La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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16 februari 1916
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s.n. 1916, 16 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9g5gb1zd3n/
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ImLA METROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjoyîng the hospitality of êtiinînilif, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own languagc. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. MERCREDI 16 FEVRIER 1916. ______ " : N°- 47. LA GRANDE GUERRE. ■A GUERRE D'USURE DANS L'OUEST — H SUCCES FRANÇAIS EN CHAMPAGNE. ( -PRISE D'UN DES FORTS D'ERZE-| ROUM-L'INTERVENTION ROUMAINE. I _-LE CAMP RETRANCHE D'ALBANIE. -ACTIVITE EN MER DU NORD.— I L'ITALIE ET L'ALLEMAGNE. — M. ■ BRIAND ET LE CARDINAL MERCIER. I _LE DISCOURS DU TRONE.—LE RAPPEL DES CELIBATAIRES. |»uerre d'usure continue dans l'ouest. Bekique, notre artillerie a fctft. sauter un .• le "munitions au nord de Boesinghe. rifene, près de 80jasons, une attaque en-ët été arrêtée ne;bj ce qui montre que ce "at dangereux du Iront est exènjplanire-gardié. En Chaampagtnje, après û'né vigou-prépai&tian d'artillerie, les Français ont . une partie des positions avâtocéèS qu'ite rit perdues dimanche à l'est de la route re-Somme Py. En Hautte-Ailsaoe, à l'est Lois, les éléments de tranchées avancées par les Français dans la nuit de mardi credi ont dû être abandonnés à la suite violent bombardement. En Lorraine, il u des rencontres de patrouilles dans le lecteur de R-eiillon, mais aucun engagement de Budqu'envergure. Le iront xusâé est de nouveau peu actif. Le ponmiuniqué officiel do nos alliés ne signale qu'un duel d'artillerie, avec bons résultait®, dans la Tégiop des lacs, entre Olav et l'île de Wen. Près de Dvinsk, l'ennemi employa des bombes à gaz asphyxiants. [ PaT contre, sur le front du Caucase, les Russes ont remporté un nouveau succès. Employant à leur tour l'a méthode allemande, c'est-à-dire 5a canonnade concentrée à longue distanoe probablement seirvie piâr des observateurs en aéroplane, ils ont provoqué l'explosion d'un ou de plusieurs dépôts de poudre d'un des forts d'Eraeroum, l'ont câjptiiré et ont fait de nombreux prisonniers parmi les Turcs poursuivis. Ils ont en outre capturé six canons et line grande quantité de munitions. Les renseignements -manquent sur l'état actuel des féfer.ses d'Erzeroum, mais comme rien ne presse les Russes, ils essayeront sans doute de les réduire une à une sans tenter d'assauts coûteux. La tactique paraît devoir leur réussir.Athènes àimonee de nouveau la concentration de deux cent mille Allemands (?) contre Salonique, dans le seotor Gevgheili-Do-iran-S!mmn.iitea, mais les nouvelles de cette source ant si suspectes et si fantaisistes que l'on ne Bit y attacher aucune importance. iSymptôme à noter: la Roumanie a acheté en ■sale 14,000 chevaux pour son armée. Nous geeroyans pas, quant à nous, que son entrée |l®ile conflit est imminente, mais le pays s'y prépare évidemment et, devant les emprête-pfë de la Bulgarie, son inaction totalle la jtervirait. Attendons le printemps, et l'of-piïive Tusse. te choses vont mieux en Albanie. Les italiens ont créé, avec, comme base, lés poTts oe Durazzo et de "Valona, un vaste camp ré-■•'anché bien établi et défendu par une nom-ïrpuse artillerie, assez semblable à celui de bionique, et à l'abri duquel ils concentrent joe puissante armée composée d'Italiens, de 'Nues, de Monténégrins, et d'Albanais loyaux, ■oui) la commandement du général Palazzi—un à retenir. Cette armée est renforcée 'n^ue jour, notamment par les Serbes, qui se pont à Corfou et dont cinquante mille sont ™ja reposés, reformés, armés, et équipés à jouveau. Il faut attendre de bons résultats, ■ci quelque temps, d'une offensive concertée npe de Salonique et de • Durazzo-Valona Pitre la Bulgarie. Pour peu que la Eou-Pame s'en mêle aussi, Ferdinand-le-Rénégat P8 Wrdra rien pour attendre ! danois parlent d'une certaine Jw.te navale en mer du Nord. Des escadres ^ues auraient été vues croisant entre L?