La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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07 januari 1917
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s.n. 1917, 07 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/js9h41kn1p/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES l80?îinR- VIJF CENT lillAJDB. IX CENTiME| PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sb. ; 3 mfltB, 9 «fa. Etranger : 1 mois, 4 ih. ; 3 mois, 12 efe odme ANNEE DIMANCHE 7 ET LUNDI 8 JANVIER 1917 Nos. 7-8 LA GRANDE GUERRE I La conférence des Alliés à Rome ■ ennemi capture braïla I Von Ballin et la navigation allemande Comme il fallait bien s'y attendre, la L de Braïla, déjà virtuellement per-|ue par suite de la chute de la tête de lont de Macin, dans la Dobrudja, vient le céder à la pression ennemie et est ombée également. Tombée sans lutte lelon toute probabilité, car le commun!-|ué russe annonce que la ville avait déjà |é évacuée le 4 janvier. Suivant le communiqué officiel de jerlin 'les Russes n'ont plus offert au-:Une résistance à l'armée de von Koesch iendant la nuit du 4 au 5 janvier et se etirèrent sur la rive nord du Danube, acrifiant de fortes arrière-gardes. Les avaleries allemande et bugare entrèrent lans la ville par l'ouest, tandis qu'à l'est 'infanterie bulgaro-allemande, se paya in chemin dans la ville, après avoir traversé le Danube. Le communiqué ne manque pas de nanifester sa surprise de l'état dans le-|Uel l'armée de von Mackensen a trou-ré " la plus importante cité commerce de la Roumanie " car, dit-il, avant d'abandonner la ville les Russes ont dé-trait la plus grande partie des usines - et sans aucun doute des grains — de Braïla. Les succès allemands ne se bornent cependant pas à la capture de la ville de Braïla, car les troupes se trouvant sous les ordres des généraux Schmidt von Knobelsdorf-Heinrich et von De-tinger, après une soigneuse préparation d'artillerie, ont fait l'assaut de la ligne fortifiée russe de Tartaru à Rimniceri, ont capturé les deux villages et continuèrent leur poursuite à travers les marécages dans la direcion de la Sereth. L'ennemi y rencontre, cependant, une sérieuse résistance des Russes qui se sont maintenus dans un groupe de villages d'où ils contre-attaquent sans cesse. Plus au sud-est le corps de cavalerie renforcé du général von Schmettow a capturé une série de villages près de Maxineni, sur la voie ferrée de Braïla vers Focsani, à une trentaine de kilomètres à l'est de Galatz et à une trentaine de kilomètres au sud de la S^ereth, que des avant-gardes ont déjà atteint. En même temps, la Dobrudja a été complètement nettoyée des Russes. Par ces coups successifs le fort de Galatz est lui-même gravement menacé. Et comme autant de Maxineni que de Braïla, Galatz se trouve sous la portée, des canons allemands, il n'y a aucun doute que la ville devra être évacuée dans quelques jours. Le bombardement de la ville a d'ailleurs déjà commencé. Rétrograde reconnaît les succès ennemis dans les environs de Maxineni où les lignes russes ont été fejetées en arrière d'environ cinq kilomètres. On peut donc constater, sans rien exagérer, que dans peu jours l'ennemi occupera toute 'a rive droite de la Sereth, depuis sa source jusqu'à son embouchure et qu'ainsi il sera maître d'une ligne s étendant des Alpes transylvaines en Passant par Galatz et le long de lajron-! ''ère de Bessarabie, jusqu'à la mer \oire. Un ne se rend pas encore compte des | ^sseins ultérieurs de l'ennemi et on doit reconnaître, comme l'écrit M. Mar-' Hutin dans l'Echo de Paris que l'ennemi cache bien ses plans et ne s'arrête Pas dans ses opérations sur le front roumain. ' ''ersonnellement, ajoute l'écrivain mi-'taire bien connu, je crois, qu'il n'y a I Pas de doute possible que von Macken-sj"n n'exploite pas ses succès et ne cher-, ^ gagner la rive gauche du Danube ans> le but d'envahir la Bessarabie qui r°upe la voie ferrée de Reni à Kitchineff de là à Odessa, et même d'atteindre e territoire de Trajan qui s'étend du | Sasyk (mer Noire) à