La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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19 september 1917
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s.n. 1917, 19 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/707wm14m5b/
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LA MÉTROPOLE I ONESiPENNY » - CINQ CENTIMES ■KmDE: VIJF CENT ^BriNENT : DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbern 212. ABONNEMENT J' Igmois S sh. ; 3 mois, g ah I 24"* ANNEE MERCREDI 19 SEPTEMBRE 1917 No. 262 LA GRANDE GUERRE y - Grande activité aérienne ,a route de Pétrograde barrée Les Etats-Unis et les neutres IL opérations actives autant de l'in-terie que de l'artillerie sont entrées, |uis quelque temps, dans une pério-■ d'inactivité relative. Des raids suc-lent à des opérations mineures entre les Echées avancées et l'artillerie main-Ir.t le "bombardement d'usage". Un Keil se manifeste néanmoins et les a-Ins alliés, par leurs vols, inquiets et ■mbreux, pareils aux oiseaux de l'anti-Ité, constituent pour l'ennemi de Buvais préstges, qui annoncent des Inements tragiques et prochains. De-Es l'extrémité nord du front, à Nieu-|t, jusqu'au fond de l'Alsace, les raids liens se succèdent de jour et de nuit. Ks avions anglais ont jeté près de [t cinquante bombes sur un aérodro-i allemand et sur des abris, tandis e d'autres, attaquant des troupes en-inies d'une hauteur de 30 mètres ont [en fuite un groupe de 2.000 Alle-.nds.Les aviateurs français, de^ leur côté, trent quinze mille kilos d'explosifs sur installations ennemies, y compris les iernas et dépôts de munitions de Stutt-rt, l'aérodrome de Colmar, les dépôts (provisions de Logelbach, les établis-pents militaires de Metz, la gare de Emin de fer de Thionville, les fabri-bs de munitions d'Uckingen et la gare :chemin de fer de Sarrebourg. En même temps, des aéroplanes navals at allés à Ostende et à Zeebrugge où [ont bombardé des contre-torpilleurs, Is chalutiers et des "drifters". Un fend contre-torpilleur fut touché au mi-[u et un, probablement deux, des cha-liers du groupe de quatre fut cou-. Dans la soirée, un des hydropla-|s fut attaqué par deux hydroplanes en-piis; un de ces derniers fut abattu en jmmes, l'autre fut repoussé. Ces opé-tions aériennes annoncent-elles des ma-tuvres sur une grande échelle, on ne [irait encore le dire. En tout cas, on lut supposer que le temps sec qui a ré-ié sur les différents fronts au cours [ces dernieres semaines a permis à « alliés de faire de telles préparations "il ne serait guère étonnant qu'avant lin du mois, il y ait une reprise yrieu-[de l'offensive sur le front de l'Ouest. En Russie, maiintenant qu'il est à ['ne encore question de la contre-révo-Jion de Kornilofï, les esprits commen-pt à s'inquiéter de la situation sur le Pnt, en particulier sur le secteur de fea, et du danger qui en résulte pour I capitale russe. [D'après le colonel Shumsky, un écri-[ln militaire russe très bien connu, Pé-Pgrade ne court pas de danger. En pre-rt lieu, écrit-il dans le Journal, de Pa-P> il y a une distance de 370 kilomètres P ûvinsk à Pétrograde et de 400 kilo-Itres de Riga à Pétrograde. Dans sa prche précédente à travers la Pologne l'a Lithuanie, l'armée allemande n'a 111 des étapes quotidiennes que de deux [trois kilomètres. Au cours de l'offensi-f actuelle, les Allemands ont avancé au r\ de sept à huit et demi kilomètres r Jour> mais cette avance a été spas-H'que par suite de la nécessité d'ame-r 'es canons lourds et les provisions. In taux pareil ne peut se continuer par-f lu il faut tenir compte de la résds-r°e de l'armée russe-L entreprise exigerait donc de deux P's et demi à trois mois et dans quel-lCs semaines les conditions météorolo-Rues dans la Russie du nord seront mauvaises que toute tentative de ce 1nre s expose à l'échec. De plus, il y barrières naturelles et artificielle lui bloquent la route de la capitale, f P'us, ajoute le colonel Shumsky, le j°Sp ('es armées allemandes se trouve (Ai at1C.e et pareillement, il y a peu [ "'"chiens sur le front russe, par sui-L ' offensive