°er Bank et la côte norvégienne, ainsi I dans l'Atlantique. U est curieux de voir îW°UVe^es rePro(luits par la presse alle-'w, qui prétend que la flotte britannique . «risque plus en haute mer ! D'autre part , I * reconnaît aujourd'hui que le croiseur a ]naois' " 1ui a été coulé par des torpilleurs ' fflands, n'était qu'un " navire porte-mine pânti-àéroplane." . voyageen Italie delà délégation ministé-lîri«wiU^n^a®e a tr®,s important. M. a s<3,n.retour à Paris, a déclaré—sans ïtn,?lr préciser naturellement—qu'il avait ^ uife les raisons d'être enchanté " de sa , on, mais il n'est sans doute pais exagéré ti rï i'P1"0Cller c®^eJCi du bruit qui court avec ,d/,,?nc? ('ans les milieux de Monte Cito-rio lis h aine déclaration de guerre de l'Ita-feite ] •uema,?ne- Cette déclaration serait L " ;'0clr ja rentrée parlementaire, le r»fflw»iTs la même façon que WeV ,n 1 au Pacte de Londres fut P 'i&S verture du ï>ariement'le iieutwf I?0rai 06^e déclaration sur les ^miiaùC S13ecj^ement sur la Grèce et la plie mX ' ;f^a , 9ans doute considérable. Wimrim-wt "IL a. uae «ât«iatiôn paradoxale, ifoaut-^*r u 0 a-^nes <-iauses dè friction avec P bouclv. -)Ulssan<:^s de l'Entente, et fermerait germanophiles d'ex-Cnîv - -ft d'extrême-dToite. pw Of M a»5 - i*?8 plus intéressants du sé-"itrevjÀ »,« Rome fut certes sa longue ;'tercif..- ' r !\V Médiciis, avec le cardinal footew éé 1, prince de l'Eglise et ^■"•contrer J?iréparation puissent se peur de ], , ■ ■1I.<ïue.tn<ÎIlt dians l'intérêt supé-["■ccoîn-pli dnr,? i atlon ln«sure tout le chemin : r>s!>ec». „s- , sens de la tolérance et , du étroit .'tout le irecul du fana- I^^uitnini- ^uisitiorial accompli depuis I ren<y,ii)»S<ilIS, Pression des événements, ne sera r S esV1,'n symbole et un exemple U, W» ' !ç,lrs travanv"'3 ^ri<«nniqu©s ont repris hier rUrt- exprimP u ,di,scours du trône, très ™ vol<>nté inébranlable de la ,'llste en Da,-,-"-/ Poursuivre cette guerre FJt3>le et avec i ° S^^nnion d'idées avec le • | Tous îJpiiV^8 A1Ile3- B^squ'à l'â»6 ^ires d'Angleterre et d'Ecosse FaPeaux po , an's «ont appelés sous les " U1 ie i)j mars. T. DIPï.ftMATIF. AÏ.T.EMANDE « ET LA ROUMANIE. Une fois de plus, lisons*nous dans lo "Journal des Balkans," la diplomatie, allemande s'efforce, à sa façon, de " convaincre " un neutre. Cette façon est déjà très connue. Le mélange d'hypocrisie, d'astuce et de brutalité que forme le fond de cette diplomatie n'a pas été jadis du goût des Italiens; sera-t-il du goût des Roumains? Cette fois il ne s'agit pas d'une graade Puissance. En conséquence, l'Allemagne pense sans doute qu'elle peut se dispsnsar d'employer les ménagements. Les diplomates allemands n'aiment pas à " mettre des gants " : ils leur vont si mal. Pourquoi se gêneraienWls d'ailleurs? Qu'est-ce que la .petite Roumanie, avec au sud la Bulgarie hostile et au nord la Russie tout entière occupée, absorbée par ses propres affaires? U y a bien un Hohenzollern à le tête de ce royaume latin d'Orient mais c'est là simplement un atout dont il faut savoir se servir. On n'humiliera pas le Roi. C'est le seul que l'on épargnera. Mais la diplomatie" allemande travaillera comme derrière un rideau à demi transparent afin que le peuple n'ignore point ce que veut l'Allemagne, ce qu'elle attend de lui. On lui fera sentir que l'empire germanique entend employer la manière forte à son endroit. U n'a pas besoin de savoir tout ce que manigance les diplomates teutons : au contraire, il fait laisser planer une certaine incertitude sur les pourparlers diplomatiques, mais en même temps quelques révélations à côté, doivent jeter une saine inquiétude dans le public roumain. Des millions ont été dépensés pour créer une presse germano-roumaine qui jusqu'à présent n'a produit sur la foule qu'une impression de dégoût profond. Ce n'était pas là, évidemment, le résultat rêvé. Le rôle de cette presse est maintenant tout indiqué. Elle doit servir à la diplomatie allemande pour obtenir l'effet d'inquiétude qu'elle désire. Procédé délicat, d'une délicate diplomatie ! Prendre la presse vendue et justement méprisée d'un pays pour lui faire connaître vaguement qu'une diplomatie étrangère se permet de parler sur un ton menaçant, n'est-ce pas charmant? Le moment a paru propice à l'Allemagne pour essayer de l'intimidation. La campagne de Serbie est terminée. La menace anglo-française au sud et russe au nord, immobilise encore des troupes austro-allemandes en Serbie et sur la rive bulgare du Danube. Pourquoi ne pas faire jouer à ces troupes le rôle d'épouvantail? Quelques canons à longue portée, quelques réflecteurs, quelques millions de soldats et quelques paroles menaçantes d'un