mais furent tuées.—Reuter. LE SUCCES SERBES. 20,000 PRISONNIERS. ROME, 9 décembre.—La légation serbe publie Le dépêche suivante du quartier-général serbe :— L'armée serbe a remporté une victoire complète. Les villes de Veljevo et d'Uzitze ont été reprises aux Autrichiens dont deux corps d'armée Dnt été mis complètement en déroute. La panique des Autrichiens fut si grande qu'ils abandonnèrent tout. Le butin pris par les serbes est énorme et comprend un grand nombre de canons, des fusils, des mitrailleuses, et des munitions de toute sorte. Dans leur fuite les Autrichiens abandonnèrent même leur coffre contenant leur trésor. Jusqu'à présent nous avons fait 20,000 prisonniers et cinquante canons.—Reuter. LES AUTRICHIENS ADMETTENT UNE DEFAITE. AMSTERDAM. 10 décembre.—Un communiqué officiel, du quartier-général Autrichien oublié à Vienne dit:—- Sur le théâtre méridional de la guerre une partie de nos troupes en Serbie, rencontra, à 'ouest de Milanovatz de grandes forces hostiles, ît nous fûmes incapables de rompre leurs lignes. —Reuter. MENSONGES AERIENS. CETTIGNE, 9 déoembre.—Deux hy-droplanes lutrichiens ont survolé Antivari la nuit dernière :t jetèrent plusieurs bombes destinées à détruire m transport français, mais leur tentative ;choua. Un autre aéroplane autrichen survola hier le ront de l'armée monténégrine opérant sur la routière de la Bosnie-Herzégovine et jeta des Droclamations décrivant des succès autrichiens ;ur les Serbes et dépeignant la situation des Alliés comme désespérée : la flotte anglaise a été partout, battue par la flotte allemande, et des Zeppelins bombardent Londres chaque jour.— leuter. LA MER NOIRE MINEE. SEBASTÔPOL, 10 décembre.—Le croiseur illemand " Breslau " a paru devant le port et a iré sur quelques transports, mais sans causer le dégâts. Des hydroplanes russes s'approchèrent du croiseur ennemi et lancèrent plusieurs >ombes, forçant le "Breslau" à prendre la fuite. —Reuter. PETROGRADE, 10 décembre.—Le gouverne-nent russe a notifié à la navigation neutre que les raisons militaires l'ont forcé de placer des nines le long des côtes russe et turque et des îorts de la mer Noire, et décline toute responsa->ilité au sujet des dégâts que ces engins pour- aient produire.—Reuter. » LE SORT DE KIAO-TCHEOU. TOKIO, 9 décembre.—-Les premières interpel-ations à la Diète japonaise ont eu trait à la re-nise éventuelle de Kiao-Tchéou à la Chine. Plusieurs membres de l'opposition demandèrent i le gouvernement s'était formellement engagé is-à-vis de la Chine ou d'une autre puissance oncernant la disposition ultérieure du territoire apturé. Le ministre des affaires étrangères, le baron sjato, répondit que l'avenir de Kiao-Tchéou ne >ouvait encore être décidé à l'heure actuelle, nais que de toutes façons le Japon n'avait pris ucun engagement sur cette question vis-à-vis l'aucune puissance. Le but de notre ultimatum, continua-t-il, était e reprendre Kiao-Tchéou, détenu indûment paies Allemands, et de ramener par le fait le câline n Extrême-Orient. Il n'était pas question dans edit ultimatum d'une restitution de Kiao-Tchéou .près la campagne.—Reuter. NOS AMIS RUSSES. ' LE ROI, LA LOI, LA LIBERTE." PETROGRADE, 1er décembre.—On joue en ce moment à Pétrograde, avec grand succès, une pièce dont le titre est le refrain de notre " Braban çonne": "Le Roi, la Loi, la Liberté." Elle est drue au célèbre écrivain Andreieff. La répétition générale a été donnée au profit des victimes belges de la guerre. Dans oette pièce Andreieff a reproduit les moments les plus aigus de la lutte désespérée des Belges contre les Allemands. La Belgique, confinée dans lé travail, sourde aux app>eis du militarisme, est représentée dans la î>ersonne du vieux jardinier François. La .conscience du peuple est personnifiée par le célèbre écrivain Brillé, dans lequel on peut facilement reconnaître Maeterlinck. Les forces héroïques du grand peuple sont personnifiées par un chevalier guerrier qu'admire toute l'Europe. Dans la pièce d'Andreieff, ce chevalier-soldat, porte le nom modeste de comte de Clennont. La femme de l'écrivain Brillé, Jeanne, est prête à sacrifier sur l'autel de la patrie ce qu'elle a de plus cher au monde: son mari et ses enfants. Les Allemands sont peints avec un réalisme extraordinaire, mais sans charge ni exagération. La devise de la pièce, c'est la mort potrr le Roi, pour la loi, pour la liberté, la mort noble, la mort héroïque. La pièce d'Andreieff va être également jouée au théâtre impérial .de Pétrograde. Nous avons reçu, il y a quelques jours, une brochure illustrée, fort intéressante, intitulée : "Cambridge en poche". Les éditeurs ont reçu les félicitations de Sa Majeste Georges V., roi d'Angleterre et du ministre de Belgique à Londres. _ — Les dernières dépêches du général Botha indiquent que la rébellion sud-africaine est définitivement matée. Les rebelles se rendent en masse. Le 8 décembre seul, les chefs Wessels, Serfontein et Van Coller, avec 1200 hommes", déposèrent leurs armes. Les