italienne. Apparemment, L ,>upes opérant dans le secteur de t"'™ se. composent que du cinquiè-j IJ,J du sixième du total engagé entre la Baltique et la Roumanie. Le colonel Shumsky estime qu'il est impossible qu'une attaque se fasse, par mer, contre Pétrograde. L'expérience récente des Dardanelles confirme la leçon de l'histoire. A Alexandrie et Taku, le succès n'a été dû qu'à des circonstances fortuites et ce furent les seuls- exemples où une pareille stratégie ait réussi. Suivant une note officieuse remise au correspondant du Nya Dagligt Allehan-da à Berlin, le gouvernement impérial " regrette profondément que le gouvernement royal de Suède ait été exposé à un ennui pour avoir obligeamment transmis des télégrammes d'une légation allemande à l'étranger au ministère des Affaires étrangères à Berlin. Il regrette également que son représentant à Buenos-Ayres ait envoyé pareilles communications par des voies suédoises. Aussitôt que la chose a été connue (dès 1915 donc?) les représentants allemands à l'étranger ont été priés d'urgence de faire tout leur possible pour empêcher des tentatives de compromettre le gouvernement suédois dans la transmission de télégrammes en code vers l'Allemagne. Simultanément le gouvernement impérial insiste sur le fait que le gouvernement suédois n'a eu aucune connaissance du contenu de ces communications ". Cette " explication " n'est pas encore officielle mais une déclaration formelle en termes identiques sera envoyée au ministre des Affaires étrangères de Suède. On croit que dans l'intention d'éviter une rupture avec l'Argentine, l'Allemagne donnera satisfaction complète. Les Etats-Unis, par suite de la situation défavorable des récoltes, annoncent qu'il est virtuellement impossible qu'aucun p»ays qui n'est pas en guerre en qualité d'allié, reçoive soit du sucre, du coton, du froment, des sels, des produits chimiques, du fer, de l'acier, du plomb ou d'autres articles. Les produits médicinaux ne seront exportés que sur production d'une licence. o—o Les constructions maritimes aux Etats-Unis Le bureau maritime réquisitionne les navires qui sont actuellement en construction, principalement pour le compte d'armateurs étrangers, dans les chantiers privés américains. Cette réquisition ajoute à la flotte gouvernementale de commerce» au moins 250 navires en acier, d'un tonnage un peu supérieur à un million de tonnes brut. Elle s'applique seulement aux cargos et aux paquebots de plus de 2.500 tonnes, mus par la vapeur ou le pétrole. La Société gouvernementale de constructions maritimes a l'intention d'accélérer la construction de ces navires. Elle peut y parvenir, car elle a réquisitionné le matériel, les machines, les installations et les produits des 20 et quelques chantiers affectés. Quand ces navires seront terminés, elle pourra-mettre en chantier le reste de la grande flotte gouvernementale, retardée par la controverse Goethals-Denman. Le besoin en est pressant, car, bien que l'Angleterre ait encore 15 millions de tonnfs, la moitié à peine de ce chiffre est disponible pour le commerce ; près de 8 millions de tonnes sont employées à des buts militaires et 90% des petits cargos ne servent plus au trafic normal. Ces chiffres indiquent assez la nécessité où se trouve l'Amérique de faire travailler jour et nuit dans ses chantiers maritimes. L'activité des chantiers maritimes, dans le Sud, de Baltimore à Galveston, est extraordinaire. Il y a en construction 119 navires en acier jaugeant 734,000 tonnes, d'une valeur de 150 millions de dollars, et 298 navires en bois jaugeant 861.000 tonnes, d'une valeur de 130 millions de dollars. En plus, on construit pour plus de 90 millions de dollars de navires de guerre. Renonciation de l'Allemagne à la Belgique ? Rotterdam, 17 septembre. — Un télégramme de Cologne dit que la Gazette populaire de Cologne (catholique)- de ce jour publie ce qui suit : En ce qui concerne le bruit que le gouvernement allemand a abandonné l'idée de suprématie ou de tout contrôle réel sur la Belgique, nous avons aussi reçu des informations à ce sujet. Il