la Pruth. ^ur les fronts de l'ouest la situation Militaire est sans modification ; à la |U|te d'un raid dans les lignes ennemies, ^ loupes britanniques se sont empa-i r de deux postes ennemis près de Beaumont-Hamel; une contre-attaque ennemie fut repoussée et les deux postes qui avaient été maintenus furent consolidés.On aura lu avec une certaine surprise le télégramme que l'empereur Guillaume II a adressé à ses troupes, dans lequel il disait que puisque les puissances de l'Entente refusent d'entrer en négociations avec l'Allemagne au sujet de la paix, c'est sur eux que retombe la responsabilité de la continuation de la guerre. Nous ne nous arrêterons plus à réfuter ce sophisme dont le caractère fallacieux ne trompe plus personne. Car ce n'est pas seulement de la continuation de la guerre que le Kaiser veut rendre l'Entente responsable, mais surtout des horreurs sur une grande échelle que l'Allemagne compte accumuler sur le monde au mépris de toutes les lois et traités internationaux. La première conséquence du " refus "' de l'Enente à mettre les pouces devant l'Allemagne sera sans aucun doute la guerre sous-marine à outrance, même au risque d'entraîner les Etats-Unis dans la guerre. A ce sujet Herr Ballin, directeur de la Compagnie Hamburg-Ameri-ka a fait des commentaires plutôt suggestifs. Quand on lui a fait ressortir qu'au cas d'une guerre avec l'Amérique — à la suite d'une nouvelle campagne sous-marine — l'Allemagne perdrait les navires qui se trouvent en sécurité dans les ports américains, Herr Ballin a répondu : Au sujet de la navigation allemande il y a deux possibilités : Ou bien l'Allemagne sera victorieuse et alors la navigation allemande — quel que soit le nombre de navires qu'elle ait perdu — occupera une grande et puissante situation dans le monde; ou bien l'Allemagne sera vaincue et alors la navigation allemande est condamnée à la ruine, qu'elle ait gardé ou non ses navires se trouvant dans les ports américains. Les Alliés, entre temps, ne restent pas inactifs. MM. Lloyd George et Briand, accompagnés d'un personnel officiel, se trouvent à Rome en conférence avec les chefs politiques ita'iens. Suivant un communiqué officieux la conférence a pour but d'établir en termes effectifs et définitifs les plans pour la poursuite de la guerre jusqu'à une issue victorieuse. La réponse des Alliés a montré la nécessité de n'attendre la paix que par des résultats militaires et en conséquence du triomphe des Alliés dans la cause du droit des nations à obtenir les bénédictions de la civilisation. Les Alliés sont d'avis que leur action doit être guidée par une direction unanime capable de hâter la solution désirée.En Afrique orientale le général Smuts continue sa poursuite rapide de l'ennemi qui bat en retraite vers la vallée du Ru-figi. Les troupes expéditionnaires ont occupé le camp allemand sur le fleuve Tshogowali et ont atteint Kibambawe, sur la rive nord du Rufigi, l'ennemi se trouvant sur la rive droite. Dans la zone occidentale la colonne ennemie qui bat en retraite de Lupembe vers Mahenge a été engagée par les troupes de poursuite à l'est de Mfirika. La sobriété et la guerre Si l'on en croit les bons auteurs, il faut attendre beaucoup de la sobriété à laquelle les circonstances nous convient : elle est excellente pour les civils et nécessaire aux soldats. Voici ce qu'en dit La Roche-Flavier, dans son traité des Parlements, publié en 1621 : " L'antique Romain ne se nourissoit pas de viande : le jardin étoit la haie et la cosson-nerié de la maison... Tant que les Romains ont eu des capitaines qui se contentoient de laitues et de naveaux pour plus exquises délices ; tant que les Perses ont rejeté le luxe et se sont tenus à leur cresson, les uns et les autres se sont surchargés de trophées. Tous les grands capitaines ont dit que l'accoutumance à la frrfgalité rerrdoît les incommodités 4e la guerre faciles et supportables." Honneur donc aux végétaux qui, de simple garniture, sont promus plats de. résistance. La paix allemande La note Scandinave Les journaux