diplomate: n'est-ce pas assez pour que la petite Roumanie tremble de peur devant la puissante Allemagne et fasse humblement toutes les déclarations rassurantes que l'on peut désirer d'elle? On lui dit: '"'Vous vous vantez en vain de posséder sept cent mille baïonnettes. Vous ne les avez pas ! " Les Allemands affirment avoir compté les baïonnettes roumaines. Ont-ils compté aussi les vides que ces baïonnettes pourraient au besoin creuser dans les rangs ennemis? Ont-ils compté les balles que peuvent cracher les mitrailleuses et les îusiis roumains? Nous l'ignorons. Mais avertissement pour avertissement: les Allemands se sont déjà trompés dans maints calculs et l'expérience devrait les rendre prudents. La Roumanie a conservé jusqu'ici une neutralité qui a peut-être beaucoup plus servi à l'Allemagne qu'à elle-même. Ce qu'écrivent aujourd'hui ses journaux et ce que disent ses diplomates ne l'émeuvent nullement. Et les Eaçons arrogantes des Teutons pourraient avoir à la fin un effet contraire à celui qu'ils escomptent. En cherchant à intimider le public roumain, ils pourraient bien l'exaspérer. Et si les baïonnettes roumaines sortaient du fourreau, les Allemands pourraient peut-être les trouver encore trop nombreuses malgré leurs affirmations impertinentes. ' PRAF' PULGARE ! La scène se passe à Sofia—à la direction de la police—entre un Bulgare qui revient du îrorut et deux policiers. Tous trois parlent bulgare, (mais les policiers le parlent mal, avec un fort accent tudesque. Le Bulgare.—Je viens pour une réclamation. Les Policiers.—Pien. Le Bulgare.—Tout à l'heure, dans une boulangerie de la ville, on m'a refusé du pain, sous prétexte qu'il était réservé aux soldats allemands. Les Policiers.—Il est frai. Le Bulgare.—U était frais, en effet. Les Policiers.—Non, nous tisons: c'est frai, le pain est réservé aux soldats haBlemands... La fiande aussi. Le Bulgare.—A.h ça, il n'y en a donc plus lue pour les Allemands, ici?... Les Policiers.—Foui, priai' Pulgare, praf allié. Le Bulgare.—C'est un peu fort!... Je veux parleT à un Bulgare. Menez-tfnoi chez votre directeur. Les Policiers (riant largement).—Ilest-aussi hallemand ! Le Bulgare.—C'est bien... Je vais aller à la caserne la plus proche em référer au colonel. Les Policiers (riant plus fort).—C'est un jo.lonel hallemaind ! Le Bulgare.—Alors j'irai chez le gouverneur ! Les Policiers (pouffant).'—C'est un kouver-neux hallemand ! Le Bulgare.—Eh bien, s'il le faut, j'irai jusqu'à notre Tsar! Les Policiers (se pâmant).—C'est le plus hallemand de tous ! Le Bulgare (hors de lui).—Siacrée engeance! Maudits salles Boches! Les Policiers.—Halte ! vous devez respecter les hallemands. O11 va vous donner la schlague st puis en vous emmenera en prison. (Deux soldats boches s'emparent de lui, le rossent et Le conduisant en prison). • Les Policiers (se tenant les côtes).—Praf' Pulgare, praf' allié ! LA SITUATION EN BELGIQUE. L'ETAT DES ESPRITS. La " Gazette de Lausanne " publie l'intéressante lettre que voici de son correspondant romain :— J'ai eu l'occasion de m'entretenir avec un Belge qui a pu, malgré lès plus grosses diffi- ^ cultés, quitter dernièrement la Belgique et qui était venu ici pour se rencontrer avec le . cardinal Mercier. D'après les renseignements que j'ai recueillis de la bouebe de ce Belge, les troupes allemandes qui séjournent actuellement en Belgique sont absolument démoralisées. Sans la ^ peur d'être fusillés les soldats refuseraient de se rendre au front, tellement ils sont convaincus qu'ils n'en reviendront pas. Les officiers eux-mêmes sont en proie à un , profond découragement. Il y a longtemps qu'ils ne croient plus à la victoire finale. Depuis des mois déjà, les Allemands de Belgique prennent toutes leurs mesures en vue d'une évacuation, mais ce qui m'a le plus impressionné dans les récits que m'a faits ce Belge, c'est ce qu'il m'a raconté du sentiment d'aver- i sion et de haine, haine profonde^ invincible, . effroyable, dont personne ne peut se faire une 1 idée, que professe toute la population belge < pour les Allemands; jamais deux peuples ne 1 se sont détestés comme les Belges détestent 1 en ce moment les Allemands. s Ce Belge m'a exprimé, en outre, la convie- '< tion que cette haine survivrait à la guerre, et 1 qu'après la résurrection du royaume belge— 1 qui est plus que jamais absolument certaine— des années s'écouleront, me