peut être établi d'après celles-ci qu'au :ours de la semaine dernière une décision au sujet de la Belgique a été prise dans un sens Eavorable à l'Angleterre (Englandsfround-lichen Sinne.) Apparamment, la décision en question sera incluse dans la réponse à la note papale qu'on s'attend à voir publiée cette semaine. Les organes pangermanistes écument d'une rage réelle ou simulée. La Deutsche Tageszeitung a reparu hier après un jour de suspension pour motif inconnu. Le comte Reventlow dit dans un article de fond : S'il est vrai que le gouvernement allemand a décidé de rennneer à la Belgique, la ruine de l'Empire allemand serait accomplie, et les Anglais auraient raison lorsqu'ils disaient que les Allemands gagneraient des batailles, mais que l'Angleterre gagnerait la guerre. L'avenir de l'empire allemand gît sn vérité dans la solution de la question belge. Pour le moment on ne sait rien de plus certain, mais il est nécessaire d'attirer l'attention sur le fait que le bruit d'une telle renon-riation s'est multiplié ces derniers" jours. Une telle paix serait une paix de banqueroute La Gazette de Francfort (radicale) exulte. Sans le dire de façon formelle, elle laisse entendre qu'une décision a réellement été prise dans le sens de la renonciation à la Belgique. Elle le laisse -entendre en ridiculisant Reventlow, dont la peur, dit-elle, " montre que la politique pacifique du Reichstag est maintenant celle du gouvernement. Les alarmes des pangermanistes viennent un peu tard. En fait, elles sont presque comiques s'ils croient encore à leur devoir de faire ressortir que la décision au sujet de la question belge sera décisive pour ce qui concerne l'avenir de la nation allemande. Car il y a des gens qui croient que cette décision a déjà été prise." M. Erzberger, le député allemand du Centre qui précipita la crise du chancelier en juillet, a dit hier dans un discours à Biberach : Le fondement de la paix doit être : pas de conquêtes d'aucune espèce. Nous avançons à grands pas vers une telle paix — une paix durable établie sur la base de la résolution de paix du Reichstag. M. Erzberger déclara que la réponse allemande à la note papale avait été remise samedi au nonce à Vienne. Elle est envoyée à Rome par courrier spécial et sera publiée simultanément dimanche prochain à Rome et à Berlin. Parlant de la question polonaise, M. Ezrberger ajouta que le gouvernement allemand établirait probablement une Lithuanie indépendante.— Daily News. o—o Les Alliés attendent Une note Reuter dit que, pour autant qu'on puisse le savoir, les Alliés n'ont pas l'intention de répondre à la note papale avant que les Puissances centrales aient envoyé leur réponse au Vatican. Entre temps, l'attitude générale de la Grande-Bretagne sur ce point est en complet accord avec la réponse du président Wilson (qui déclare qu'il est impossible de traiter avec un gouvernement allemand autocratique et irresponsable). o—0 Le Pape et la paix allemande L'opinion en Belgique occupée On écrit de Bruxelles aux Nouvelles de Maestricht (4 septembre) : Renseignements pris un peu partout, la note du Pape a été mal accueillie en Belgique occupée, même et surtout par les catholiques. On se montre méfiant à son égard. C'est que la population ne veut pas la paix allemande, mais une action énergique des Alliés vers la victoire. Elle souffrira encore autant que cela sera nécessaire, pourvu qu'elle puisse constater par des faits la ferme volonté des Alliés d'en venir à bout. Le clergé se m<^ptre très froid lui aussi pour les propositions du Vatican, dont on redoute l'inspiration austro-allemande. La reine Elisabeth infirmière Le journal français Nord Maritime publie ce qui suit : Une femme svelte, toilette blanche, chapeau de paille tout simple, à l'allure un peu tiimide, passe entre les baraquements. Un peloton de soldats, l'arme au pied, se trouve à proximité. Soudain quelques brefs commandements, les hommes se redressent, portent l'arme et lui rendent les honneurs. C'est la reine Elisabeth, la petite reine des Belges, qui s'en vient, comme elle le fait journellement, soigner les blessés. Et, dans les salles d'opérations et les vastes chambres aux quadruples rangées de lits, seul le voile de soie blanche, aux plis lourds, qui enserre la tête de la souveraine, permet de la reconnaître des autres infirmières. Deux ou trois heures après, sans plus de cérémonie, elle sort, s'esquive, pourrait-on presque dire. Et sur son passage les convalescents aux bras en écharpe ou à jambe de bois, qui se chauffent paresseusement au soleil, se lèvent et se raidissent pour saluer, un peu gauchement peut-être, mais de tout leur cœur, la petite reine, leur petite reine. 