opérations subséquentes auront plutôt le caractère d'opérations de police. Un seul leader dans l'Orange ne s'est pas encore rendu. Dans un chaleureux manifeste, le général Botha engage les Boers à se garder de propos et d'actes vengeurs. Leur devoir, dit-il, est de pardonner et d'oublier. — L'amiraL Sturdee, commandant l'escadre qui a remporté la brillante victoire sur les navires de guerre allemands, a reçu des télégrammes de félicitations du roi George d'Angleterre, du maréchal Frencli,.de M. Augagneur, ministre de la marine en France, et du comité de l'amirauté anglaise. — Deux Turcs d'importance, Fir Sali-Chérif et Mehemed Akif-Bey, sont arrivés à Berlin en mission spéciale. — Une circulaire du grand état-major allemand' met les chefs de corps eu gardé contre le gaspillage des munitions "qui ne pourraient être indéfiniment fournies au* armées par l'industrie allemande," et prescrit une série de règles destinées à diminuer ce gaspillage inutile. Une dépêche de Vienne au " Giomale d'Italia " annonce de sérieux symptômes d'un mouvement séparatiste en Hongrie. La " Reichs-post " et d'autres journaux attaquent le comte Tisza, l'accusant de complicité. D'autres informations de source viennoise dé-I érivent l'alarme grandissante des milieux officiels autrichiens, au sujet des menées séparatistes en Hongrie. Les Autrichiens ressentent spécialement certaines phrases du récent discours du comte Tisza accentuant le caractère autonome de l'état hongrois. : . JI- 1''usine principale de la compagnie Edison a New-Jersey, a été quasi détruite par l'incendie. Les pertes s'élèvent à cinq millions de dollars. Le seul bâtiment sauvé est le laboratoire, renfermant des instruments scientifiques de grande valeur. M. Edison, témoin de l'incendie,- manifesta son intention de commencer la reconstruction de la fabrique, dès le ledemain. t On mande de Pétrograde qu'un aviateur russe a jete des bombes sur les forts de Breslau- r LE LIVRE DU JOUR. Ls^Canvjji^ne^d^^l^l^^en^Belgique. Par M. Albert de Gobart. LA MÉTROPOLE accepta les souscriptions pour . I cet ouvrage. Prier- de joindre le montant aux ordre?, ) y soit 2 francs par volume. - ■ y LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.?.p. B°,î?,D¥?LLE' soient Sine de ligne, Ire div. l/l. J^i«ique, demande nouvelles famille. T\E MEY, CARLO, de Louvain, 1,—Van Gilse «« T-WC1. o. TTENRI VANDEN HEULE, sergent-major 3nie ^îé Concorde?' d€mando uouvcUc5 dc 64 k Ostendc, T E FAMILLES Muldermans, Cranshoff, Asse- -l-i loos, et Bac-le, de Bruges, Ostende et Tournai, sont v"- T EON VANDERBORGHT, des chasseurs volon- JLJ paires belges, recherche par famille.—Keriro Pwquin chez Miss Zimmerman, Woodberno Hill, Loughtou, Eescx. Madame veuve omer coppee, La Hestrê: Belgique, demande nouvelles et adresse dc son fils Paul, parti de C-oxydc ve.rs fin octobre; pourrait répondre par Ooppée Co., Kings Ilouse, Kingsway, Londres. \\Cc. RASQUIN (Mme), de Louvain, très malade? Achverstraat, Roœendael, demande nouvelles do Mmo bmiie .%!]?• "V'^YL'V ECK, GERARD, 9me de ligne, 3/3~ ▼ V ancien 29me, hospitalisé ambulanco Pauwels à Wen-duyne le 6 octobre recherche par Mme Luppens. rép si. poes., télegr. Hôtel Commerce, Middclburg IHolland). WENDELEN, lieutenant, lime de ligne,~ën convalescence à Godstone Court, Surrey, dem. nouv. iemme et. enfants, de Ledeberg. /~»KITERION (Gerr. 3844). SAISON BELGE. Vy Ce aoir à 8h.30. M. LIBEAU et Mlle DLEUDONNE dane LE MARIAGE DE MLLE beulemans- MATINEES MERCREDI, JEUDI, ET SAMEDI, à 2 h. 30 • • Prix spécialement réduits. Parterre, 1e. COURRIER Bruxelles, Anvers, Malines, Nivelles, JNamnr, Louvain, Charleroi et leurs environs. Lettres militaires 6 penoe lore remise, réponse gratuite Lettres civils, 2 sh. lors remise, 4 6h. lors remise réponse" Aucun détail guerre. Départ tous les dix jours.— \dressc Vermotc, 4, Priory-gard«n6, Folkestonc, et 102, rue Montover Bruxelles. ' IECONS D AUTOMOBILISME en FRANÇAIS J et FLAMAND à la British School of Motoring, Ltd - -S'adresser à 5, Coventry-street, Piccadilly-circus, London, W. ON SERAIT très reconnaissant à qui pourrait renseigner où se trouvent actuellement Bernard Da Vadder, garde civique d'Anderlecht près Bruxelles, et famillo Jamée de Nieuport.—Ecrire par intermédiaire Légation d'Espagne a La Haye a P. J. De Vadder, fabricant do lièges, rue Georges woreau, 32. Bruxelles, Belgique. LA MÉTROPOLE parait chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseil-Ions vivement à nos amis de s'abonner an prix de 3sh. 3 par mois pour 1e Royaume-Uni et 4sh 4 pour l'étranger, et de nous adresser le prix de l'abonnement en un mandat, lo tarif des annonces est de 9d. la ligao pour le " Livre d'adresses des exiles," payable d'avance, et pour toute autre publicité, lo t.arn du " Standard." Nous avons ouvert un bureau dans l'immeuble du "Standard," Fleet-streot 13^-4 E.C., ouvert de 2 a 6 heures. En cas de demande par éorit, joindre deux timbres d'un penny.

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