disait-il, avant < qu'un Allemand quel qu'il soit puisse pénétrer 1 en Belgique sans s'exposer aux risques les '' plus sérieux. ( C'est là ce qu'il y a d'épouvantable dans le présent conflit. Les Allemands ont conduit (. la guerre de telle façon qu'ils ont soulevé con- 1 tre eux l'exécration générale. La paix une f fois signée, un mur infranchissable se dressera entre les empires du centre et les autres pays beWigérants. Ceux-ci s'entoureront d'un cor- , doA sanitaire pour empêcher la pénétration • non seulement des Allemands, mais de tous J les produits allemands. : Même si l'Allemagne était victorieuse—et J elle ne le^ sera pas—cette aversion continuée des belligérants et d'un grand nombre de neu- c tres, qui se fera sentir sur tous les terrains, c politique, religieux, économique, financier, industriel, etc., constituerait pour l'Allemagne f un irréparable désastre qu'aucune indemnité j ne suffirait à payer. Après la guerre, me di- c sait quelqu'un, les Allemands seront comme les lépreux de l'Europe; personne, parmi les j belligérants actuels, ne voudra plus avoir de it contact avec eux. r Voilà ce que les Allemands auront gagné à >s violer les grands principes de droit, de justice c et d'humanité qui étaient jusqu'à ce jour 1' 6 honneur de notre civilisation chrétienne. Les c dirigeants de l'Allemagne apprendront à leurs f dépens qu'il y a une Némésis de l'histoire et c qu'on ne se met pas impunément en dehors c des règles de la morale commune. c Pour en revenir à la Belgique, le Belge avec lequel j'ai eu occasion de m'entretenir m'a fourni tes détails les plus intéressants et les plus^ consolants sur l'état d'esprit de ses compatriotes, leur tenace résistance à l'oppression allemande, leur inébranlable attachement à la dynastie exilée, leur confiance invincible dans les revanches futures. c L'âme belge eslt incompresséble. Les Aile- c ma.nds ont beau faire peser sur le pays tout z entier le joug le plus dur et le plus atroce, leur terrorisme n'a pas gagné un seul adepte à la (iominatiion allemande qui inspire plus de ré- 1 pulsion que jamais. t. Je pourrais citer à ce propos des anecdotes c caractéristiques, ma's je ne veux compromettre r personne; je m'en tiendrai à ce simple trait. Un officier supérieur allemand s'entretenait l'autre jour avec un haut fonctionnaire belge. L'officier allemand ayant fait allusion à l'oc-cupa'ti:o(n de la Belgique, le fonctionnaire lui s répondit: "Rectifions, monsieur, nous ne r soimimes ni des occupés, ni des annexés; nous c sommes des belligérants." s La Belgique souffre sans doute ; elle souffre dies douleurs iraéinanTables, miais elle ne craint 1 pas et elle espère. Et elle a raison d'espérer, r Pér-mettez-moi de vous citer ce passage de l'ad- r minable lettre que le cardinal Mercier vient c d -adresser au syndic de Rome, le prince Co- r lonna, pour le remercier des manifestations t] de sympathie qui s'étaient produites à son endroit diams le conseil municipal de Kome :— ^ Vous nous avez souhaité la lésurrection. J'y n crbis, j'y compte, écrit le- primat de Belgique, n Le sentiment profond d-e justice, La rectitude 4 spontanée de la conscience humaine apporteront, je- n'en puis douter, avec la^ pression providen- t tielle sur les événements le triomphe de la. cause e pour laquelle luttent nos nations sœurs et dont la c beauté doit plaire à Dieu. j Et je n'ai pas besoin d'ajouter que le Dieu j à qui en appelle le cardinal Mercier n'a rien ^ à faire avec le vieux Dieu allemand, ce Thor mythologique dont le marteau, selon la prophétie de Henri Heine, devait un jour abattre E les églises eit ibriser les cathédrales. i d — ■ 1 , ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE f. ROYAUME-UNI. e' 1' Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board d of Trade Labour Exchanges " (qui sont les d seules autorisées par le gouvernement britan- n nique de présenter des ouvriers belges aux a patrons anglais) ont un grand nombre d'em- p plois à conférér surtout dans les industries ^ agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à 'a éj Bourse du Travail la plus proche du domicile; g pour l'adresse, se renseigner au bureau des d postes de la localité. 