0—o Le "recteur" Hoffmann Un -désaveu luxembourgeois Le Bulletin des Luxembourgeois de l'Armée belge trace un portrait en pied du traître flamingant Hoffmann, grand manitou à l'Université die Gand- Nous ne résistons pas au plaisir de reproduire l'avis de notre vaillant confrère : Les Hochschulnachrichten, paraissant à Munich, parlent dans leur dernier " Kriegs-heft " (n. IX, p. 505) du premier Recteur de l'Université flamande de Gand : " ihr erster Rektor, der flàmische Philosoph und Pada-goge Hoffmann ". D'après M. von Salvisberg, le premier recteur de la nouvelle Lïniversité flamande de Gand serait un Flamand authentique. D'un autre côté, nous avions appris par des journaux belges, français et autres, que ce fameux Hoffmann était un authentique Luxembourgeois. Nous sommes allés aux informations et nous donnons ci-après le résultat de notre enquête. M. Hoffmann, " le philosophe et pédagogue flamand, premier Recteur de l'Université de Gand ", est né à Osweiler (près d'Ech-ternach) dans le Grand-Duché de Luxembourg. Après de bonnes études secondaires à Echternach et à Luxembourg, il fréquenta les universités d'Allemagne, et il parvint à se faire nommer professeur de gymnase à Francfort. Il resta une dizaine d'années en Allemagne, et émigra finalement en Belgique où il rompit définitivement avec le Luxembourg en adoptant la nationalité belge. Il devint dans la suite professeur de philosophie et de pédagogie à l'Université de l'Etat à Gand. C'est là que les Allemands l'ont trouvé et qu'ils l'ont nommé d'abord professeur, ensuite premier recteur de la nouvelle université flamande. On sait que cette fondation n'a pas réussi : la plus grande partie du corps professoral se compose de savants hollandais germanophiles ; il y a quelques -Belges authentiques et il y a ensuite notre fameux ci-devant compatriote Hoffmann, " le philosophe et pédagogue flamand ". Nous avons donc le triste honneur d'avoir eu comme compatriote le premier recteur de l'Université flamande de Gand ; nous n'en sommes nullement fiers; car à nos yeux, M. Hoffmann, en pactisant avec l'envahisseur, a déshonoré non seulement sa patrie d'adoption, qui est la Belgique, la seconde victime du " crime allemand ", mais encore sa patrie d'origine, le Luxembourg, première victime de l'invasion allemande. Notre Ligue a le devoir de renier cet ancien compatriote ; elle lui adresse une réprobation formelle au sujet de l'attitude qu'il a adoptée et qui est en désaccord absolu avec notre Honneur national; M. Hoffmann a une singulière façon de se montrer reconnaissant envers sa seconde patrie, la Belgique. Tous les Luxembourgeois, qui jouissent de l'hospitalité d'un pays étranger, doivent protester avec la dernière énergie contre un procédé pareil, et considérer M. Hoffmann comme une " honte nationale ". M. Hoffmann doit savoir que des punitions sévères attendent les traîtres de son espèce ; notre ligue forme le vœu qu'il ne puisse pas échapper à cette juste punition. Elle lui envoie l'expression de son profond mépris.Pereant traditores. o—o Toujours les mêmes ! Une équipe de prisonniers boches employés à la gare de petite vitesse de Roanne (Franoe') au déchargement des wagons, a mis au pillage un certains nombre de colis de produits alimentaires. Pris sur le fait, quatre d'entre eux ont été arrêtés. Le premier pas Sous ce titre, on lit dans le Daily News (18 septembre) : Le message de notre correspondant de Rotterdam que nous publions aujourd'hui est, si