anglais ne paraissent pas avoir publié le texte de la note identique de la Suède, de la Norvège et du Danemark aux belligérants appuyant la note du président Wilson. Voici d'après les journaux français, le texte de ce document : C'est avec le plus vif intérêt que le gouvernement du roi a appris les propositions que vient de faire le président des Etats-Unis en vue de faciliter des mesures tendant à l'établissement d'une paix durable.Tout en restant désireux d'éviter toute immixtion qui pourrait froisser des sentiments légitimes, le gouvernement du roi penserait manquer à son devoirs envers son peuple et envers l'humanité tout entière s'il n'exprimait pas sa sympathie la plus profonde pour tous les efforts qui pourraient contribuer à mettre un terme à l'accumulation progressive des souffrances et des pertes morales et matérielles ; il s'adonne à l'espoir que l'initiative du président Wilson aboutira à un résultat digne de l'esprit élevé dont il s'est inspiré. La note espagnole Voici d'autre part le texte complet de la note où le gouvernement espagnol refuse de s'associer au geste du président des Etats-Unis : » Le gouvernement de Sa Majesté a reçu, par l'intermédiaire de son ambassade, une copie de la note que le président des Etats-Unis a présentée aux puissances belligérantes, exprimant le désir que soit procurée une occasion prochaine d'obtenir de toutes les nations actuellement en guerre, une déclaration de leurs vues respectives au sujet des bases sur lesquelles la guerre pourrait se considérer comme terminée. Cette copie est accompagnée d'une autre note de Votre Excellence, datée du 22 décembre, dans laquelle l'ambassade, conformément aux instructions ultérieures reçues de votre gouvernement, déclare, au nom du président, que le moment paraît opportun pour une démarche de Sa Majesté et pour qu'elle appuie, si elle le juge convenable, l'attitude adoptée par le gouvernement des Etats-Unis. Devant le désir plausible du susdit gouvernement d'être secondé dans sa proposition en faveur de la paix, le gouvernement de Sa Majesté estime que le président de la République nord-américaine ayant déjà pris son initiative et les impressions diverses qu'elle produisit étant déjà connues, la démarche à laquelle les Etats-Unis invitent l'Espagne n'aurait aucune efficacité, d'autant plus que les empires centraux expriment leur ferme volonté que les conditions de paix soient concertées entre les seules puissances belligérantes. Le gouvernement de Sa Majesté, tout en estimant que la noble aspiration du président des Etats-Unis méritera toujours la reconnaissance de tous les peuples, est résolu, non pas à se refuser à toute négotiation ou accord destiné à faciliter l'œuvre humanitaire qui mettra fin à la guerre actuelle, mais à laisser en suspens son action et à la réserver pour le moment où les efforts de tous ceux qui désirent la paix pourront avoir plus d'utilité et. d'efficacité que maintenant et où l'intervention sera susceptible de donner de bons résultats. En attendant que ce moment soit arrivé le gouvernement de Sa Majesté juge opportun de déclarer qu'en ce qui pourra concerner une entente entre les puissances neutres pour la défense de leurs intérêts matériels affectés par la guerje, il est disposé maintenant, comme il le fut dès le commencement de la lutte actuelle, à engager des négotiations qui pourraient conduire à un accord capable d'unir les puissances non belligérantes, qui se jugeraient lésée's et croiraient nécessaire de remédier aux préjudices subis ou de les diminuer. La fête de M. Venizelos A l'occasion de la fête de M. Eleutherios Venizelos, toute la presse de Salonique consacre aujourd'hui des articles enthousiastes, des chroniques, des pièces de vers au grand homme d'Etat et publie son'portrait. Elle fait unanimement remarquer que le jour où est télébré le nom de l'apôtre infatigable de l'idéal national, de l'ouvrier glorieux de la grande Grèce dé 1913, constitue la fête de tout 1'.hellénisme Pour les nouvelles recrues Note» d'un bleu Les quelques détails