1 Des Belges se trouvant dans les asiles da ^ réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux ]e Bourses du Travail qui sont établies dans CC3 h asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à 1' la Bourse du Travail chez " The War Refugees n Committee," General Buildings, Aldwych, v< W.C. (au premier étage). LES REFUGIES BELGES EN ANGLETERRE. ■■ • ♦ — [LS SONT AU NOMBRE DE 225,000. Le Havrej 11 février.—Le ministère de l'In-érieur a reçu communication d'un travail >rganisé par la Société royale de statistique de !x>ndres, qui, on le sait, est un organisme offi-:iel, relatif au nombre des Belges qui ont de-nandé.asile à la Grande-Bretagne. Ces statistiques ont été dressées non seule-nent dans un but de sécurité ou de philanthropie, mais aussi dans un but de solidarité iociale, de façon à créer un lien entre les Belles disséminés au hasard du Royaume-Uni. Le travail part de 1914 et s'étend jusqu'au !0 novembre 1915; il comprend donc toute 1' ipoque de tourmente qu'eut à subir la Belgique. A cette date, 225,000 citoyens belges avaient ité régulièrement inscrits, d'abord par l'inter-néd'iaire du Comité des Réfugiés et ensuite >ar l'intermédiaire du service local de ponce, klais il est certain que ce chiffre de 225,000#est nférieur à la réalité, car beaucoup d'exilés n' mTent point recours à la philanthropie in g lai se pour vivre. Il en est ainsi de la plu->art des personnes riches qui villégiaturaient air les cotes belges et qui, dès la première ilerte, prirent les bateaux en partance pour 1' Angleterre où ils purent se procurer les premiers fonds. Quoi qu'il en soit, 225,000 fiches furent lressées définitivement, c'est-à-dire propres,à enseigner sur la situation de personnes établies réellement dans le Royaume-Uni et qui ntendaient y séjourner jusqu'après la guerre. Mais de ce total, il y a lieu toutefois, de lis'traire le chiffre de 15,000, représentant les eunes gens qui prirent du service militaire, oit qu'ils y fussent tenus, soit qu'ils s'enga-:eassent pour la durée de la guerre, comme ce ut fréquemment le cas. En moyenne le mouvement des arrivées sur e sol britannique peut être estimé à 1000 par our de janvier à mars 1915; cette moyenne omba brusquement à 300 d'avril à juin, puis, usqu'en octobre, elle se réduisit à un continent quotidien de 50 seulement. Cent mille recherches ont été faites à la lemande de parents; elles ont permis à plus le 15,000 personnes de se retrouver. • Un nouveau travail a été opéré qui a con-isté au classement des exilés par profession ; ■0,000 fiches ont pu être dressées dans cet rdre d'idées. Enfin, les Belges ont été inscrits selon leur irovince; il résulte de cette classification que 2 pour cent appartiennent à la partie flamande du pays; le reste, à la Wallonie. Ce ont les villes d'Anvers, MaJlines, Ostende qui nt fourni le plus fort chiffre ; les Ardennes, n raison de leur éloignement (sans doute, n'ont bnné qu'une très minime quantité de réfutés. Bruxelles donne 40 pour cent du total 'es exilés du Brabant; par contre, Louvain, iui a affreusement souffert des barbares, ne lonne que 9 pour cent. VAINES MENACES, Maximilien Ilarden supplie les Alliés de aire la paix, ajoutant que s'ils ne l'accor-aient pas promptement l'Allemagne se dé-bainerait et mettrait en oeuvre tous les aoyens propres à détruire, dévaster, ravageT, ssassiner. Comme un écho à ce discours pro-oncé il y a quelques jours devant un audi-oir'e berlinois qui, encore qu'il eût le ventre reux, avait des oreilles pour entendre ces aroles menaçantes, expression d'une peu1 lade restée barbare, quoi qu'elle en ait, et es mains pour les applaudir, voici venir d' .mérique la nouvelle que, si les Alliés ne 'empressent de signer la paix que veut l'Alle-îagne, celle-ci se mettra à faire usage de pro-édés de destruction terribles qu'elle avait ré-ervés-jusqu'à présent... pour la bonne bouche. Paroles en l'air qui n'effraieront personne. ,es adversaires de l'Allemagne s'attendent aux ires choses de sa part et cependant ils ne eculeront pas, ils subiront les horreras dont lie semble vouloir les gratifier, ils en souffri-ont passagèrement, pour reprendre avec plus 'acharnement la mise à bas de la nation alle-lande, sans-quoi la paix, qu'il faut que l'uni-ers conquière définitivement, ne sera jamais u'un rêve de cette classe dangereuse d'êtres ue l'on nomme pacifistes. Et si nos ennemis s'imaginent que ces ges-2S et ces paroles de menace sont inattendus, t produiront un effet quelconque, qu'ils lisent e que le grand Anatole France écrivait, de içon