l'on peut accorder aux faits leur portée évidente, la meilleure nouvelle qui nous est venue d'Allemagne depuis de longs mois. S'il est vrai que le gouvernement allemand a réellement décidé d'abandonner toute tentative de contrôle sur la Belgique, le^ premier pas en vue de la paix a été fait. C 'est un pas important. Il est peut-être plus douteux que la paix continue à venir à "grands pas", ainsi que l'affirme M. Erzberger, qui est un enthousiaste. Cela deviendra peut-être plus clair lorsque la réponse des puissances centrales aux propositions du Vatican sera publiée. Entre temps, ce que nous savons avec certitude c'est que des journaux allemands responsables — y compris même la Gazette de Francfort, qui est, dans l'ensemble, la plus responsa-b!e ™ croient que la politique d'annexion est déjà abandonnée,- et les pangermanistes le croient suffisamment pour délirer au sujet de la " ruine de l'empire allemand " et d'' une paix de banqueroute ". Personne, évidemment, ne s'imaginera que l'abandon des rêves annexionnistes allemands dans l'Ouest soit suffisant en lui-meme pour assurer la paix. Il est important parce qu U montre le premier mouvement décisif en Allemagne dans la voie où seule la paix est possible. C'est une défaite incontestable pour le pangermanisme ; et la répudiation définitive et complète du pangermanisme en Allemagne est la première con-dition de la paix. n est clairement du devoir des Alliés d'aider à cette opération de toutes leurs for-ces> surtout s'il est avéré que l'opération a commencé sérieusement. La chose essentielle dans ce sens est une déclaration claire de leurs propres buts de guerre. Les cacher, une fois que les prétentions annexionnistes du gouvernement allemand seront formellement abandonnées, serait une faute et un crime. La Conférence de Stockholm Un centre discrédité Le New-York Herald apprend de La Haye qu'on y est particulièrement ému de la lumière jetée sur le projet de Conférence de Stockholm par les révélations de M. Lansiing touchant le rôle de la Suède : Il paraît désormais indéniable que le choix de Stockholm comme siège de pareille assemblée fut déterminé par la certitude que les promoteurs d'une paix allemande trouve-raeint dans cette capitale un foyer de germanisme agissant, dans le milieu le plus approprié à leurs manœuvres. Dans les cercles politiques hollandais les plus sérieux, on a l'impression qu'une des premières conséquences des révélations de M. Lansing sera donc de discréditer définitivement Stockholm comme lieu de conférence socialiste internationale, et, sans doute, de^ porter aussi le coup de grâce au projet meme d une conférence dont les initiateurs, choisissant pour théâtre de leur action un centre aussi suspect, ont trahi le caractère germanophile de leur propre dessein. o—o Les bombardements de Dunkerque et les soldats belges Au cours des derniers bombardements aériens de Dunkerque, nos soldats employés à la construction des bateaux d'intérieur pour le Congo et la Belgique ont, sous le commandement du lieutenant Arthur Rot-saert, été à la tâche chaque nuit pour sauver choses et gens des incendies qui avaient éclaté.Le Nord Maritime leur paie un juste tribut d'hommage en ces termes : Nous nous faisons surtout un devoir de signaler l'activité et l'héroïsme d'un détachement belge, aooouru en renfort-Ces braves gens qui n'étaient pas pour la première fois à la peine et au danger, sont restés à cet incendie jusqu'à trois heures du matin; .aussi est-il juste qu'ils soient à l'homneur. Et nous avons la certitude que ce constant dévouement, d'ailleurs reconnu chaque fois par les autorités militaires françaises, leur vaudra aussi la complète et fraternelle gratitude de nos concitoyens.o—o Un télégramme de Zurich au Matin de Paris annonce que des avis ont été placés aux bureaux de recrutement de Cologne mentionnant que des jeunes gens âgés de quinze ans peuvent signer des engagements volontaires pour l'armée allemande. Pauvres petits !

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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