et précisions suivantes que nous envoie un de nos amis parti récemment pour un camp d'instruction en France viendront fort A point aux nombreux Belges visés par le nouvel appel aux armes. L'adaptation à la vie militaire de civils qui ont atteint un âge déjà respectable n'est pas chose aisée, loin de là ! Elle pourrait être facilitée par deux choses; par un peu plus de souplesse et de doigté de la part des autorités militaires, ou par une plus grande dose de philosophie de la part des recrues. C'est afin de favoriser le développement de ce moral insouciant et de hâter de la sorte le moment où le civil rappelé cesse d'avoir le spleen, que je résume ici les enseignements tirés de ma propre expérience. Avant de partir la recrue fera bien de se munir des objets suivants : Vestes de laine ou jersey. Caleçons de laine. Chaussettes bien moelleuses. Chemises de laine ou flanelle. Gants de peau ou de laine. Mitaines. Couvre-poignets. Echarpe. Passe-montagne. Essuie-mains. Eponge (de caoutchouc) et savon. Un fort couteau de poche à large lame. Ciseaux de poche. Une lampe électrique à pile. Brosses à dents, pâte dentifrice. Brosses à cheveux, peigne. Rasoir et matériel de toilette. La liste a l'air d'être longue mais elle est exactement ce qu'il faut. Plus on a à l'armée, plus on se trouve embarrassé car la place dont on dispose est exiguë. Prendre plus serait un luxe. Ajoutons cependant que du tabac, pipes, cigarettes familliers etc., seront trouvés fort utiles — la nicotine, " La-dy Nicotine " étant la grande consolatrice du troupier et même du bleu. Les recrues qui laissent derrière elles de la famille ou des amis feront bier d'arranger avec les leurs un service régulier de messageries comprenant, pai exemple, un pot de confiture, un pot de " potted meat " et quelque autre gâterie tous les cinq jours. En effet, tous les objets d'alimentation coûtent un argent fou en France et la vue d'un uniforme belge prédispose le civil à un accès d'exploitation intensive. Comme bagages, le sac employé pai les soldats ou marins anglais et qui vaut, avec sa serrure de laiton, quelques shillings, est de loin le plus pratique. I! ne faut pourtant pas qu'il dépasse une profondeur d'environ 60 à 75 centimètres.Pour les envois d'argent destiné au> recrues, le meilleur procédé c'est d'acheter des billets français en Angleterre e' de les expédier sous pli recommande et scellé.. En effet le papier anglais es' difficile à changer ici à un taux honnête. Quant aux mandats postaux, ils son lents et leur liquidation, surtout si leui montant est élevé, ne se fait que poui autant que la caisse de compagnie puis' se y faire face. Avant le départ notre futur soldat fer? bien encore de se munir de papier l lettre, d'un porte-plume réservoir et d( quelques provisions de bouche, telle: que du chocolat, des biscuits secs, un< boîte de pâté de viande. Et le grand jour venu, il mettra et fait de costume ce qu'il a de plus mau vais. Si le malheur veut qu'il ne puisse par tir le jour de son enrôlement, le futui soldat de 1917 passera la journée et nuit à la caserne du bureau belge d( Londres à Mary Place. Le logis et la nourriture, vus rétros pectivement, y sont fort bons. Ce qui n( veut nullement dire que cette impres sion existe au moment même. D'ailleurs lorsque la bonne foi de la recrue est éta blie — on me comprendra — le gendar me n'est pas sans pitié et le premiei contact ave'c les " gloires et servitudes' de la vie militaire se tempère de " per missions " dont le souvenir est exqui: ici ! Le départ de la gare est loin d'êtri solennel — et c'est dommage. Un pei plus d'enthousiasme ne messiérait pa: Une manifestation Auguste Monet Le dimanche 24 décembre eut lieu au " Café Riche ", à La Haye, une manifestation en l'honneur de M. Auguste Monet, rédacteur en chef de la Nieuwe Gazet, d'Anvers, actuellement collaborateur au Telegraaf d'Amsterdam. La réunion, présidée par M. Léonce du Castillon, rédacteur en chef du Belgisch Dagblad, avait été organisée par un groupe de journalistes belges, réfugiés en