prophétique, il y a quelques mois en réface à une édition de dessins d'Hermann 'aul :— A cette guerre, qu'ils ont voulu, pour leur erte, les Allemands ont successivement im-rimé des formes diverses mais toujours horri-les : d'abord, la forme en trombe, en typhon, ans un pays qui ne les combattait pas et que « droits les plus sacrés devaient défendre mtre leurs violences, et le typhon s'arrêta à l Marne. Ce fut ensuite la forme souterraine ' métallurgique, puis la forme chimique. Et on doute, quand on les connaît, si, à cette irme chimique, ils ne feront r>as succéder la >rme bactériologique, si, après la lutte des gaz élétères et des liquides enflammés, ils n'intro-uiront pas la lutte des tubes de culture, et s'il e faudra pas enfin créer, dans chaque pays .lié, un ministère des sérums. Voilà le fruit dè leur savoir. Notre bon abelais a eu bien raison de dire : " Science sans mscienoe est la perte de l'âme." Jusque-là, jusqu'à eux, la guerre atroce, >ouvantable, la guerre détestée des mères, irdait encore, _parmi les nations formées des âbris de l'empire romain, un visage d'homme, uelque chose qui, dans son horreur, rappelait Durtant le Grec ingénieux et le rude Latin qui 1 avaient déterminé les formes. Mais voici que s Allemands en font un monstre tellement ideux que l'humanité entière s'empresse pour âtouffer. L'Allemagne a voulu tuer la paix et aintenant c'est la guerre qu'elle tue sans le juloir. Elle l'a faite trop horrible. C'est un peu cela, en effet ! LA GUERRE AU TANGANIKA CANONNIERE ALLEMANDE COULEE. LE HAVRE, 13 février.—Communiqué (offi ciel) du Département des Colonies de Bel gique :— Le commandant des forces belges au la< Tanganika télégraphie en date du 9 janviei que te canonnière allemande " Hedwige vor Wissmann" a été coulée dans un combai naval au large de Toa-Albertvilie.' .Deux Allemands ont été tués. Le surplus de l'équipage, à savoir deux officiers, dis marins ■allemands et neuf matelots indigènes a été fait prisonnier. Les flottilles belge et britannique n'ont sub: aucune perte. NOUVELLES DU PAYS. Au milieu d'un grand concours de monde les funérailles ont été célébrées à Anvers d< Mme Georges de Cock de Rameyen, née Var Praet, fille du conseiller provincial. * * * Des services funèbres ont été célébrés, er l'honneur de valeureux Anversois tombés ai champ d'honneur, à l'église St. Michel e1 St. Pierre. # * * L'administration communale de Liège a faii entreprendre rue Vivegnies les travaux d( voirie dont-il était question depuis très longtemps. Soixante ouvriers travaillent sans arrêt. La nouvelle canalisation sera—qu'on nous pardonne cette expression lorsqu'il s'agit d'é-goûts—le dernier cri du modernisme. Ses conduites seront cintrées et ses bouches de nettoyage ne seront plus jamais obstruées. * * * L'agitation provoquée par la pénurie du beurre a été extrême à Huy. Des incidents se sont produits; ils ont eu comme théâtre certains cafés et même des maisons particulières de la rue de Namur, que la foule des acheteurs a assiégés en exigeant que les fermières, surprises en pourparlers avec les revendeurs sérésiens et liégeois, vendent aux prix fixés. Les soldats du poste allemand sont intervenus et ont consigné le beurre. Mercredi matin, sous leur surveillance, il a été vendu à fr. 2.70 et fr. 2.80 la livre. Inutile de dire qu'il a été enlevé en quelques instants. D'autres marchandes, ce mercredi, ont été arrêtées par les acheteurs. Lorsqu'elles refusaient la vente aux prix maxima, leurs paniers étaient immédiatement pillés. Parfois des scènes comiques se sont produites: des vendeuses, porteuses de paniers soigneusement couverts, se réfugiaient en grande hâte dans le premier magasin venu. La foule les y suivait en hurlant. Alors, sans mot dire, la vendeuse découvrait son panier, qui ne contenait que des pommes, boulettes, chicorée ou... rien du tout! Dans les magasins où, dès midi, flotte déjà la pancarte "plus de beurre," les négociants en vendent ordinairement à leur fidèle clientèle à 3 francs la livre. # * # La métallurgie est en Teprise partielle dans la région de Charleroi. Les principales firmes en activité partielle sont les Usines et Fonderies de Gilly, Pâris, à Marchienne, Con-struetion mécanique de Charleroi et Ateliers et Constructions électriques. Aux Usines AllaTd, à Mont-sur-Marchiennes, aux Ateliers de Trazegnies, la reprise est plus réduite. La reprise est moins sensible encore dans les hauts-fourneaux et laminoirs. En réalité, on ne travailla régulièrement nulle part. Mais on marche avec des équipes réduites et de façon fort irrégulière à la Providence à Mar-cbienne-Est; à Thy-le-Château ; au Ruau, à Monceau-sur-Sambre; aux Marais, à Monti-gnie3. De même, dans les fonderies, le travail est très irrégulier. Il y a nombre de raisons qui s'opposent à une reprise sérieuse et les principales sont celles-ci: manque et cherté excessive des matières premières, fréquentes réquisitions, difficulté dans les transports, etc. La situation de l'industrie charbonnière est relativement bonne dans le pays de Charleroi. C'est ainsi que plusieurs charbonnages travaillent à semaine complète, hotamment celui de Fontaine l'Evêque et celui de l'Epine. A MonceaudTontaine et Martinet, la situation est également bonne. Dans la plupart des autres sièges on ne fait que 3 à 4 jours par semaine. * * * Le " HandelsMad " d'Amsterdam apprend de Bruxelles qu'un garçon de café, Louis Bril, a été condamné à mort et exécuté pour le meurtre de Neels, dénonciateur de Miss Cavell. Cette nouvelle a été annoncée à Bruxelles par une affiche rouge. * * * En réponse à 1'aiccusatdo.n d'avoir instauré un régime de terreur en Belgique, la " Gazette générale allemande du Nord " publie une liste des sentences prononcées pair les tribunaux du gouverneur-général (provisoire). Depuis l'établissement de ces tribunaux jusqu'au 30 avril 1915, 1215 condamnations ont été prononcées. Du leT mai au 31 juillet 894 eit du 1er août am 31 octobre 1206. a\i total 3315. Le nombre des personnes relâchées est de 3342. . AVIS IMPORTANT AUX BELGES. Il est rappelé aux Belges, nés entre le 1er janvier 1890 èt le 31 janvier 1896, qui résident depuis plus de quinze jours sur le territoire du Royaume-Uni -et qui ont, jusqu'à présent, négligé de s'inscrire pour la milice au bureau de police du lieu de leur résidence, qu'ils sont, en vertu de l'arrê^é-loi du premier mars 1915, légalement réputés réfractaires. Pour régulariser leur situation et en vue d'éviter les sanctions qui atteignent les réfractaires, les intéressés doivent s'adresser, sans retard, au Service central du recrutement, India House, Kingsway, Londres, W.C. (3me étage). AVIS IMPORTANT. A NOS LECTEURS. En raison de la suppression dé l'importation" du papier et de la réduction possible du nombre de pages du Standard, nous devons envisager la 'possibilité de devoir publier la Métropole, séparément. [ Nos lecteurs nous rendraient un très grand service et s'assureraient la continuation de 'a lecture de leur journal en nous" faisant savoir . où et comment ils le reçoivent. Les personnes qui se sont abonnées directement au Standard et dont nous devrions, éventuellement, continuer l'abonnement, sont priées de nous faire connaître leur nom et adresse. En satisfaisant à cette demande, nos lecteurs nous permettront d'étaiblir une base pour notre tirage, base que nous ne possédons pas puisque notre circulation se confond avec celle du Standard. MONITEUR BELGE. (Suite.) ORDRE DE LA COURONNE. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de la. Couronne: L« sous-lieutenant d'artillerie Hupelier," A. ; le sous-lieutenant d'infanterie Delvaux, G. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de la Couronne: L'abbé 1 Ketek, J., aumônier adjoint de 2e classe; l'aspirant du service de santé Meunier, R.; l'officier auxiliaire d'infanterie De Rycke, A. Sont- nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold II. : l^o sergent-major d'infanterie Desutter, R. ; le premier ' sergent d'infanterie Figue, L. ; le caporal brancardier L'IIer» : mitte, A.; le soldat d'infanterie Servais, O. ORDtRE DE LEOPOLD II. , Article 1er. Sont nommés chevaliers de l'Ordre d« Léopold II. : Lo maréchal des logis d'artillerie Popoe, J.; le soldat d'infanterie De Prycker, D.; le Père Récollet Verbeecke, C., 1 brancardier. Le soldat chauffeur Schinckus, est nommé chevalier d» l'Ordre de Léopold II. La décoration militaire de 2e clause (article 4) est décernée: Au oaporal du génie Vandewalle; aux soldats du génia Bawedin, L-, et Vanderbiest, M. La décoration militaire de 2e classe (article 4) est décernée: Au canoral d'infanterie Schellekens, O-j au soldat bran-caïdier Gillon, A. Au soldat brancardier Van Huile, C.: NOMINATION DANS L'ARMEE. Par arrêté royal du 20 décembre 1915, l'officier auxiliaire Godineau est admis avec son rang dans les cadres des officiers de réserve d'infanterie. EMPLOI SPECIAL. Par arrêté royal du 31 janvier 1916, lé capiteine en second d'administration Rouserez, P.