Hollande, auxquels s'étaient joints plusieurs notabilités du monde politique. Outre M. ^t Mme Monet, nous avons remarqué la présence de MM. Modeste Ter-vvagne et Arthur Buysse, membres de la Chambre des représentants, Dierckx, commissaire de l'arrondissement d'Anvers, Isidore Opsomer, G. Beaurain, Fernand Col-lignon, Louis Piérard, Jacques Wappers Georges Landoy, Honoré Lejeune et d'autres encore, ainsi que des membres de la rédaction de l'Echo Belge. De nombreux télégrammes de sympathie étaient parvenus, notamment de S. E. le baron Fallon, de Monseigneur le prince de Ligne, du baron de Kerckhove, du baron de Prêt de Calesberg, du baron Peers, etc.. Après avoir élevé nos pensées vers la famille royale, M. du Castillon, avec sa sincérité et sa bonhomie habituelles, prononça un excellent discours en flamand. Il rendit un hommage chaleureux au loyalisme de notre confrère Monet, qui, dès son arrivée en Hollande, écartant toutes les questions politiques et linguistiques, se mit en devoir de défendre par la plume de la façon la plus énergique la cause belge, démasquant en flétrissant tous ceux qui essayaient de la nuire et donnant ainsi par sa combativité et son abnégation le plus bel exemple de patriotisme. M. Monet, dit-il, a bien mérité de sa patrie. Ces paroles furent vivement applaudies. Notre confrère Charles Bernard, qui, au nom des journalistes anversois présents, prit ensuite la parole en français, évoqua-'des souvenirs lointains de la patrie chérie, s'associa en termes chaleureux aux paroles du président et finit en disant qu'en Hollande M. Monet n'a fait que poursuivre son œuvre qu'l avait déjà commencée avant la guerre en Belgique. M. Monet, très touché par toutes ces marques de sympathie, déclina l'éloge qu'on venait de lui faire et^déclara que ce fut uniquement grâce à la* direction et à la rédaction du Telegraaf qu'il lui fut permis de mener la campagne qu'il commença il y a deux ans. Sur la proposition de M. Buysse on décida alors d'envoyer des télégrammes de sympathie à MM. Holdert, Schrôder et Goedemans, du Telegraaf. Nous nous associons de tout cœur à l'hommage rendu à notre bon confrère Monet, qui a rendu à la cause belge en Hollande des services signalés et que nous sommes heureux de saluer cordialement, confraternellement, patriotique-ment. » La marine marchande allemande Le Maasbode annonce que le capitaine Schroeder, de la marine marchande allemande, donna des précisions sur l'état actuel de cette dernière, au cours d'une conférence faite à l'Institut de navigation de Hambourg, Il déclara que depuis le dé-: but de 1^ guerre 152 navires, représentant en tout 452,000 tonnes, avaient été détruits par des' mines ou des torpilles, alors que 267 navires, transportant une cargaison totale de 807,000 tonnes, avaient été capturés et utilisés par l'ennemi. Il y a dans les ports neutres 621 navires allemands d'un tonnage total de 2,341,000 tonnes et dans les ports allemands 490 navires jau-1 géant en tout 2,400,000 tonnes ' Donc, déclara-t-il, 7,1 % de nos navires : marchands sont irrévocablement perdus, ; 14% se trouvent dans les mains de l'ennemi : et 43 % dans les ports neutres. 1 pour des hommes auxquels on a demandé de tout sacrifier pour réparer les fautes commises jadis par autrui. Quant à la brutalité des gendarmes 1 belges, c'est une chose constatée, mais naturelle. Dans l'armée, contrairement à ce qui se passe ailleurs, il faut toujours envisager le niveau le plus bas et agir comme s'il était le niveau général. Des manières de salon ou de bureau n'ont guère d'effet sur des débardeurs, des portefaix ou des rustres. Or comme ceux-ci sont toujours compris parmi les lots de recrues et de soldats, c'est leur présence qui vaut aux autres d'être traités sans trop d'égards. ; C'est là d'ailleurs, chose toute impersonnelle — je l'ai dit déjà, pris à part, le : gendarme est bon enfant et l'est d'au-1 tant plus qu'il y va parfois de son in-; térêt !

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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