-C.-A., est çommissionné en qualité de sous-intendant de 3e classe auxiliaire. ETABLISSEMENTS HOSPITALIERS DE I/ARMEE. Par arrêté ministériel du 10 février 1916, M. Boval, Membre de la Chambre des Représentants, est nommé Commissaire général du Ministère de la Guerre près les établisse» ments hospitaliers de l'armce. Ses fonctions sont gratuites. CONSULATS HONORAIRES. Par un arrêté royal en date du 1er février 1916. démission honorable de ses fonctions a été accordée, sur sa demande, % M. Dutry (F.), vice-consul de Belgique à Parana. ECHOS. Fédération des Notaires Belges : Mercredi, 16 février, à 2J h'., au Court oî Justice, réunion ordinaire. Ordre du jour:—-lo. Communications. 2o. Œuvre des fils de notaires. 3o. Causerie sur le Congo, Un concert de musique belge. Une erreur de mise en page fit sauter dans notre numéro de samedi une partie du compte rendu consacré à la jolie audition de musique de chambre donnée la veille au Steinway Hall. Les lignes consacrées 'aux deux œuvres des frères Ysaye, savoir: la remarquable "Méditation," pour violoncelle et piano, d'Eugène Ysaye, détaillée, avec infiniment d'art par M. et Mme Delune, ainsi que le " quintette " pour instruments à corde, de Théo Ysaye, dans lequel MM. Antony Dubois, Louis Delune, René Marnier, H. Willems -et Mme Fromont-Delune surent mettre toute leur âme, restèrent entre les doigts des linotypistes. Cela rendit inintelligible pour nos lecteurs le passage suivant de notre article visant les deux grands .artistes dont s'honore notre art musical : " Nos talentueux compatriotes, sa trouvant parmi les auditeurs^ furent les premiers à applaudir leurs consciencieux interprètes, ce qui donna au public l'occasion d'unir dans une même ovation les deux Ysaye et les acclamations allèrent aussi chaleureuses à Eugène (le grand frèTe) qu'à celui auquel M. Lamboitte donna avec finesse le qualificatif ie ' frère -maigre.' " Voici les choses re-misas au point ! Ypres. "Ypres avant la guerre et aujourd'hui."! Tel est le titre de la conférence, avec projections, qui donnera mercredi, 23 février, à 5 heures, au Savoy Hôtel, Strand (entrée par l'Embankment), le notaire Em. Butaye, dJYpres, président de la Fédération des Notaires Belges en Angleterre, au profit du " Penny Belge." M. le Minstre P. Hymans et M. le Conseil-Général Ed. Pollét honoreront la, reunion de leur présence. Entrée gratuite, Silver collection. ANNONCEE ' 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.0. Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 1G4. 8hoo« lane. au premier. A D- CORYN, professeur de chant français au ■C\- Guildhall School of Music, leçons particulières, réper-toire.—S'adresser par correspondance au journal or au Guild* hall Music School, John Carpenter-street. DEMANDEE GARDE-COUCHE telge, vers 15 mars. S© présenter.—Mme. Duvivier, Temple Fortune. hill, Golders Green, N.W. DEMOISELLE, de bonne famille belge, désire s'occuper d'un ou deux enfants l'après-midi ou «utr« occupation ; parlant français, flamand, et, ayant de bonnes notions d'anglais.—Ecrire J. V., bureau du journal. DENTISTRY^VICTOR COÏlLSi d'Anverâ (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 4 6 heures.—Oxford-street, 351. Téléphone, 2782_Mayfair. JEUNE anglaise, institutrice diplômée, cher-che occupation.—Ecrire bureau du journal, L. B. JEUNE fille, 16-18 ans, recevrait hospitalité dans famille anglaise habitant Hayward's Heath. on échange léçer travail de ménage et soins à donner aux enfants. Vie de famille.—Ecrire W. L.. bureau du journal. MLLPj A. R. voudrait être placée dans famille belge pour s'oeexiper d'enfant à partir de 2 ans.— Ecrire, Couvent de l'Assomption, Ramsgate. ON demande comme bonne d'enfanta, jeune fille française.—Répondre en donnant renseignement ci indiquant gage^ exig&s.—B. 3, Goda-road, Littlehampion. MONSIEUR et Madame George^^B Monsieur Marcel Blcck, Monsieur Carlo^i[^| douleur de faire part du décès de leur fils et Monsieur Robert. Block, militaire belge, att^H d'interprèt- auprè de l'armée ar y 1 a

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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